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Bilan de la séparation tchéco-slovaque

10 ans après la séparation tchéco-slovaque : bilans et perspectives

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Publié le vendredi 18 octobre 2002

Résumé

APPEL À CONTRIBUTION La Nouvelle Alternative, la revue de l’Europe centrale et du sud-est postcommuniste, Vol.18 n° 58 (printemps-été 2003) « 10 ans après la séparation tchéco-slovaque : bilans et perspectives » A l'occasion du dixième

Annonce

APPEL À CONTRIBUTION
La Nouvelle Alternative,
la revue de l’Europe centrale et du sud-est postcommuniste,
Vol.18 n° 58 (printemps-été 2003)

« 10 ans après la séparation tchéco-slovaque : bilans et perspectives »

A l'occasion du dixième anniversaire de la séparation tchéco-slovaque qui a conduit à la création de deux nouveaux États au centre de l'Europe, La Nouvelle Alternative a choisi de consacrer son dossier à l’évolution de ces deux pays au cours de la décennie passée. La Tchécoslovaquie a longtemps été considérée, à tort ou à raison, comme une entité homogène au sein de laquelle les différences étaient d'abord conséquences du provincialisme slovaque ou inversement du centralisme tchèque. Après la partition, les deux États ont suivi deux trajectoires divergentes de sortie du communisme. À la veille de leur intégration dans l'Union européenne, la République tchèque et la Slovaquie semblent toutefois engagées de nouveau sur la voie d'une étroite coopération.

Trois grands axes seront privilégiés dans ce dossier :

1.Évolution politique et institutionnelle. Il serait intéressant de tirer un premier bilan de la transition politique et institutionnelle dans les deux pays, du développement de la société civile ou encore de la structuration du système partisan.

2.Politique étrangère et européenne. Trois niveaux d'analyse peuvent être envisagés :

a) Les relations tchéco-slovaques. Peut-on parler aujourd'hui d'une relation particulière entre ces deux États ou ces relations ressemblent-elles à des relations de voisinage classique ? Existe-t-il des synergies ou au contraire une concurrence spécifique entre ces deux pays, notamment dans les processus d’intégration ?

b) La coopération régionale. Peut-on parler d’un axe slovaco-tchèque dans le cadre de la coopération de Visegrad ? Comment s’articulent les relations avec les autres voisins ? Quelles ont été les conséquences du retard de la Slovaquie dans le processus d'intégration dans l’OTAN sur la coopération régionale ? Une analyse de l'impact de la partition sur les relations hungaro-slovaques ou sur les rapports germano-tchèques est envisageable aussi.

c) L'intégration dans l'Union européenne. L’intégration dans l’UE pourrait-elle rapprocher de nouveau les deux pays ? Après avoir longtemps divergé, les voies choisies par les deux États vers l'Europe semblent converger de nouveau. Peut-on parler d'une voie tchèque et d'une voie slovaque vers l'Union européenne ? La République tchèque joue-t-elle un rôle particulier dans le « retour » accéléré de la Slovaquie vers les institutions occidentales, UE et OTAN ?

3.Questions économiques et sociales : Quel a été le vecteur de modernisation de chacun des deux États : investissement financier, humain, ouverture sur les investissements étrangers etc. Peut-on parler d'un modèle tchèque ou d'un modèle slovaque ? Quel a été le rôle des partenaires extérieurs dans cette évolution ? Il serait intéressant d'aborder dans ce cadre la question des déséquilibres régionaux, de la géographie des investissements, la question de la réforme de l’État (décentralisation, régionalisation), la gestion de la transition en termes de restructurations industrielles, d’emploi, de services publics.

Il s’agit donc de proposer un premier bilan de l'évolution de ces deux pays après la séparation et de suggérer éventuellement des scénarios de développement à moyen terme des relations tchéco-slovaques, notamment dans le contexte européen.

Toutefois, nous n'excluons pas a priori d'autres sujets qui pourraient être proposés, comme par exemple une analyse comparée de la gestion du passé communiste dans les deux pays, une réflexion sur la lecture de l'histoire commune ou encore l'étude de certains dossiers « noirs » de la transition (éducation, système de santé, relations interethniques). Toute proposition fera l’objet d’un examen.



Les contributions ne doivent pas excéder 25000 signes (espaces et notes compris), elle sont précédées d’un résumé de 500 signes. L’auteur devra également nous indiquer ses qualités, institutions de rattachement et son adresse électronique.

La langue de publication est le français. La rédaction assure, le cas échéant, la traduction.

Aucune disquette n’est nécessaire. Les propositions et textes devront être envoyées au format rtf à l’adresse suivante :
redaction@nouvelle-alternative.org
Toute proposition d’article fera l’objet d’une réponse.

Date de remise d’un projet d’article (500 caractères maximum) : 30 novembre 2002.
Date de remise des articles après acceptation par La Nouvelle Alternative : 31 janvier 2003.


Dates

  • samedi 30 novembre 2002

Mots-clés

  • République tchèque, Slovaquie, partition tchéco-slovaque, postcommunisme

Contacts

  • La Nouvelle Alternative
    courriel : redaction [at] nouvelle-alternative [dot] org

Source de l'information

  • Odile Caillat
    courriel : odile [at] caillat [dot] nom [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Bilan de la séparation tchéco-slovaque », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 18 octobre 2002, https://doi.org/10.58079/7yj

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