AccueilOut of Culture, la société par ses restes

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Out of Culture, la société par ses restes

Out of Culture. The Society by its Wastes

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Publié le mardi 07 mai 2013

Résumé

Si l’on accepte de considérer le phénomène culturel sous toutes ses acceptions, parfois mêmes contradictoires (un ensemble cernable d’objets et pratiques versus «  the way to do things  »), il importe alors de saisir ce qui échappe à la culture ou ce qui est rejeté de notre sphère normative et patrimonialisante. Le cœur de notre réflexion portera sur les résidus, restes, excrétât, surplus de nos activités qui de façon inductive, à la façon des archéologues, permettent de remonter aux déterminants comportementaux, psychologiques et sociaux, et à terme, de proposer un modèle explicatif plus large des fonctionnements et des dynamiques sociales.

Annonce

Argumentaire 

Si l’on accepte de considérer le phénomène culturel sous toutes ses acceptions, parfois mêmes contradictoires (un ensemble cernable d’objets et pratiques versus « the way to do things »), il importe alors de saisir ce qui échappe à la culture ou ce qui est rejeté de notre sphère normative et patrimonialisante. Que cela soit des « primates non humains » dotés à présent d’objets et traditions, d’hommes préhistoriques « pré-culturels » ou de « natures » pensées en dehors de la sphère anthropique, divers phénomènes pris dans leurs généalogies ou dans des comparaisons peuvent nous instruire sur les sujets impensés ou illégitimes des sciences humaines.

Le cœur de notre réflexion portera sur les résidus, restes, excrétât, surplus de nos activités qui de façon inductive, à la façon des archéologues, permettent de remonter aux déterminants comportementaux, psychologiques et sociaux, et à terme, de proposer un modèle explicatif plus large des fonctionnements et des dynamiques sociales.

Les restes et leur traitement ont une valeur heuristique originale pour les sciences sociales. C’est tout au moins la position que nous défendons dans le cadre de ce séminaire. Le reste, envisagé comme « revers de la production », mais aussi comme un objet mettant inlassablement en travail le symbolique et la fonction signifiante, sera considéré comme bon à penser sous divers angles et selon diverses approches. Nous explorons les théories anthropologiques, psychanalytiques et économiques classiques afin de saisir la place qu’ils y occupent, les questions qu’ils soulèvent, les modalités selon lesquelles ils sont pensés - ou impensés.

En partant de l’examen de pratiques observées par des ethnologues sur des terrains proches et lointains, nous examinerons les enjeux symboliques, sociaux, politiques et économiques qui se jouent en relation avec des activités telles que la collecte, le bricolage, la réparation, le rejet, l’élimination, la valorisation, la commémoration, …

Programme

13 mai

10h–10h30 – Introduction, F. Joulian, A. Jeanjean

10h30-11h30h

  • Frédéric Joulian (Ehess) – Pouvons-nous accéder à un « hors culture » à partir des débris de nos sociétés ?

Dans ce bref exposé je reprendrai une des questions soulevées en introduction, celle d’une autre façon d’objectiver la culture, en négatif dirons-nous, à un niveau catégoriel général. Les variations culturelles se distinguent par des différences visibles (positives) mais se démontrent à l’inverse, par les absences. C’est sur ces absences, sur ces restes discutés (en culture) ou  non discutés (« out of ») que porteront mes premiers exemples et réflexions. - Qu’est ce qui est de l’ordre du rejet, du débris d’usage, de l’abandonné ? Font-ils tous également objet ? Lesquels relèvent d’une « culture matérielle » que cela soit dans une société industrielle, pastorale ou de chasseurs-cueilleurs ?

Les seconds exemples s’attacheront aux restes incontrôlés (portés par les courants marins, les cours d’eau ou des animaux) ; ils permettent, car ils échappent au contrôle et aux discours normatifs, d’aborder la complexité des dynamiques sociales et des significations des objets et matériaux dans nos environnements quotidiens. Ces restes ouvrent au final sur une réflexion sur le sort que nous faisons à notre planète et aux vivants qui l’occupent.

11h30-12h30

  • Olivier Gosselain  (Univ. Libre de Bruxelles) - Cendres et ciment : mémoire technique de la teinture à l’indigo au Nord Bénin

Durant  la seconde moitié du 19e siècle et jusque dans les années 1970, la teinture à l’indigo a constitué une activité de première importance pour plusieurs localités de la rive droite du fleuve Niger, au Bénin. Il n’en subsiste aujourd’hui que quelques débris épars — amas de cendres et parois de cuves — dans les rares quartiers de teinturiers qui n’ont pas été réaffectés.

En 2011, lors d’une mission de recherches historiques et ethnographiques, je suis tombé par hasard sur un ancien site de teinturerie qu’un vieil habitant tentait de préserver pour « conserver le souvenir du travail des aïeux».  M’ayant mis en rapport avec un vieil homme qui y avait travaillé, ce dernier a fourni une description étonnement précise de la chaîne opératoire, accompagnée d’informations détaillées sur les dimensions sociales et économiques de l’activité. C’est ainsi qu’a émergé un projet hybride : tenter une technologie comparée sur base unique de témoignages oraux.

Dans cet exposé, je  présenterai les résultats de ce projet mené en 2012 et 2013 et montrerai comment l’évocation orale d’un univers disparu est à même de nous mener au cœur de la technique et d’éclairer une histoire sociale et culturelle particulièrement complexe.

14h-15h

  • Nathalie Ortar (LET-ENTPE, Lyon) - Conserver, donner, vendre : petit état de l’art de composer avec les objets dans la Silicon Valley (USA)

La présentation est issue d’une recherche menée dans la baie de San Francisco en 2010-2011 sur les pratiques liées au développement durable de familles vivant dans les banlieues ouest de la baie. L’intérêt pour les objets a été suscité par trois éléments distincts qui attirèrent notre attention. Le premier fut la vue des garages débordant d’objets offerts à la vue des passants. Le deuxième, le nombre de ventes dites de garage « garages sales » et l’importance des réseaux et services permettant d’acquérir des biens usagés. Le troisième, l’attention portée à assurer une deuxième vie aux objets par les réseaux d’échange et la manifestation de pratiques intenses de bricolage, transformation, création de nouveaux objets. Ce constat de l’abondance des objets, de ce qui nous a paru être une difficulté à s’en défaire et du désir de prolonger leur vie, n’est pas sans paradoxes dans une société qui s’est vouée à la consommation de l’objet neuf comme moyen ultime d’assurer le plein rendement de son économie et interroge sur le statut des objets et des déchets.

15h-16h

  • Morie Kaneko (Kyoto Univ.) - De l’absence de déchets dans une société non-occidentale : les Aari du Sud-Ouest de l’Ethiopie

This presentation considers the concept of waste held by the Aari of southwestern Ethiopia by analyzing food production and consumption and the lifecycle of craftwork in their lives. The concept of waste is examined in the following three settings: 1) the production and consumption of ensete (Ensete ventricosum); 2) the lifecycle of pot use; and 3) students’ used notebooks. The discussion in this presentation is based on data on ensete production and consumption collected in July 2012, data on the lifecycle of pot use collected for about 1.5 years between 1999 and 2001, and on interviews with 47 students conducted in March 2013.

There were three main findings. First, there is almost no appropriate concept of waste with the meaning of unnecessary and useless in the Aari language. In the process of ensete food production and consumption, the Aari call rotten food dakari, which means spoiled food and inappropriate behavior. They regard the sheaths and leaves of ensete as resources that make the soil fertile and place them in their home gardens. Second, if pots crack or break, the Aari repair them and use them differently, perhaps for holding coffee beans or as a plate to transport fire from a cooking stove in another house. Ground up pot fragments are also used for laundry soap or toothpaste. Women potters also collect pot fragments to mix with clay and make new pots. The Aari do not treat the pots that have no function as pots as waste, but use them differently and use them completely. Finally, most high school students who were interviewed kept their used notebooks since junior high school in a wooden box to review for tests. Notebooks from elementary school had been lost or used as toilet paper.

Basically, ensete and pots circulate in their ecosystem with no leftovers. The Aari use them and return them to the system using their knowledge and techniques, which are embedded in their socio-ecological environment and not recorded anywhere. Their behavior regarding the used notebooks from elementary school is similar to their behavior regarding local knowledge and techniques. In comparison, junior and high school students start learning the behavior of modern knowledge, such as writing down knowledge, accumulating it on paper, and then memorizing it. One head of household kept his children’s notebooks in a 100-kg sack for coffee beans. The paper was considered useless to the children. The notebooks represented modern knowledge, but through local knowledge the household head was at a loss for what to do with the sack in the corner of his house because it had come to a dead end.

16h-17h

  • Pierre Lemonnier  (CREDO-AMU Marseille) - Bruit, traces ou scories nécessaires ? : parties mortes et vivantes dans l'action et l'imaginaire rituel

Tant dans sa matérialité que dans l'imaginaire qui l'accompagne, l'action rituelle ne manque pas d'éléments dont les acteurs n'ont rien à dire, ou bien dont on peut se passer, ou dont... les anthropologues et les historiens ne saisissent ni le sens ni la fonction. S'agit-il de 'scories' d'une époque passée, d'un 'bruit de fond' nécessaire, de 'ritèmes' ou de 'mythèmes' de secours auquel une culture aurait recours pour garder une cohérence rituelle ou mythique en cas de perte d'autres éléments. L'exposé se fondera sur deux exemples : les actes contre-intuitifs dans l'imaginaire des sorcières européennes et papoues, et les actes rituels "inutiles" dans les initiations masculines anga.

14 mai

9h-10h

  • Agnès Jeanjean (Univ. Nice) - Sans reste ? Les déchets et le marché

Les déchets sont dans l'air du temps. La société générale, tout au moins en occident, place les questions relatives à leur traitement sur le devant de la scène, y compris la scène artistique. Dans le même mouvement, les chercheurs sont de plus en plus nombreux à se pencher sur les restes, les déchets, les confins. La valorisation du « recyclage », l'intérêt du marché envers les déchets, expriment les intérêts économiques, les contradictions d'une société qui fait le choix de la « croissance ». Se profile aussi une aspiration : celle d'être « sans reste ». Que fait on disparaître au travers des restes recyclés, déniés confiés à d'autres, repoussés plus loin... et quels sont les individus, les gestes, les objets et les pensées qui dans le même mouvement chutent et sont déclassés ? Nous interrogerons les dimensions anthropologiques et symboliques de ces transformations.

10h-11h

  • Jamie Furniss  (Univ. Edinbourg)– La centralité de la marginalité dans l'économie mondialisée du recyclage : les ramasseurs de déchets informels du Caire à l'heure de la récession de 2008

Par le biais d’acheteurs intermédiaires issus ou non de la profession elle-même, les collecteurs et recycleurs de déchets informels du Caire (zabbalīn) vendent les matériaux non organiques qu’ils ramassent (plastique, le métal et le papier…) à des entreprises qui les utilisent comme matières premières pour la fabrication. Les usines qui acquièrent ces matières sont principalement en Égypte mais aussi—et ce de façon croissante—à l’étranger, en particulier en Chine. Ainsi, ces « marginaux » de l’économie « informelle » ont des associés égyptiens qui parlaient chinois, communiquent régulièrement par fax et internet avec des acheteurs chinois, connaissent le cours des prix du plastique en dollars américains sur le marché à Shanghaï, se plaignent des droits perçus par la douane égyptienne sur l’exportation de la tonne de plastique de type « PET » (Polytéréphtalate d'éthylène)... La mondialisation de l’économie des déchets n’a peut-être jamais été démontré de façon aussi frappante que lors de la crise économique mondiale de 2008, lorsque les zabbalīn étaient comme le canari de la mine de charbon de l’économie nationale égyptienne : ils figuraient parmi les premiers touchés par l’effondrement du prix du pétrole,  répercuté sur le cours mondial du plastique. Cette communication examine l’impact de la crise économique de 2008 sur les zabbalīn. Outre une description qualitative nourrie de discussions et d’observation participante sur le terrain à l’époque, des données chiffrées sur les baisses des prix de certains matériaux seront apportées.  Celles-ci seront complétées par des données recueillies en 2013, concernant le prix du plastique uniquement.

11h-12h

  • Valérie Guillard, (CNRS-Paris Dauphine), Anne Monjaret, (CNRS-IIAC) - Sortie de piste : quel destin ? Quand nos objets dévient de la circulation domicile-travail

Si nous nous intéressons plus généralement à la circulation quotidienne des objets entre le domicile et le bureau dans leur mouvement tant unilatéral que circulaire, ici nous avons choisi précisément de centrer notre attention sur leur sortie de piste, autrement dit, sur ces moments, ces circonstances qui viennent contrarier, voire interrompre leur trajectoire habituelle, qui les font dévier momentanément ou définitivement. Notre objectif est de questionner les tensions dans la circulation quotidienne d’objets : quelles sont les raisons (volontaires ou involontaires) qui provoquent les perturbations de la circulation, les bifurcations, les sorties définitives ? Quels sont les objets concernés ? Qu’est-ce qu’implique une sortie de piste ? Un changement de statut de l’objet s’opère-t-il ? Que deviennent les objets qui sortent ? Rentrent-ils de nouveau en piste ? Comment se réapproprie-t-on un objet qui a vécu une sortie de piste ? Quelle perte de sens de l’objet ou quelle requalification du sens ? En quoi cet état de fait nous révèle les relations que nous entretenons avec ces objets ordinaires, les manières de les extraire de nos vies ? Autant de questions que nous souhaiterions aborder dans le cadre de cette présentation et dont les résultats se fondent sur une enquête qualitative réalisée en tandem auprès d’hommes et femmes actifs, issus des couches socio-professionnelles moyennes et supérieures, travaillant dans le secteur tertiaire et habitant à Paris ou en Région parisienne.

14h-15h

  • Yann-Philippe Tastevin (Post-Doctorant Labex - LISST-CAS – Université de Toulouse) – Hors d’usage : du plomb, des batteries, du plomb et des rickshaws

Quelle sera la voiture de demain ? La question de savoir, si elle sera le résultat de plus ou de moins d’innovation hante l’industrie automobile. Laquelle célèbre chaque nouveau modèle de voiture comme s’il représentait le futur de la technologie et un progrès décisif pour l’humanité. Quand d’autres pensent que le « lowtech », cet ensemble hétérogène de techniques, d'approches, d'usages, de modes de composition alternatifs, définis tantôt négativement (par la pauvreté ou économie des moyens) tantôt positivement (faire beaucoup avec peu de choses, faire avec ce qu'on a), serait notre seule planche de salut pour résoudre un grand nombre de problèmes, notamment écologiques : crise de l'énergie, ou le développement de transports moins polluants... L’ambition de cet exposé n’est pas d’entériner l’une ou l’autre de ces alternatives, mais d’aller au-delà de l’opposition entre ‘low tech’ et ‘high tech’, pour proposer des catégories d’appréhension plus fines des processus d’innovation technologique et de comprendre la dynamique de leurs circulations.

Ainsi, je reviens de Khulna, une agglomération millionnaire, où l'usage de la voiture demeure marginal. Le Bangladesh est en effet un véritable conservatoire de tout ce qui s'invente et roule à trois roues depuis maintenant un demi-siècle. On y trouve sur la route tous les modèles existants, des plus anciens au plus récent, des plus artisanaux au plus sophistiqués, un paradis mécanique du montage et du remodelage. Mais le plus étonnant est l’arrivée en grand nombre de rickshaw propulsé par de petits moteurs électriques de 1000 W alimentée par des batteries… au plomb.

Alors même que son succès commercial reste inexistant, on continue à prédire au « Nord » la croissance imminente de la voiture électrique. Alors qu’au « Sud », de nouveaux constructeurs électrifient massivement les technologies de transport dérivées de la bicyclette, l’autorickshaw renoue avec les origines automobiles. La batterie, ce composant simple et robuste, que l’on fabrique à partir de plomb, matière première valorisée que l’on récupère dans d’autres batteries hors d’usage… Ainsi, la prolifération rustique et circulaire d’un ensemble d'accumulateurs rechargeables, inventé il y a 150 ans par le français Gustave Planté questionne l’éternelle émergence de la voiture électrique… Entre l’Inde et la Chine, deux modèles de conquête économique mais aussi de conception technique se jouent dans la diffusion globale de l’autorickshaw qui met au défi l’universalité des grands modèles industriels automobiles.

15h-16h

  • Lucie Smolderen  (Univ.Libre de Bruxelles) - Les Résidus d’une filière technique disparue : le cas du filage et du tissage dans le Dendi (Bénin)

Mon projet de mémoire est consacré à la reconstitution et l’analyse technique et historique de la filière textile préindustrielle du Dendi (Bénin), disparue depuis une trentaine d’année. Au cours des entretiens menés auprès des anciens tisserands et fileuses de la région, émergeaient de temps à autre quelques « résidus » de cette filière technique fantôme : une vieille navette recouverte de purin, un sachet plastique troué contenant quelques fuseaux, un vieux morceau de pagne ayant servi d’épouvantail etc. Ces résidus n’étaient pas uniquement matériels : la danse du tisserand et le sifflement de la fileuse venaient également ponctuer nos discussions. Ces restes matériels, gestuels et sonores sont devenus des canaux privilégiés pour aborder une technique qui cesse d’exister. D’abord, ceux-ci offrent des points d’ancrages pour cerner la technique « comme elle a été dans le passé ». Ensuite, et surtout, la prise en compte de ces résidus techniques au sein de la recherche permet de ne pas s’arrêter à la technique morte, ancrée dans le passé, mais d’envisager la disparition technique comme un processus qui hante encore le présent.       

16h-17h

  • Salvatore D’Onofrio (Université de Palerme) – Retour aux outils. Quelques enjeux de l'anthropologie des techniques à la fin des années soixante-dix en Italie

Les expositions d’outils des années 1970 et le renouvellement muséographique qui en a suivi sont-ils à même de solliciter une réflexion au sujet des restes ? Que reste-t-il de nos outils du point de vue des avancées méthodologiques que leur traitement a imprimé à l’anthropologie ? Nous aborderons ces questions de manière non orthodoxe, en essayant de replacer les concepts que nous avions élaboré à l’époque (décomposition du processus de travail, schéma de l’agir technique ou tables paradigmatiques des outils) dans les contextes socio-émotionnels qui les ont générés. Un aperçu sur le traitement informatique des outils sera également proposé.

17h

Débat général avec la participation de Suzanne de Cheveigné (directrice du Centre Norbert Elias)

Organisateurs 

Lieux

  • EHESS 3ème étage, salle de réunion, Centre de la Vieille Charité - 2 rue de la Charité
    Marseille, France (13002)

Dates

  • lundi 13 mai 2013
  • mardi 14 mai 2013

Mots-clés

  • déchets, résidus, restes, excrétât, culture, collecte, bricolage

Contacts

  • Frederic Joulian
    courriel : frederic [dot] joulian [at] ehess [dot] fr
  • Agnès Jeanjean
    courriel : agnes [dot] jeanjean [at] unice [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Carole Le Cloierec
    courriel : carole [dot] le-cloierec [at] univ-amu [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Out of Culture, la société par ses restes », Journée d'étude, Calenda, Publié le mardi 07 mai 2013, https://doi.org/10.58079/ng2

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