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« Tour de Babel » ou réseaux planétaires en recomposition permanente ?

"Tower of Babel" or global networks in permanent restructuring

Les phénomènes migratoires entre mythes et réalités

Migration between myth and reality

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Publié le jeudi 28 mars 2013

Résumé

Les phénomènes migratoires font partie des sujets les plus étudiés au monde, et pourtant ils comportent encore bien des zones d’ombre. Ils alimentent des débats passionnés, où l’analyse des faits est fréquemment biaisée par de multiples présupposés, voire des clichés ou des fantasmes. L’ampleur apparente des flux actuels tend à faire oublier l’importance considérable des mouvements internationaux à certaines époques de l’histoire humaine – tout au moins pour certaines parties du monde. L’approche rigoureuse de ce type de phénomène se heurte en fait à de nombreuses difficultés, notamment l’extrême diversité de ses formes concrètes et les transformations continuelles de celles-ci, rendant très aléatoire toute tentative de prévision. La question de départ de tout essai d’analyse globale pourrait être formulée comme suit : comment appréhender les logiques qui régissent les mouvements migratoires et déterminent leurs changements ?

Annonce

Tunisian-Mediterranean Association for Historical, Social and Economic Studies (T.M.A. for H.S.E.S.) organisera le 5, 6, et 7 décembre 2013 à Béja (Tunisie), son cinquième Colloque international sur le thème :  « Tour de Babel » ou réseaux planétaires en recomposition permanente ? Les phénomènes migratoires entre mythes et réalités

Argumentaire        

Les phénomènes migratoires font partie des sujets les plus étudiés au monde, et pourtant ils comportent encore bien des zones d’ombre. Ils alimentent des débats passionnés, où l’analyse des faits est fréquemment biaisée par de multiples présupposés, voire des clichés ou des fantasmes. L’ampleur apparente des flux actuels tend à faire oublier l’importance considérable des mouvements internationaux à certaines époques de l’histoire humaine – tout au moins pour certaines parties du monde. L’approche rigoureuse de ce type de phénomène se heurte en fait à de nombreuses difficultés, notamment l’extrême diversité de ses formes concrètes et les transformations continuelles de celles-ci, rendant très aléatoire toute tentative de prévision. La question de départ de tout essai d’analyse globale pourrait être formulée comme suit : comment appréhender les logiques qui régissent les mouvements migratoires et déterminent leurs changements ?

Le terme « migration » sert à désigner toute forme de déplacement massif de population d’un pays (ou région, ou territoire) vers un autre, à titre temporaire ou définitif. Il convient en premier lieu de s’interroger sur les « causes » objectives de ce déplacement, ainsi que sur ses principales conséquences pour la société d’accueil comme pour la société de départ. La première cause avancée est d’ordre économique : les écarts de richesse entraîneraient logiquement un « afflux » de ressortissants des pays pauvres vers les pays plus riches, avec pour conséquences d’inévitables tensions sociales, mais aussi un certain enrichissement culturel réciproque. Les facteurs démographiques sont également invoqués : les pays à fortes densités humaines (et à fort accroissement naturel) tendraient spontanément à exporter leurs « excédents » de population vers les régions ou pays les moins peuplés ; mais ceci conduit-il à un « rééquilibrage » global ou à de nouveaux déséquilibres ? Les facteurs politiques peuvent également jouer un rôle décisif : déplacements forcés de populations fuyant la guerre ou l’oppression. A quoi s’ajoutent (plus récemment) les facteurs climatiques ou environnementaux, lesquels affecteraient des groupes de populations de plus en plus importants dans diverses parties du monde. Mais au-delà de l’énumération des causes (réelles ou potentielles) des déplacements et de leurs principales conséquences, il importe de s’interroger sur les rapports de causalité et les dynamiques à l’œuvre : ce qui suppose la prise en compte des interactions entre facteurs de nature différente. Ceci est nécessaire pour comprendre les stratégies (collectives et individuelles) des migrants, ainsi que leurs changements.

Aucune analyse du phénomène migratoire ne peut faire abstraction de sa dimension historique. Il s’agirait d’un phénomène aussi ancien que l’humanité, même s’il est parfois difficile de le distinguer de la nomadisation – mode de vie impliquant des déplacements plus ou moins réguliers en quête de subsistance, et aboutissant dans certains cas à des changements de territoires. Depuis la plus haute Antiquité, le Bassin méditerranéen a connu d’intenses migrations : celles des Phéniciens et des Grecs se fondent sur la multiplication des comptoirs commerciaux, dont certains deviennent d’importants foyers de peuplement. La découverte des Amériques va donner au phénomène migratoire une envergure mondiale : et ce même si pendant plusieurs siècles, l’occupation du Nouveau Monde par les Européens progresse à un rythme plutôt lent par comparaison avec la traite esclavagiste. En fait, c’est entre le milieu du XIXe siècle et les premières décennies du XXe que l’émigration européenne vers l’Amérique atteint son intensité maximale, concernant plus de 55 millions de personnes entre 1846 et 1932 (dont 34 millions pour l’Amérique du Nord). Au Brésil, celle-ci contribue pour une large part à l’accroissement spectaculaire de la population totale en un siècle : de 17 millions en 1900 à 170 millions en 2000 ! Bien que plus limitée, l’immigration asiatique (surtout chinoise et japonaise) va avoir une influence culturelle non négligeable au niveau de diverses parties du continent américain.

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les flux migratoires internationaux évoluent de manière complexe, tout en présentant une stabilité remarquable en termes relatifs : ils concerneraient jusqu’à nos jours environ 3 % de la population mondiale (ce qui suffit à rejeter le spectre d’une « invasion » du Nord par le Sud). En dehors de l’immédiat après-guerre, marqué par de vastes transferts forcés (de l’ordre de 35 millions de personnes en Europe), on peut distinguer 3 grandes périodes : 1) une phase d’expansion économique (1950-1973), au cours de laquelle se constituent des flux massifs en croissance régulière orientés vers les grandes puissances industrielles d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord, mais aussi certains pays gros producteurs de pétrole (notamment du Golfe Arabo-Persique) ; 2) une phase de récession (de 1973 à la fin des années 1980), marquée par des remises en cause et des efforts d’adaptation ; 3) une phase dominée par la mondialisation, où la dissolution du bloc soviétique et la « libéralisation » économique de la Chine contribuent à l’émergence de nouveaux foyers d’émigration : d’où une diversification des flux à l’échelle planétaire, renforcée par la montée de la pauvreté dans de nombreux pays du Sud.

En ce début du XXIe siècle, le contexte mondial est marqué par une intensification des mouvements migratoires parallèle à l’accroissement démographique global, et par la fermeture générale des pays du Nord (alors que ceux-ci ne constituent qu’une partie des pays d’accueil réels). La diversification incessante des flux rend leur analyse particulièrement complexe. On assiste à des renversements historiques de situation : d’anciens pays d’émigration deviennent pays d’immigration (cas de plusieurs pays d’Europe du Sud). D’autre part, l’immigration « de transit » tend à occuper une place croissante dans nombre de « pays d’émigration », du fait de leur position géographique. En dehors des flux eux-mêmes, la nature et la logique des mouvements migratoires évoluent profondément. Les migrations de travail proprement dites tendent à reculer (au moins formellement) au profit d’autres formes (migrations intellectuelles, sanitaires, etc.). Si l’immigration algérienne en France, régie par des accords bilatéraux, a pris fin officiellement en 1973, elle se poursuit depuis lors au titre du regroupement familial (ainsi que sous forme clandestine), avec de nouvelles implications économiques, sociales et culturelles. Par ailleurs, la création et l’élargissement de l’Union Européenne se traduisent à la fois par de nouvelles opportunités pour les ressortissants de certains pays et de nouvelles formes de discrimination. A l’échelle mondiale, la politique de la majorité des pays du Nord présente un caractère de plus en plus contradictoire, conjuguant restrictions officielles et mesures dérogatoires ponctuelles face aux contraintes spécifiques du marché de l’emploi et de l’évolution démographique (vieillissement généralisé). Ceci a pour conséquence un développement sans précédent des migrations clandestines, phénomène nullement nouveau en soi, mais qui prend de nos jours des proportions démesurées et dramatiques, causant chaque année des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, dans l’Atlantique, dans le désert au sud des Etats-Unis, etc. Et le coût financier croissant de cette pratique se traduit par une sélection sociale contribuant à modifier sensiblement le « profil » socioéconomique des migrants. Enfin, il importe de mentionner un phénomène trop souvent méconnu ou sous-estimé : la féminisation croissante des migrations, particulièrement nette dans le cas des Philippines, mais aussi de la Chine, du Mexique et d’autres pays d’Amérique latine. Des femmes (en majorité mariées) qui émigrent seules pour subvenir aux besoins de leur famille, c’est là une inversion totale du modèle longtemps dominant, et dont les implications sociales peuvent être profondes. Par-delà l’extrême diversité des situations, une question revient de plus en plus fréquemment dans les débats sur les migrations internationales : l’attention devrait-elle porter principalement sur les problèmes d’insertion des migrants dans les sociétés d’accueil, ou sur leur rôle d’agents de développement dans leur société d’origine (domaine où certains font preuve d’une réelle efficacité), ou encore sur leur fonction plus générale d’agents d’échanges interculturels ?

La polarisation souvent obsessionnelle sur les questions relatives aux migrations internationales tend à occulter l’autre face du phénomène : les migrations « internes » ou « régionales », se déroulant à l’échelle d’un territoire national donné, ou d’un ensemble supranational rassemblant des Etats unis par de solides liens de voisinage, culturels et/ou économiques, et assurant à leurs ressortissants une liberté de circulation officielle ou effective. Or ce type de migrations occupe, au moins sur le plan quantitatif, une place considérable, et en tout cas très supérieure à celle des migrations internationales : il concernerait environ 740 millions de personnes à l’échelle planétaire (PNUD, 2009), soit près de quatre fois plus que ces dernières. On oublie fréquemment de nos jours l’importance historique des déplacements saisonniers interrégionaux en Europe. En France et dans quelques pays voisins, dès le XIVe siècle, l’affaiblissement de l’ordre féodal contribue à la formation d’une sorte de « population flottante », composée en partie d’anciens serfs et d’artisans ruraux « libérés » des anciens liens d’allégeance et contraints de se déplacer une grande partie de l’année à la recherche de travaux temporaires. Et pendant au moins 4 siècles, les autorités exercent une répression aussi cruelle qu’inefficace contre ces groupes de population au nom de la lutte contre le « vagabondage ». Les choses ne changent réellement qu’avec l’émergence du système capitaliste, dans lequel la « mobilité de la main d’œuvre » représente un atout important. De nos jours, on constate l’importance persistante des migrations journalières dans de nombreuses zones frontalières d’Europe. On connaît par ailleurs l’importance des migrations internes dans l’histoire des Etats-Unis, notamment avec la « conquête de l’Ouest », bien avant les grandes vagues d’immigration européenne. Mais c’est au Brésil que les migrations internes occupent une place absolument incomparable, depuis la conquête jusqu’à nos jours. L’un des traits culturels les plus marquants de cet immense pays est la mobilité spatiale exceptionnelle, liée à une croyance permanente en l’existence de nouvelles « terres vierges » à occuper et à mettre en valeur. Cette mobilité a été encouragée de tout temps par les autorités, et particulièrement sous la dictature militaire (1964-1985), qui prétendait trouver dans la colonisation de l’Amazonie une solution définitive aux conflits pour la terre.

Les migrations « internes » revêtent des modalités très diverses : elles peuvent être saisonnières, de longue durée ou définitives, s’inscrire dans un cadre individuel, familial ou collectif (impliquant le recours à des réseaux parfois complexes), être axées sur la recherche de revenus salariaux ou autres, impliquer un changement partiel ou total de style de vie, etc. On peut distinguer essentiellement deux grands types de migrations « internes », dont chacun occupe généralement une place importante dans la majorité des pays du Sud : les migrations des campagnes vers les villes ou exode rural, et les migrations entre différentes zones rurales. L’exode rural est un phénomène quasi universel, dont le rythme excessivement rapide constitue l’un des principaux sujets de préoccupation des autorités politiques, compte tenu de l’incapacité des grandes villes des pays pauvres à offrir des conditions de vie décentes à des masses de ruraux fuyant la misère des campagnes : d’où la constitution de vastes zones d’habitat spontané (bidonvilles ou colonies de squatters), dépourvues des infrastructures élémentaires, où des familles déshéritées s’efforcent de survivre dans les conditions les plus précaires, et constamment menacées d’expulsion. Les migrations entre zones rurales sont généralement moins connues, bien qu’elles occupent parfois une place plus importante : tel serait notamment le cas en Inde (au moins jusqu’à une période toute récente), où les régions les plus dynamiques sur le plan agricole attirent régulièrement une importante main d’œuvre saisonnière en provenance des régions les plus pauvres. L’impact socio-économique de ces mouvements saisonniers est certainement loin d’être négligeable, bien que difficile à évaluer à l’échelle de l’ensemble du pays. Des phénomènes similaires s’observent (à une échelle plus réduite) dans diverses régions du Maghreb, avec les déplacements saisonniers des zones montagneuses vers les plaines agricoles, malgré une orientation croissante vers les zones urbaines. Enfin, certains regroupements régionaux d’Afrique subsaharienne (comme la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest, ou d’Afrique Centrale) présentent des situations intéressantes, dans la mesure où ils contribuent à corriger en partie les découpages territoriaux arbitraires hérités du colonialisme et à entretenir des courants d’échanges sur la base des complémentarités. Dans ce cadre, les courants migratoires (anciens ou récents) contribuent largement au dynamisme de certaines régions d’agriculture « pionnière », ainsi qu’à la constitution de filières commerciales ou artisanales performantes par-delà les frontières. Mais d’une manière générale, la condition des migrants (et même des descendants d’immigrés) reste sujette aux aléas de la conjoncture économique et politique. On ne peut oublier qu’en 1982, le Nigeria, géant de l’Afrique et gros producteur de pétrole, a brutalement expulsé en quelques jours plus d’un million de travailleurs ou résidents africains. Et avec la multiplication des conflits armés en diverses parties du Continent, les déplacements forcés l’emportent parfois sur les déplacements volontaires.

Axes du Colloque

Axe 1 : Causalités et rationalités des mouvements migratoires

  • Approches classiques des causes ; intérêt et limites  des typologies
  • Interactions de facteurs structurels et conjoncturels
  • Modes de contrôle social des mouvements et des migrants
  • Logiques et stratégies migratoires : des trajectoires individuelles aux réseaux ; fonctions des « diasporas »
  • Migrations et changements socioculturels

Axe 2 : Migrations et déplacements de populations au cours de l’histoire

  • Circulation des hommes et circulation des richesses, des techniques, des idées et des maladies…
  • Migrations « spontanées », migrations organisées et déplacements forcés
  • Migrations et relations entre sociétés de départ et société d’accueil ; répercussions économiques, sociales et culturelles : osmose ou repli communautaire ?
  • Migrations et géopolitique : conquête, peuplement, reconfigurations territoriales et politiques… 

Axe 3 : Globalisation, mouvements migratoires internationaux et principaux enjeux actuels

  • Accélération et transformations des flux ; nouvelles logiques migratoires
  • Politiques d’immigration, essais de régulation et contradictions ; problèmes d’insertion des migrants dans les sociétés d’accueil
  • Migrations et sociétés de départ : effets démographiques et socio-économiques ; migrants et initiatives de développement local
  • Féminisation des mouvements migratoires et implications sociales
  • Vers une gouvernance mondiale ?

Axe 4 : Migrations « internes » ou « régionales », recompositions territoriales et mutations socio-économiques

  • Migrations saisonnières entre zones rurales ou entre villes et campagnes
  • Exode rural et migrations durables vers les régions plus développées
  • « Rurbanisation » et mouvements de retour vers les campagnes
  • Fronts pionniers et colonisation de « terres vierges »
  • Mouvements liés aux changements climatiques ou environnementaux.

Modalités de soumission

  • Les propositions de communication pourront être soumises en arabe, en anglais, en françaisou en espagnol.
  • Résumé détaillé : une page au minimum (Police : Times New Roman 12), avec un C.V. scientifique mis à jour
  • Pour les résumés en français ou en espagnol, une traduction détaillée en anglais est obligatoire (une page au minimum).
  • Pour les résumés en arabe, une traduction détaillée en anglais ou en français est obligatoire (une page au minimum).
  • Une publication est envisagée à l’issue du colloque après l’évaluation des textes.

Dates importantes

  • 25 juin 2013 : Date limite pour les soumissions à l’adresse suivante : tunisian.mediterranean.associ@gmail.com

  • La sélection des communications par le comité scientifique sera rendue publique avant le 10 juillet 2013.
  • 15 novembre 2013 : Date limite pour l’envoi du Texte Final
  • 5, 6, et 7 décembre 2013 : Colloque

Comité scientifique

  • Brahim Mohammed SAADAOUI (Université de Tunisie / T.M.A. for H.S.E.S.) 
  • Nelly HANNA (Université américaine. Caire. Egypte)
  • Anne-Claire de Gayffier-Bonneville (INALCO – Paris. France)
  • Maha Talaat Mostafa (Académie Sadate des sciences administratives. Egypte)
  • John Chircop (University of Malta)
  • Mabrouk BAHI (Université de SFAX. Tunisie)
  • Bernard VINCENT (E.H.ES.S. Paris. France), 
  • Jann Pasler (University of San Diego. U.S.A.)
  • Adel Ben Youssel (Université de Sousse. Tunisie)
  • abderrezak AMOKRANE (Université Sétif. Algérie), 
  • Mourad ZAOUINE (Université Hassan II. Mohammedia. Maroc),
  • Mohammed CHADLI, (Université Houari Boumediene. Alger. Algérie),
  • Joseph Koffi N. TSIGBE (Université de Lomé. Togo),
  • Khalid Nouicer (Université de Mannouba. Tunisie),
  • Yves GUILLERMOU (Université de Toulouse 3. France)
  • MBIDA ONAMBELE Max Zachée Saintclair (Université de Buea. Cameroun)
  • Ralph SCHOR (Université de Nice-Sophia Antipolis. France),
  • Ali Toumi (Université de Tunis. Tunisie)
  • Elizabeth BISHOP (Texas State University. U.S.A.)
  • Alain HUGON (Université de Caen Basse-Normandie. France),
  • Tedj GHOMRI (Université de Béchar. Algérie)
  • Othmane MANSOURI (Université Hassan II. Casablanca. Maroc)

Dates

  • mardi 25 juin 2013

Mots-clés

  • migration, exode rural, déplacements de population, intégration, rurbanisation, front pionnier

Contacts

  • Brahim Mohammed Saadaoui
    courriel : saadaoui_brahim [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Brahim Mohammed Saadaoui
    courriel : saadaoui_brahim [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« « Tour de Babel » ou réseaux planétaires en recomposition permanente ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 28 mars 2013, https://doi.org/10.58079/n5g

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