AccueilAfricains consommateurs de biens importés. Études de cas autour de la mondialisation des choses banales (XVIIIe-XXIe siècle)

AccueilAfricains consommateurs de biens importés. Études de cas autour de la mondialisation des choses banales (XVIIIe-XXIe siècle)

Africains consommateurs de biens importés. Études de cas autour de la mondialisation des choses banales (XVIIIe-XXIe siècle)

African consumers of imported goods. Studies on the globalization of ordinary things (18th-21st c.)

6th European Conference on African Studies (ECAS) 2015

*  *  *

Publié le lundi 15 décembre 2014

Résumé

Ce panel se propose d’étudier les processus de mondialisation en Afrique de la fin de la période moderne à nos jours, à travers une approche concentrée sur les biens matériels importés et leurs usages.

Annonce

Argumentaire

Ce panel se propose d’étudier les processus de mondialisation en Afrique de la fin de la période moderne à nos jours, à travers une approche concentrée sur les biens matériels importés et leurs usages. Le champ de l’histoire globale n’accorde qu’une place marginale à l’Afrique, et ce malgré l’attention des études africaines pour les phénomènes sociaux, économiques ou culturels liés aux mondialisations. Ce sont en particulier les études dédiées aux sociétés les plus tournées vers les activités d’échange qui ont raccroché l’Afrique à un système mondial de circulation des idées et des biens déjà bien identifié. L’attention s’est fixée sur la constitution de réseaux humains qui transcendent les frontières et permettent aux biens de parcourir de très longues distances. S’il est aujourd’hui établi que l’Afrique s’intègre aux échanges mondiaux par l’activité de ses marchands, un cap a été franchi avec l’ouvrage de J. Prestholdt (2008), qui a importé sur un terrain africain une « histoire de la consommation » longtemps réservée à l’Europe (D. Roche, 1997). En s’inspirant de cette démarche, ce panel réunira des contributions sur la consommation des biens importés, qui sont la raison d’être des réseaux commerciaux de longue distance. À quels besoins répondent ces biens ? Ces biens sont-ils fabriqués pour cette finalité et ces consommateurs ? Comment s’intègrent-t-ils chez leurs acquéreurs, au point parfois d’être revendiqués comme des objets « culturels » et patrimonialisés ?

Modalités de soumission

Ce panel se tiendra dans le cadre de la 6e conférence européenne des études africaines (ECAS) qui aura lieu à Paris du 8 au 10 juillet 2015.

Les propositions de communications (1500 caractères), en français ou en anglais, peuvent directement être envoyées sur le site de la conférence

avant le 9 janvier 2015.

Comité d’organisation

  • Séverine Awenengo (IMAF-CNRS)
  • Pierre Boilley (IMAF-Université Paris 1)
  • Michel Cahen (LAM-CNRS)
  • Salomé Cheval (IMAF)
  • Jean Paul Colleyn (IMAF-EHESS)
  • Carole Craz (IMAF-EHESS)
  • Thomas Fouquet (IMAF)
  • Laurent Fourchard (LAM-Science Po Bordeaux)
  • Véronique Lautier (IMAF)
  • Camille Lefebvre (IMAF-CNRS)
  • Dominique Malaquais (IMAF-CNRS)
  • Léonie Marin (IMAF)
  • Aïssatou Mbodj-Pouye (IMAF-CNRS)
  • Fabrice Melka (IMAF)
  • Hervé Pennec (IMAF-CNRS)
  • Caroline Roussy (IMAF, doctorante)
  • Kadya Tall (IMAF-IRD)
  • Céline Thiriot (LAM-Science Po Bordeaux)
  • Elizabeth Vignati (LAM)
  • Héloïse Kiriakou (IMAF, doctorante).

Comité scientifique

  • Anthropologie : Giorgio Blundo (Centre Norbert Elias-EHESS), Rémy Bazenguissa (IMAF-EHESS), Filip de Boeck (Institute for Anthropological Research in Africa-KU Leuven), Thomas Fouquet (IMAF), Aïssatou Mbodj-Pouye (IMAF, CNRS)
  • Histoire : Henri Médard (IMAF-AMU), Laurent Fourchard (LAM-FNSP), Anne Hugon (IMAF-Université Paris 1)
  • Géographie : Julien Brachet (IEDES-IRD), Géraud Magrin (PRODIG-CIRAD), Monique Bertrand (CESSMA-IRD)
  • Sociologie : Mahamet Timera (URMIS-Université Paris Diderot Paris 7), Sylvie Capitant (IEDES-Université Paris 1)
  • Science politique : Marie Emmanuelle Pommerolle (IMAF-Université Paris 1), Richard Banégas (CERI-Science po)
  • Economie : Boris Samuel (CERI-IEP Paris), Vincent Geronimi (CEMOTEV-UVSQ)
  • Archéologie et Préhistoire : Anne Haour (Sainsbury Research Unit-University of East Anglia), Caroline Robion Brunner (TRACES-CNRS), Benoit Chevrier (ANTET-Université de Genève)
  • Linguistique : Cécile van den Avenne (IMAF-ENS), Sophie Manus (DDL-Université Lyon 2)
  • Philosophie : Abel Kouvouama (Université de Pau et des pays de l’Adour), Nadia Yala Kisukidi (Université de Genève)
  • Littérature : Nicolas Martin Granel, Daniel Delas, Alain Ricard (LAM-CNRS)
  • Démographie : Valérie Golaz (CEPED-INED), Marc Pilon (CEPED-IRD)
  • Cultures visuelles et expressives : Peter Mark (Art &Art history faculty-Wesleyan University), Dominique Malaquais (IMAF-CNRS)
  • Droit : Matthieu Fau-Nougaret (CERDRADI-GRECCAP-Université Montesquieu – Bordeaux IV), Augustin Emane (Université de Nantes)

Lieux

  • Paris, France (75)

Dates

  • vendredi 09 janvier 2015

Mots-clés

  • imported good, globalization, ordinary thing, consumerism

Contacts

  • Clélia Coret
    courriel : clelia [dot] coret [at] gmail [dot] com
  • Guindeuil Thomas
    courriel : t [dot] guindeuil [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Clélia Coret
    courriel : clelia [dot] coret [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Africains consommateurs de biens importés. Études de cas autour de la mondialisation des choses banales (XVIIIe-XXIe siècle) », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 15 décembre 2014, https://doi.org/10.58079/rjy

Archiver cette annonce

  • Google Agenda
  • iCal
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search