AccueilLe libre-échange entre les vertus incantatoires de la théorie et les enseignements pratiques des faits

Calenda - Le calendrier des lettres et sciences humaines et sociales

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Publié le mardi 05 mai 2015

Résumé

L’ouverture des économies a inspiré en économie toute une série de travaux depuis au moins le début du XVIIIe siècle. Ne reconnaît-on pas, en effet, à l’anglais Henry Martyn d’avoir réalisé, en 1701, la première étude rigoureuse sur le libre-échange en démontrant le manque à gagner pour l’économie britannique en termes essentiellement de revenu national et de chômage face au monopole exercé par la compagnie néerlandaise des Indes orientales et les restrictions qui en découlaient sur les importations britanniques en provenance de l’Inde ? N’avait-il donc pas initié la voie vers une apologie quasi-inconditionnelle du libre-échange qu’allaient emprunter à sa suite d’abord les grandes figures de l’Ecole classique, Adam Smith et David Ricardo notamment, et ensuite, dans la première moitié du XXe siècle les théoriciens des dotations factorielles qui reprenaient en les approfondissant, dans le cadre du Théorème H.O.S., ses idées relatives à l’application de la division du travail au commerce international ?

Annonce

Argumentaire

L’ouverture des économies prônée pendant plusieurs décennies à l’ère de la mondialisation : résultats probants ou déboires ?

L’ouverture des économies a inspiré en économie toute une série de travaux depuis au moins le début du XVIIIème siècle. Ne reconnaît-on pas, en effet, à l’Anglais Henry Martyn d’avoir réalisé, en 1701, la première étude rigoureuse[1] sur le libre-échange en démontrant le manque à gagner pour l’économie britannique en termes essentiellement de revenu national et de chômage face au monopole exercé par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et les restrictions qui en découlaient sur les importations britanniques en provenance de l’Inde ? N’avait-il donc pas initié la voie vers une apologie quasi-inconditionnelle du libre-échange qu’allaient emprunter à sa suite d’abord les grandes figures de l’Ecole classique, Adam Smith et David Ricardo notamment,  et ensuite, dans la première moitié du XXème siècle les théoriciens des dotations factorielles qui reprenaient en les approfondissant, dans le cadre du Théorème H.O.S., ses idées relatives à l’application de la division du travail au commerce international ?

Pourtant, bien que l’on se soit employé, dans le cadre de la doctrine classique, à louer les vertus du libre-échange pour les pays qui s’ouvrent au commerce international, n’a-t-on pas remarqué que les premières entorses à son principe venaient justement de cette même doctrine lorsque Robert Torrens, l’économiste britannique classique ayant livré, avant David Ricardo, la première version du principe de l’avantage comparatif, procéda à une révision critique du libre-échange en démontrant que la réciprocité commerciale est bien plus avantageuse pour un pays que le libre-échange décrété unilatéralement ? Cette première objection sur le plan théorique n’a-t-elle pas été suivie par nombre d’oppositions au libre-échange nourries par des expériences vécues ça et là dans plusieurs régions du monde ? D’un certain Alexander Hamilton[2] aux Etats-Unis d’Amérique qui prônait la protection des industries américaines naissantes par l’octroi de subventions destinées à leur permettre de se protéger contre la concurrence britannique, à l’Allemand Friedrich List qui défendait le principe d’ériger des barrières douanières pour « la protection des industries dans l’enfance » et fortifiait ainsi la tradition protectionniste, ces positions anti libre-échangistes n’ont-elles pas connu un franc succès dans leurs pays respectifs, en s’influençant probablement d’une façon mutuelle, quand bien même elles ne purent fondamentalement enregistrer aucune avancée théorique notable ? Paul Bairoch n’a-t-il pas démontré, chiffres à l’appui, que le protectionnisme a favorisé la croissance de l’Europe et des Etats-Unis d’Amérique au XIXème siècle ?

Si ces interrogations, justifiées par des considérations d’ordre historique, montrent combien il est difficile de considérer le libre-échange comme un principe autour duquel une large unanimité a été réalisée, elles ne doivent pas non plus, derrière la transparence sémantique apparente du terme, occulter la difficulté d’appréhension théorique aussi bien du contenu du principe lui-même que des conséquences qu’il est susceptible de produire pour les pays qui l’adoptent. Visant la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires ainsi que des réglementations nationales qui restreignent les importations de biens et de services, le libre-échange se définit généralement comme le principe qui, en s’opposant franchement au protectionnisme, a pour finalité le développement du commerce international. Celle-ci passe dans la pratique nécessairement par la conclusion d’accords internationaux qui couvrent de larges éventails de règles adoptées par les Etats dans le but de réduire ou de supprimer les barrières dressées devant l’importation de produits étrangers. Or, force est de constater que ces accords reflètent une grande diversité dans les traitements réservés aux partenaires les uns par les autres et, partant, une plus ou moins grande iniquité dans les rapports qui les lient les uns aux autres. En témoigne la variété étendue de tels accords qui vont de simples traités historiques inégaux que des pays puissants ont su imposer à des partenaires plus faibles pour les contraindre à accepter d’importer leurs produits, en passant par des traités de réciprocité commerciale dans le cadre d’accords bilatéraux portant sur un nombre de produits plus ou moins étendu, des traités multilatéraux dont l’OMC de nos jours constitue le cadre institutionnel de référence en matière de négociation, aux zones de libre-échange fondées notamment sur des traités réunissant divers pays d’une même aire géographique et couvrant l’ensemble des produits qu’ils décident d’échanger. Ne retrouve-t-on pas là un paradoxe marqué par l’existence de frontières floues entre l’ouverture commerciale et son contraire la protection nationale, cohabitant toutes deux simultanément sous les auspices de divers discours libre-échangistes ? Et devant cette contradiction incantatoire, l’économiste peut-il demeurer capable de situer avec certitude laquelle d’entre les deux, l’ouverture ou la protection, constitue la norme pour les Etats, et laquelle constitue l’exception à la règle ? N’est-il pas enclin plutôt à commettre une double confusion conceptuelle et sémantique affaiblissant en permanence sa capacité d’analyse des changements caractérisant les rapports entre les pays, les préférences politiques des Etats ainsi que leur devenir ? 

Au carrefour de la réflexion menée par bon nombre d’économistes, ces considérations militent logiquement en faveur d’une orientation de la recherche qui privilégie des travaux exploitant les affinités synergiques entre des chercheurs relevant de divers compartiments de la science économique – et pourquoi pas des autres sciences sociales – et dont l’approfondissement devrait mener à initier l’ouverture d’une nouvelle voie pour une lecture différente du cadre théorique abritant le libre-échange et une interprétation renouvelée des acquis de l’expérience vécue… 

L’initiative de ce colloque s’inscrit d’abord dans cet esprit conforme à la tradition académique qui privilégie la discussion critique, l’enrichissement mutuel par le débat ainsi que l’initiation de projets collectifs de recherche présents ou à venir.

Orientations thématiques

Pour peu que les propositions de communication répondent à cet esprit, elles seront toutes les bienvenues. Cependant, un positionnement sur les enjeux et les défis du libre-échange à l’heure de la mondialisation serait souhaitable pour approcher scientifiquement leur contenu tout en interrogeant leurs retombées pratiques et en discutant les résultats générés par quelques expériences de choix. Les thèmes à aborder devront se retrouver dans les réponses aux grandes interrogations suivantes à travers lesquelles se déclinent les axes du colloque :

Quels réaménagements conceptuels, précisions ou mises au point d’ordre théorique devrait-on initier pour approcher le libre-échange à l’heure de la mondialisation ?

  • Quelle relecture engager au sujet des liens entre le commerce et la croissance, l’ouverture commerciale et la croissance ?
  • Quels travers comportent les outils de mesure de l’ouverture commerciale ? Et comment y remédier ?
  • Peut-on opposer dans l’absolu ouverture commerciale et protectionnisme ? N’existe-t-il pas dans les faits divers degrés d’imbrication d’ouverture et de protection ?
  • Le protectionnisme a-t-il disparu, à l’ère de la mondialisation, ou survit-il encore et sous quelles nouvelles formes?
  • Quels effets positifs de l’ouverture commerciale sont attendus en théorie sur les inégalités de revenus ?
  • Quel impact a la libéralisation commerciale sur la croissance, ainsi que sur la réduction de la pauvreté ?

Quelles retombées d’ordre pratique se dégagent de l’expérience des pays émergents ?

  • Quels enseignements nous livrent les expériences récentes engagées par les pays émergents en matière de libre-échange ? Quels types d’accords ces expériences ont tendance à privilégier ? Quels effets génèrent-elles sur la croissance de ces pays ? Sur la répartition spatiale des activités économiques ? Sur les inégalités de revenus ? Sur la pauvreté ?
  • Les gains éventuels procurés par le libre-échange l’emportent-ils sur les coûts inhérents à la non-ouverture dans ces expériences ?
  • Peut-on déceler des différences dans les retombées de ces expériences entre les pays qui les ont initiées ? Si de telles différences existent, quelles peuvent en être les causes ?
  • Peut-on initier, sur la base d’une homogénéisation des caractéristiques, une catégorisation de ces expériences ? Celle entre Nord/Sud et Sud/Sud est-elle toujours d’actualité? Quels enseignements peut procurer ce genre de catégorisation  en matière notamment d’études statistiques comparatives portant sur la régionalisation ?

Quels changements ou transformations se profilent à l’heure de la mondialisation dans les rapports entre le Nord et le Sud ?

  • La division internationale du travail (DIT) et son corollaire la spécialisation déterminent-elles encore les caractéristiques du commerce et de la croissance qui se dégagent des rapports entre le Nord et le Sud ?
  • Quelles nouvelles orientations se dégagent de ces rapports notamment en matière de spécialisation et de commerce entre le Nord et le Sud ? Quelles explications leur donner ?
  • La généralisation de l’analyse en termes de Global Value Chain (GVC) est-elle mieux capable de rendre compte de la complexité des relations économiques internationales à l’heure de la globalisation ? Ses implications sont-elles mieux appréhendées que dans le cadre de la DIT notamment en ce qui est de la spécialisation des économies et de l’insertion des pays en développement dans le commerce mondial ? La GVC permet-elle de justifier le choix des nouveaux instruments de politique commerciale ainsi que l’orientation des stratégies de promotion des exportations et des investissements aussi bien pour les firmes que pour les Etats ? 
  • Peut-on déceler, à l’heure de la mondialisation, une nouvelle « reconnexion » entre le Nord et le Sud marquée par l’adhésion massive des pays du Sud à l’OMC et par la multiplication des accords commerciaux régionaux, bilatéraux et même transcontinentaux?
  • Quels sont les traits marquants d’une telle reconnexion et en quoi diffère-t-elle de la configuration traditionnelle des rapports entre le Nord et le Sud reposant sur la promotion des seuls échanges commerciaux ?
  • La reconfiguration mondiale qui en découle est-elle réellement de nature coopérative ou demeure-t-elle inévitablement conflictuelle ? Le libre-échange peut-il réellement être considéré comme un facteur de paix ou plutôt comme une source de conflits déclarés ou potentiels ?

Quels changements dans le rôle des pouvoirs publics et la nature de la politique économique induit la nouvelle configuration mondialisée des échanges ?

  • Face aux institutions supranationales, particulièrement l’OMC en ce qui concerne le commerce international, de quel type de souveraineté l’Etat peut-il encore se prévaloir notamment en ce qui est du contenu et de la nature de la politique économique ? 
  • Quelles marges de manœuvre sont encore du ressort de l’Etat en ce qui est de la promotion des outils d’aide à l’amélioration de la performance micro et macroéconomique ?
  • Les politiques économiques nationales, particulièrement celles qui luttent contre le chômage, ne subissent-elles pas des contraintes exogènes qui limitent leur portée et génèrent par là des coûts sociaux inhérents à l’ouverture sur les marchés extérieurs ?
  • Les Etats ne sont-ils pas confrontés, et de plus belle, à une opposition grandissante sur le plan national émanant principalement des syndicats qui dénoncent les risques de dumping social inhérents au libre-échange ?

Comment redéfinir les méthodes, approches et stratégies de recherche en économie et dans les autres sciences sociales pour mieux appréhender les transformations dans les économies ouvertes ?

  • L’ouverture prônée par le libre-échange, par delà son caractère d’objet de réflexion, ne constitue-t-elle pas un obstacle épistémologique pour l’économiste aboutissant à une impasse sur le sens même de l’ouverture ?
  • L’échange de biens et de services ne cache-t-il pas un échange de cultures que l’économiste demeure incapable de saisir, privé qu’il est des outils pertinents, à forger ou à intégrer à partir d’autres disciplines scientifiques, lui permettant d’élargir sa capacité de compréhension de l’ouverture ?  
  • Quelles places doivent être réservées aux autres sciences sociales dans l’élaboration d’une démarche intégrée permettant d’enrichir les approches aussi bien théoriques qu’empiriques en économie pour une meilleure appréhension des transformations socio-économiques générées par l’ouverture des économies ?
  • Quels changements doivent être initiés dans la nature même des exigences méthodologiques pour vaincre la difficulté du dialogue entre l’économie et les autres disciplines des sciences sociales ?

Organisation du colloque 

Date : Le colloque aura lieu à Casablanca le 13 et le 14 novembre 2015. 

Format des contributions :

Bien qu’il soit préférable que les propositions de contribution affichent un caractère explicite d’ordre théorique, empirique, conceptuel ou épistémologique, les contributeurs gardent cependant toute liberté quant au choix de l’approche à retenir pourvu qu’elle soit nettement explicitée (cf. Guide de soumission).

Le programme du colloque sera diversifié et se déclinera sous deux principaux formats de discussion : les séances plénières et les ateliers de recherche. Deux types d’ateliers de recherche sont prévus :

-       Des ateliers ouverts sous forme de tables rondes: ils seront arrêtés plus tard pour se dérouler autour d’une thématique choisie par un ou plusieurs animateurs qui auront la responsabilité de diriger un programme sans liste de communicants préétablie. Ils peuvent répondre, entre autres, aux attentes  des chercheurs à la recherche d’un partenariat de collaboration;

-       Un atelier de formation doctorale.

Il faut noter par ailleurs que le comité d’organisation, en collaboration avec le comité scientifique, compte procéder à la sélection des meilleures contributions en vue de leur publication (actes, ouvrages ou revues à comité de lecture).

Calendrier

  • Proposition de communication : 500 mots environ + 10 références bibliographiques (Langues de communication : français, anglais, arabe) : 20 mai 2015

  • Notification de la réponse du comité scientifique :  15 juin 2015
  • Communication dans son format définitif : 8.000 mots environ. (Langues de communication : français, anglais, arabe) : 30 septembre 2015 

Guide de soumission

Pour soumettre une communication, les contributeurs doivent d’abord la proposer au comité scientifique pour qu’elle fasse l’objet d’une évaluation en vue de l’accepter. Les propositions de communication ainsi que les textes définitifs pour les communications acceptées doivent être envoyés à l’adresse e-mail suivante : colloque.libreechange@gmail.com

Le fichier numérique à envoyer devra être intitulé : NomAuteur_LibreEchange.doc

1)   Pour proposer une communication, les contributeurs devront se conformer aux normes de rédaction et de présentation suivantes :

-          La proposition de communication devra être présentée dans un document traitement de texte rédigé au format Times New Roman, police 12. Les titres du document doivent être présentés en gras au même format, police 14 ;

-           La proposition devra se décliner en quatre pages conformément aux recommandations suivantes :

  • Première page : titre de la communication + statut et coordonnées de l’auteur ;
  • Deuxième page : résumé en français et en anglais (15 lignes maximum et 5 mots-clés) ;
  • Troisième et quatrième page : en 500 mots maximum,  une synthèse de la contribution (plan détaillé, problématique soulevée, construction théorique et outils conceptuels exploités, thèse ou idée-maîtresse soutenue, méthodologie retenue) ; en 10 références maximum, une bibliographie déclinant les principales références à exploiter par l’auteur.

Les propositions de communication seront examinées par le comité scientifique et évaluées conformément à la procédure dite « en double aveugle » consistant à les soumettre anonymement et en même temps à deux évaluateurs membres du comité. 

2)   Pour les communications acceptées, les contributeurs devront se conformer aux normes de rédaction et de présentation suivantes :

-          Le texte définitif devra parvenir au comité scientifique dans un document au format traitement de texte (Times New Roman 12, interlignage continu ; marges 2,5 cm). Les titres du document doivent être présentés au même format, police 14 ;

-          Le document devra se décliner conformément aux normes de présentation suivantes :

  • Première page : titre de la communication + statut et coordonnées de l’auteur ;
  • Deuxième page : résumé en français et en anglais (15 lignes maximum et 5 mots-clés) ;
  • Texte (8.000 mots maximum).

Les actes du colloque, après évaluation des communications acceptées, feront l’objet d’une publication dans une revue à comité de lecture ou un ouvrage collectif. Les articles à publier ne devront pas avoir été publiés auparavant dans une revue scientifique, ni avoir fait l’objet d’une présentation dans un autre colloque. 

Contact/comité d’organisation 

Pour toute demande d’information relative à l’organisation du colloque, adressez-vous à : SaïdCHAHI (saidchahi@yahoo.fr) ou Salah KOUBAA (koubaasalah@gmail.com). 

Comité d’organisation

  • Professeur Abdellatif KOMAT, Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca ;
  • Professeur Saïd CHAHI, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca ;
  • Professeur Brahim JBALI, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca ;
  • Professeur, Salah KOUBAA, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca ;
  • Professeur, Yasmina BENNIS, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca. 

Comité scientifique 

  • Professeur Touhami ABDELKHALEK (INSEA, Université Mohammed V Rabat)
  • Professeur Florence ARESTOFF (LSO, Université Paris-Dauphine, France) ;
  • Professeur Hassan BENCHEKROUN (Economics Faculty, McGill University, Québec) ;
  • Professeur Abdelmajid BERRISSOUL (ENCG, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Saïd CHAHI (FSJES, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Abdelaziz CHERABI (Université de Constantine 2, Algérie) ;
  • Professeur Ahmed ELHAFNAOUI (FSJESM, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Abdelhak ELKHYARI (FSJES, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Habri ELMAJDOUBI (FSJES, Université Mohammed 1er Oujda) ;
  • Professeur Brahim JBALI (FSJES, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Salah KOUBAA (FSJES, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Mohamed LEGSSYER (FSJES, Université Mohammed 1er Oujda);
  • Professeur Abdelhak MOUSSAMIR (FSJESM, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Mostafa QAROUACH (FSJES, Université Hassan II Casablanca) ;
  • Professeur Anouar RHIGHIOUI (FSJES, Université Mohammed 1er Oujda) ;
  • Professeur Abdelhak SAHIBEDDINE (ENCG, Université Chouaïb Doukkali Eljadida) ;
  • Professeur Khalid SEKKAT (Université Libre de Bruxelles, Belgique) ;
  • Professeur Jean-Marc SIROËN (MSO, Université Paris-Dauphine, France) ;
  • Professeur Redouane TAOUIL (Université Pierre Mendès-France, Grenoble 2, France) ;
  • Professeur Toufik YAHYAOUI (FSJESA, Université Mohammed V Rabat) ;
  • Professeur Fouad ZAÏM (FSJES, Université Hassan II Casablanca).

[1] Henry Martyn, Considerations on the East-India trade, for J. Roberts, Warwick-Lane, London, 1701.

[2] Premier Secrétaire au Trésor, il publia en 1791 un Rapport sur les manufactures dans lequel il précisait les caractéristiques de ce que serait une nation industrielle en préconisant des subventions aux industries naissantes, des restrictions aux importations et l’instauration de tarifs douaniers. Sous son influence, ces derniers connurent une augmentation continue pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle.

Lieux

  • Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales - Km 7 Route d'Eljadida
    Casablanca, Maroc (20000)

Dates

  • mercredi 20 mai 2015

Mots-clés

  • économie, libre-échange, OMC, protectionnisme

Contacts

  • Said Chahi
    courriel : saidchahi [at] yahoo [dot] fr
  • Salah Koubaa
    courriel : SALAH [dot] KOUBAA [at] univh2c [dot] ma

URLS de référence

Source de l'information

  • Said Chahi
    courriel : saidchahi [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le libre-échange entre les vertus incantatoires de la théorie et les enseignements pratiques des faits », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 05 mai 2015, https://doi.org/10.58079/slc

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