AccueilLe risque industriel, une question de sciences humaines et sociales

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Publié le lundi 18 mai 2009

Résumé

Le 23 février 2009 commençait à Toulouse le procès associé à la catastrophe industrielle d’AZF, intervenue le 21 septembre 2001. Sonnant comme une sorte de rappel, cet événement judiciaire reste pourtant formaté par une perspective qui lui est propre : la recherche des causes, comme celle d’éventuels responsables, ne saurait épuiser à elle seule un ensemble de questions que la recherche en sciences de l’homme et de la société peut aider sinon à résoudre, du moins à poser.

Annonce

Le 23 février 2009 commençait à Toulouse le procès associé à la catastrophe industrielle d’AZF, intervenue le 21 septembre 2001.
Sonnant comme une sorte de rappel, cet événement judiciaire reste pourtant formaté par une perspective qui lui est propre : la recherche des causes, comme celle d’éventuels responsables, ne saurait épuiser à elle seule un ensemble de ques-tions que la recherche en sciences de l’homme et de la société peut aider sinon à résoudre, du moins à poser.
Comment ces disciplines, en effet, peu-vent-elles se saisir du dossier des risques industriels pour en mettre en valeur des dimensions spécifiques, qui resteraient sans cela largement masquées aux ac-teurs de la seule gestion technique ? In-versement, que nous révèlent sur la socié-té contemporaine les modalités actuelles ou passées du traitement des risques, via par exemple la notion de durabilité ?

Pour faire le point sur ces questions génériques, un colloque international est programmé à Lyon les 24-25 mars 2010. Deuxième du genre, cette manifestation prend la suite du colloque « Risques in-dustriels majeurs – SHS », organisé à Toulouse, les 6 et 7 décembre 2007.

La notion de risque industriel, dont le contenu exact sera précisé dans les pro-positions de communication, est à enten-dre au sens large, catastrophique et/ou chronique. Les notions de catastrophe et d’accident, instantanés ou non, ou encore de pollution, ne sont pas définies a priori. Néanmoins, les questions de définition peuvent constituer un enjeu méritant d’être discuté. La source de danger, par contre, qu’elle soit statique ou mobile, sera né-cessairement localisée dans l’espace (p.ex. rapportée à une unité de production particulière). Toutes les activités industriel-les ou dérivées qui répondent à ce critère (nucléaire, chimie, mines, TMD…) sont donc éligibles.
Sur le fond, sont attendues des com-munications en rapport avec des travaux empiriques, méthodologiquement situés et portant sur des cas français ou étrangers. Les propositions se plaçant au niveau théorique sont également possibles, pour-vu qu’elles débouchent sur un résultat identifié (un déplacement de problémati-que, par exemple).
Les propositions de communication combinant sciences de l’homme et de la société et sciences dites « dures » ou sciences pour l’ingénieur sont possibles et pourront enrichir le colloque d’une ré-flexion sur la richesse et les difficultés de la multidisciplinarité.

Le questionnement est décliné en 4 thématiques principales, complétées de questions transversales.

1. Risques industriels, risques professionnels

Dans le domaine des risques indus-triels, de nombreux observateurs, cher-cheurs comme acteurs institutionnels, font le constat d’une situation caractérisée par des approches essentiellement sectoriel-les. Les deux catégories administratives distinctes que constituent les risques pro-fessionnels d’une part et les risques tech-nologiques de l’autre, illustrent ce cloison-nement extrême. L’une et l’autre relèvent de services administratifs, de structures, de législation, de règles et de moyens d’action distincts. Or un risque pour l’environnement, résultant du fonctionne-ment d’une industrie, est souvent aussi un risque professionnel pour les salariés, et inversement.
Nous souhaitons ici accueillir des communications favorisant les points de rencontre ou les mises en miroir de ces deux types de risques, éventuellement sur le mode comparatif. Elles pourront en par-ticulier porter sur les interrogations qui sui-vent.
Tout d’abord, comment et par qui les catégories administratives « risques tech-nologiques » et « risques professionnels » se sont-elles progressivement constituées de manière autonome ? Comment travail-lent et échangent, dans ou autour d’une même entité industrielle dangereuse, les « préventeurs » des risques inscrits dans des champs professionnels différents (par ex. services de sécurité, militants syndi-caux des CHSCT, inspecteurs du travail, inspecteurs des installation classées, etc.) ? Voit-on apparaître des lieux d’émergence (CISST, CLI, etc.) de prati-ques professionnelles, administratives, syndicales, ou autres, plus transversales ?
On constate par ailleurs depuis plu-sieurs décennies l’externalisation massive (sous-traitance et intérim) de tous types d’activités dans les industries dangereu-ses, des plus ponctuelles à celles touchant au « cœur des métiers ». Ce processus est-il concomitant d’une externalisation des risques dans ces industries ? Com-ment la question des risques est-elle ap-préhendée par les salariés, organiques d’une part et « externes » de l’autre ? As-siste-t-on à la mise en place de politiques d’information, de formation et de préven-tion à plusieurs vitesses, en fonction des statuts – organiques ou externes – des salariés de ces industries ? Observe-t-on des formes de concurrence, ou au contraire de solidarité, entre salariés (au sens large) et riverains, tous victimes po-tentielles de mêmes risques ?
Enfin, les différentes problématiques de l’assurance (riverains, entreprises, sala-riés) interfèrent-elles avec les comporte-ments des acteurs concernés ? En parti-culier, quels effets peuvent avoir les mé-canismes d’indemnisation des victimes sur les pratiques des différents acteurs, en matière d’accès aux droits de l’indemnisation mais aussi de préven-tion ?

2. Le domaine des risques indus-triels, entre central et local

Avec le recul d’une trentaine d’années, le traitement des risques apparaît comme l’un des points où s’actualisent les rela-tions entre « centre(s) » et « péri-phérie(s) », entre acteurs situés du côté de la « norme » et acteurs situés du côté du « territoire », pour reprendre l’oppo-sition formulée par Yves BAREL. En France par exemple, malgré la quasi exception que constitue la gestion des risques au regard du processus de décentralisation, se produisent souvent de petits arrange-ments de/avec la norme, autant de « compromis » qui rendent difficile, par leur diversité même, une vision synthéti-que – d’autant que l’État est loin d’apparaître comme un acteur unique, aux positions stables et homogènes. De même, des distorsions peuvent apparaître à l’intérieur des entreprises, à mesure que s’éloignent les centres de décision et les entités plus lointaines que constituent leurs filiales, et/ou les sites de production eux-mêmes.
Deux grands types d’approches sont généralement présents sur ce thème. D’une part, les approches qui prennent pour objet le jeu institutionnel, et auquel participent en général quelques responsa-bles associatifs. Comment appréhender, selon les cas, la diversité des configura-tions d’acteurs ? Le « mécano » imposé par les lois et règlements est-il toujours compatible avec les enjeux spécifiques des territoires considérés et l’imbrication des échelles spatiales ? Y a-t-il en la ma-tière une spécificité française, notamment au regard des règlements européens ? Quel rôle certaines catégories d’acteurs, que l’on verrait volontiers comme des « passeurs » (élus, notamment), jouent-ils (ou non) dans la mise en œuvre de ces configurations ? Inversement, comment ces situations concrètes éclairent-elles les dispositifs de nos démocraties dites repré-sentatives, censées évoluer vers une « démocratie écologique », selon les ter-mes du « Grenelle de l’environnement » ? Dans le cas français, comment évaluer la mise en œuvre progressive de la loi « Bachelot » du 30 juillet 2003, ou de la loi « TSN » du 13 juin 2006, relative à la transparence et à la sûreté en matière nu-cléaire, notamment dans leur dimension participative ?
D’autres approches mettent en lumière le rôle des « sociétés locales » et de leurs interactions multiples avec les acteurs ins-titutionnels, comme avec les règles du jeu (lois, règlements, circulaires). Les problé-matiques des risques ne sont en effet gé-néralement pas autonomes vis-à-vis des enjeux propres aux territoires concernés (territoires institutionnels ou plus large-ment, espaces sociaux). Comment tout ou partie d’un territoire local s’approprie-t-il (ou non) une démarche de maîtrise de l’urbanisation ? Comment peut-il parvenir à gauchir ou non le processus normatif ou la négociation, ouvrant vers une déclinai-son plus vernaculaire, davantage ancrée dans les spécificités locales (économi-ques, sociales, historiques, sitologi-ques…) ? Comment peut-on comprendre dans ce cadre les mobilisations – associa-tives, syndicales ou plus spontanées – ou, au contraire, leur absence ? Plus large-ment, que peuvent apporter les démar-ches « micro » au questionnement géné-ral, notamment celles qui posent frontale-ment la question des relations au quoti-dien des populations avec la source de danger ?
De façon transversale aux deux gran-des perspectives précédentes, observe-t-on une évolution des questionnements et/ou des réglementations à mesure que se font plus prégnantes les préoccupa-tions en termes de développement durable et leurs dérivés (projet de taxe car-bone…) ? Par ailleurs, que nous apprend la prise de recul temporel sur les situations actuelles ? Ne sommes-nous pas parfois prisonniers des problématiques du seul présent ?

3. Information et concertation : la démocratie à l’épreuve

Depuis quelques années, le domaine des risques industriels est comme beau-coup d’autres soumis aux impératifs de la participation. Les instruments d’infor-mation et les dispositifs de concertation spécifiquement dédiés à ces problèmes se multiplient, à toutes les échelles territoria-les, du national (Commission nationale du débat public…) au local. Les processus de décision s’ouvrent à de nouveaux acteurs, des représentants associatifs, des organi-sations syndicales, des riverains d’installations dangereuses et, parfois, de simples citoyens. Dans le même temps, les appels au débat public et à la démo-cratie se systématisent et pèsent de plus en plus fortement sur l’action publique, ce qui se traduit par des rapports de force si les acteurs concernés adoptent des posi-tions de contre-pouvoir.
Ce thème de la participation, ou de l’émergence des contre-pouvoirs, qui connaît un certain succès dans la commu-nauté scientifique, a pour le moment peu mobilisé les chercheur-e-s travaillant sur les risques industriels. Le colloque est une occasion de combler, au moins en partie, cette lacune, ne serait-ce qu’en confron-tant des expériences et des analyses di-verses.
Dans le prolongement de la thématique précédente, les dispositifs de concertation et d’information ont en partie pour fonction de relier – au moins en théorie – la gestion du risque proprement dite et le territoire concerné par la source de danger. Que peut-on dire de leur genèse et de leur mise en place, au plan local ? Comment s’y manifeste (ou non) l’expression plus ou moins unifiée, plus ou moins antagonique, d’une « société locale » ?
Par ailleurs, en quoi les lieux et les ins-tances où se débattent les risques indus-triels se distinguent (ou au contraire, se rapprochent) des autres lieux et instances de participation et/ou de négociation ? La complexité des procédures et la technicité des sujets, deux caractéristiques propres aux risques industriels, influent-elles (et comment) sur les formes de cette partici-pation ? Comment se situe l’utilisation de la référence au développement durable par les entreprises, entre information du public et démarche marketing ? Quelle est aujourd’hui la capacité des instruments d’information et des dispositifs de concer-tation, et plus largement du débat public, à renouveler les modalités de l’action dans ce domaine des risques industriels ? Comment les mouvements d’opposition au nucléaire, aux OGM, à une industrialisa-tion sans frein, se situent-ils par rapport à ces instances ? L’acteur industriel, très présent dans les processus de décision, joue-t-il un rôle particulier dès lors qu’il s’agit de participation ?

4. Ville et industrie : temps long, temps court

De nombreuses agglomérations urbai-nes ont émergé ou se sont développées autour de leur industrialisation. L’exploitation d’une même ressource terri-toriale et/ou des mécanismes de concur-rences agglomérantes ont souvent géné-ré, au fil du temps, le développement de spécialisations industrielles sur un espace proche. S’agissant d’industries insalubres, nuisantes ou dangereuses, la richesse et les emplois qu’elles génèrent s’accompagnent aussi d’une production de nuisances chroniques et de risques, et ce dans le temps long, des débuts de l’ère industrielle à nos jours.
Plusieurs thèmes peuvent être abordés ici. Tout d’abord, qu’il s’agisse de mesures de planification touchant au droit des sols ou d’autres mécanismes urbains, com-ment les autorités publiques ont-elles gé-ré, aux différentes époques, la protection des risques que les industries dangereu-ses généraient, tout en ménageant les in-térêts industriels locaux ? De quelle ma-nière l’évolution des règles fiscales loca-les, des règles assurantielles, des méca-nismes de concurrence mondialisée, etc., vient-elle transformer les rapports qu’entretenaient les industries dangereu-ses avec leur territoire d’accueil ?
Ensuite, s’agissant de villes ayant connu un important sinistre industriel, constate-t-on une évolution marquante dans la tolérance à la reconstruction in-dustrielle des sites ? Plus globalement, qu’apportent effectivement les accidents industriels en termes de savoirs nou-veaux ? Constate-t-on, par ailleurs, des phénomènes locaux de mise en mémoire des risques ? Les problématiques assu-rantielles peuvent-elles constituer l’une des clés d’interprétation de l’évolution des territoires industriels ?
Par ailleurs, peut-on faire profiter la thématique des risques industriels d’une temporalité plus large que celle qui est couramment acceptée? En particulier, comment analyser et prendre en compte certaines situations de catastrophe diffé-rée (pollution des sols, affaissements mi-niers…), largement ignorées du temps de l’activité proprement dite et souvent négli-gées, sauf interventions citoyennes ?
Enfin, l’étude diachronique des rapports ville/industrie permet-elle de prendre la mesure de l’historicité particulière de la notion de risque ? Les conditions de son émergence, sans doute associées à un moment particulier des sociétés industriel-les, sont-elles en train de se transformer ? Quel est le rôle des contraintes issues tout à la fois de l’évolution des consensus scientifiques, des agendas internationaux (lutte contre le « réchauffement climati-que », choix du carbone comme principal facteur explicatif, programmes de relance pour lutter contre la récession économique en cours, mutations industrielles vers les biotechnologies…), voire des menaces de délocalisation, ou encore de la crise éco-nomique et financière en cours ? Une ré-flexion prospective est-elle envisageable à ce sujet ?

Le colloque sera également l’occasion d’aborder, à la lumière des thématiques ci-dessus, quelques questions réflexives.
Une première série de questions pourrait porter sur la notion même de ris-que (émergence, contenu, usages), dont les travaux de sciences de l’homme et de la société mettent souvent en lumière à la fois la plasticité (un contenu variable selon les acteurs) et la relativité (une « mise en risque » variable au fil du temps). Com-ment concilier ce résultat avec l’acception objectiviste dominante dans le monde des gestionnaires du risque ? La notion de ris-que est-elle in fine réellement autonome des contextes sociaux (négociations, ré-glementations…) où elle apparaît ?
Les définitions possibles du risque in-dustriel ou technologique peuvent donc faire débat. Leurs limites semblent en effet de moins en moins assurées, à mesure que les connaissances en matière de dif-fusion des effets nocifs se précisent, et que les liens entre industrie, « nature » et « société » se complexifient, voire se brouillent. Dès lors, les analyses relatives aux situations dites à risque ne sont-elles pas susceptibles de se prolonger à l’échelle de la société tout entière ? Com-ment affronter cela au plan méthodologi-que ?
Une deuxième série de questions pourrait porter sur l’apport spécifique de la perspective historique. Au-delà de la sim-ple restitution mémorielle, à laquelle on réduit parfois le travail de l’historien, peut-on envisager une perspective davantage comparatiste ? Autrement dit, que peut nous apprendre le décentrement historien sur les pratiques et représentations contemporaines en matière de risques in-dustriels ? De même, toujours dans une perspective comparatiste, qu’apporte la mise en perspective de cas relevant de pays (ou d’ensemble de pays) différents ?
Une troisième série de questions por-terait enfin sur la pluridisciplinarité et de ses modalités. Les travaux qui traitent des risques industriels comportent souvent une dimension pluri ou multidisciplinaire, que cela soit entre approches gestionnai-res, disciplines des sciences de la vie et de la terre d’une part et sciences de l’homme et de la société d’autre part, ou entre disciplines distinctes du champ des sciences de l’homme et de la société. Comment ces approches cohabitent-elles ? Observe-t-on des fécondations ré-ciproques, ou au contraire des difficultés ? Dans ce dernier cas, comment analyser celles-ci ?

Les propositions de communications doivent être envoyées avant le lundi 20 juillet 2009 à l’adresse suivante :

  • thierry.coanus@entpe.fr
Elles devront être comprises entre 3000 et 5000 signes (espaces non compris), comporter un titre, expliciter le question-nement et les matériaux utilisés (quelques références bibliographiques sont possi-bles).
Une fiche signalétique séparée indi-quera le titre de la proposition, les nom et prénom du ou des auteurs, l’organisme de rattachement, la discipline ainsi qu’une adresse électronique et une adresse pos-tale.
Les propositions seront évaluées de fa-çon anonyme par deux membres du comi-té scientifique, relevant autant que possi-ble de disciplines différentes. La décision du comité de sélection sera communiquée au plus tard fin octobre 2009.
Pour les communications acceptées, le texte définitif, d’environ 40.000 signes (es-paces compris), est attendu pour la fin janvier 2010. Les actes du colloque donneront lieu à une édition numérique sur cd-rom diffusée à l’ouverture du collo-que. Des publications sélectives sont éga-lement envisagées, sous forme d’ouvrage collectif et/ou de dossier de revue.
Les informations pratiques et contribu-tions scientifiques seront consultables en-tre autres sur le site de l’UMR CNRS 5600, à l’adresse suivante :
http://umr5600.univ-lyon3.fr/

Conseil scientifique

  • Sabine BARLES, Univ. Paris VIII, IFU
  • Laure BONNAUD, INRA-TSV
  • Patrick CHASKIEL, Univ. de Toulouse 3/LERASS
  • Thierry COANUS, ENTPE-RIVES/UMR 5600 (coord.)
  • Jacques COMBY, Univ. Lyon 3-CRGA/UMR 5600
  • François DUCHÊNE, ENTPE-RIVES/UMR 5600
  • Jean-Pierre GALLAND, ENPC-LATTS
  • Claude GILBERT, MSH-Alpes et UMR PACTE
  • Valérie GODFRIN, École des Mines de Paris
  • Christelle MOREL JOURNEL, Univ. de Saint-Étienne-CRENAM/UMR 5600
  • Magali NONJON, IEP d’Aix-en-Provence
  • Marie-Gabrielle SURAUD, Univ. de Toulouse 3/LERASS
  • Annie THÉBAUD-MONY, INSERM
  • Pascal VALLET, Univ. de Saint-Étienne/UMR MoDyS
  • Denis VARASCHIN, Univ. de Chambéry

Comité d’organisation

  • Thierry COANUS (coord.)
  • François DUCHÊNE
  • Emmanuel MARTINAIS
  • assistés de
  • Patrick GIMENEZ

Catégories

Lieux

  • Lyon, France

Dates

  • lundi 20 juillet 2009

Mots-clés

  • Risque, catastrophe, maladie, industrie, travail, temporalité, temps long, ville

Contacts

  • Thierry Coanus
    courriel : thierry [dot] coanus [at] entpe [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Thierry Coanus
    courriel : thierry [dot] coanus [at] entpe [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le risque industriel, une question de sciences humaines et sociales », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 18 mai 2009, https://doi.org/10.58079/e2p

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