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L’Anti-physiocratie

Antiphysiocracy

Critiques et oppositions au mouvement physiocrate, de la fin des années 1750 au milieu du 19e siècle

Critiques and opposition to the physiocratic movement, from the end of the 1750s to the mid-19th Century

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Publié le jeudi 05 avril 2012

Résumé

Ce colloque international a pour objet de couvrir les champs les plus larges possibles de l’anti-physiocratie et de l’opposition aux principes et aux pratiques physiocrates. Il s’agit en particulier de se positionner sur une perspective longue, qui va des prémices de l’école jusqu’aux critiques adressées aux idées physiocrates par les économistes, théoriciens et pamphlétaires de la première moitié du 19e siècle.

Annonce

Argumentaire

Si les théories de Quesnay, de ses disciples et des physiocrates « dissidents » ont fait l’objet de très nombreux commentaires, si la diffusion internationale de la physiocratie ou ses prolongements sous la Révolution française et dans les premières décennies du 19e siècle ont donné lieu à des colloques et des publications, il n’en va pas de même de la critique de la physiocratie.

Ce thème, longtemps laissé en friche, fait aujourd’hui l’objet d’un regain d’intérêt et c’est dans ce cadre que nous nous inscrivons. En effet, plusieurs journées d’études auront lieu en Norvège en septembre 2012 sur la physiocratie et les oppositions qu’elle a soulevé dans l’espace européen jusqu’à la fin du 18e siècle. Dans le prolongement de cette première manifestation, et dans une optique de complémentarité, le colloque international de Lyon a pour objet de couvrir les champs les plus larges possibles de l’anti-physiocratie et de l’opposition aux principes et aux pratiques physiocrates. Il s’agit en particulier de se positionner sur une perspective longue, qui va des prémices de l’école jusqu’aux critiques adressées aux idées physiocrates par les économistes, théoriciens et pamphlétaires de la première moitié du 19e siècle. Nous souhaitons que le colloque ait un souci d’exhaustivité en ne se cantonnant pas à l’économie et l’histoire proprement dites, et en ouvrant le champ d’étude à l’ensemble des idées, courants et réactions anti-physiocrates, quelles que soient les formes qu’elles revêtent.
À titre indicatif, on peut mentionner en particulier :
  • Les travaux des théoriciens qui se sont opposés à l’école de Quesnay sur le plan analytique : Forbonnais, Galiani, Graslin ou Montaudouin de la Touche, mais aussi Accarias de Sérionne, Béardé de l’Abbaye, Costé de Saint-Supplix, Pesselier, Pfeiffer, ou Tiffaut de la Noüe par exemple,
  • Les œuvres des républicanistes classiques et des opposants « politiques » à la physiocratie (Mably, Rousseau, Linguet, Necker…),
  • La critique qui affleure de la littérature, de la poésie, des fables et du théâtre (Voltaire, L.-S. Mercier,…),
  • Les revirements de personnages d’abord proches, puis très critiques avec la physiocratie, à l’image de Diderot,
  • Les réactions des cours souveraines, de l’élite éclairée, mais aussi les réactions populaires, à la politique et même à la pensée physiocrate (chansons, libelles…) ;
  • Les critiques des théoriciens du 19e siècle (en particulier des premiers socialistes et des économistes « libéraux » français) sur la physiocratie de l’école et ses prolongements après la Révolution ;
  • Les critiques des expériences et théories physiocrates à travers le monde.

Ce colloque se veut donc ouvert très largement au-delà des seuls historiens et historiens de la pensée économique, et invite les chercheurs qui s’intéressent à l’histoire politique, littéraire, culturelle des années 1750 jusqu’au milieu du 19e siècle, à soumettre leurs propositions sur ce thème fédérateur de l’opposition à la physiocratie – dans toutes ses dimensions.

Modalités de soumission

  • Les propositions de 800 mots au plus, en français ou en anglais (les participants s’exprimeront au choix dans l’une ou l’autre de ces langues), sont attendues
  • Avant le 30 septembre 2012

  • À l’adresse suivante : antiphysiocracyconference@ish-lyon.cnrs.fr

 

Comité d’organisation

  • Gérard Klotz, Université Lyon 2
  • Philippe Minard, Université Paris 8 et EHESS
  • Arnaud Orain, Université Paris 8
  • Jean-Pierre Potier, Université Lyon 2
  • Claire Silvant, Université Lyon 2

Comité scientifique

  • Manuela Albertone, Université de Turin
  • Antonella Alimento, Université de Pise
  • Loïc Charles, Université de Reims
  • Alain Clément, Université de Tours
  • Gilbert Faccarello, Université Paris 2
  • Pierre-Henri Goutte, Université Lyon 2
  • Steven L. Kaplan, Cornell University
  • Gérard Klotz, Université Lyon 2
  • Florence Magnot, Université Montpellier 3
  • Philippe Minard, Université Paris 8 et EHESS
  • Antoin Murphy, Trinity College Dublin
  • Arnaud Orain, Université Paris 8
  • Martial Poirson, Université Grenoble 3
  • Jean-Pierre Potier, Université Lyon 2
  • Nicolas Rieucau, Université Paris 8
  • Michael Sonenscher, Université de Cambridge
  • Philippe Steiner, Université Paris 4
  • Christine Théré, INED
  • André Tiran, Université Lyon 2

Lieux

  • Université Lumière Lyon 2
    Lyon, France

Dates

  • dimanche 30 septembre 2012

Mots-clés

  • anti-physiocratie, école de Quesnay, économie, 1750, 1850

Contacts

  • Arnaud Orain
    courriel : arnaud [dot] orain [at] ehess [dot] fr

Source de l'information

  • Arnaud Orain
    courriel : arnaud [dot] orain [at] ehess [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’Anti-physiocratie », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 05 avril 2012, https://doi.org/10.58079/kno

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