InicioRepenser nos formes de vies à l'aune des nouvelles technologies

InicioRepenser nos formes de vies à l'aune des nouvelles technologies

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Publicado el miércoles 21 de marzo de 2012

Resumen

Il s'agit d'un colloque qui aura lieu samedi 17 mars de 9h à 19h à l'ENS. Le sujet en est : repenser nos formes de vies à l'aune des nouvelles technologies. Plusieurs intervenants y traiteront de sujets aussi variés que le transhumanisme, les nouvelles technologies... Les interventions dureront un peu moins d'une heure et seront suivies de questions et d'échanges avec les différents participants.

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COLLOQUE: « REPENSER NOS FORMES DE VIE À L’AUNE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES », Samedi 17 Mars - AMPHI RATAUD

Organisé par Marc Santolini, Julien Neulat, Martin Fortier.

Programme

  • 9h00-9h20 : Martin FORTIER – « Présentation de la problématique. »
  • 9h20-10h10 : David LATAPIE – « Qu’est-ce que le transhumanisme ? »
  • 10h10-11h00 : Gabriel DORTHE – « Ce que le transhumanisme veut dire. »

11h00-11h20 : Pause café.

  • 11h20-12h10 : Marina MAESTRUTTI – « Comment imaginer de nouvelles formes de vie ? mortalité, immortalité et technologies convergentes. »

12h10-12h30: Discussion générale.

12h30-14h00: Pause déjeuner.

  • 14h00-14h50 : Xavier PAPAIS – « Fétiches et prothèses mentales. »
  • 14h50-15h40 : Luis de MIRANDA – « Numérisme et créalisme : la dialectique du siècle à venir ? »
  • 15h40-16h30 : Alexandre MONNIN – « Quelle forme de vie philosophique au XXIe siècle ? Esquisse d’une réponse du point de vue de la philosophie du Web, entre ontologie(s) et ontogonies. »

16h30-16h50 : Pause café.

  • 16h50-17h40 : Claude IMBERT – « Note de clarification : nature et naturalismes, vers lequel courons-nous ? »
  • 17h40-18h30 : Éric VALLI – « Riche de ce qui importe. La révolution silencieuse des formes de vie archaïques. »

18h30-19h00 : Discussion générale.

Argument du colloque.

Avec sa thématisation par Wittgenstein et Cavell, la notion de forme de vie est passée à la postérité, et elle est aujourd’hui au cœur de nombreux débats. Wittgenstein se propose de penser la forme de vie comme une véritable histoire naturelle de l’espèce. Là où certains prétendent que la forme de vie d’une communauté d’individus est quelque chose qui résulterait d’un consensus général des opinions, Wittgenstein nous rappelle qu’elle est bien plutôt de l’ordre d’un pli anthropologique – d’un ensemble de gestes et de comportements, de rituels et d’actions, dotés d’une inertie propre et se fixant par et dans la pratique. Pour filer la métaphore wittgensteinienne de l’histoire naturelle, nous pourrions dire que nos formes de vie subissent aujourd’hui un véritable cataclysme : de même que la crise du crétacé-tertiaire eut un impact considérable sur l’évolution des espèces, le déferlement des nouvelles technologies, sans qu’on se prononce ici sur sa nature bénéfique ou délétère, nous invite en tout cas à repenser nos formes de vie.

Bon nombre de constantes qui structuraient nos vies sont bouleversées par des innovations technologiques : on transforme le biologique en virtuel, on externalise de plus en plus de fonctions intellectuelles et vitales, on rallonge les durées de vie, on réduit les distances, on instantanéise… Les formes que pouvait prendre nos vies variaient selon certaines constantes qui nous semblaient fixes, mais voilà que celles-ci s’avèrent étonnement contingentes, et que des formes de vie auparavant inimaginables apparaissent soudainement, en faisant fond sur des constantes transfigurées. C’est ce changement profond qu’il s’agira d’évaluer.
Trois thèmes seront privilégiés :

  1. Les biotechnologies, c’est-à-dire la possibilité de reconfigurer et de redessiner le vivant – avec notamment la question du transhumanisme. 
  2. Les technologies informatiques – tout particulièrement l’Internet et les pratiques qu’il rend possible (e.g. hacking, piratage).
  3. Les technologies du virtuel – largement liées aux technologies informatiques – avec, notamment, les jeux vidéo et les réseaux sociaux.

On assiste aujourd’hui à un développement pléthorique des travaux qui explorent ces nouveaux champs d’investigation. Le monde universitaire prend peu à peu acte des bouleversements à l’œuvre. Certaines méthodes se sont fait, depuis quelques décennies, un véritable nom – ainsi en va-t-il par exemple de la médiologie, notamment promue par R. Debray, ou de la théorie acteur-réseau, développée par B. Latour, M. Callon et J. Law. De manière plus générale, fleurissent des études ponctuelles proposant ici une philosophie de facebook (e.g. le volume collectif de D.E. Wittkower) et là une philosophie des jeux vidéo (e.g. l’essai de M. Triclot). Il s’agira, à la faveur de ce colloque, de donner la parole à ce type de discours tout à fait innovant. Cependant, nous ne voudrions pas seulement offrir une perspective universitaire et savante sur la question – car, finalement, le fond de l’affaire relève avant tout de la pratique ; nous donnerons donc aussi la parole à des acteurs clés de ces nouvelles technologies. En croisant ainsi les perspectives, nous espérons pouvoir proposer un diagnostic relativement fidèle de l’état de nos formes de vie à l’heure où s’opèrent tant de bouleversements technologiques.

Lugares

  • 45 rue d'Ulm (amphithéâtre Rataud)
    París, Francia

Fecha(s)

  • sábado 17 de marzo de 2012

Palabras claves

  • philosophie, nouvelles technologies, formes de vie

Contactos

  • Martin Fortier
    courriel : martin_zhenya [at] hotmail [dot] com

Fuente de la información

  • Julien Neulat
    courriel : neulat [at] clipper [dot] ens [dot] fr

Licencia

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Para citar este anuncio

« Repenser nos formes de vies à l'aune des nouvelles technologies », Coloquio, Calenda, Publicado el miércoles 21 de marzo de 2012, https://doi.org/10.58079/kio

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