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Une traversée dans la famille Matta
The Matta family
Publié le vendredi 14 février 2014
Résumé
Au cours du XXème siècle, la famille Matta est sans doute l’un des exemples les plus étonnants à la fois de descendance artistique plasticienne, mais aussi de couples artistiques. Cette journée d’étude se propose ainsi de se pencher sur les membres de cette famille en partant de Roberto Matta Echaurren, puis de ses cinq femmes et de leurs enfants : Ann Clark et leurs jumeaux John-Sebastian Matta et Gordon Matta-Clark ; Patricia Kane Matta ; Angela Faranda et leur fils Pablo Echaurren ; Malitte Pope-Matta et leurs deux enfants Federica et Ramuntcho Matta ; et enfin Germana Ferrari et leur fille Alisee Matta.
Annonce
Argumentaire
L’histoire de l’art est marquée par de multiples récits familiaux, des dynasties artistiques s’échelonnant et s’interférant sur les plans de la fratrie, du couple et de la descendance. Nombreux sont alors les grands noms qui nous viennent à l’esprit, depuis la Renaissance jusqu’au XXe siècle : Jan, Hubert, Marguerite et Lambert Van Eyck ; Marcel Duchamp, Suzanne Duchamp, Jacques Villon et Raymond Duchamp-Villon pour ne citer que ces deux célèbres fratries ; le couple Jackson Pollock et Lee Krasner ; Orazio Gentileschi et sa fille Artemisia…
Au cours du XXe siècle, la famille Matta est sans doute l’un des exemples les plus étonnants à la fois de descendance artistique plasticienne, mais aussi de couples artistiques. Cette journée d’étude se propose ainsi de se pencher sur les membres de cette famille en partant de Roberto Matta Echaurren, puis de ses cinq femmes et de leurs enfants : Ann Clark et leurs jumeaux John-Sebastian Matta et Gordon Matta-Clark ; Patricia Kane Matta ; Angela Faranda et leur fils Pablo Echaurren ; Malitte Pope-Matta et leurs deux enfants Federica et Ramuntcho Matta ; et enfin Germana Ferrari et leur fille Alisee Matta.
Il va sans dire qu’il ne sera ici question ni de créer une hagiographie cherchant à célébrer le génie commun de plusieurs générations d’artistes, ni de formuler une téléologie de la création artistique. Notre recherche part du constat d’une persistance créatrice au sein d’une même famille et souhaite montrer à ce niveau local, la complexité, le télescopage de différents points de vue.
À la suite du travail de Joseph Deegan-Day en 1995, et des deux récentes expositions, l’une en 2006 au Museum of Art de San Diego sur Roberto Matta et Gordon Matta-Clark, l’autre en 2013 à la Fondazione Querini Stampalia de Venise sur Roberto Matta, Gordon Matta-Clark et Pablo Echaurren, cette journée d’étude vise à réunir des chercheurs autour de communications variées, abordant selon différentes perspectives ces artistes protéiformes et pour la plupart encore trop méconnus.
Modalités de soumission
Les projets de communications (300 mots environ), accompagnés d’une brève présentation de l’auteur, doivent être envoyés avant le 1er avril 2014 à journeematta@gmail.com
- 15 avril 2014 : Réponses du comité scientifique.
- 19 juin 2014 : Journée d’Étude (INHA, Paris) : « Une traversée dans la famille Matta ».
Comité scientifique
- Philippe Dagen (Hicsa - Paris 1 Panthéon Sorbonne)
- Maxime Morel (Hicsa - Paris 1 Panthéon Sorbonne)
- Marine Nédélec (Hicsa - Paris 1 Panthéon Sorbonne)
- Camille Paulhan (Hicsa -Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Catégories
- Histoire (Catégorie principale)
- Espaces > Amériques > Amérique latine
- Esprit et Langage > Représentations
Lieux
- 2 rue Vivienne
Paris, France (75002)
Dates
- mardi 01 avril 2014
Mots-clés
- surréalisme, Roberto Matta, Famille Matta
Contacts
- Camille Paulhan
courriel : journeematta [at] gmail [dot] com - Maxime Morel
courriel : morelmaxim [at] gmail [dot] com - Marine Nédélec
courriel : nedelec [dot] marine [at] gmail [dot] com
Source de l'information
- Maxime Morel
courriel : morelmaxim [at] gmail [dot] com
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« Une traversée dans la famille Matta », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 14 février 2014, https://doi.org/10.58079/pfg