AccueilL’économie de l’œuvre. Revue 2.0.1 n° 5

AccueilL’économie de l’œuvre. Revue 2.0.1 n° 5

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Publié le lundi 11 janvier 2010

Résumé

Pour son cinquième numéro, dont la publication est prévue à l’automne 2010, 2.0.1, revue de recherche sur l’art du XIXe au XXIe siècle, en partenariat avec la revue The Wild Bunch (www.thewildbunch.fr), lance un appel de textes portant notamment sur la thématique « L’Économie de l’œuvre ».

Annonce

Pour son cinquième numéro, dont la publication est prévue à l’automne 2010, 2.0.1, revue de recherche sur l’art du XIXème au XXIème siècle, en partenariat avec la revue The Wild Bunch (www.thewildbunch.fr), lance un appel de textes portant notamment sur la thématique « L’Économie de l’œuvre ».

La revue 2.0.1, éditée par l’association du même nom (www.revue-2-0-1.net), est une revue destinée à diffuser et à promouvoir les travaux des jeunes chercheurs en sciences humaines et des jeunes professionnels (étudiants de master, doctorants, post-doctorants, professionnels de l’art et artistes) dont les recherches, les pratiques et les actions portent sur les arts plastiques, le design, l’architecture, le cinéma, les théories de l’art, du XIXème au XXIème siècle.

Outre les contributions liées à la thématique du numéro, la revue appelle aussi des articles à même de refléter l’actualité de la recherche sur l’art moderne et contemporain :

  • une traduction en français d’un article, texte de catalogue, document d’archive, entretien, etc., présentant un intérêt théorique, historique ou critique ;
  • un texte répondant à la problématique de la rubrique « En marge » sur les rapports conceptuels et formels entre pratiques d’exposition et pratiques d’édition (cf. www.revue-2-0-1.net) ;
  • des articles présentant des états de recherche ou des études de cas hors thématique ainsi que des projets curatoriaux ou éditoriaux en cours d’élaboration.

N°5 – L’Économie de l’œuvre

Parallèlement au sens administratif, politique et marchand auquel l’usage contemporain l’associe le plus souvent, le terme « économie » renvoie également à l’arrangement réciproque et concourant des parties d'un ensemble, soit matériel, soit intellectuel. En ce sens, l’économie de l’œuvre c’est donc aussi son organisation interne, son fonctionnement propre.

Cette fonction « organisatrice » de l’œuvre et de sa structure, qu’il s’agisse de travaux sculpturaux, picturaux, éditoriaux, graphiques ou cinématographiques, diffère d’une œuvre, d’une époque ou d’un médium à l’autre. Aussi, sa mise à jour est à la base d’une part importante de l’histoire des arts, permettant par ailleurs de créer des ponts tant au niveau des disciplines (méthodologies communes) que des pratiques (passage des arts plastiques et visuels au cinéma et inversement, par exemple).

De plus, face à la multiplicité des pratiques contemporaines en général et des diverses manifestations de la démarche d’un artiste en particulier, cette question peut se muer en une recherche  de paradigme(s) commun(s), une méta-économie pourrait-on dire, dont le but consisterait soit en un rassemblement notionnel des pratiques, soit en une déconstruction critique. Ainsi, la question de l’économie de l’œuvre ne pourrait-elle pas aussi devenir une interrogation des changements de paradigmes historiques (ou micro historiques) de l’histoire des arts ?

Mais il est aujourd’hui évident que l’œuvre d’art ne peut être analysée uniquement de façon autonome, sans tenir compte du contexte institutionnel, historique et social dans lequel elle est créée, et indépendamment des dispositifs de médiation et de médiatisation qui assurent son existence. S’intéresser à l’économie de l’œuvre mène alors à considérer cette dernière en rapport avec tout ce qui paramètre, définit ou intervient dans sa production et son existence, et qui constitue précisément ce « tout » dont l’œuvre d’art à proprement parler serait alors la partie visible.

Ici, la question de l’économie ne se réduit donc pas à la prise en compte de considérations financières. Si l’économie marchande de l’art et de la culture a une place dans ces interrogations, c’est en tant qu’elle concerne son économie au sens large et qu’elle est donc susceptible d’en déterminer les conditions de production, de diffusion et de réception.

Plus précisément, c’est une forme d’énonciation administrative de cette production/diffusion/réception de l’œuvre d’art que ce numéro cherchera à définir, ou du moins à mettre en évidence, en s’attachant à l’ensemble des échanges entre les différents espaces, réels ou immatériels, littéraux ou métaphoriques, pratiques ou théoriques, qui paramètrent l’existence de l’art.

Pour ce cinquième numéro de 2.0.1, l’économie de l’œuvre sera donc appréhendée dans un double mouvement, à travers deux axes principaux qu’il conviendrait de confronter, en prenant en compte des approches historiques, théoriques ou épistémologiques, et en s’inscrivant dans les divers domaines de la recherche sur l’art : l’histoire des arts (des arts plastiques et du cinéma en particulier), l’historiographie, l’esthétique, la critique, mais aussi l’histoire des expositions, la philosophie, l’histoire des médias, etc. : 

1) Le fonctionnement propre de l’œuvre d’art :

  • En quoi peut-on parler d’économie picturale, narrative, cinématographique, etc. ?
  • Dans quelle mesure un dispositif artistique peut-il déterminer l’économie de l’œuvre ?
  • Comment l'artiste pense-t-il l'économie de son œuvre dans une approche théorique et comment la met-il en place ?
  • Dans quelle mesure l’économie de l’œuvre entendue en ce sens permet-elle d’interpréter et de comprendre une œuvre d’art ?
  • Comment les écrits théoriques d'artistes, mais aussi de critiques, peuvent-ils se placer en contradiction avec les œuvres effectives ? Sur quels critères (et quelles en sont les contradictions méthodologiques) l’artiste, le critique, l’historien ou le théoricien pensent-ils le fonctionnement « interne » d’une œuvre d'art ?
  • Dans quelle mesure des artistes peuvent-ils glisser progressivement dans leur création d'une économie à une autre ? Dans quels nouveaux cadres leurs œuvres fonctionnent-elles alors?

2) Le fonctionnement de l’œuvre dans son contexte, de sa production à sa réception :

  • Comment l’œuvre d’art (plastique, cinématographique ou autre) s'intègre-t-elle dans la sphère publique : sphère de visibilité, de diffusion et de circulation, sphère d’échanges ?
  • Comment analyser le process d’une œuvre au regard de la notion d’économie ?
  • Dans quelle mesure les dispositifs et contextes de visibilité de l'œuvre (l'exposition, la projection, la reproduction) paramètrent-ils la réception de cette dernière ?
  • Dans quelle mesure la para-œuvre participe t-elle à l’œuvre et à sa diffusion ? Quels sont ses effets sur l’œuvre à proprement dite ?
  • Quelle est la place de l’art dans l’économie marchande de l’œuvre, déterminant les conditions financières et matérielles de sa production et de sa diffusion ?

Les propositions d’articles pour les rubriques « Thématique » et « En marge » (8 000 signes espaces compris, hors note de bas de page), sont à retourner au comité de rédaction (revue.2.0.1@gmail.com) pour le  2 mai 2010. Elles devront être accompagnées d’une présentation bio-bibliographique de l’auteur (entre 500 et 1 000 signes).

Les articles retenus mi-juin par le comité de lecture seront à retourner dans leur version finale (15 000 signes espaces compris, hors note de bas de pages)  pour  le 15 août 2010 dernier délai.

Les articles proposés pour la rubrique « Focus » sont à retourner au comité de rédaction pour le 2 mai 2010 directement dans leur version finale, d’une longueur de 15 000 signes espaces compris, hors note de bas de pages.

Les contributeurs qui souhaiteraient réaliser un entretien ou une traduction sont invités à prendre contact directement avec le comité de rédaction (revue.2.0.1@gmail.com).

Il est demandé aux contributeurs de bien préciser pour quelle rubrique l’article est proposé. Le document doit par ailleurs être enregistré sous format « doc » ou « rtf ».

Indications pour les propositions :

L’appel à contribution n’a en aucun cas valeur d’obligation. Il a simplement vocation à suggérer aux rédacteurs potentiels quelques pistes générales de réflexion et à leur rappeler également que la revue 2.0.1 attend un propos analytique et argumenté.

Nous avons choisi de distinguer plusieurs rubriques au sein de la revue afin de clarifier la démarche des différents articles : une partie « thématique » et les rubriques « En marge », « Focus », « Entretien » et « Traduction ».

Rubrique thématique, n°5 « L’Economie de l’œuvre » :

Cette rubrique regroupe des articles théoriques ou historiques, ou encore des études de cas, directement reliés au thème du numéro. Les contributions doivent nécessairement comprendre une bibliographie appuyant la thèse centrale et permettant de justifier un ancrage théorique, historique et historiographique clairement énoncé.

Les propositions d’articles pour la partie thématique devront être retournées pour le 2 mai 2010 (8 000 signes espaces compris hors notes de bas de page). La version finale comprendra 15 000 signes espaces compris et hors notes de bas de page et devra être retournée pour le 15 août 2010.

« En marge » :

Cette rubrique entend traiter de différentes publications éditées du XIXème au XXIème siècle autour ou en marge d’expositions. L’étude de ces publications soulève divers enjeux. Il s’agit d’abord de saisir en quoi elles complètent les expositions et ce qu’elles transmettent de leur contenu, des propos curatoriaux, scientifiques, historiques ou idéologiques dont elles résultent. Il s’agit aussi de déterminer quel accès et quelle visibilité elles donnent aux expositions et aux œuvres d’art, d’analyser les modes de discours sur l’art qu’elles proposent et quels y sont les usages de l’image, de la reproduction des œuvres, etc.

(Pour la problématique détaillée cf. www.revue-2-0-1.net)

Les propositions d’articles pour la rubrique « En marge » répondent aux mêmes critères que la partie thématique.

« Focus » :

Seront pris ici en considération les textes présentant des états de recherche (master, doctorat, axes de recherche de laboratoires), des études de cas hors thématique ou des présentation de projets curatoriaux ou éditoriaux en cours d’élaboration.

Les propositions d’articles devront être envoyées à la rédaction pour le 2 mai 2010 dans leur état final : 15 000 signes, espaces compris et hors notes de bas de page.

Lieux

  • Université Rennes 2
    Rennes, France

Dates

  • dimanche 02 mai 2010

Mots-clés

  • économie, oeuvre d'art, histoire de l'art, cinéma

Contacts

  • Comité de rédaction
    courriel : traces [at] ens-lsh [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Revue 2.0.1 ~
    courriel : revue [dot] 2 [dot] 0 [dot] 1 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’économie de l’œuvre. Revue 2.0.1 n° 5 », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 11 janvier 2010, https://doi.org/10.58079/fod

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