AccueilSocialisation et performances mathématiques

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Publié le dimanche 27 février 2005

Résumé

Soutenance de thèse de Bernard Courtebras, Lyon, Université Lyon-2, mardi 8 mars 2005, 14h

Annonce

L’enseignement des probabilités aux élèves techniciens supérieurs

Cette thèse a pour objet l’étude de la relation entre des habitudes psychologiques et morales liées à des histoires individuelles et des dispositions intellectuelles plus ou moins favorables à la réception et à l’apprentissage, dans le cadre de la forme scolaire, du calcul des probabilités par des élèves techniciens supérieurs.

L’analyse socio-historique de la constitution de la théorie des probabilités permet d’envisager celle de son enseignement qui révèle l’existence d’un retournement de l’attention accordée respectivement au scientifique et au pédagogique. À une forme instruction publique des éléments de la science probabiliste dont l’objectif initial était de permettre une intelligibilité des principes scientifiques susceptible de favoriser l’élaboration de dispositions critiques et émancipatrices nécessaires à la formation de citoyens, a succédé une forme scolaire qui permet, dans le cadre d’une entreprise d’assujettissement et de moralisation inhérente à la transmission des savoirs, d’organiser et de justifier la sélection des élèves les plus aptes à mettre en œuvre une activité calculatoire et opérative sans autre finalité que la seule effectuation de cette activité.

La comparaison des formations probabilistes destinées aux techniciens supérieurs et aux ingénieurs permet de comprendre la manière dont procède le système scolaire pour apprendre aux uns et aux autres à tenir la place qui est leur est dévolue dans le cadre de la division du travail. La prise en compte de l’ensemble de ces éléments permet de mener l’étude compréhensive des formes de la rencontre entre élèves techniciens supérieurs et calcul des probabilités au regard des formes entrecroisées de leur socialisation et des formes d’historicité qu’ils évoquent. Cette approche s’efforce, par l’appréhension des formes de rapport au monde et aux autres, structurés ou informés par un langage, de comprendre leur engouement ou leur résistance, leur aisance ou leurs difficultés, leurs performances ou leurs contre-performances.

JURY

  • M. Pierre CRÉPEL, Chargé de recherche au CNRS, Université Lyon 1
  • M. Michel DEVELAY, Professeur à l’Université Lyon 2
  • M. Claude GRIGNON, Directeur de recherche à l’INRA, Rapporteur
  • M. Thierry MARTIN, Professeur à l’Université de Franche-Comté, Rapporteur 
  • M. Guy VINCENT, Professeur émérite, Directeur de thèse

Date : Mardi 8 mars 2005 à 14 heures
Lieu : Amphithéâtre Emile Benveniste, 7 rue Raulin (entrée par le rez-de-chaussée de la Maison de l'Orient) - Lyon 7e

Lieux

  • Amphithéâtre Emile Benveniste, 7 rue Raulin
    Lyon, France

Dates

  • mardi 08 mars 2005

Mots-clés

  • éducation, sciences, école

URLS de référence

Source de l'information

  • Liens socio
    courriel : Pierre [dot] Merckle [at] ens-lsh [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Socialisation et performances mathématiques », Informations diverses, Calenda, Publié le dimanche 27 février 2005, https://doi.org/10.58079/ee1

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