AccueilMigrations, pratiques alimentaires et échanges culinaires

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Publié le vendredi 02 octobre 2009

Résumé

Les migrations ne se réduisent pas à des mouvements de populations. Quand ils le peuvent, les migrants emportent dans leurs bagages des denrées, des objets de cuisine, également des pratiques alimentaires, des savoir-faire culinaires qu’ils vont chercher à transplanter dans la société d’accueil. Les modalités de cette transplantation peuvent être très diverses selon les contextes, les populations concernées, les projets migratoires.

Annonce

Appel à contribution d'articles pour un dossier à paraître au premier semestre 2010.

Publication dans la revue de sciences sociales Hommes & Migrations, éditée par la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration.

Coordination du dossier par Jacques Barou, sociologue, CNRS - CERAT

Les migrations ne se réduisent pas à des mouvements de populations. Quand ils le peuvent, les migrants emportent dans leurs bagages des denrées, des objets de cuisine, également des pratiques alimentaires, des savoir-faire culinaires qu’ils vont chercher à transplanter dans la société d’accueil. Les modalités de cette transplantation peuvent être très diverses selon les contextes, les populations concernées, les projets migratoires.

La présence de compatriotes dans un nouvel environnement et les stratégies de développement commercial et de services comme la restauration permettent aux migrants de conserver leurs pratiques alimentaires, ou de l’adapter aux conditions nouvelles. Ces derniers peuvent également faire découvrir leur gastronomie à la population autochtone en suscitant des rencontres par le biais des activités associatives ou les restaurants. La visibilité ou l’invisibilité de leurs pratiques culinaires dans l’espace public attestent de la réceptivité de la société d’accueil à leur culture.

L’ensemble de ces pratiques, objets et savoir-faire constituent une partie de leur patrimoine. Les enjeux autour de l’alimentation et les cultures culinaires des migrants dépassent la seule dimension pratique pour recouvrir une valeur symbolique et identitaire. Ils traduisent l’état des relations entre les migrants, leur pays d’origine, leurs trajectoires dans la société où ils décident de s’installer plus ou moins durablement selon leur projet migratoire et leur statut. Ils accompagnent les processus identitaires à l’œuvre dans toute situation migratoire.

La revue souhaite publier une sélection d’articles originaux qui abordent ces thèmes à partir de travaux universitaires issus des sciences sociales et humaines, en privilégiant les approches contemporaines et pluridisciplinaires. Si les recherches sur la société française sont appréciées, la revue souhaite pouvoir apporter des éléments de comparaison entre des réalités migratoires et des situations d’accueil dans des sociétés différentes.

Les textes peuvent décliner la problématique proposée avec les thématiques suivantes :

  • Migrations des hommes, des denrées, des objets de cuisine ;
  • Développement des commerces et services liés à la présence des migrants ;
  • Pratiques alimentaires, savoir-faire culinaires : comment les migrations modifient-elles ces comportements ?
  • Visibilité et valorisation des denrées et de la gastronomie associée à la présence des migrants dans les sociétés d’accueil ;
  • Le patrimoine culinaire et gastronomie et les processus identitaires des migrants ;
  • Les transmissions intergénérationnelles et interculturelles autour de la cuisine, des pratiques d’hospitalité, de convivialité ;
  • Les effets des migrations sur les changements des pratiques alimentaires et sur la gastronomie du pays d’accueil.

Format

L’article doit être écrit en français dans la mesure du possible (du moins le résumé du texte) et ne pas dépasser 30 000 signes (notes, bibliographie et espaces compris). Les auteurs peuvent également soumettre des images libres de droit (photographies, illustrations) pour illustrer leur texte sous format jpg ou pdf en haute définition (300 dpi), format paysage et plutôt en noir et blanc.

Envoi et date de réception

L’article, ou la proposition d’article, doivent être envoyés par courriel à la rédaction de la revue (marie.poinsot@histoire-immigration.fr) en version word au plus tard le 30 octobre 2009.

La rédaction vous confirmera la réception de cette proposition et vous indiquera les délais d’expertise par les membres du comité de rédaction et le(s) coordinateur(s) du dossier.

La réponse de la revue vous sera transmise au plus tard le 6 novembre 2009.

Remise des textes prévue pour le 4 janvier 2010.

 Le comité de rédaction 

  • Augustin Barbara. Sociologue, université de Nantes.
  • Jacques Barou. Sociologue, CNRS - Cerat (Centre de recherche sur le politique, l'administration, la ville et le territoire), Grenoble.
  • François Grémont. Responsable de nombreuses associations de solidarité avec les migrants, fondateur de Inter Service Migrants (ISM).
  • Abdelhafid Hammouche. Sociologue, Centre de recherches sociologiques appliquées de la Loire, universités de Saint-Etienne et Lyon II.
  • Mustapha Harzoune. Journaliste.
  • Le Huu Khoa. Maître de conférences en sociologie à l'université de Lille, responsable de recherche et de formation dans le Groupe de recherche sur l'immigration du Sud-Est asiatique (Grisea).
  • Khelifa Messamah. Économiste, maître de conférence à l'université Paris VIII.
  • Juliette Minces. Journaliste et sociologue, spécialiste du Maghreb.
  • Gaye Petek-Salom. Directrice de l'association Elele-Migrations et cultures de Turquie, Paris, et membre du Haut Conseil à l'intégration.
  • Marie Poinsot. Politologue, Rédactrice en chef de la revue, responsable du département Editions de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.
  • Catherine Quiminal. Anthropologue et sociologue, spécialiste de l'Afrique noire, CNRS-Urmis (Unité de recherches migrations et sociétés) et professeur émérite à l'université Paris VIII.
  • Edwige Rude-Antoine. Juriste, chargée de recherche au CNRS-URMIS (Unité de recherches migrations et sociétés) et Curapp (Centre universitaire sur les administrations et les politiques publiques), Amiens.
  • Alain Seksig. Inspecteur de l'Education nationale.
  • Anne de Tinguy, CNRS-Ceri (Centre d'études et de recherches internationales).
  • André Videau. Conseiller culturel à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, chroniqueur "Cinéma" de la revue.
  • Catherine Wihtol de Wenden. Juriste et sociologue, CNRS-Ceri (Centre d'études et de recherches internationales).

Lieux

  • Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil
    Paris, France

Dates

  • vendredi 30 octobre 2009

Mots-clés

  • migrations, échanges culinaires, circulation des denrées, transmissions intergénérationnelles et interculturelles, pratiques alimentaires, gastronomie, processus identitaire

Contacts

  • Karima Dekiouk
    courriel : karima [dot] dekouk [at] palais-portedoree [dot] fr

Source de l'information

  • Karima Dekiouk
    courriel : karima [dot] dekouk [at] palais-portedoree [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Migrations, pratiques alimentaires et échanges culinaires », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 02 octobre 2009, https://doi.org/10.58079/f3h

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