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Architecture versus sciences sociales

Permis de construire d'anthropologie et d'architecture

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Veröffentlicht am Samstag, 10. Dezember 2005

Zusammenfassung

Le rôle des sciences sociales dans l'enseignement du projet en architecture depuis 1968. Séminaire, Paris, EHESS, lundi 12 décembre 2005, 15h-17h.

Inserat

Dans ce second atelier, architecture versus sciences sociales, nous allons nous interroger sur l’articulation entre les modes de production spécifiques de l’enseignement du projet et l’apport simultané des sciences sociales au sein des écoles d’architecture. En 1969, ces dites écoles se fondent sur une critique radicale de la méthode « Beaux-arts » (l’école comme lieu de reproduction et non d’apprentissage, la subordination au modèle, etc.). C’est à partir de cette institutionnalisation des savoirs que va se construire lentement la reconnaissance d’une crise. En effet, La difficile circonscription de l’architecture en tant que discipline autonome va demander aux écoles un exercice permanent d’introspections épistémologiques et ouvrir ainsi à une apparente fragilité (qui se traduira par un déficit chronique de légitimité et d’autorité) au regard des modèles disciplinaires très cloisonnés et normatifs de l’université. Les variations saisonnières des modèles pédagogiques dans les écoles d’architecture ont pourtant contribué à l’élaboration d’un enseignement original et inédit auquel les sciences sociales ont très largement collaboré. L’émergence de la sociologie par exemple a permis l’élaboration de nouvelles thématiques plus sociales, une réflexion accrue sur la dimension et l’engagement politique de l’architecte dans la cité, la prise en compte de l’histoire, du contexte, le souci des pratiques et des usages, la prise en compte de la parole des usagers. Fruit de multiples expériences de frottements disciplinaires, les sciences sociales influenceront de manière significative la vision, l’exécution, la construction et la pratique tant de l’enseignement du projet que de la pratique architecturale elle-même. A y regarder de plus près, le plébiscite apparent de ces coopérations actives entre sociologues et architectes s’est pourtant souvent traduit par l’exécution de simples formes de marivaudages disciplinaires. L’essoufflement chronique de l’appel aux sciences sociales constaté depuis quelques années, marque la limite des injonctions d’un ensemble dans l’autre. Quelles en sont les causes ? L’atelier privilégiant la figure du chantier, l’interaction dans le projet, la description minutieuse des actions, nous nous intéresserons aux processus de montages pédagogiques actuels, éclairés constamment par l’approche historique. Nous tenterons de démonter un à un, à l’image du moteur, les rouages (institutionnels, disciplinaires, sociaux) qui participent des possibles associations entre les enseignants (aux appartenances diverses) en dépassant le présupposé de la discipline comme un tout au profit de trajectoires individuelles engagées dans un ou des projets pédagogiques. Ce n’est donc pas tant l’architecte ou le sociologue que nous interrogerons mais les acteurs d’un enseignement qui vont nous permettre de réfléchir ensemble sur les formes visibles et prospectives de cet héritage.

Antonella Di Trani / Miguel Mazeri, Doctorants en anthropologie sociale, GTMS / EHESS

Lieu : EHESS 96 boulevard Raspail, 75006 paris, salle des artistes.

Orte

  • Paris, Frankreich

Daten

  • Montag, 12. Dezember 2005

Schlüsselwörter

  • ville

Verweis-URLs

Informationsquelle

  • Liens socio
    courriel : Pierre [dot] Merckle [at] ens-lsh [dot] fr

Lizenz

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Zitierhinweise

« Architecture versus sciences sociales », Seminar, Calenda, Veröffentlicht am Samstag, 10. Dezember 2005, https://doi.org/10.58079/egs

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