AccueilLa fin d'une pratique : la torture judiciaire dans l'Europe des Lumières

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

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Publié le vendredi 11 février 2011

Résumé

Moyen à la disposition des juges pour extorquer aux accusés l’aveu probatoire sur des crimes passibles de la peine capitale et pour obtenir le nom des complices, la torture s’inscrit dans le cadre juridique du Moyen Âge et de l’Ancien Régime. Les pénalistes n’assimilent pas la « question » à un genre de sanction anticipée, mais à un instrument légal apte à établir la vérité judiciaire. De fait, la torture judiciaire répond à l’une des difficultés principales qu’un juge de l’époque avait à surmonter : réunir des preuves. Faisant avouer l’accusé par la force, le juge cherche à faire passer un crime incertain au rang de crime certain, rendu tel grâce à la « reine des preuves » que représente la confession dans l’ancien droit. Reconstruisant les débats entre partisans et détracteurs de la torture qui ont secoué l’espace public à la veille de la Révolution et de la Déclaration des droits de l’homme, ce colloque se propose de répondre à la question de savoir pourquoi la torture est devenue anachronique dans l’Europe des Lumière.

Annonce

Vendredi  20  mai  2011

Salle  de  l’Académie  -­  5  rue  de  l’École  de  Droit

  • 9h 30 - Présentation de Luigi DELIA (Université de Bourgogne), Norbert CAMPAGNA (Université du Luxembourg)
  • 9 h 45 - Benoît GARNOT (Université de Bourgogne), Ouverture des travaux
  • 10 h 15 - Eric WENZEL (Université d’Avignon) - Le déclin de la torture dans la France du XVIIe et du XVIIIe siècle
  • 10 h 45 - Elisabeth SALVI (Université de Genève) - « Pour l’honneur de la Justice et pour celui de l’Humanité » : Gabriel Seigneux de Correvon et l’abolition de la torture
  • 11 h 15 - Michel PORRET (Université de Genève) - Le statut de la torture dans la pratique pénale et la culture juridique du républicanisme genevois au XVIIIe siècle
  • 14 h 15 - Guillaume COQUI (Université de Bourgogne),  L’utilitarisme classique face à la torture judiciaire
  • 14 h 45 - Luigi DELIA (Université de Bourgogne), « Quelques minutes de tourments dans un scélérat peuvent sauver la vie à cents innocents ». Sur une objection de Diderot à Beccaria
  • 15 h 15 - Dario IPPOLITO (Université de Rome III), Torture judiciaire et procès pénal dans la culture juridique des Lumières napolitaine
  • 15 h 45 - Norbert CAMPAGNA (Université du Luxembourg) - La question de la torture : Sonnefenls critique de Beccaria
  • 16 h 15 - Francine MARKOVITS (Université de Paris Ouest-La Défense) - La torture et la logique de l’aveu
La manifestation se déroulera à la salle de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, 5, rue de l'Ecole de Droit - 21000 Dijon

Entrée Libre

Catégories

Lieux

  • Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, 5 rue de l'École de Droit
    Dijon, France

Dates

  • vendredi 20 mai 2011

Mots-clés

  • torture, justice, Europe des Lumières

Contacts

  • Centre Georges Chevrier - UMR CNRS 5605 ~
    courriel : chevrier [dot] logistique [at] u-bourgogne [dot] fr

Source de l'information

  • Lilian Vincendeau
    courriel : lilian [dot] vincendeau [at] u-bourgogne [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« La fin d'une pratique : la torture judiciaire dans l'Europe des Lumières », Colloque, Calenda, Publié le vendredi 11 février 2011, https://doi.org/10.58079/htp

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