Accueil1914-1918. La France et la Belgique occupées : regards croisés

Accueil1914-1918. La France et la Belgique occupées : regards croisés

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Publié le lundi 07 avril 2008

Résumé

Dans le cadre des journées d'études France-Belgique qui se sont tenues depuis 2004 à l'université de Lille 3 (à savoir Un destin croisé, Rencontres photographiques, Salons et expositions, Sculpteurs/Sculpture), l'équipe 3 de l'Institut de recherches historiques du Septentrion organise, dans le cadre du projet ANR « Les occupations militaires en Europe », une journée consacrée aux occupations en France et en Belgique durant la première guerre mondiale. À la différence des autres manifestations scientifiques organisées dans ce cadre, cette journée d'études se consacrera à la représentation de ces occupations et à leur réception dans l'opinion publique.

Annonce

Université Charles de Gaulle - Lille 3
Centre de recherches IRHiS (UM R 8529 CNRS-Lille 3)

ANR Occupations militaires en Europe

Journée d’études France-Belgique

25 avril 2008

1914-1918
La France et la Belgique occupées : regards croisés

Dans le cadre des journées d’études France/Belgique qui se sont tenues à Lille 3 depuis 2004, l’équipe 3 d’IRHiS organise dans le cadre du projet ANR « Occupations militaires en Europe » une journée consacrée aux occupations en France et en Belgique durant la Première Guerre mondiale.

À la différence des autres manifestations scientifiques organisées dans ce cadre, cette journée d’études se consacrera à la représentation de ces occupations et à leur réception dans l’opinion publique.

Le devenir de la frontière franco-belge durant la Première Guerre mondiale présente plusieurs singularités : le sol belge « libéré » de la Flandre occidentale tenu par le roi Albert Ier, le gouvernement belge au Havre, le QG belge à Dunkerque, la résidence royale à La Panne, les bases militaires à Calais-Gravelines-Bourbourg, le secteur du Front autour d’Arras tenu par les armées du Commonwealth, les villes du Nord occupées par l’armée allemande, à commencer par Lille.

Tous les types de représentation seront abordés (dessin, peinture, photographie, film, illustration de presse, affiche) dans leur rapport à l’occupation des territoires concernés. C’est en croisant les regards des différentes puissances occupantes qu’il sera possible d’en dégager les singularités.

10h : Présentation de la journée

Par François Robichon et Jean-François Chanet

10h 15 – 10h 45 : Les artistes belges « exilés » en Normandie

Par Céline De Potter (Doctorante Lille 3 - ULB)

L’exposition d’oeuvres d’art belges et normandes Pour leurs mutilés, organisée à Rouen fin 1916, est aujourd’hui plus célèbre pour l’accident qui coûta la vie à Émile Verhaeren lors de sa visite de celle-ci que pour son contenu iconographique. Elle constitue pourtant un témoignage précieux des conséquences de la guerre et de l’exil sur la production des artistes belges éloignés du front pendant la première guerre mondiale, de Theo Van Rysselberghe à Henry De Groux.

10h 45 – 11h 15 : Les fonds 1914-1918 dans la photothèque de l’Institut du patrimoine artistique : les clichés allemands et la mission Dhuicque

Par Marie-Christine Claes (Docteur en Histoire de l’art, Institut Royal du Patrimoine Artistique, département documentation)

11h 15 – 11h 45 : Paysages de ruines et ruine du patrimoine. Topos de la vision apocalyptique des artistes belges et français de la Grande Guerre

Par Sandrine Smets (Conservatrice Art de la Première Guerre mondiale, Musée Royal de l’Armée)

 

11h 45 – 12h 15 : La destruction des sites miniers à travers les collections photos du Centre historique minier

Par Sabine Dequin (Responsable des fonds iconographiques, Centre historique minier du Nord /Pas-de-Calais)

Durant et après le conflit, les compagnies minières entreprirent des couvertures photographiques exhaustives de leurs installations. Les ravages de la guerre sont énormes pour les concessions de Noeux-les-Mines et d’Aniche et bien plus encore pour celle de Lens située sur la zone de front.

12h 15 – 12h 45 : Missions photographiques allemandes en France et en Belgique

Par Christina Kott (Maître de conférences Paris 2 - IHTP)

Les historiens d’art allemands ont entrepris des missions photographiques en territoire ennemi afin d’enrichir leurs propres archives et de conserver la trace de monuments et d’œuvres d’art menacés de disparition.

13h – 14h : Déjeuner

14h 15 – 14 h 45 : Itinéraire photographique du capitaine Charles Gicquet de Preissac dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais

Par Thérèse Bisch (Chargée des collections photographiques de la BDIC)

Aperçu de la pratique photographique d’un amateur averti qui, à la fin de la guerre, confia à la Section Photographique des Armées (SPA) sa vision du conflit avec près de 3000 clichés afin de parfaire le discours officiel.

14h 45 – 15h 15 : Le monument à Omer Lefèvre, ou l’engagement clandestin sous les traits de l’hommage public

Laurence Van Ypersele (Professeur à l’Université Catholique de Louvain) et Emmanuel Debruyne (Chargé de recherches FRS-FNRS à l’Université Catholique de Louvain)

15h 15 - 15 h 45 : Quelle mémoire des occupations franco-belges dans l’après-guerre ? L’exemple des images publiées par la presse française

Par Anne Christophe (Conservateur stagiaire des bibliothèques)

Pourquoi les images des brutalités commises par les occupants allemands disparaissent rapidement après 1918 aussi bien dans la presse conservatrice et germanophobe que dans la presse de gauche qui demande la vérité sur les horreurs de la guerre ?

15h 45 – 16 h : discussion et pause

16 h – 16h 30 : Approche des collections sur le thème des occupations

Par Marie-Pascale Prévost-Bault (Conservateur en chef Historial de la Grande Guerre Péronne)

16h 30 – 17 h : Les fonds photographiques du Nord et du Pas-de-Calais

Par Émilie Gaillard (Étudiante Master 2 Lille 3)

Dans cette partie du front, on rencontre des soldats de plusieurs nationalités qui sont pourtant tous témoins de la même guerre. Cependant ont-ils tous la même façon de la percevoir ?

17h – 17h 30 : Le front belge vu de ballon dirigeable, de Nieuport au Mont Kemmel

Par François Robichon (Professeur Lille 3)

Singularité de ce film documentaire réalisé durant l’été 1919 pour les Archives de la planète d’Albert Kahn.

17h 30 : Table ronde et conclusion de la journée

Avec la participation de Frédérique Le Bris (Documentaliste au musée Albert Kahn), Emmanuelle Danchin (Doctorante à l’Université de Paris X-Nanterre, en co-tutelle avec l’Université Catholique de Louvain), Lucie Goujard (Docteur en histoire de l’art, Lille 3)…

Lieux

  • Université Charles-De-Gaulle-Lille 3, Maison de la Recherche
    Lille, France

Dates

  • vendredi 25 avril 2008

Fichiers attachés

Mots-clés

  • représentations, guerre, France, Belgique

Contacts

  • Jonhatan Vouters
    courriel : jonathan [dot] vouters [at] univ-lille3 [dot] fr

Source de l'information

  • Céline De Potter
    courriel : de-potter [dot] celine [at] orange [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« 1914-1918. La France et la Belgique occupées : regards croisés », Journée d'étude, Calenda, Publié le lundi 07 avril 2008, https://doi.org/10.58079/ckh

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