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Réussite et échec en langues de spécialité

Success and Failure in Languages for Specific Purposes

36e congrès de l’APLIUT

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Publié le mardi 11 février 2014

Résumé

Qu’est-ce que réussir en langues de spécialité ? Qu’est-ce qu’échouer ? Si les notions de réussite et d’échec semblent bien interdépendantes, sont-elles pour autant antonymiques ? L’échec n’est-il pas un passage obligé de la réussite ? L’objectif du 36e congrès de l’APLIUT sera  de questionner de manière aussi exhaustive que possible les notions de réussite et d’échec en langues de spécialité, en explorant cette thématique sous différents angles à travers les apports de la recherche fondamentale, des exemples de mise en œuvre pratique auprès des étudiants inscrits dans les filières LANSAD, mais aussi par la recherche-action et la recherche-développement caractéristiques des travaux en didactique des langues.

Annonce

Argumentaire

Le 36e Congrès de l’APLIUT invite les enseignants et les chercheurs à explorer la problématique de la réussite et de l’échec en langues de spécialité en se concentrant sur les questions de l’enseignement et de l’apprentissage des langues dans le secteur LANSAD[1]. On pourra s’interroger sur le sens à donner à ces termes dans le domaine des langues alors que les niveaux du CERCL[2], paru il y a près de 15 ans, semblent être devenus l’unique source de référence pour évaluer « objectivement » la réussite ou l’échec d’un étudiant ou d’une formation. S’imposeront ainsi un bilan sur le CERCL et un état des lieux des certifications en langues, mais aussi une réflexion plus large sur l’évaluation – qu’elle concerne les étudiants, les enseignants, les enseignants-chercheurs ou l’Université dans son ensemble.

On s’intéressera aux facteurs de réussite et d’échec dans l’enseignement supérieur (Romainville et Michaut 2012) en les reliant à la problématique des langues, aux liens entre motivation et réussite/échec en langues (Williams 1997, Dörnyei 2012), au sentiment d’efficacité personnelle (Bandura 2003), aux stratégies d’apprentissage des étudiants en réussite (Amadieu 2012), à l’autonomie (Rivens 2012) ou à la place de la correction, de l’évaluation et de la notation (Tardieu 2009).

On visera également à poser les limites actuelles de l’enseignement / apprentissage des langues de spécialité et les moyens à mettre en œuvre pour dépasser ces limites. On pourra notamment aborder les différents dispositifs innovants caractéristiques de l’enseignement supérieur (espaces multimédias et TICE, Centres des Langues, EMILE[3], mobilité à l’international, etc.), qui peuvent être source de réussite en langues mais dont on tâchera également de définir les limites.

L’objectif du Congrès sera ainsi de questionner de manière aussi exhaustive que possible les notions de réussite et d’échec en langues de spécialité, en explorant cette thématique sous différents angles à travers les apports de la recherche fondamentale, des exemples de mise en œuvre pratique auprès des étudiants inscrits dans les filières LANSAD, mais aussi par la recherche-action et la recherche-développement caractéristiques des travaux en didactique des langues.

Les propositions de communications s’inscriront dans l’un des cinq axes suivants :

  • Axe 1 - Le sens à donner aux notions de réussite et d’échec en langues de spécialité : Que signifie réussir et/ou échouer en langues ? Quelles sont les représentations et les attentes de l’étudiant, de l’enseignant, de l’Institution et du monde professionnel dans ce domaine ? Quels sont les effets de la réussite ou de l’échec en langue sur l’étudiant, l’enseignant, l’Institution, le monde extérieur ? Quelles distinctions entre difficulté et échec ? Quelle place pour l’erreur, la correction, la remédiation ? etc.
  • Axe 2 - Les outils de mesure : Quelles mesures de la réussite ou de l’échec en langues de spécialité ? Quels outils de mesures qualitatives et quantitatives ? Quelle place pour le CECRL ? Quelle place pour les certifications ? Quelle place pour la note ? Quels indicateurs pour évaluer les formations en langues ? Quelles évaluations pour quels objectifs ? Quels effets de l’évaluation sur la réussite ou l’échec ? etc.
  • Axe 3 - Les facteurs de réussite et d’échec en langues de spécialité dans l’enseignement supérieur : Quels facteurs externes de réussite et d’échec en langues dans l’enseignement supérieur ? Quels liens entre motivation et réussite/échec en langues ? Entre sentiment d’efficacité personnelle en langues  et réussite/échec ? Entre profil cognitif et réussite/échec en langues ? Entre image de la langue et réussite/échec de son apprentissage ? Entre stratégie d’apprentissage et réussite/échec ? etc.
  • Axe 4 - Les dispositifs pour enseigner et apprendre les langues de spécialité : Quels intérêts et limites des dispositifs innovants spécifiques à l’enseignement supérieur tels que les TICE, les Centres de Langues, l’EMILE ou la mobilité à l’international ? etc.
  • Axe 5 - Les différents acteurs et leur rapport à la réussite et à l’échec en langues : Quelles visions et représentations de la réussite et de l’échec en langues de spécialité pour les différents acteurs impliqués (étudiants, enseignants, chercheurs, Institution, monde extérieur) ? Quels effets de l’évaluation des enseignements sur les contenus de formation ? Quelle formation des futurs enseignants pour la réussite des étudiants en LANSAD ? Quelles formations en langues de spécialité pour la réussite dans l’insertion professionnelle ? etc.

 Les communications relèveront de l’une des 2 catégories :

  • Exposé de synthèse ou de réflexion / Compte rendu de recherche fondamentale : présentations de recherches portant sur des théories et/ou des modèles actuels liant réussite/échec et langues, réflexion épistémologique sur les notions de réussite et d’échec en langues dans l’enseignement supérieur, compte rendu de recherches sur les notions de réussite et d’échec en didactique des langues et dans les domaines attenants à la linguistique, la psycholinguistique, la cognition, la neurolinguistique, la didactique multimédia et l’ergonomie.

Présentation de pratiques pédagogiques : présentations de pratiques pédagogiques innovantes auprès d’un public LANSAD, avec prise de recul pour en déterminer la réussite et l’échec selon les différents acteurs impliqués (étudiants, enseignants, Institution, acteurs extérieurs).

Envoi des propositions

Les propositions de communications doivent être adressées par courriel

en complétant la fiche ci-après avant le 15 mars 2014

à Linda TERRIER : linda.terrier@univ-tlse2.fr

Réponse du Comité Scientifique : 10 avril 2014

Des propositions d’articles issus des communications pourront être proposées pour publication dans la revue Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité (Vol. XXXIV, n° 2, Juin 2015).



[1] Langues pour Spécialistes d’Autres Disciplines.

[2] Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues.

[3] Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue Etrangère.

Composition du Comité Scientifique 

  • Nicolas BAILLERES – PRCE, IUT ‘A’ Toulouse, Université Toulouse 3
  • Dan FROST – MCF 11e section, Université de Savoie
  • Noëlla GAIGEOT (Présidente de l’APLIUT) – PRCE, Université du Mans
  • Nathalie HASCOËT – MCF 11e section, Université d’Avignon
  • Marie-Annick MATTIOLI – MCF 11e section, IUT Paris-Descartes, Université Paris Descartes
  • Julie MORERE – MCF 11e section, IUT Nantes, Université de Nantes
  • Linda TERRIER (Présidente du Comité Scientifique) – MCF 11e section, Université Toulouse 2-Le Mirail
  • Jean-Luc WOLF – PRCE, IUT Schiltigheim-Louis Pasteur, Université de Strabourg

Argument

What does the term “success” mean in the field of LSP (Languages for Specific Purposes)? What do we mean by “failure”? If the concepts of success and failure seem to be interdependent, are they mutually exclusive? Is failure a necessary step on the route to success? And in the pursuit of excellence, which has become one of the major stakes in higher education since the Bologna Process (1999 & 2003) and the Lisbon Strategy (2000), is failure for some necessary for the success of others? Does this last statement imply the creation of an elite with “good”, “less good” and “bad” institutions, teachers and students (Levy 2000).

At a time when no aspect of higher education seems exempt from assessment (Romainville, Goasdoué & Vantourout 2012), has the time come to reaffirm that success and failure are relative, even arbitrary concepts? How should we define them? How should we measure them? How should we take them into account to improve teaching programmes in higher education?

The 36th APLIUT conference will provide the opportunity for teachers and researchers to explore the question of success and failure in teaching, learning and assessment the field of LSP. Perhaps it is time to question the meaning of these terms in language learning now that the levels defined by the CEFRL[2] nearly 15 years ago seem to be the unique reference source for “objectively” measuring the success or the failure of a learner or of a programme. This process implies not only a re-examination of the CEFRL, of language certifications and of assessment in general - whether it be of students, teachers, researchers or universities themselves.

Among the questions under examination are success and failure in higher education (Romainville & Michaut 2012) in relation to language teaching, the relationship between success & failure in language learning and motivation (Williams 1997, Dörnyei 2012), self-efficacy (Bandura 2003), learning strategies of successful students (Amadieu 2012), learner autonomy (Rivens 2012) or, marking, correction & assessment (Tardieu 2009).

This conference will allow us to explore the current limits of learning and teaching in LSP and how we can move beyond these limits. This may include the use of the various resources which characterise many of the learning situations in higher education, such as use of ICT tools, self-access language centres, CLIL[3], international exchange programmes, etc., which may all contribute to successful language learning but which may also lead to or include failures.

The aim of this conference will therefore be to examine, as comprehensively as possible, the concepts of success and failure in LSP by approaching the question from different angles such as those offered by pure research, by examples of classroom practice and by action-research projects which are commonly a feature of language teaching research.

Submissions should fall into one of the following five areas:

  • 1 – The meaning of the terms “success” and “failure” in LSP: What do these terms mean? What are the perceptions and expectations of these terms of students, teachers, institutions and those outside higher education? What are the consequences of success and failure in languages on students, teachers, institutions and those outside higher education? What distinctions may be drawn between success and failure? How should teachers and students deal with errors? Etc.  
  • 2 – Measurement tools: What tools should be used for measuring success or failure in LSP? Should the focus be on quality or quantity? What importance should be given to the CEFRL? What importance should be given to language certification? How important is giving grades? What guidelines exist for assessing language teaching programmes? Which are the most appropriate assessment methods for given aims and outcomes? What are the consequences of assessment on success or failure? Etc.  
  • 3 – Contributing factors to success and failure in higher education: What are the external factors which contribute to success or failure in languages in higher education? What are the links between motivation and success or failure in languages? What is the relationship between feelings of self-efficacy and motivation in languages?  Between learning strategies and success and failure?  
  • 4 – Complementary resources for teaching and learning languages: What are the advantages and the limitations of innovative complementary resources which often characterise language teaching in higher education, such as ICT tools, self-access language centres, CLIL and international exchange programmes? Etc.
  • 5 – Stakeholders and their relationship to success and failure in languages: What are the perceptions and representations of success and failure in languages of the various stakeholders (students, teachers, researchers, Institutions, those outside higher education)? How does the assessment of teaching impact on teaching programmes? How should teachers be trained to enable LSP students to succeed? How can LSP teaching programmes best ensure graduate employability? Etc.

Submission guidelines

Proposals must be one of the two following formats:

Presentations of new and original research / review of existing research: research papers presenting current theories or models relating success and failure in languages, epistemological issues concerning success and failure in higher education, new and original research projects concerning success and failure in language teaching and learning and in disciplines such as linguistics,  neurolinguistics, CALL, ergonomics, etc.

Presentations of classroom practice: papers presenting innovative teaching programmes with LSP students in relation to the theme of success or failure of the various stakeholders (students, teachers, researchers, Institutions, those outside higher education).

Papers may given in English or in French.

Proposals should be sent by email with the following

form completed and attached before 15 March 2014

to Linda TERRIER : linda.terrier@univ-tlse2.fr

Acceptance/rejection notices will be sent to authors via email by 10 avril 2014

Authors may submit articles resulting from papers given  for publication in the journal Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité (Vol. XXXIV, n° 2, June 2015). 

[1] APLIUT: Association of Language Teachers in Technical University Institutes (www.apliut.com)

[2] CEFRL: Common European Framework for Reference in Languages.

[3] CLIL: Content and Language Integrated Learning.

Scientific Commitee

  • Nicolas BAILLERES – PRCE, IUT ‘A’ Toulouse, Université Toulouse 3
  • Dan FROST – MCF 11e section, Université de Savoie
  • Noëlla GAIGEOT (Présidente de l’APLIUT) – PRCE, Université du Mans
  • Nathalie HASCOËT – MCF 11e section, Université d’Avignon
  • Marie-Annick MATTIOLI – MCF 11e section, IUT Paris-Descartes, Université Paris Descartes
  • Julie MORERE – MCF 11e section, IUT Nantes, Université de Nantes
  • Linda TERRIER (Présidente du Comité Scientifique) – MCF 11e section, Université Toulouse 2-Le Mirail
  • Jean-Luc WOLF – PRCE, IUT Schiltigheim-Louis Pasteur, Université de Strabourg

Lieux

  • Université de Nantes, IUT de Nantes
    Nantes, France (44)

Dates

  • samedi 15 mars 2014

Mots-clés

  • langue, langue de spécialité LANSAD, ESP, LSP, échec

Contacts

  • Linda Terrier
    courriel : linda [dot] terrier [at] univ-tlse2 [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Linda Terrier
    courriel : linda [dot] terrier [at] univ-tlse2 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Réussite et échec en langues de spécialité », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 11 février 2014, https://doi.org/10.58079/pe8

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