AccueilRéseaux sociaux et contraintes dans l’Antiquité tardive

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Réseaux sociaux et contraintes dans l’Antiquité tardive

Social networks and constraints in late Antiquity

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Publié le mercredi 18 juillet 2012

Résumé

Si la recherche sociologique mène des investigations sur les réseaux sociaux, c’est pour en distinguer les principales interactions. En revanche, les historiens considèrent le réseau comme objet d’étude en lui-même. En témoigne la liste océanique des objets de réflexion, mettant en exergue cet intérêt : l’étude des réseaux de correspondance, de famille, des élites, de clientèles… En histoire antique, cette réflexion se fonde plus spécifiquement sur les études prosopographiques devenues incontournables. Les réseaux sociaux ont souvent été étudiés par le biais des individus et des formes de soutien dont les membres peuvent bénéficier. Ils sont le plus souvent présentés de manière positive, comme des catalyseurs, des moyens de promotion ou de maintien d’un rang. Par contraste, l’objet de cette journée d’étude est d’étudier le réseau à travers le prisme de la contrainte qu’il peut exercer sur ses membres.

Annonce

Argumentaire

L’absence d’idéaux-types pour affiner l’étude des relations entre acteurs sociaux entraîne une utilisation plus que jamais légitime du concept de réseau. Si la recherche sociologique mène des investigations sur les réseaux sociaux, c’est pour en distinguer les principales interactions. En revanche, les historiens considèrent le réseau comme objet d’étude en lui-même. En témoigne la liste océanique des objets de réflexion, mettant en exergue cet intérêt : l’étude des réseaux de correspondance, de famille, des élites, de clientèles… En histoire antique, cette réflexion se fonde plus spécifiquement sur les études prosopographiques devenues incontournables: Prosopography of the Later Roman Empire et Prosopographie chrétienne de l’Afrique (A. Mandouze), de l’Italie (C. et L. Pietri), et du diocèse d’Asie (S. Destephen).
Les réseaux sociaux ont souvent été étudiés par le biais des individus et des formes de soutien dont les membres peuvent bénéficier. Ils sont le plus souvent présentés de manière positive, comme des catalyseurs, des moyens de promotion ou de maintien d’un rang. Par contraste, l’objet de cette journée d’étude n’est pas de présenter une vision irénique du social pour reprendre l’expression de C. Lemercier, mais d’étudier le réseau à travers le prisme de la contrainte qu’il peut exercer sur ses membres.

L’objectif de cette journée est de parvenir à mettre au jour de nouveaux apports qui n’ont pas été cernés auparavant, probablement en raison d’une réflexion trop axée sur l’individu comme atome social. L’appartenance à un réseau social implique en effet l’existence de contraintes structurelles inhérentes. Il s’agira moins de dresser la typologie des réseaux existants que de mesurer la nature et le degré de coercition que suscite l’appartenance aux réseaux identifiés. Les notions de pouvoir, d’inégalités et d’obligations seront à prendre en compte.
Afin de vous guider dans votre réflexion, nous vous proposons quelques présentations pouvant être éventuellement menées durant cette journée:
  • des réseaux de parentèles,
  • des réseaux fondés sur l’amicitia,
  • des réseaux religieux (néo-platoniciens, manichéens, pélagiens, cléricaux, ascètes, donatistes…),
  • des réseaux fondés en fonction d’attributs (Iuvenes, exclusivement féminins ou masculins…),
  • des réseaux verticaux/horizontaux (clientèle, patrocinium),

Informations sur la manifestation scientifique

  • Lieu de la manifestation: MAE- Université de Paris Ouest Nanterre la Défense
  • Date de la manifestation: jeudi 27 juin 2013
  • Organisateurs: Ariane Bodin (Université de Paris Ouest Nanterre la Défense- Maison française d’Oxford) et Tiphaine Moreau (Université de Bretagne Occidentale- Université de Limoges)
  • Partenaires: Association THAT, université de Paris Ouest Nanterre la Défense, Université de Bretagne Occidentale et Université de Limoges.

Modalités de participation

Les jeunes chercheurs souhaitant participer à la journée d’étude devront transmettre leur proposition (un titre, une présentation rapide de l’auteur et un résumé du sujet de 3 000 signes maximum espaces compris, soit 200 mots)

avant le 1er octobre 2012

Pour contribuer, il faut transmettre les propositions de communications à l’attention des deux organisatrices, à l’adresse suivante: contraintesetreseaux@gmail.com.

Pour toute question,contacter directement les deux organisatrices: tiph.moreau@orange.fr, arianebodin@gmail.com

Le comité scientifique examinera les résumés et l’annonce des contributions retenues et du calendrier prévisionnel aura lieu au plus tard le 1er février 2013.

Les jeunes chercheurs retenus sont invités à s’inscrire à l’association THAT–Textes pour l’histoire de l’Antiquité tardive– pour participer à la manifestation. Le montant de la cotisation est de 15 euros pour les doctorants et 20 euros pour les autres : http://recherche.univ-montp3.fr/THAT/index.php/informations-pratiques.

La journée d’étude fera l’objet d’une publication de 50 000 signes maximum par personne qui sera transmise au plus tard au comité scientifique le 30 octobre 2013.

Nous informons les futurs participants que nous ne serons pas en mesure de rembourser les frais de transport. Seule la nuit d’hôtel la veille de la manifestation pourra être financée.

Comité scientifique

  • Ariane Bodin, Doctorante à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense,  Chercheur associé à la Maison Française d’Oxford
  • Sylvain Destephen, Maître de conférences en histoire romaine à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense,
  • Hervé Inglebert, Professeur d’histoire romaine à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense
  • Benoît Jeanjean, Professeur en langue, littérature et civilisation latines à l'université de Bretagne occidentale
  • Bertrand Lançon, Professeur d’histoire romaine à l’université de Limoges
  • Tiphaine Moreau, Doctorante à l’université de Bretagne occidentale et à l’université de Limoges, ATER à l’université de Bretagne occidentale
  • Vincent Puech, Maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Versailles Saint-Quentin
  • Éric Rebillard, Associate Professor à Cornell University
  • Claire Sotinel, Professeur d’histoire ancienne à l’université de Paris-Est Créteil Val-de-Marne

Lieux

  • Nanterre Université- MAE
    Nanterre, France

Dates

  • lundi 01 octobre 2012

Mots-clés

  • Antiquité tardive, réseaux sociaux, contraintes

Contacts

  • Ariane Bodin
    courriel : arianebodin [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Ariane Bodin
    courriel : arianebodin [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Réseaux sociaux et contraintes dans l’Antiquité tardive », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 18 juillet 2012, https://doi.org/10.58079/lf4

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