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L’oubli

Forgetting

Revue K@iros

K@iros journal

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Publié le mardi 06 mai 2014

Résumé

La revue transdisciplinaire en Sciences de l'information communication et civilisation étrangères K@iros est éditée par le laboratoire de recherche Communication et solidarité. Le deuxième numéro de la revue K@iros interroge de manière transdisciplinaire la notion d’oubli. L’oubli alimente nombre de débats de société, une ligne de partage se dessinant entre lutte pour et lutte contre l’oubli.

Annonce

Argumentaire

Ce deuxième numéro de la revue transdisciplinaire K@iros est consacré à l’oubli. La discipline invitée est l’Histoire.

Phénomène physiologique et psychologique en même temps qu’objet philosophique, l’oubli alimente nombre de débats de société, une ligne de partage se dessinant entre lutte pour et lutte contre l’oubli. Fatidique ou significatif, recherché ou refusé, éphémère ou durable, il n’a pas été ignoré des diverses sciences humaines et sociales. Loin de considérer l’oubli sous un jour purement négatif, comme défaillance de la mémoire et donc comme obstacle, les historiens considèrent qu’en celui-ci réside la condition même de la mémoire et de l’histoire, comme l’a montré la philosophie ricœurienne. Les civilisationnistes, eux, abordent traditionnellement la thématique sous l’angle de la mémoire et de la commémoration. Le travail et les lieux de mémoire (Nora, 1997) constituent un champ d’exploration vaste et fécond, que l’on n’a pas labouré sans une certaine tendance à l’harmonisation des discours et à la monopolisation intellectuelle. En tout état de cause, la mémoire reste un objet d’enquête pour de nombreux civilisationnistes, historiens, politologues et sociologues, et l’on gagnerait à éclairer les zones d’ombres des « mémoires culturelles collectives » (Assmann, 1999), ainsi qu’à questionner les amnésies collectives (omissions et refoulements communs, secrets et tabous partagés).
L’objectif poursuivi ici consiste à esquisser collectivement, et en s’affranchissant des cloisonnements disciplinaires, une cartographie identitaire de la problématique de l’oubli. Il conviendra de distinguer entre deux dimensions différentes : d’une part, la réalité sociale, à savoir les processus historiques et les dynamiques actuelles, et d’autre part, l’imaginaire social, c’est-à-dire la perception de cette même réalité (représentations, images) et la construction de discours collectifs (mythes, croyances, valeurs). Trois pistes de réflexion se dégagent, qui gagneraient toutefois à n’être pas explorées de manière exclusive et ne prétendent pas épuiser les possibilités de questionnements.

Pistes de réflexion

L’oubli, objet d’étude et défi déontologique

La première, d’ordre épistémologique, pose des questions ontologiques au chercheur, et notamment à l’historien : a-t-il pour fonction de lutter contre l’oubli ? Comment concilier attentes sociales – en particulier la participation au controversé « devoir de mémoire » – et exigences de la démarche scientifique ? Comment composer avec l’oubli, surtout dans la phase documentaire de l’opération historiographique ? D’où un possible prolongement sur les archives : incomplètes, sélectionnées, falsifiées parfois, ne sont-elles pas aussi des lieux d’oubli ? Dès lors, jusqu’à quel point celui qui les exploite est-il fabricant ou complice de l’oubli ? Quel avenir pour la science historique à l’âge de l’archivage dématérialisé, qui fait planer le risque du trou noir, tant en raison de considérations techniques que de la revendication croissante d’un « droit à l’oubli numérique » dont on reparlera plus avant ? Archivistes, documentalistes et historiens s’en inquiètent. Craignant la disparition programmée de leur matière première, certains d’entre eux souhaitent entamer une réflexion sur la préservation, l’accessibilité et le partage du patrimoine écrit et iconographique à moyen et long terme. Se pose alors la question de la responsabilité des acteurs publics et privés. À qui la charge de conserver et de diffuser quel type de documents, pour quels usagers et usages, et à quelles conditions et fins – culturelles, scientifiques, commerciales ? À qui le pouvoir de choisir les supports, de définir la mémoire (officielle) et d’établir les modalités de sa transmission ? Quelle place pour la recherche d’alternatives : valorisation des oubliés de l’histoire ou mise en valeur de l’oubli ?
La notion d’oubli signifie la disparition de la trace écrite, de l’empreinte inscrite dans une matérialité. Or, la scripturalisation d’actions non scripturales avant l’arrivée du numérique (envoyer un courrier, effectuer un achat, etc.) a pour conséquence l’enregistrement mémoriel de ces actions. Elles deviennent non seulement enregistrables et retraçables, mais aussi potentiellement indélébiles. À l’ère du big data et de l’explosion de la capacité de stockage des données et des informations, la question de l’oubli comme droit ou comme nécessité se pose tant au niveau collectif qu’individuel. Elle s’avère d’autant plus fondamentale que les changements en cours s’annoncent irréversibles et lourds de conséquences pour les générations futures.

L’oubli, un moyen de réconciliation collective ?

Une seconde piste prend en compte la dimension active d’un oubli force agissante, envisagé comme instrument de pacification au sortir d’un conflit. Guerre civile à Athènes aux IVe-Ve siècles av. J.-C., guerres de Religion du XVIe siècle, transition démocratique dans l’Espagne post-franquiste, réconciliation nationale en Algérie, furent autant de contextes d’« oubli nécessaire », dont les autorités furent souvent le premier prescripteur. Les « institutions de l’oubli » (amnistie, prescription) garantissent-elles un oubli effectif ? Où commence l’« oubli pervers », qui participe de stratégies de dissimulation ou d’évitement ? L’injonction d’amnésie ou l’effacement des traces institutionnelles d’un passé honteux peuvent-elles générer autre chose que le refoulement et l’enfouissement de la culpabilité dans le silence ? L’oubli peut-il être catalysé au moyen de ruptures symboliques (ainsi du nouveau calendrier révolutionnaire marquant en France la naissance de la République), d’éléments générateurs de consensus ou, a contrario, de la ruse voire du mensonge ? Que faire, enfin, du pardon ? Est-il nécessaire voire consubstantiel à l’oubli ?
Par ailleurs, les médias ont toujours joué un rôle très important entre la mémoire (élective ou non) et l’oubli en argumentant, en sélectionnant attentivement les événements historiques à promouvoir, en accentuant ou en effaçant certains aspects de ceux-ci. Comme le montre la médiatisation du souvenir du 11 septembre 2001 (Lamy, 2006), les médias deviennent des lieux commémoratifs en proposant leurs « propres règles de fonctionnement mémoriel » (Fleury-Vilatte, 2000). Aussi posons-nous la question du lien entre les médias et l’histoire à travers le traitement médiatique des événements actuels ou de la représentation médiatiques des événements du passé.

L’oubli, une quête d’affirmation individuelle ?

Nombre de ces remarques demeurent valables dans le cadre d’une troisième piste de réflexion davantage centrée sur l’individu, qui pourrait explorer, entre autres thématiques, la place de l’oubli dans l’écriture de soi, qu’il s’agisse du genre des mémoires ou, plus largement, de tous les ego-documents.
Sur le plan technologique, la nature « physique », « inconsciente » ou « non intentionnelle » de l’oubli, telle qu’elle est décrite par la psychologie et la biologie, tend à se transformer en « revendication », « choix », « droit » ou « nécessité » dans les sociétés contemporaines. Dans le cas du numérique, l’oubli devient une revendication morale : le « droit à l’oubli » se situe à l’interface entre vie privée et vie publique. Sur le plan juridique, la législation encadre la durée d’exploitation des données personnelles par les professionnels de la publicité électronique, les moteurs de recherche ou les sites de réseautage social, et impose la suppression des résultats de requêtes de contenus qui ne sont plus en ligne. En outre, l’émergence de nouveaux dispositifs de communication (« Snapchat », « Squawk Memory », etc.) révèle une aspiration croissante à l’effacement des traces des actions communicationnelles. Dans ce contexte, comment la revendication du « droit à l’oubli » influence-t-elle les stratégies et les tactiques des acteurs, tant au niveau de l’usage qu’au niveau de la conception de médias numériques ? Comment les technologies de l’information et de la communication transforment-elles les conditions de vie et les aspirations des individus au sein des sociétés contemporaines ?

Toute collaboration entre chercheurs issus de disciplines différentes est vivement encouragée, comme le sont aussi l’ouverture sur des espaces autres que la Francophonie, notamment les pays anglo-saxons, germaniques et hispaniques, et d’éventuelles analyses comparatives. Sur le plan politique, économique et culturel, il serait intéressant de discuter la lutte pour ou contre l’oubli en termes de convergences et de contrastes, par exemple en mettant l’accent sur les régimes (démocratiques vs. totalitaires), les fractures (nord vs. sud) ou les valeurs (religieuses, idéologiques, éthiques). À cette diversité de champs d’étude pourrait être ajoutée avec profit l’analyse des spécificités propres aux (e-)diasporas (Diminescu, 2012). En tant qu’espaces transnationaux, les communautés d’expatriés sont devenus de plus en plus présents et actifs sur la toile. Particulièrement propices à l’observation de l’oubli volontaire ou involontaire, ils représentent des milieux communautaires au sein desquels les individus et les groupes développent des rapports particuliers avec les traces du temps. La conservation du passé, la réconciliation avec les souvenirs ou l’affirmation de l’oubli peuvent alors prendre un sens nouveau et aboutir à des interrogations originales.

Coordinateurs

  • Pergia Gkouskou-Giannakou (Sciences de la communication, EA 46 47 Communication et solidarité)
  • Grégory Goudot (Histoire, EA 1001 Centre d’Histoire Espaces et Culture)
  • Dana Martin (Études germaniques, EA 46 47 Communication et solidarité)

http://revuekairos.univ-bpclermont.fr/

Soumission d’une proposition d’article

Les propositions d’article ne doivent pas dépasser 5000 signes ;

Elles présenteront le titre, l’axe dans lequel s’insère de façon préférentielle cette proposition, la problématique, la méthodologie adoptée et les principaux résultats qui seront développés.

L’intégration d’éléments graphiques, de vidéos, photos, corpus, résultats d’enquêtes, retranscriptions d’entretiens dans les articles est bienvenue.

Chaque proposition d’article soumise est accompagnée de 5 mots clés, des noms, ainsi que des affiliations et adresses e-mail de tous les auteurs.

Merci d’envoyer vos propositions par courrier électronique aux trois coordinateurs :

  • georgia.gkouskou_giannakou[@]univ-bpclermont.fr
  • gregory.goudot[@]gmail.com
  • dana.martin[@]univ-bpclermont.fr

Date limite d'envoi des propositions d'articles :

1er juin 2014.

Pour plus de précisions voir l’appel Oubli sur le site de la revue.

La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par courriel

Les propositions d’articles seront sélectionnées en fonction de leur pertinence scientifique et de leur contribution à l’approche transdisciplinaire du dossier.

Rédaction de l’article

Si la proposition est retenue, la longueur de l’article final, sera de 30 à 50 000 signes, espaces non compris (ceci inclut les notes mais exclut la bibliographie).
Les articles peuvent être soumis en français, en espagnol, en allemand, en anglais et doivent être accompagnés d’un résumé en français, dans la langue de l’article et en en anglais.

Calendrier

  •  Date limite d’envoi des propositions d’articles : 1er juin 2014
  •  Notification d’acceptation ou de refus : 1er juillet 2014
  •  Envoi des articles complets : 1er octobre 2014
  •  Chaque article sera évalué en double aveugle par un comité de lecture indépendant.
  •  Retour aux auteurs sur l’article : 1 décembre 2014
  •  Remise de l’article final : 1 février 2015

Comité scientifique 

  • BASUROY, Suman, Professeur en Marketing, University of Oklahoma (États-Unis)
  • BERTIN, George, Directeur de recherches en Sciences sociales au CNAM des Pays de la Loire
  • CANDEL, Étienne, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, CELSA - Paris-Sorbonne
  • CHEVAL, Jean-Jacques, Professeur des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Bordeaux
  • DOUYERE, David, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Paris 13
  • DRESSEN-HAMMOUDA, Dacia, Maître de conférences en Études anglophones, Université de Clermont-Ferrand 2
  • DRUET, Anne-Cécile, Maître de conférences en Civilisation espagnole contemporaine, Université de Marne la Vallée
  • FRAME, Alexander, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Bourgogne
  • FREÁN HERNÁNDEZ, Óscar, Maître de Conférences en Histoire et Civilisation de l’Espagne contemporaine, Université de Franche-Comté
  • GAZI, Angeliki, Assistant professor at the Department of Communication and Internet Studie, Cyprus University of Technology
  • GAUTHIER, Jean-François, Directeur de l’Institut de Gouvernance Numérique (Québec)
  • GOUSCOS Dimitris, Assistant Professor, Faculty of Communication and Media Studies, University of Athens
  • GRAMACCIA, Gino, Professeur des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Bordeaux
  • JUNKERJÜRGEN, Ralf, Études culturelles-romanistique / Kulturwissenschaften-Romanistik, Université de Regensburg (Allemagne)
  • KÖSE, Hüseyin, Professeur des Universités en Journalisme, Université Erzurum (Turquie)
  • LARDELLIER, Pascal, Professeur des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Bourgogne
  • LUENGO LOPEZ, Jordi, Profesor Contratado Doctor, Universidad Pablo de Olavide, Séville (Espagne)
  • NICOLESCU, Basarab, Président du Centre International de Recherches et Études Transdisciplinaires (CIRET)
  • OLLIVIER, Bruno, Professeur des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université des Antilles et de la Guyane
  • QUANQUIN, Véronique, Maître de conférences en Linguistique Didactique, Université de Clermont-Ferrand 2
  • PEREZ HERRERO, Pilar, Profesora titular en Communication, Université de Salamanca (Espagne)
  • TUDOR, Mihaela, Maître de conférences HDR en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Montpellier 3
  • VIALLON, Philippe, Professeur des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Strasbourg
  • WHITTON, Timothy, Professeur des Universités en Études anglophones, Université de Clermont-Ferrand 2
  • WIKMAN, Marina, Senior Lecturer / Maître de conférences en Communication interculturelle, Satakunta University of Applied Sciences (Finlande)

Bibliographie

  • Assmann, Jan (1999), Das kulturelle Gedächtnis : Schrift, Erinnerung und politische Identität in frühen Hochkulturen. München, Beck, 344 p.
  • Barret-Ducrocq, Françoise (dir.) (1999), Pourquoi se souvenir ? Paris, Grasset, 316 p.
  • Baudelot, Christian / Jaisson, Marie (2007), Maurice Halbwachs, sociologue retrouvé. Actes de colloque, Centre Maurice Halbwachs, 01-02/12/2005 à l’École normale supérieure. Paris, Éd. Rue d’Ulm, 167 p.
  • Cartier, Stéphane (2004), « Le traitement médiatique des traitements dans l’histoire, entre oubli et mémoire », Natures, Sciences, Sociétés 4 (Vol. 12), p. 439-441.
  • Christin, Olivier (2009), « Mémoire inscrite, oubli prescrit : la fin des guerres de religion en France », in : Marcowitz, Rainer / Paravicini, Werner (dir.), Vergeben und Vergessen / Pardonner et oublier, Oldenbourg Verlag, p. 73-92.
  • Dimbath, Oliver / Heinlein, Michael (dir.) (2014), Gedächtnis, Erinnern und Vergessen im Kontext soziologischer Theorien. Wiesbaden, Springer Fachmedien Wiesbaden GmbH, 250 p.
  • Diminescu, Dana (dir.) (2012), e-Diaspora atlas. Ressource électronique, URL : http://www.e-diasporas.fr/ (source consultée le 09/03/14).
  • Dosse, François / Goldenstein Catherine (dir.) (2013), Paul Ricœur : penser la mémoire. Paris, Éditions du Seuil, 292 p.
  • Ferenczi Thomas (dir.) (2002), Devoir de mémoire, droit à l’oubli ? Bruxelles, Éditions Complexe, 281 p.
  • Fleury-Vilatte, Béatrice (2000), La mémoire télévisuelle de la guerre d’Algérie (1962-1992). Bry-sur-Marne, Institut national de l’audiovisuel. Paris / Montréal / Budapest, Harmattan, 237 p.
  • Fourn, François (2002), « Entre l’histoire et l’oubli : quel projet d’écriture ? », Revue d’histoire du xixe siècle, no 25, 2002, p. 141-144, URL : http://rh19.revues.org/430 (source consultée le 09/03/14).
  • Galinon-Melenec, Béatrice (dir.) (2011), L’homme trace, Perspectives anthropologiques des traces contemporaines, Paris, CNRS Editions, 410 p.
  • Greisch, Jean (2003), « Trace et oubli : entre la menace de l’effacement et l’insistance de l’ineffaçable », Diogène, n° 201, p. 82-106.
  • Jeanneret, Yves (2011), « Complexité de la notion de trace. De la traque au tracé » in : Galinon-Melenec, Béatrice (dir.), L’homme trace, Perspectives anthropologiques des traces contemporaines, Paris, CNRS Editions, 410 p.
  • Joutard, Philippe, « Le devoir d’oubli », L’Histoire, no 311, juillet 2006, p. 109.
  • Lamy, Aurélia (2006), « Les spécificités du traitement médiatique dans l’urgence. L’exemple des attentats du 11 septembre 2001 », Communication et Organisation, no 29, p. 108-122.
  • Martin, Jean-Clément, « Histoire, mémoire et oubli pour un autre régime d’historicité », Revue d’histoire moderne et contemporaine, no 47-4, 2000, p. 783-804.
  • Mayer-Schönberger, Viktor (2011), Delete. The Virtue of Forgetting in the Digital Age, Princeton, Princeton University Press, 2ème édition, 249 p.
  • Nora, Pierre (dir.) (1997) : Les lieux de mémoire. 3 volumes. Paris, Gallimard, 4751 p.
  • Ricœur Paul (2000), La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Éditions du Seuil, 675 p.
  • Françoise Rollan (2005), « Une sélection de 90 sites web sur les diasporas », Cybergeo : European Journal of Geography [En ligne], Espace, Société, Territoire, document 323, URL : http://cybergeo.revues.org/3046 (source consultée le 09/03/14).
  • Souchier, Emmanuel (2012), « La mémoire de l’oubli : éloge de l’aliénation. Pour une poétiquede “l’infraordinaire” », Communication & langages, n° 172, p. 3-19.
  • Stora, Benjamin (2008), Les Guerres sans fin. Un historien, la France et l’Algérie. Paris, Stock, 177 p.
  • Walter, Jacques (dir.) (2010) : Faux témoins. Bruxelles, Centre d’Études et de Documentation, Mémoire d’Auschwitz. Paris, Kimé, 234 p.

Dates

  • dimanche 01 juin 2014

Mots-clés

  • oubli, mythes, croyances, valeurs, histoire, sciences de la communication, archives, trace écrite, trace numérique

Contacts

  • Dana Martin
    courriel : dana [dot] martin [at] uca [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Sébastien Rouquette
    courriel : sebastien [dot] rouquette [at] uca [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’oubli », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 06 mai 2014, https://doi.org/10.58079/pzq

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