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L'hypnose : quelles représentations sociales

Hypnosis: what social representations?

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Publié le mercredi 28 janvier 2015

Résumé

L’hypnose demeure, malgré la profusion de recherches conduites depuis plus de deux siècles, un phénomène complexe, méconnu du public et difficile à circonscrire. Alors qu’elle est aujourd’hui de plus en plus reconnue et utilisée dans le monde du soin, elle ne parvient pas à se débarrasser totalement de son image ambigüe auprès du public, suscitant tantôt méfiance tantôt une certaine fascination. Les clichés liés à la figure de l’hypnotiseur se perpétuent, savamment entretenus par le truchement de la littérature et des médias, de l’hypnose de spectacle et, plus récemment, de l’émergence de l’hypnose de rue. Aux antipodes de ces représentations prévaut parfois l’idée que l’hypnose est une technique d’une extrême efficacité, quasiment « magique ». Qu’elles soient positives ou négatives, ces idées toutes faites peuvent constituer un écueil à la qualité de la communication entre un soignant et la personne soignée et nuire à l’efficacité d’une prise en charge par l’hypnose.

Annonce

Présentation et argumentaire

Une journée d'étude organisée en collaboration entre le Groupement pour l'étude et les applications médicales de l'hypnose (GEAMH) et l'École des hautes études en sciences sociales est prévue à Paris le 16 octobre 2015 sur le thème L’hypnose : quelles représentations sociales ?

L’hypnose demeure, malgré la profusion de recherches conduites depuis plus de deux siècles, un phénomène complexe, méconnu du public et difficile à circonscrire. Alors qu’elle est aujourd’hui de plus en plus reconnue et utilisée dans le monde du soin, elle ne parvient pas à se débarrasser totalement de son image ambigüe auprès du public, suscitant tantôt méfiance tantôt une certaine fascination. Les clichés liés à la figure de l’hypnotiseur se perpétuent, savamment entretenus par le truchement de la littérature et des médias, de l’hypnose de spectacle et, plus récemment, de l’émergence de l’hypnose de rue. Aux antipodes de ces représentations prévaut parfois l’idée que l’hypnose est une technique d’une extrême efficacité, quasiment « magique ». Qu’elles soient positives ou négatives, ces idées toutes faites peuvent constituer un écueil à la qualité de la communication entre un soignant et la personne soignée et nuire à l’efficacité d’une prise en charge par l’hypnose.

Aujourd’hui, connaissances scientifiques et connaissances communes s’entremêlent, mais l’étude de l’hypnose reste confidentielle et limitée au champ de la santé (médecine, psychologie et neurosciences). Cette journée d’étude vise à explorer cette question sous un angle plus large que la relation soignant-soigné, en questionnant la notion même de représentation sociale du phénomène hypnotique, ainsi que les facteurs qui contribuent à entretenir des représentations aussi anciennes que l’hypnose elle-même et leur évolution au cours du temps. Elle est également l’occasion de s’interroger sur d’autres entrées possibles pour comprendre l’hypnose en tant que fait social dans une perspective interdisciplinaire. Il s’agirait notamment de réintégrer le questionnement sur les représentations négatives dans le cadre plus large d’une réflexion sur les médecines non conventionnelles et d’explorer l’intérêt croissant des acteurs sociaux pour cette technique de soins.

Modalités pratiques d'envoi des propositions

Nous invitons les chercheurs, formateurs et praticiens à proposer des communications sur ces questions, quel que soit leur rattachement institutionnel. Les propositions de communications feront l’objet d’un résumé de 1500 à 2000 signes incluant le titre, le nom et le rattachement institutionnel du ou des auteur(e)s (avec une adresse électronique de contact), ainsi que trois à cinq mots-clés. Merci de les adresser à pascale.haag@gmail.com
La date limite de dépôt des proposition est fixée au 

15 mars 2015.

Comité scientifique

  • Serena Bindi (anthropologue, maître de conférences à l'université Paris-Descartes)
  • Anahita Grisoni (sociologue, urbaniste, EHESS)
  • Nancy Midol (anthropologue, maître de conférences à l'université Nice-Sophia Antipolis)
  • Christel Moineaux (psychologue, hypnothérapeute, Paris)
  • Roberto Poma (historien, maître de conférences à l'université Paris-Est Créteil)
  • Francis Rouam (psychiatre, hypnothérapeute, Paris)
  • François Thioly (psychiatre, hypnothérapeute, Colombier, Suisse)

Comité d'organisation

  • Dominique Bordegaray (psychologue, hypnothérapeute, Paris)
  • Godefroy Cahuzac (psychologue, hypnothérapeute, Paris)
  • Edouard Collot (psychiatre, hypnothérapeute, Paris)
  • Pascale Haag (psychologue, maître de conférences à l'EHESS, Paris)
  • Christelle Mazevet (psychologue, hypnothérapeute, Paris)

Lieux

  • Paris, France (75)

Dates

  • dimanche 15 mars 2015

Mots-clés

  • hypnose, représentation sociale, idée reçue, thérapie, magnétisme, somnambulisme

Contacts

  • Pascale Haag
    courriel : ph [at] ehess [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Pascale Haag
    courriel : ph [at] ehess [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L'hypnose : quelles représentations sociales », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 28 janvier 2015, https://doi.org/10.58079/rwh

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