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Sociabilités en révolutions au XVIIIe siècle

Sociabilities in revolution in the 18th century

40e congrès annuel de la société canadienne d'étude du dix-huitième siècle (SCEDHS)

40th annual conferenc of the Canadian 18th century study society (SCEDHS)

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Publié le mardi 06 août 2013

Résumé

Sociabilités en révolutions au XVIIIe sièclevoudrait embrasser un « long dix-huitième siècle », entendue entre 1650 (révolution scientifique, guerres civiles anglaises, Frondes en France, etc.) et 1850 (révolutions industrielles et commerciales, et bien sûr Printemps des peuples). La cohésion et l’harmonie sociales reposent largement sur la sociabilité, une forme de  « douce police » qui renvoie à la capacité des individus à interagir, à communiquer et à vivre ensemble sans l’intervention continuelle d’un pouvoir coercitif. La sociabilité réfère ainsi aux multiples façons qu’ont les individus d’entrer en contact avec des amis ou des inconnus, que ce soit en personne, au sein de clubs, de salons, de sociétés ou d’autres associations, ou à distance, par le biais des correspondances, des traités et des discours. Le congrès se propose d’examiner l’évolution de la notion de sociabilité dans un long dix-huitième siècle et à travers le prisme des nombreuses révolutions – politiques, commerciale, industrielle, scientifique, littéraire et artistique – qui contribuent à en redéfinir les formes et en réorienter les pratiques. Il sera ainsi possible d’aborder tous les aspects reliés à ce sujet, notamment les débats philosophiques et les représentations littéraires ayant pour thème la nature humaine et les relations sociales, l’exploration du lien social et des institutions mises en place pour le protéger, de même que l’examen des forces qui tendent à transformer ou à perturber les formes et les pratiques de sociabilité.

Annonce

Argumentaire

La cohésion et l’harmonie sociales reposent largement sur la sociabilité, une forme de « douce police » qui renvoie à la capacité des individus à interagir, à communiquer et à vivre ensemble sans l’intervention continuelle d’un pouvoir coercitif. La sociabilité réfère ainsi aux multiples façons qu’ont les individus d’entrer en contact avec des amis ou des inconnus, que ce soit en personne, au sein de clubs, de salons, de sociétés ou d’autres associations, ou à distance, par le biais des correspondances, des traités et des discours.

Le congrès se propose d’examiner l’évolution de la notion de sociabilité dans un long dix-huitième siècle et à travers le prisme des nombreuses révolutions – politiques, commerciale, industrielle, scientifique, littéraire et artistique – qui contribuent à en redéfinir les formes et en réorienter les pratiques. Il sera ainsi possible d’aborder tous les aspects reliés à ce sujet, notamment les débats philosophiques et les représentations littéraires ayant pour thème la nature humaine et les relations sociales, l’exploration du lien social et des institutions mises en place pour le protéger, de même que l’examen des forces qui tendent à transformer ou à perturber les formes et les pratiques de sociabilité. Les auteurs des Lumières écossaises tels Francis Hutcheson, David Hume, Adam Smith, James Boswell et Robert Burns étant des figures majeures du discours sur la sociabilité au dix-huitième siècle, les propositions qui leur sont consacrées seront les bienvenues.

Les conférenciers d’honneur pour ce congrès seront Pierre Serna, professeur à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française et vice-président de la Commission internationale d’histoire de la Révolution française ; et James Moore, professeur émérite de l’université Concordia, spécialiste de Francis Hutcheson et des Lumières écossaises.

Conditionsde soumission

Le comité scientifique invite à soumettre des propositions de séances ou de communications aussi bien sur le thème général du congrès que sur tout autre sujet touchant le dix-huitième siècle.

Les propositions de communications individuelles sont bienvenues et le comité s’efforcera de les regrouper en des séances thématiques cohérentes.

Cependant, les participants sont invités à soumettre des propositions de séances complètes, incluant deux ou (de préférence) trois communications accompagnées du choix d’un(e) président(e) et d’un(e) commentateur ou commentatrice.

Les propositions de tables rondes ou de toute autre forme d’interventions seront aussi favorablement accueillies.

Sans que cette liste soit exclusive, des propositions de séances ou de communications pourront intégrer les thématiques suivantes :

  • Les lieux de la sociabilité
  • Police, surveillance et espionnage
  • La science et la République des Lettres
  • La franc-maçonnerie
  • L’espace urbain et l’occupation du territoire
  • L’écriture comme geste social
  • La figure de l’ermite
  • Sociabilité et révolutions politiques
  • Regards sur les foules
  • Sensibilité et distinction sociale
  • Les réseaux de communication
  • Amitiés
  • École, éducation et transmission du savoir
  • Célébrité, notoriété et espace public
  • Socialité et morale
  • Etc.

Les propositions (en français ou en anglais) doivent être soumises en format numérique et envoyées à l’organisateur du congrès, Pascal Bastien, à l’adresse suivante : scedhs2014@uqam.ca.

Elles devront contenir un titre, un résumé (une page maximum) pour les communications de 20 minutes ou pour les séances de deux ou trois communications, et un bref CV (une page maximum) pour chaque intervenant.

Date limite de soumission des propositions : le 1er avril 2014.

Les organisateurs accueilleront avec plaisir les avis d’intention soumis dès l’été ou l’automne 2013 : les personnes intéressées pourront en effet soumettre un titre provisoire de séance ou de communication et s’inscrire, par conséquent, à la lettre d’information du Congrès. 

Cette lettre rappellera les échéanciers, informera des activités liées au congrès et des possibilités de financement qui pourraient s’offrir. 

Cette initiative, par contre, ne dispensera pas de soumettre une proposition et un cv en bonne et due forme avant la date limite de soumission des propositions.

Comité d’organisation

  • Julie Allard (Bishop’s University),
  • Pascal Bastien (UQAM),
  • Simon Dagenais (UQAM)),
  • Lucie Desjardins (UQAM),
  • Marie-Claude Felton (McGill),
  • Geneviève Lafrance (UQAM),
  • Simon Macdonald (McGill).

Comité scientifique

  • Brian Cowan (McGill),
  • Susan Dalton (Université de Montréal),
  • Peggy Davis (UQAM),
  • Deidre Dawson (Michigan State University),
  • Nicholas Dew (McGill),
  • Ugo Dionne (Université de Montréal),
  • Jean-François Gauvin (Harvard), 
  • Matthew Hunter (McGill),
  • Neven Brady Leddy (Bishop’s University),
  • Ted McCormick (Concordia),
  • Benoît Melançon (Université de Montréal),
  • Dario Perinetti (UQAM),
  • Peter Sabor (McGill),
  • Jonathan Sachs (Concordia),
  • Richard B. Sher (New Jersey Institute of Technology),
  • Mark Spencer (Brock University),
  • Laurent Turcot (UQTR).

Lieux

  • Hotel Delta Montreal, 475 Avenue President-Kennedy
    Montréal, Canada

Dates

  • mardi 01 avril 2014

Fichiers attachés

Mots-clés

  • sociabilités, révolutions, Lumières, histoire des sciences, espace public, histoire du livre, justice, David Hume, Francis Hutcheson, Adam Smith

Contacts

  • Pascal Bastien
    courriel : bastien [dot] pascal [at] uqam [dot] ca

URLS de référence

Source de l'information

  • Pascal Bastien
    courriel : bastien [dot] pascal [at] uqam [dot] ca

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Sociabilités en révolutions au XVIIIe siècle », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 06 août 2013, https://doi.org/10.58079/o3q

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