Les territoires de montagne font encore l’objet de politiques touristiques multiples dont on connaît souvent mal le positionnement en matière de développement durable. Comment les critères économiques, politiques, sociaux et de biodiversité, de capacité de charge, de seuils de fréquentation, d’accès aux loisirs du développement durable y sont appliqués ? Qu’implique la gestion intégrée du tourisme ?
Pour la DATAR, c’est « une nouvelle façon d’agir » qui se décline à différents niveaux :
- au niveau politique, avec le dépassement des politiques sectorielles partielles nombreuses sur l’espace montagnard (politiques de l’eau, de prévention des risques, agricole, touristique, de transport);
- au niveau territorial avec l’établissement d’une meilleure hiérarchisation des objectifs et des instruments de l’aménagement du territoire de l’échelon européen à l’échelon local, ce qui suppose de dépasser l’empilement d’outils et de procédures;
- au niveau spatial avec une prise en compte de l’espace  touristique ne pouvant être réduit aux territoires des stations et à leurs prolongements immédiats.
Comment, dans ce contexte, la gestion intégrée du tourisme est-elle perçue et appliquée sur le terrain ?

Deux tables rondes :

Table 1 : La thématique du tourisme durable a-t-elle introduit des pratiques et des modes d’intervention nouveaux et différents ?

Table 2 : L ’intercommunalité permet-elle une meilleure prise en compte du tourisme durable ?

Quatre ateliers avec communications :

Atelier 1 : Mesurer et évaluer la durabilité des opérations de développement touristique en montagne : quels indicateurs ? quelles modalités d’évaluation des politiques publiques ?
Atelier 2 : Mobiliser acteurs locaux et population autour d’un projet partagé de développement touristique en montagne : quels processus participatifs sont mis en œuvre ? quelle méthodologie retenir ? comment mobiliser les populations dans ces zones de faible densité ?
Atelier 3 : Gérer les territoires du tourisme durable en zone de montagne : quelle est l’échelle d’intervention la plus pertinente (commune, intercommunalité…) ? quelle intégration des différents secteurs d’activité, des différents territoires (station / territoire valléen) ? Comment contrôler l’urbanisation de loisir ? quels conflits d’usage observe-t-on entre tourisme et préservation du patrimoine naturel et culturel ?
Atelier 4 : Entreprise et tourisme durable

Lieu

Université de Pau