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Espaces contrôlés

Controlled spaces

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Publié le mardi 14 juin 2011

Résumé

Appel à publications dans la revue « Espace populations sociétés », revue à comité de lecture, Université des sciences et technologies Lille 1. Le mariage entre États modernes et technologies modernes crée un monde d’espaces contrôlés. L’analyse de ces tendances fait l’objet du numéro 2012-3 de la revue.

Annonce

  • Appel à publications dans la revue Espace Populations Sociétés, revue à comité de lecture, Université des Sciences et Technologies Lille1.
  • http://eps.revues.org/index4295.html
  • Publication prévue 2012-3

Argumentaire

A travers la digitalisation, entamée après la Deuxième Guerre Mondiale, les ordinateurs et produits dérivés ainsi que les nouvelles technologies de télécommunication sont devenus en quelques années des produits de consommation de masse. Le monde actuel compte plus d’un milliard et demi de téléphones mobiles. Le GPS (Global Positioning System) est un système de géolocalisation qui est devenu pleinement opérationnel au niveau mondial à partir de 1995. Relativement cher à ces débuts il s’est progressivement répandu pour devenir aujourd’hui pratiquement standard dans une nouvelle voiture.

Liés à des systèmes informatiques, le gsm et le gps permettent aujourd’hui de suivre tout véhicule ou toute personne dans l’espace. Certaines applications, comme le suivi de véhicules d’une entreprise, ont manifestement et ouvertement comme but de pouvoir situer un objet ou une personne à tout moment. Mais d’autres applications s’introduisent à l’insu des utilisateurs. Certains pays se mettent à analyser les flux de circulation routière à l’aide de la densité des signaux Gsm. Des systèmes d’analyse commerciaux sont développés et vendus à des grandes surfaces ou à des aéroports. Des firmes télécom, parfois obligées par leur législateur, gardent les données de leurs clients pendant des mois. Il est ainsi possible, plusieurs mois après date, de suivre tous les déplacements d’un individu. Tout récemment deux jeunes chercheurs ont dévoilé que tout iPhone contient un programme caché qui garde toutes les données de géo positionnement dans le temps à l’insu du propriétaire de l’appareil. Toute personne ayant accès à cette base de données peut reproduire tous les déplacements du propriétaire avec un « time tag » précis. Autre exemple d’une firme multinationale qui dans son business model insert de façon apparemment innocente une application avec des implications potentiellement importantes pour notre vie privée. Il est évident que cette banque de données peut nous fournir des services fort intéressants. Mais peut-être faudrait-il au moins permettre à l’utilisateur d’avoir un contrôle sur cette application? Et que faut-il en penser dans un contexte où l’état de droit et la démocratie se trouvent menacés?

Ce ne sont que quelques exemples parmi les nombreux nouveaux instruments de surveillance qui surgissent autour de nous : les caméras d’observation, les systèmes de contrôle de trafique, les systèmes de péage automatique, la radio-identification, les puces sous-cutanées…

Dans les états démocratiques une législation et des mesures institutionnelles sont développées par soucis de protection de la vie privée. Néanmoins, dans certains états on voit pour de nombreuses raisons se développer une volonté de surveillance des citoyens. Parfois avec des arguments valides, mais souvent avec des implications inattendues.

Le mariage entre États modernes et technologies modernes crée un monde d’espaces contrôlés. L’analyse de ces tendances fait l’objet du numéro 2012-3 de la revue. Le but des articles peut aussi bien être de décrire certains systèmes de contrôle des populations dans l’espace moins connus, que de réfléchir sur l’évolution du contrôle de territoires par rapport aux populations qui y vivent ou qui veulent se déplacer. Important est le rôle joué par le développement des nouvelles technologies et la façon dont les états, les firmes, les citoyens, la législation, etc. se positionnent par rapport à cette évolution.

Des propositions sont attendues sur les thèmes suivants :

  1. Les systèmes de contrôle spatial et l’utilisation faite par les firmes commerciales, les individus ou les États.
  2. Les États démocratiques et la tentation de la surveillance.
  3. Les avantages que peuvent tirer les sociétés des nouvelles technologies de contrôle de l’espace et le changement d’attitude des citoyens par rapport au développement des espaces contrôlés.
  4. La difficile question de l’équilibrage entre avantages et menaces de l’introduction des nouvelles technologies dans la société moderne.

Modalités de soumission

Titres et résumés (10 à 15 lignes) sont à envoyer à : Patrick Deboosere (Professeur Université de Bruxelles, VUB) responsable du numéro, Patrick.Deboosere@vub.ac.be avec copie à Nicole Thumerelle (secrétaire de la revue) nicole.thumerelle@univ-lille1.fr 

Avant le 15 novembre 2011

Calendrier

  • Proposition d’un titre et résumé (10 à 15 lignes) pour le 15 novembre 2011
  • Avis des pilotes du numéro en décembre 2011
  • Réception des textes pour avril2012.

Contacts

Note aux auteurs

Les propositions et les manuscrits d'articles, notes et comptes rendus doivent être adressés par mail au Secrétariat de Rédaction d'Espace Populations Sociétés. Aucun article ne doit excéder 12 pages de la revue (45 000 signes dactylographiques) y compris les notes, bibliographies et illustrations. Les figures seront fournies, par mail, prêtes au clichage. Les lettres et figurés seront prévus pour subir une réduction au format de la revue (13 x 21 cm) sans perte de lisibilité.

Les articles doivent être remis (par mail) en français ou anglais, avec résumés et mots-clés dans les deux langues et la traduction du titre en français pour les articles en anglais, en anglais pour les articles en français. Les graphiques et cartes ne doivent pas être intégrés au texte, mais fournis en fichiers natifs séparés (ai, eps, tiff, jpeg …). Ils doivent être numérotés et leur emplacement seul doit être signalé dans le texte.

Tout manuscrit est soumis à deux lecteurs par le Président du Comité de Rédaction. Leurs observations et celles du Comité de Rédaction sont transmises aux auteurs. Le Secrétariat de Rédaction se réserve la possibilité d'opérer des modifications mineures de forme. Les articles doivent correspondre à la politique éditoriale de la revue qui a été définie par le premier numéro d'Espace Populations Sociétés (1983-1).

Tout auteur s'engage à ne pas retirer son texte et à ne pas le présenter à une autre publication pendant la période qui sépare son acceptation par le Comité de Rédaction de son impression.
Les auteurs ne sont en aucun cas rémunérés. Ils conservent la propriété scientifique de leurs écrits. Les articles et notes publiés par Espace Populations Sociétés n'engagent que leurs auteurs.


Dates

  • mardi 15 novembre 2011

Fichiers attachés

Mots-clés

  • Espaces contrôlés, populations, sociétés, vie privée

Contacts

  • Nicole Thumerelle
    courriel : nicole [dot] thumerelle [at] univ-lille1 [dot] fr
  • Patrick Deboosere
    courriel : Patrick [dot] Deboosere [at] vub [dot] ac [dot] be

URLS de référence

Source de l'information

  • Frédéric Dumont
    courriel : frederic [dot] dumont [at] univ-lille1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Espaces contrôlés », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 14 juin 2011, https://doi.org/10.58079/inq

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