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État, culture et communication

Appel à communications pour le 8ème colloque international Brésil-France

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Publié le lundi 22 mai 2006

Résumé

Colloque franco-brésilien "Etat, culture et communication", les 29 et 30 septembre 2006 à l’Institut de la Communication et des Médias (université Stendhal Grenoble3) . Organisé par Intercom, la Sfsic et le Gresec.

Annonce

8ème Colloque international Brésil-France

Organisé par Intercom, la Sfsic et le Gresec

Les 29 et 30 septembre 2006

à l’Institut de la Communication et des Médias (université Stendhal Grenoble3)

Echirolles- France

Etat, culture et communication : appel à communications

Les relations entre l’Etat et le secteur de la culture et celui de la communication sont traditionnellement analysées à la lumière d’un certain nombre de transformations : la mise en œuvre d’autorités supra-étatiques (l’Union Européenne par exemple) ou infra-étatiques (les collectivités territoriales), ou même la création d’instances régulatrices (CSA, ART,…) semblent contribuer à la perte de sa souveraineté. Des interrogations sur les conséquences de la notion de mondialisation ou même de « société de l’information » conduisent à considérer l’Etat sous l’angle de ses progressifs retraits et de ses faiblesses. Cette vision est cependant bien rapide et incomplète ; elle contribue à produire une vision stéréotypée de l’Etat en mettant en évidence son déclin. Les relations entre l’Etat et les secteurs de la culture et de la communication demandent à être analysées à l’aune des recompositions en cours de l’Etat et de l’action publique. En effet ces secteurs demeurent stratégiques pour un Etat qui les considère de fait comme nécessaires à l’affirmation d’une identité nationale ou à la formation d’un espace et d’une opinion publique. C’est donc sur ces recompositions que porte ce 8ème colloque franco-brésilien en sciences de l’information et de la communication.

Cinq thèmes structurent le colloque :

  1. Politiques publiques de la culture et de la communication
  2. Systèmes gouvernementaux (internationaux, fédéraux, locaux) de culture et de communication
  3. Modalités de régulation de l’information, de la communication et de la culture
  4. Etat et communication
  5. Médias, politique et culture

Organisateurs :

Intercom (Sociedade Brasilera de Estudos Interdisciplinares da Comunicaçao)

Sfsic (Société Française des Sciences de l’information et de la Communication)

Gresec (Groupe de Recherches sur les Enjeux de la Communication)

Langues de travail : Portugais et Français

Horaires et lieux : de 9h à 18h à l’Institut de la Communication et des Médias, à Echirolles

Calendrier :

du 15 avril au 18 juin : envoi des propositions de communication,

le 26 juin : annonce des propositions retenues et envoi des lettres d’acceptation

le 1er septembre 2006 : date limite d’envoi des textes

à partir du 1er juin 2006 : inscriptions au colloque auprès de Leila Azeddine (leila.azeddine@e.u-grenoble3.fr)

Les propositions de communication (moins de 3000 signes), seront accompagnées d’un titre, du nom de l’auteur, de son appartenance institutionnelle, de 5 références bibliographiques et de 5 mots-clés, ainsi que de la session thématique choisie. Elles devront être envoyées, de préférence par courrier électronique, en format Word ou RTF, avant le 18 juin 2006(minuit).

Pour les Brésiliens : à l’adresse de la coordinatrice brésilienne : zelialeal@voila.fr

Pour les Français : à l’adresse de la coordinatrice française : Isabelle.Pailliart@u-grenoble3.fr

Appel à communications

8ème Colloque international Brésil-France

« Etat, culture et communication »

Orientations scientifiques générales

Les relations entre l’Etat et le secteur de la culture et celui de la communication sont traditionnellement analysées à la lumière d’un certain nombre de transformations : la mise en œuvre d’autorités supra-étatiques (l’Union Européenne par exemple) ou infra-étatiques (les collectivités territoriales), ou même la création d’instances régulatrices (CSA, ART,…) semblent contribuer à la perte de sa souveraineté. Des interrogations sur les conséquences de la notion de mondialisation ou même de « société de l’information » conduisent à considérer l’Etat sous l’angle de ses progressifs retraits et de ses faiblesses. Cette vision est cependant bien rapide et incomplète ; elle contribue à produire une vision stéréotypée de l’Etat en mettant en évidence son déclin.

Les relations entre l’Etat et les secteurs de la culture et de la communication demandent à être analysées à l’aune des recompositions en cours de l’Etat et de l’action publique. En effet ces secteurs demeurent stratégiques pour un Etat qui les considère de fait comme nécessaires à l’affirmation d’une identité nationale ou à la formation d’un espace et d’une opinion publique. C’est donc sur ces recompositions que porte ce 8ème colloque franco-brésilien en sciences de l’information et de la communication.

Cinq axes structurent le colloque :

1 Politiques publiques de la culture et de la communication :

Face aux logiques industrielles et culturelles (en particulier supranationales), quel est le pouvoir de l’Etat ? Quelle configuration prend-il ? Comment se manifeste sa capacité d’action à travers les politiques publiques menées ? Plusieurs figures ont permis traditionnellement de représenter ses modalités d’action : Etat-régulateur, Etat-opérateur, Etat-animateur, Etat-arbitre… Ces figures sont-elles encore pertinentes ? Laquelle domine ? Comment se dessinent les stratégies politiques et économiques destinées à soutenir ou à favoriser certains acteurs ou « champions nationaux » ? Existe-t-il une véritable construction et promotion d’une identité culturelle nationale ?

2 Systèmes gouvernementaux de communication :

Les acteurs publics ne sont pas une entité homogène. D’abord parce que les modalités de gestion (du secteur de la communication et de la culture) sont différenciées (niveau européen, fédéral, local) mais aussi parce que les rapports entre les niveaux territoriaux se sont affirmés et complexifiés. Il se noue des partenariats entre acteurs publics et acteurs de la sphère économique et sociale. Existe-t-il une concurrence ou une complémentarité entre ces niveaux ? Se présentent-ils comme une forme de suppléance de l’Etat ou au contraire comme un prolongement de son pouvoir ? Les modalités d’intervention de ces échelons territoriaux sont différentes et s’établissent selon quels critères ? La séparation entre le secteur public et le secteur privé est-elle encore pertinente ?

3 Modalités de régulation de l’information, de la communication et de la culture :

Le développement d’Internet et des techniques d’information et de communication, la présence des images destinées aux enfants ou encore les pratiques de « piratage » donnent lieu à une évolution des mécanismes de contrôle. Ces modalités de contrôle sont souvent dévolues à des organismes spécifiques (CSA, ART, CNIL…). Et les professionnels eux-mêmes (journalistes par exemple) se dotent de systèmes de contrôle de leurs pratiques Plus généralement, ces contrôles sont dépendants des représentations de la société et des tensions qui la traversent. Quelles analyses émergent de ces formes de contrôle (financier ? politique ? réglementaire ? identitaire ?...) et de leurs évolutions ?

4 Etat et communication :

L’Etat tend à communiquer à travers des campagnes, le plus souvent télévisuelles, pour convaincre les citoyens de l’intérêt et de l’efficacité de ses décisions. Il met aussi en œuvre des campagnes de communication dans le cadre d’opérations de prévention. Il développe également d’autres stratégies, plus complexes à destination des médias ou des journalistes. Communication publique et communication politique sont ainsi fortement entrelacées. Comment les professionnels de l’information se situent-ils dans ces opérations de « relations publiques généralisées » ?

5 Médias, politique et culture :

Le développement des médias alternatifs et l’utilisation des nouveaux moyens de communication dans les pratiques militantes comme dans les partis politiques indiquent une évolution des rapports entre la vie politique, ses institutions et les citoyens. La mise en œuvre de processus délibératifs, la plupart du temps menée au niveau local ou fédéral sur des sujets très variés (budget, urbanisme, environnement, santé, sciences et techniques…) s’inscrit dans ce mouvement qui tend à bousculer les hiérarchies de savoirs, de compétences et d’expertises traditionnelles. Comment les médias et les Tic participent à ces nouvelles formes de démocratisation de la vie sociale ? Quels bilans tirer de ces innovations ? Comment sont intégrées les paroles des citoyens ordinaires dans les processus décisionnels ? Comment enfin les partis politiques et les associations prennent en compte ces mouvements dans leurs opérations de communication ?

Objectifs :

  • Rassembler les chercheurs brésiliens et français travaillant dans le champ de la communication et établir des échanges sur le thème : « Etat, culture et communication »,
  • Impulser, dans la mesure du possible, des travaux qui possèdent une dimension comparative, internationale ou interrégionale et/ou favoriser des « regards croisés »,
  • Promouvoir les échanges de travaux entre les communautés scientifiques en particulier en favorisant la publication et la diffusion des travaux menés dans ce colloque,
  • Aider à l’émergence de projets communs et/ou d’échanges de professeurs, de chercheurs, d’étudiants entre universités possédant des cursus de communications en Brésil et en France,
  • Elaborer des propositions pour le prochain colloque

Comité scientifique brésilien : Sonia Virginia Moreira ( UERJ), Maria Helena Weber (UFRGS), Vera regina França ( UFMG) et Zélia Leal Adghirni (UnB).

Comité scientifique français : Benoît Lafon (Gresec, Université Stendhal), Luiz Busato (Gresec, université Stendhal), Bertrand Cabedoche (Gresec, Université Stendhal), Claudine Carluer (Gresec, Université Stendhal), Jean Caune (Gresec, Université Stendhal), Emmanuel Ethis (vice-président recherche de la Sfsic, université d’Avignon), Catherine Loneux (vice-présidente relations internationales de la Sfsic, université de Rennes), Vincent Meyer (vice-président relations internationales de la Sfsic, université de Metz), Bernard Miège (Gresec, Université Stendhal), Isabelle Pailliart (Gresec, Université Stendhal).

Comité d’organisation : Benoît Lafon (Gresec, Université Stendhal), Luiz Busato (Gresec, université Stendhal), Bertrand Cabedoche (Gresec, Université Stendhal), Claudine Carluer (Gresec, Université Stendhal), Jean Caune (Gresec, Université Stendhal), Emmanuel Ethis (vice-président recherche de la Sfsic, université d’Avignon), Catherine Loneux (vice-présidente relations internationales de la Sfsic, université de Rennes), Vincent Meyer (vice-président relations internationales de la Sfsic, université de Metz), Bernard Miège (Gresec, Université Stendhal), Isabelle Pailliart (Gresec, Université Stendhal), Edgar Rebouças (UFPE) et Leila Azeddine (Gresec, université Stendhal).

Catégories

Lieux

  • Grenoble, France

Dates

  • dimanche 18 juin 2006

Source de l'information

  • Leila Azeddine
    courriel : leila [dot] azeddine [at] e [dot] u-grenoble3 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« État, culture et communication », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 22 mai 2006, https://doi.org/10.58079/aph

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