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Gender normativity and its effects on childhood and adolescence

La normativité de genre et ses effets sur l’enfance et l’adolescence

Geschlechternormativität und Effekte für Kindheit und Adoleszenz

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Published on Monday, March 19, 2012

Abstract

Le congrès sera composé de sessions plénières s´adressant, d´une part, aux professionnelles et professionnels travaillant sur les thèmes du sexe et / ou du genre et, d´autre part, au grand public ainsi qu´aux familles d’enfants, d’adolescentes et d’adolescents qui ne se conforment pas aux normes de genre. Les sessions plénières seront encadrées par des « workshops » destinés à certaines professions du secteur de la santé ou de l´éducation, ou encore à certaines catégories de personnes (parents, jeunes). Une table ronde sur l´intersexuation viendra clôturer les sessions plénières. Les communications des sessions plénières seront en français, en allemand et en anglais et l´interprétation simultanée sera assurée dans ces trois langues. Quant aux « workshops », ils se dérouleront en français et / ou en allemand. Le programme sera complété par un volet culturel comportant notamment des courts métrages conçus spécialement pour le congrès et une journée pour les jeunes (27 octobre 2012) permettant à ceux-ci une approche interactive des thèmes du congrès.

Announcement

Argumentaire :

Les normes de genre imprègnent toute la vie dès avant la naissance. Reflétées notamment par les comportements et la configuration des relations interpersonnelles, elles sont transmises dès l’enfance, avant tout par les parents/la famille, l’école et les groupes de pairs (enfants du même âge). Dans ce contexte, les enfants apprennent aujourd’hui encore des comportements typiquement associés à un rôle de genre. Ceux qui n’adoptent pas le comportement souhaité sont fréquemment corrigés voire sanctionnés « pour leur bien » et ce bien doit souvent être compris comme étant défini par d´autres. La raison fréquemment avancée, surtout par les parents, pour la transmission des normes de genre traditionnelles, est la peur qu‘un enfant qui ne se conforme pas à ces normes soit exclu socialement ou subisse des discriminations. Ainsi, tant que les parents - et les autres personnes chargées de l’éducation de l’enfant - ne remettent pas en question les normes de genre mais corrigent et sanctionnent les comportements qui n’y sont pas conformes, ils font souvent office de stabilisateurs d’un système d’exclusion et de discrimination.

La question se pose alors de savoir dans quelle mesure les normes de genre constituent un cadre nécessaire ou approprié pour l’éducation des enfants et quels sont leurs effets sur les « filles », les « garçons », les « autres ». Ces « autres », le plus souvent invisibles, passent fréquemment inaperçus de l’école maternelle à la sortie du système scolaire, tant dans leurs propres familles que parmi les groupes de pairs ou à l’école.

D’autres questions en découlent :

  • Quelle marge de manœuvre faut-il laisser aux enfants dans l’expression de leur identité ?
  • Comment aider les parents à accompagner les enfants dont le comportement s’écarte des normes de genre et quel rôle le système éducatif peut-il jouer à leur égard et vis-à-vis de leur entourage ?
  • Quelles sont les questions éthiques auxquelles sont confronté-e-s les professionnelles et professionnels de l’enfance?
  • Existe-t-il des comportements non conformes aux normes de genre qui nécessitent une intervention psychiatrique ?

Il apparaît clairement que ces questionnements relatifs au caractère nécessaire et approprié du contenu et de la mise en œuvre des normes de genre dépassent la sphère individuelle et qu’ils sont à considérer dans leur dimension sociale. A cet égard, la vulnérabilité de l’enfant doit être spécialement prise en compte.

Jusqu’à présent, la justification des normes de genre a généralement reposé sur la supposition que l´humanité se répartit en deux sexes et qu’il existe deux sexes biologiques « complémentaires » pouvant être strictement distingués l’un de l’autre, en fonction desquels les personnes développent non seulement un rôle de genre, mais aussi une identité de genre spécifique, correspondant aux représentations culturelles. La biologie est alors avancée pour justifier les normes de genre et une éducation en fonction du genre est considérée comme nécessaire à un développement psychosocial sain. Il en résulte un élément de discussion supplémentaire : quelle signification accorder au fait que certaines caractéristiques biologiques, jusqu’à maintenant considérées comme presque immuables dans les représentations collectives, constituent encore l’un des fondements des ordres sociaux et sociétaux ?

Le présupposé de la binarité des sexes et des genres est, tout comme ses implications, élevé au rang de norme, considéré comme universellement valable et influence l’ensemble du système socioculturel. Une attention particulière doit être accordée aux domaines du droit et de la médecine auxquels une effectivité plus grande est reconnue socialement, d’une part, et qui ont pour effet de corriger et de stabiliser les écarts à la norme, d’autre part.

La réalité est différente au Luxembourg et dans les autres pays d’Europe de l’Ouest : familles monoparentales, enfants de parents divorcés, familles recomposées, homoparentalités, transparentalités et enfants transidentitaires ne sont pas des exceptions mais peuvent être considérés comme faisant partie intégrante d’un éventail de normes modifiables, variables et diversifiées.

Le clivage entre les représentations normatives en vigueur associées au sexe, au genre et à la sexualité, d’une part, et la pluralité des situations vécues, d’autre part, pourrait se résoudre grâce à l’assouplissement de la rigidité des normes de genre. Correction et sanction pourraient faire place au respect et à la reconnaissance de l’autre ou de la différence, exclusion sociale et discrimination pourraient être remplacées par l’intégration. Il n’y aurait alors plus lieu de dévaloriser et/ou de tabouiser les écarts par rapport à la norme, qui pourraient être appréciés et intégrés en tant que variantes au sein d’une société diverse. Il pourrait en résulter une meilleure compréhension du continuum des variations comportementales liées aux rôles de genre et aux identités de genre - au-delà du « féminin » et «du masculin » - et de nouvelles possibilités pourraient s’ouvrir aux enfants, aux adolescentes et aux adolescents, mais aussi aux adultes. Cet élargissement des possibilités ne resterait pas forcément limité au domaine du genre/sexe et de la sexualité, mais pourrait être étendu à la dimension de la classe, de la race/de l’ethnicité, du handicap ou de l’âge, qui peuvent encore aujourd’hui être des facteurs d’exclusion sociale et de discrimination.

Objectifs du congrès :

Le congrès vise avant tout à questionner les normes de genre et la place qu’elles occupent dans le développement et l'éducation de l'enfant en général. Une attention particulière sera accordée aux enfants et aux enfants de parents dont l'identité de genre et/ou l'orientation sexuelle divergent de ce qui est considéré comme la norme en vigueur. A cet égard, un éclairage critique sera apporté sur des questions telles que : « Qu’est-ce qui est le mieux pour l’enfant ? Qui le définit ? Qui le sait ? ».

Le congrès a aussi pour but du susciter un débat axé sur des résultats en vue de l’amélioration de l’intégration familiale et sociale des enfants, adolescentes et adolescents ne correspondant pas aux normes de genre dominantes. Il s’agit d’élargir l’éventail des connaissances concernant la variabilité des sexes biologiques, des identités de genre, des rôles sociaux et des orientations sexuelles, ainsi que leurs interactions.

Jusqu’à présent, le discours sur l’égalité des genres a plutôt porté sur les personnes qui se conforment aux normes de genre bipolaires « féminin-masculin ». Dans ce contexte, la diversité des identités de genre n’est alors pas thématisée. Un objectif supplémentaire du congrès est d’élargir la discussion sur l’égalité aux enfants, adolescentes et adolescents qui s’écartent des normes de genre en vigueur et de proposer des solutions en vue d’une meilleure égalité des chances, en particulier dans l’éducation et l’enseignement.

Le congrès se veut un lieu d'échange d’informations et d’expériences entre les professionnelles et professionnels travaillant sur les thèmes du sexe et/ou du genre. Il sera aussi ouvert au grand public et aux familles d’enfants, d’adolescentes et d’adolescents qui ne se conforment pas aux normes de genre. Des ateliers spécifiquement destinés à certaines professions, aux parents ou aux jeunes seront aussi proposés. L’élaboration de bonnes pratiques occupera une place centrale. Par ailleurs, le thème de l’intersexuation sera abordé dans des exposés, des formations professionnelles pour les sages-femmes, les médecins de différentes disciplines et les psychologues, ainsi que lors d’une table ronde avec les partis politiques du Luxembourg.

 Programme :

 Mercredi 26 septembre 2012 : cérémonie inaugurale

13h00 – 19h : Le programme sera communiqué ultérieurement

Jeudi 27 septembre 2012

Session plénière 1 : Normativité de genre et biologie

Présidence : Claus Vögele, psychologue, Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Éducation, Université du Luxembourg

  • 9h30 – 10h15 : Gènes, dimorphisme sexuel et comportement
  • François Tronche, biologiste, Unité de recherche : Génétique moléculaire, neurophysiologie et comportement, Centre national de la recherche scientifique, France
  • 10h15 – 11h : Sexualisation de l'anatomie
    Sylvie Deplus, praticienne hospitalière en ophtalmologie et maîtresse de conférences en anatomie, Université Paris Diderot-Paris 7, France

11h – 11h15 : Pause café

  • 11h15 – 12h : L’importance de la qualité de l'attachement entre parent et enfant pour le développement
    Karin Weyer, psychologue, KaSu- Institut, Luxembourg

12h – 12h30 : Discussion
Introduite par Joëlle Wiels, biologiste, généticienne, laboratoire : Signalisation, noyaux et innovations en cancérologie, Centre national de la recherche scientifique, France

12h30 – 14h30 : Pause déjeuner

Session plénière 2 : Normativité de genre et devenir adulte

Présidence : Andreas Hadjar, sociologue, Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l'Education, Université du Luxembourg

  • 14h30 – 15h15 : La construction biologique du corps dans les encyclopédies pour enfants
    Christine Detrez, professeure agrégée, maîtresse de conférences en sociologie, École normale supérieure de Lyon, France
  • 15h15 – 16h : Une perspective historique sur la question des genres : neutralité de l’école élémentaire dans le canton suisse de Berne en 1835 vis-à-vis du genre et différenciation de l’enseignement en fonction du genre au cours du 19e siècle
    Katharina Kellerhals, formatrice d’enseignantes et d’enseignants, Pädagogische Hochschule Bern, Suisse

16h – 16h15 : Pause café

  • 16h15 – 17h : Le continuum sexuel et ses catégorisations: des normes sociales aux représentations scientifiques, et inversement
    Eric Fassin, professeur agrégé de sociologie, École normale supérieure de Paris, France

17h - 18h : Discussion
Introduite par Evelyne Peyre, biologiste, paléo-anthropologue, laboratoire : Eco-anthropologie et ethnobiologie, Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, Centre national de la recherche scientifique, France
Et Isabelle Collet, maître d'enseignement et de recherche, Institut universitaire de formation des enseignants (IUFE), Université de Genève, Suisse

18h30 : Visite de la ville de Luxembourg

Vendredi 28 septembre 2012

Session plénière 3 : Normativité de genre et questions médicales, juridiques et éthiques

Présidence : Paul Kremer, philosophe, Commission nationale d’éthique, Luxembourg

  • 9h30 – 10h : Questions de genre, une nouvelle approche
    T. Trillet
  • 10h – 10h45 : Le traitement hormonal des adolescentes et adolescents transsexuel-le-s
    Achim Wüsthof, pédiatre et endocrinologue, Endokrinologikum Hamburg, Allemagne
  • 10h45 – 11h30 : Minorité et transidentité en droit français
    Philippe Reigné, agrégé des facultés de droit, Conservatoire national des arts et métiers, France

11h30 – 13h : Pause déjeuner

  • 13h – 13h45 : La protection des enfants intersexués. Un regard sur les droits luxembourgeois et européen
    Antonella Salerno, avocate, Luxembourg
  • 13h45 – 14h30 : Devrions-nous suspendre la puberté des enfants ayant un trouble de l’identité de genre ?
    Simona Giordano, philosophe, chargée d´enseignement en bioéthique, The School of law, Université de Manchester (sous réserve)

14h30 – 15h : Pause café

15h – 15h45 : Débat introduit par :

  • Benjamin Moron-Puech, doctorant en droit, Université Panthéon-Assas-Paris 2, France
  • Jean-Paul Lehners, historien, Commission Consultative des Droits de  l'Homme, Luxembourg
  • Erik Schneider, psychiatre et psychothérapeute, Luxembourg

15h45 – 16h15 : Conclusions
Christel Balters-Löhr, déléguée aux questions du genre, groupe de recherches Gender-studies, unité de recherche : Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE), Université du Luxembourg

16h15 - 17h : Cocktail

17h : Soirée débat sur l’intersexuation autour du film « Both », en coopération avec le Centre pour l´égalité de traitement

Ouverture : Nathalie Morgenthaler, Centre pour l´égalité de traitement
Modératrice : Sonja Kmec, historienne, Université du Luxembourg

Film « Both »
Vincent Guillot, formatrice et travailleuse sociale, ancienne porte-parole de l'Organisation internationale des intersexué-e-s, France

Débat avec Claude Adam (Déi Gréng), Jean Colombera (ADR), Christine Döner (CSV), n.n. (LSAP), David Wagner (Déi Lenk)

Workshops :

Lundi 24 septembre 2012

14h  – 17h30 : Workshop 1 pour étudiantes et étudiants, professionnelles et professionnels de la pédagogie sociale, des sciences de l’éducation et  du professorat : « Enfants trans et discrimination : nécessité d´une nouvelle approche ? » ; langue : allemand             
En coopération avec l’Université du Luxembourg, Unité de recherche INSIDE

  • Charel Schmit, Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l'Education, Université du Luxembourg
  • Erik Schneider, psychiatre et psychothérapeute, Luxembourg 

Mardi 25 septembre 2012

9h – 12h : Workshop 2 pour personnel avec diplôme éducatif (enfants âgés de 0 à 12 ans) : « Des offres éducatives pour tous les enfants. Filles, garçons et tous les autres » ; langues : français / allemand

  • Christel Baltes-Löhr, déléguée aux questions du genre, groupe de recherches Gender-studies, unité de recherche : Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE), Université du Luxembourg
  • Helene Dürlinger, assistante scientifique, Université du Luxembourg

9h – 12h : Workshop 3 pour personnel avec diplôme éducatif (adolescentes et adolescents jusqu'à 18 ans) ; langue : français

  • Stéphanie Nicot, professeure certifiée, Association nationale transgenre, Fédération LGBT, France

14h30 – 16h30 : Workshop 4 pour sages-femmes/accoucheurs et pédagogues curatifs : « L’intersexuation, une urgence médicale ? Enjeux d’une annonce positive aux parents » ; (lieu, date et horaire à confirmer) ; langue : français (éventuellement, traduction en allemand)
En coopération avec l´Association Luxembourgeoise des Sages-Femmes (ALSF) et l´Association Luxembourgeoise des Pédagogues Curatifs

  • Vincent Guillot, formatrice et travailleuse sociale, ancienne porte-parole de l'Organisation internationale des intersexué-e-s, France

14h30 – 17h :  Workshop 5 pour enseignantes et enseignants des structures préscolaires et des écoles primaires et secondaires : « Les garçons en sciences, les filles en lettres… peut-on envisager d’autres orientations ? » ; langue : français

  • Isabelle Collet, maître d'enseignement et de recherche, Institut universitaire de formation des enseignants (IUFE), Université de Genève, Suisse

14h30 – 17h : Workshop 6 pour enseignantes et enseignants des structures préscolaires et des écoles primaires et secondaires : « Brimades, homophobie et transphobie à l´école » ; langue : français

  • Stéphanie Nicot, professeure certifiée, Association nationale transgenre, Fédération LGBT, France

17h30 – 19h : Workshop 7 pour parents : « Mon enfant est différent – De la première réaction au soutien de l’enfant » ; langues : français / allemand
En coopération avec l’école des parents J. Korczak

  • Karin Weyer, psychologue, KaSu-Institut, Luxembourg
  • Vincent Guillot, formatrice et travailleuse sociale, ancienne porte-parole de l'Organisation internationale des intersexué-e-s, France

 Mercredi 26 septembre 2012

Vincent Guillot, formatrice et travailleuse sociale, ancienne porte-parole de l'Organisation internationale des intersexué-e-s, France pour psychologues : « Comment dédramatiser le vécu intersexe ? » ; langue : français et « La transidentité entre 10 et 20 ans »

  • Vincent Guillot, formatrice et travailleuse sociale, ancienne porte-parole de l'Organisation internationale des intersexué-e-s, France
  • Tom Reucher, psychologue clinicien, spécialisé dans l'accompagnement des personnes transidentitaires et intersexuées

19h - 21h : Workshop 9 pour les jeunes : « Auto-défense : une question de genre ? » (jeunes de 12 à 28 ans) ; langues : français / allemand

  • Pol Godinho, entraîneur assistant enfants et jeunes au karaté club de Hesperange

Vendredi 28 septembre 2012

19h00 - 21h00   Workshop 10 pour les jeunes : « Genre et boxe taï »; langues : français / allemand

Miki Vujovic, éducateur de rue et coordinateur du projet Streetsport

Samedi 29 septembre 2012

 9h – 16h : Workshop 11 pour médecins : « Normativité de genre et identité de genre »; langue : français

  • 9h30 : Ouverture
  • 10h00 : Personnes transidentitaires mineures et traitement médical – problématique, Erik Schneider, psychiatre et psychothérapeute, Luxembourg
  • 10h45 : Témoignages : réalités transgenres au Luxembourg et en Allemagne
  • 11h15 : Discussion
  • 12h00 : Pause déjeuner
  • 13h30 : La puberté chez les jeunes transidentitaires (n.n.)
  • 14h15 : Transparentalité génétique ou biologique : rêve ou réalité? : Petra de Sutter, médecin gynécologue, Centre de Médecine reproductive, Hôpital de Gand, Belgique
  • 15h00 : Discussion
  • 16h : Clôture

Renseignements et pré-inscriptions :

Pour des raisons d´organisation, l´inscription est obligatoire. En raison du nombre de places limité, la date d’inscription est fixée au 15 juillet 2012. Vous pouvez vous inscrire dès à présent auprès de Transgender Luxembourg.

Lieu :

Abbaye de Neumünster, 28, rue Münster, L-2160 Luxembourg-Grund, Luxembourg, à l´exception des workshops 1 /9 / 10

  • W1: Université du Luxembourg, Campus Walferdange, Route de Diekirch, L-7220 Walferdange
  • W9: Jugendtreff Hesper, 365, rte de Thionville, L-5885 Hesperange
  • W10: Jugendtreff Hesper, 365, rte de Thionville, L-5885 Hesperange

Contact :

Erik Schneider (Transgender Luxembourg)
GSM +352 691 14 10 72, tgluxembourg@gmail.com

Organisation :

  • Christel Baltes-Löhr, déléguée aux questions du genre de l’Université du Luxembourg, groupe de recherches GENDER-STUDIES, Unité de recherche : Identités, Politiques, Sociétés, Espaces (IPSE), Faculté des Lettres, des Sciences Humaines, des Arts et des Sciences de l'Education, Université du Luxembourg
  • Erik Schneider, psychiatre et psychothérapeute, co-fondateur de Transgender Luxembourg

Places

  • Luxembourg), 28 rue Münster (abbaye de Neumünster)
    Luxembourg City, Grand Duchy of Luxembourg

Date(s)

  • Monday, September 24, 2012
  • Tuesday, September 25, 2012
  • Wednesday, September 26, 2012
  • Thursday, September 27, 2012
  • Friday, September 28, 2012
  • Saturday, September 29, 2012

Keywords

  • genre, sexe, discrimination, normes de genre, contraintes de genre, identité, ídentité de genre, identité sexuée, droit, médecine, enfant, enfance, adolescence, adolescente, adolescent, droits de l´enfant, intégrité psychique, intégrité physiqu

Contact(s)

  • Erik Schneider
    courriel : tgluxembourg [at] gmail [dot] com

Information source

  • Erik Schneider
    courriel : tgluxembourg [at] gmail [dot] com

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Gender normativity and its effects on childhood and adolescence », Conference, symposium, Calenda, Published on Monday, March 19, 2012, https://doi.org/10.58079/kir

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