Página inicialApprendre à peindre au XIXe siècle

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Apprendre à peindre au XIXe siècle

La formation dans les ateliers privés parisiens de la fin du XVIIIe siècle à 1863

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Publicado quarta, 19 de janeiro de 2011

Resumo

L’objet de ce colloque, organisé par l’Université de Tours avec la collaboration de l’Université de Nantes, sera de revenir sur des expériences concrètes d’enseignement à partir de l’étude de cas particuliers : soit d’ateliers de formation ; soit à partir de l’itinéraire de jeunes artistes ayant commencé ou achevé leur formation à Paris.

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Apprendre à peindre au XIXe siècle. La formation dans les ateliers privés parisiens de la fin du XVIIIe siècle à 1863

16-17 juin 2011

Université François-Rabelais, Tours

La formation des artistes peintres va subir, avec les mutations politiques et sociales engagées par la Révolution, des transformations importantes, à la fois dans les pratiques de l’instruction et dans les buts assignés à l’apprentissage. L’organisation traditionnelle dans des ateliers généralistes, remontant à la Renaissance, va peu à peu être remplacée par un système spécialisé et hiérarchisé, très marqué par le modèle pédagogique en usage à l’École des beaux-arts. Mais la multiplication des ateliers privés de formation va également fournir des lieux d’expérimentation offrant une alternative au modèle académique.

En dépit des nombreux ouvrages consacrés à la vie artistique au XIXe siècle, à l’enseignement académique ou à l’administration des arts, il n’existe à ce jour pas d’ouvrage de synthèse sur ces ateliers parisiens qui permettaient pourtant l’initiation à la pratique même de la peinture, et qui offraient une étape préparatoire aux grands concours de l’Académie et/ou des lieux de formation alternatifs ouvrant vers d’autres pratiques artistiques (en particulier pour les genres dits mineurs comme la peinture de paysage et de genre). C’est pour tenter de combler cette lacune qu’une petite équipe d’étudiants de master a entrepris, sous la direction de France Nerlich à l’université de Tours, l’élaboration d’un répertoire exhaustif des ateliers privés parisiens qui assuraient la formation pratique des peintres de la fin du XVIIIe siècle jusqu’en 1863, date à laquelle l’École des Beaux-arts ouvrit ses propres classes de peinture.

S’il n’existe à ce jour pas de répertoire général des ateliers du XIXe siècle, il existe en revanche des études récentes ou en cours qui sont en train de combler le manque d’informations précises sur le mode de fonctionnement de ces espaces de formation et/ou leur rôle dans la constitution d’une image sociale de l’artiste. Ce sont les auteurs de ces études que nous souhaitons convier à présenter leurs recherches. L’objet de ce colloque, organisé par l’Université de Tours avec la collaboration de l’Université de Nantes, sera en effet de revenir sur des expériences concrètes d’enseignement à partir de l’étude de cas particuliers : soit d’ateliers de formation ; soit à partir de l’itinéraire de jeunes artistes ayant commencé ou achevé leur formation à Paris.

En abordant des figures centrales, et pourtant oubliées, de l’enseignement de la peinture de l’époque, comme entre autres Léon Cogniet, François Picot, Thomas Couture, Paul Delaroche, Charles Gleyre, Camille Roqueplan, Jean-Victor Bertin, Prosper Marilhat, Eugène Lepoittevin, ces interventions pourront aborder des problématiques liées à la question de la « transmission de l’art », de l’insertion sociale des artistes et de l’organisation artisanale ou libérale de ces institutions à un moment où la conception de l’art se transforme radicalement. Le rapport à la matérialité des œuvres dans l’apprentissage de la préparation des couleurs et de la toile, de la production collective et individuelle au sein de l’atelier du maître, de l’organisation concrète de ces lieux de travail, des méthodes spécifiques d’enseignement, de la présence et de l’intégration des élèves étrangers seront quelques-unes des questions abordées au cours de la journée. La rencontre devrait également servir à éclairer la question des sources et des méthodes de travail nécessaires pour étudier ces ateliers.

Les propositions de communication devront être adressées à France Nerlich (france.nerlich@univ-tours.fr) et à Alain Bonnet (ajc.bonnet@free.fr)

avant le 13 mars.

Le texte  de présentation, qui comportera en outre les titres universitaires et éventuellement l’établissement de rattachement, ne devra pas excéder 4000 signes. Les auteurs seront informés de la décision du comité scientifique dans le courant du mois de mars.

Comité scientifique

  • Bonnet Alain - Nantes
  • Jobert Barthélémy – Paris IV
  • Lafont Anne - INHA
  • Le Men Ségolène – Paris X
  • Nerlich France - Tours

Locais

  • Université François-Rabelais, 3 rue des Tanneurs
    Tours, França

Datas

  • domingo, 13 de março de 2011

Palavras-chave

  • atelier, peinture, XIXe siècle, École des Beaux-Arts, Académie

Contactos

  • Pauline Chevalier
    courriel : pauline [dot] chevalier [at] inha [dot] fr

Urls de referência

Fonte da informação

  • Pauline Chevalier
    courriel : pauline [dot] chevalier [at] inha [dot] fr

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Para citar este anúncio

« Apprendre à peindre au XIXe siècle », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado quarta, 19 de janeiro de 2011, https://doi.org/10.58079/hnc

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