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Le PSU vu d'en bas

Un parti dans les régions : réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 50-années 80)

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Publié le jeudi 13 décembre 2007

Résumé

Disparu depuis presque vingt ans, le PSU est souvent décrit comme un mouvement politique atypique, assimilé à un laboratoire d’idées, ayant aussi investi le terrain des luttes sociales lors des mobilisations des années 68. Lieu de réflexion, confrontant des thèmes vecteurs de modernité pour la gauche française, ce parti charnière occupe une place à part dans le champ politique en raison du contraste entre l’échec électoral global et l’impact intellectuel du PSU. L’originalité de ce colloque réside justement dans l’inscription du système d’action que forme le PSU dans le jeu des territoires politiques régionaux : l’échelle locale devrait permettre de saisir la structuration du milieu PSU et d’appréhender le fonctionnement de ce parti. En interrogeant les formes régionales de l’implantation du PSU, l’objectif est de révéler l’identité de ce parti politique en mettant en lumière son rôle dans les élections, les mobilisations, les idéologies.

Annonce

Le PSU vu d'en bas

Un parti dans les régions : réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 50-années 80)

Colloque

9-10 Septembre 2008

IEP de Rennes & Université de Rennes 2

Organisé par le CERHIO et le CRAPE

Conjointement avec le GEOPP-AFSP et l’OURS

Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une journée d’études organisée à l’IEP de Rennes sur « L’implantation du PSU en Bretagne : réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 50 – années 80) » , qui visait à défricher l’histoire d’un parti délaissé par les chercheurs. Disparu depuis presque vingt ans, le PSU est souvent décrit comme un mouvement politique atypique, assimilé à un laboratoire d’idées, ayant aussi investi le terrain des luttes sociales lors des mobilisations des années 68. Lieu de réflexion, confrontant des thèmes vecteurs de modernité pour la gauche française, ce parti charnière occupe une place à part dans le champ politique en raison du contraste entre l’échec électoral global et l’impact intellectuel du PSU. Cette hétérogénéité, perceptible à partir de la connaissance fragmentaire du parti au niveau national, est précisément à interroger à l’échelle régionale et locale par le biais d’enquêtes de terrain fouillées. L’originalité de ce colloque réside justement dans l’inscription du système d’action que forme le PSU dans le jeu des territoires politiques régionaux : l’échelle locale devrait permettre de saisir la structuration du milieu PSU et d’appréhender le fonctionnement de ce parti. Ainsi, il s’agit de dynamiser un pan entier de la recherche sur les mutations des gauches françaises à partir des années 50, en entamant un travail de constitution d’une connaissance solide sur ce parti. Angle mort de la recherche sur les partis politiques, le PSU est cependant présent aux marges de nombreuses recherches, dans la mesure où il apparaît comme un acteur central à la fois de la redistribution des cartes à gauche et des nouvelles formes du mouvement social : il faut ainsi réunir cette connaissance éparpillée, donc méconnue, du PSU. En interrogeant les formes régionales de l’implantation du PSU, l’objectif est de révéler l’identité de ce parti politique en mettant en lumière son rôle dans les élections, les mobilisations, les idéologies. Dans cette perspective, trois axes sont privilégiés pour appréhender les diverses facettes du PSU (milieu partisan, mouvement politique, laboratoire d’idées), au prisme chaque fois d’une approche territoriale, « bottom-up ».

Mardi 9 septembre 2008 (Université de Rennes 2)

Matin :

Session 1 : L’implantation du PSU en Bretagne (suites)

  • Christian Bougeard (professeur, Université de Bretagne Occidentale), « Les fondations du PSU dans le Finistère et dans les Côtes-du-Nord »
  • Jean-Jacques Monnier (maître de conférences, IUT de Lannion), « Les transferts de vote des catholiques vers le PSU en Bretagne »

Session 2 : La mise en place d’un parti localement

  • Olivier Dedieu (docteur, Université de Montpellier) et Fabien Nicolas (docteur, Montpellier), « L’émergence d’une gauche capacitaire dans l’Hérault ? Le PSU face à l’hégémonie des partis de gauche entre rupture et adaptation ».
  • Jean Michel Steiner (attaché de recherche, Université Jean Monnet – Saint-Étienne), « Les débuts de la fédération PSU de la Loire (1961-1971). Un parti neuf face à un mouvement ouvrier aux fortes traditions ? ».
Après-midi : Le PSU dans ses bastions

Session 1 : Le PSU en Rhône-Alpes

  • Jean-William Dereymez (maître de conférence, Université de Grenoble), « Le PSU dans l’Isère : le cas de Grenoble »
  • Gilles Vergnon (maître de conférence, Lyon), « Vision croisée de 2 fédérations PSU : la Drôme et l’Ardèche »

Session 2 : Les réseaux du PSU

  • Gilles Deroche (enseignant) et Didier Bigorgne (agrégé, docteur), « Les Ardennes, un bastion du PSU »
  • Fabien Conord (doctorant, Université de Clermont-Ferrand), « Approche comparée des réseaux PSU dans 2 départements ruraux : la Creuse et les Basses Alpes »
  • Karim Fertikh (doctorant, IEP de Strasbourg), « Les Assises du socialisme et la perpétuation des réseaux PSU en Côtes-du-Nord, Loiret et Paris »

Mercredi 10 septembre 2008 (IEP de Rennes)

Matin :

Session 1 : Les zones de faiblesse du PSU

  • Pierre Simon (ATER, Bordeaux 3), « Le PSU dans la Gironde ».
  • Thierry Hohl (chercheur associé, UMR CNRS 5605) et Jean-François Poujeade, « Étude comparée de 2 fédérations PSU de Bourgogne : la Saône-et-Loire et l’Yonne ».
  • Loïc Le Bars (docteur), « Eugène Péaud, un instituteur syndicaliste révolutionnaire, secrétaire général de la Fédération vendéenne du PSU (1961-1967) ».

Session 2 : La question des immigrés : cause nationale ou locale ?

  • Daniel Gordon (maître de conférence, Egde Hill University), « Le PSU et les mouvements des travailleurs immigrés des années 70 ».
  • Séverine Lacalmontie (doctorante, Paris X), « A l’avant-garde de la cause ? Les militants du PSU et la cause du droit de vote des immigrés ».

Après-midi :

Session 1 : Le PSU : réseaux sociaux et laboratoires d’idées

  • Jean-Philippe Martin (agrégé, docteur), « Le réseau Lambert. Un groupe de militants paysans syndicalistes au PSU ».
  • Bibia Pavard (doctorante, IEP de Paris), « Du contrôle des naissances à l’avortement libre et gratuit : histoire d’un combat en faveur des femmes au PSU (1961-1979) ».

Session 2 : Les réseaux PSU dans le monde de l’éducation

  • Ismaïl Ferhat (doctorant, IEP de Paris), « Le PSU et les enseignants. Une autre relation spéciale ? Le cas de la région parisienne ».
  • Camilo Argibay (doctorant, IEP de Lyon), « Le PSU, les étudiants et les scènes politiques locales. L’entrée en politique par le militantisme étudiant à Grenoble et Lyon (1965-1975) ».
  • Etienne Pingaud (doctorant, EHESS), « Le PSU dans les universités parisiennes (1960-1968) ».

Contacts

Tudi Kernalegenn (Rennes 1, CRAPE) tudi.kernalegenn@gmail.com

François Prigent (Rennes 2, CERHIO) frprigent@wanadoo.fr

Adresse : IEP de Rennes, 104 Bd de la duchesse Anne, 35700 Rennes

Lieux

  • Université de Rennes et IEP de Rennes
    Rennes, France

Dates

  • mardi 09 septembre 2008
  • mercredi 10 septembre 2008

Mots-clés

  • PSU, implantation, réseaux, laboratoire

Contacts

  • François Prigent (Rennes 2, CERHIO) ~
    courriel : frprigent [at] wanadoo [dot] fr

Source de l'information

  • François Prigent
    courriel : frprigent [at] wanadoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le PSU vu d'en bas », Colloque, Calenda, Publié le jeudi 13 décembre 2007, https://doi.org/10.58079/c4u

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