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L’enquêteur face au secret

The investigator and secrecy

Revue Interrogations n° 22

Interrogations journal no. 22

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Publié le vendredi 17 juillet 2015

Résumé

À travers son vingt-deuxième appel à contributions intitulé « L'enquêteur face au secret », la revue pluridisciplinaire ¿ Interrogations ? entend s’intéresser à la manière dont les sciences humaines et sociales usent et traitent du secret dans la récolte et l’analyse des matériaux empiriques.

Annonce

Politique éditoriale de la revue

¿ Interrogations ? est une revue à comité de lecture. Tous les articles reçus sont d'abord soumis à une pré-expertise interne au comité de rédaction, qui évalue leur pertinence scientifique, ainsi que leurs qualités rédactionnelles. Ils sont ensuite soumis à une double expertise à l'aveugle, réalisée anonymement par le comité de lecture ou par des chercheurs sollicités à l'extérieur.

La revue est indépendante de toutes institutions (universités, laboratoires, etc.) et de toutes écoles. Elle défend la pluridisciplinarité et le croisement des regards épistémologiques et méthodologiques.

Dans un souci de diffusion de la connaissance, l'ensemble des numéros est en libre accès sur le site internet de la revue (http://www.revue-interrogations.org), sans aucune restriction.

Argumentaire

Le secret est à la fois ce qui ne doit pas être dit mais aussi ce qui est à l'écart, à part, voire un lieu « séparé ». Étymologiquement, derrière ce terme, se cache l'idée de connaissances réservées à certains, qui ne doivent pas être dévoilées (Rey, 2012 : 3275). Dès lors, le secret semble être doté d’effets performatifs du fait de sa capacité à créer des frontières. Il s’incarne dans des publics et des pratiques sociales particulières, susceptibles d’interpeller le chercheur en SHS: à quels ressorts et usages sociaux rapporter ces pratiques du secret et de la dissimulation que l’on a observées ? Quelles ressources (langagières, sociales, etc.) engagent-elles ou nécessitent-elles pour être maintenues ?

Le sociologue, l'ethnologue, l'historien, le chercheur en sciences politiques ou en sciences de la communication peuvent travailler avec un matériau que les enquêtés eux-mêmes définissent parfois comme relevant de leur « intimité », de leur vie « privée », dont certains faits sont considérés comme « inavouables ». Dès lors, comment travailler sur des pratiques tenues « secrètes », c'est-à-dire, dans la perspective de Simmel, non destinées à être portées à la connaissance d’autrui (Simmel, 1999) ? Comment « faire dire l’indicible » (Bonnet, 2012) ? Le travail sur des pratiques tenues cachées n’est donc pas indépendant d’une réflexion méthodologique, voire déontologique.

Cet appel à contributions se propose d’étudier la question du secret selon deux axes principaux :

Le secret comme pratique sociale

Des travaux ont pu montrer comment le secret constituait un élément de discrimination et d’identification d’un collectif (Kaiser, 2004), instaurant une frontière invisible entre les initiés mis dans la confidence et les autres. De fait, le secret peut devenir une véritable arme pour maîtriser l’opinion publique, à l’instar des consuls de l’époque ligueuse à Lyon à la fin du XVIe siècle qui visent à instaurer un contrôle des consciences par une gestion serrée de l’imprimé et de la parole publique (Estier, 2004). D’autres enquêtes présentent le secret comme une condition du maintien dans des activités étiquetées comme « déviantes ». C’est le cas des jeunes filles anorexiques étudiées par Darmon qui mettent en place un travail de « leurre » de leur entourage afin d’assurer leur engagement dans la « carrière anorexique » (Darmon, 2003). Ce qui semble donc être pour partie en jeu dans cette pratique, c’est la construction de soi et/ou du groupe (Goffman, 1975).

Ses multiples fonctions et enjeux  font l’objet d’écrits particulièrement abondants au cours de l’histoire littéraire, que nourrit le développement tout au long du XXe des théories psychanalytiques. Le secret s’inscrit en dialectique constante avec la question du dévoilement (Darbord et Delage, 2013). L’approche sémiologique du secret dans la littérature du XIXe siècle permet d’étudier les représentations de l’intime et du dévoilement, de la faute inavouée et des secrets de famille (Lenoir-Bellec, 2004).

Les contributions pourront étudier le secret comme pratique sociale, symbolique, politique dans ses diverses dimensions : les lieux (historiques, littéraires, etc.) où il se donne à voir, ses usages, ses fonctions, les conditions de sa préservation ou de son dévoilement, etc. Et ce, à diverses échelles, conscientes ou infraconscientes : la construction, la gestion et la préservation de son identité sociale et de l’information sur soi (par exemple, le fait de cacher son stigmate), le secret dans les relations interindividuelles (par exemple, le couple), en matière de négociations collectives (dans les relations professionnelles, dans les relations diplomatiques, etc.) ou dans des groupes plus ou moins institutionnalisés (les organisations secrètes, la pratique du dopage dans le sport, les femmes et hommes de l’ombre dans les cabinets ministériels, etc.).

Le secret comme enjeu méthodologique et déontologique

Que dire du secret tenu pour l’un des plus fondamentaux des enquêtés : celui du nom, préservé grâce à l’anonymat ? Dans leur Guide de l’enquête de terrain, Stéphane Beaud et Florence Weber rappellent les principes déontologiques du chercheur, soulignant le droit de toute personne au respect de sa vie privée, ce qui passe par la confidentialité des propos et l’anonymat. Or, soumis à l’épreuve du terrain, ces principes déontologiques sont-ils applicables a priori à l’ensemble des personnes concernées par l'enquête ? Ne dépendent-ils pas, en réalité,  de la nature et des aspects pratiques de la recherche ? Ainsi, vouloir rendre l’enquêté anonyme présenterait le risque de faire perdre une dimension importante des observations et analyses proposées : Aude Béliard et Jean-Sébastien Eideliman soulignent que, dans le cas de célébrités, « gommer les caractéristiques les plus marquantes, celles qui permettent de les identifier, enlève en général une grande part, voire la totalité de l’intérêt qu’il y a à les inclure dans l’enquête » (Béliard et Eideliman, 2008 : 133).

En outre, les enquêtés peuvent être conduits, au cours du travail de récolte des données empiriques, à fixer des limites à l’investigation que le chercheur en SHS peut réaliser sur eux, distinguant ce qui peut être publicisé dans les propos qu’ils lui confient et ce qui est de l’ordre de la sphère confidentielle, et qui doit donc rester sous silence. Quel usage le chercheur peut-il faire de ces propos tenus hors cadre de l'enquête ? Si l’on retraduit les limites de la recherche en une question de respect d’exigences déontologiques (voire morales) ne risque-t-on pas de réduire de manière trop simpliste l’investigation en SHS à deux types de prises de position : celle des enquêteurs « amoraux » qui, sous prétexte de vouloir faire œuvre de science, ne prendraient pas assez en compte les règles relatives à la protection de la vie privée des enquêtés ; et celle des enquêteurs trop vertueux qui, par peur de blesser ou de trahir, ne mèneraient pas clairement la recherche de front ?

Si ce questionnement se pose en France, il a pu être réglé par une procédure ailleurs. En Amérique du Nord, par exemple, les recherches doivent obtenir l’accord d’un comité d'éthique avant d’être initiées. De même, les chercheurs doivent soumettre des formulaires de consentement aux personnes qu'ils interviewent. Cette modalité de protection conventionnelle de la vie privée est-elle une solution pour préserver les secrets des populations investiguées ?

Rendre public le résultat de nos recherches est une nécessité car travailler, c'est, en partie, publier. Au-delà des enjeux de carrière professionnelle, c’est la lisibilité du chercheur dans son champ qui est en jeu. La nécessité de publication peut-elle entrer en conflit avec les risques de dévoilement de secrets ? À cet égard, Everett Hughes rappelle que, « lorsqu’ils étudient certains types de relations humaines, les sociologues collectent forcément des faits susceptibles de causer du tort ou de la honte à celui qui les révèle. Pour accomplir correctement son travail, le sociologue doit avoir la confiance des sujets de son enquête. [Confiance passant par une négociation qui] porte sur les conditions dans lesquelles les résultats seront rendus publics et utilisés » (Hughes, 1996 : 298-299).

Cette citation aborde un autre enjeu déontologique : le mode de recueil des données. Pouvons-nous enquêter en secret et en avons-nous légalement le droit (Laurens et Neyrat, 2010) ? Pouvons-nous saisir au vol des paroles, des informations, qui ne nous étaient pas destinées, ou encore, nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas afin de recueillir des données auxquelles nous n’aurions pas accès autrement (Humphreys, 2007) ? Tout doit-il être objet de connaissance ou pouvons-nous accepter que certains sujets restent inaccessibles à l’investigation en SHS ? Nous retrouvons ici les questionnements méthodologiques posés, par exemple, par l'observation ethnographique réalisée de manière cachée, ou encore, par les travaux portant sur ce que Céline Bryon-Portet (2011) nomme les « sociétés fermées », comme la franc-maçonnerie. Existe-t-il des terrains qu'il n'est possible d'aborder que de manière cachée ? Dès lors, comment diffuser les résultats recueillis, puisque se dévoiler en écrivant, fermerait irrémédiablement l'accès pour soi ou pour d’autres chercheurs à un terrain ou à objet similaire. Dans Les politiques de l'enquête (2008), Martina Avanza a décidé de ne pas publier en Italie, où elle a réalisé une étude sur un groupe politique xénophobe, afin de limiter les risques de dévoilement de ses résultats aux enquêtés. Des groupes moins clos peuvent aussi souhaiter conserver une part de secret, tout en faisant appel à des chercheurs. C'est, par exemple, le cas des secrets industriels des entreprises finançant un étudiant en thèse, notamment dans le cadre des conventions CIFRE.

À travers ce nouvel appel à contributions, la revue ¿ Interrogations ? entend donc s’intéresser à la manière dont les SHS usent et traitent du secret dans la récolte et l’analyse des matériaux empiriques.

Bibliographie

Beaud Stéphane, Weber Florence (2010), Guide de l'enquête de terrain, Paris, La Découverte.

Béliard Aude, Eideliman Jean-Sébastien (2008), « Au-delà de la déontologie. Anonymat et confidentialité dans le travail ethnographique », dans Les Politiques de l’enquête, épreuves ethnographiques, Fassin Didier, Bensa Alban (dir.), Paris, La Découverte, pp. 123-141.

Bonnet Agathe (2012), Dire et faire dire l’indicible. Entre secret et stigmate, l’analyse d’un processus d’enquête sociologique sur le ballonnement, thèse de doctorat de sociologie, Université René Descartes – Paris V.

Bryon-Portet Céline (2011), « La tension au cœur de la recherche anthropologique. La dialectique intérieur/extérieur, théorie/pratique, une nécessité pour l’étude des institutions fermées », Anthropologie et sociétés, 35 (3), pp. 209-231.

Dabord Bernard, Delage Agnès (2013), Le partage du secret, Armand Colin, Paris.

Darmon Muriel (2003), Devenir anorexique, une approche sociologique, Paris, La Découverte.

Derèze Gerard (2009), Méthodes empiriques de recherche en communication, Bruxelles, De Boeck.

Estier Delphine (2004), « 1589-1594 : la maîtrise de l’opinion à Lyon pendant la Ligue, ou le secret nécessaire », Rives nord-méditerranéennes [En ligne], 17, mis en ligne le 13 juin 2006.

Goffman Erving (1975), Stigmate, les usages sociaux des handicaps, Paris, Minuit, 1975.

Hughes Everett Cherrington (1996), Le regard sociologique, Paris, EHESS.

Humphreys Land (2007), Le commerce des pissotièresPratiques homosexuelles anonymes dans l’Amérique des années 1960, Paris, La Découverte.

Kaiser Wolfgang (2004), « Pratiques du secret », Rives nord-méditerranéennes [En ligne], 17, mis en ligne le 13 juin 2006.

Laurens Sylvain, Neyrat Frédéric (2010), Enquêter : de quel droit ? Menaces sur l’enquête en sciences sociales, Bellecombe en Bauges, Le Croquant.

Lenoir-Bellec Catherine (2004), « Fautes et secrets de famille. Les tragédies de l'intime selon Eugène Sue et Emile Zola », dans Sémiologie du secret, représentations du secret et de l’intime dans les arts et la littérature, Éliane Burnet et al. (dir.), Malissard, Éditions Aleph.

Simmel George (1999), « Le secret et la société secrète » (1908), dans Sociologie. Études sur les formes de la socialisation, traduction française, Paris, PUF, pp. 347-405.

Rey Alain (dir.) (2012), Dictionnaire historique de la langue française, Paris, Le Robert.

Modalités de soumission

Les articles, rédigés aux normes de la revue (maximum 50 000 signes, notes et espaces compris), au format .doc ou .odt, devront être simultanément adressés à Emilie Saunier et Florent Schepens,

avant le 1er  décembre 2015,

aux deux adresses électroniques suivantes :

  • emiliesaunier@yahoo.fr
  • schepens.f@wanadoo.fr

La rubrique « Des travaux et des jours » est destinée à des articles présentant des recherches en cours dans lesquels l’auteur met l’accent sur la problématique, les hypothèses, le caractère exploratoire de sa démarche, davantage que sur l’expérimentation et les conclusions de son étude. Ces articles ne doivent pas dépasser 25 000 signes (notes et espaces compris) et être adressés à Alain Bihr : alain.bihr@club-internet.fr

La rubrique « Fiches techniques » est destinée à des articles abordant des questions d’ordre méthodologique (sur l’entretien, la recherche documentaire, la position du chercheur dans l’enquête, etc.) ou théorique (présentant des concepts, des paradigmes, des écoles de pensée, etc.) dans une visée pédagogique. Ces articles ne doivent pas non plus dépasser 25 000 signes (notes et espaces compris) et être adressés à Audrey Tuaillon Demésy : audrey.tuaillon-demesy@univ-fcomte.fr

La rubrique « Varia », par laquelle se clôt tout numéro de la revue, accueille, comme son nom l’indique, des articles qui ne répondent pas aux différents appels à contributions ni aux rubriques précédentes. Ils ne doivent pas dépasser 50 000 signes (notes et espaces compris) et être adressés à Florent Schepens : schepens.f@wanadoo.fr

Enfin, la dernière partie de la revue recueille des « Notes de lecture » dans lesquelles un ouvrage peut être présenté de manière synthétique mais aussi critiqué, la note pouvant ainsi constituer un coup de cœur ou, au contraire, un coup de gueule ! Elle peut aller jusqu’à 12 000 signes (notes et espaces compris) et être adressée à Sébastien Haissat : sebastien.haissat@wanadoo.fr. Par ailleurs, les auteurs peuvent nous adresser leur ouvrage pour que la revue en rédige une note de lecture à l’adresse suivante : Sébastien Haissat, UPFR Sports, 31 Chemin de l’Epitaphe – F, 25 000 Besançon. Cette proposition ne peut être prise comme un engagement contractuel de la part de la revue. Les ouvrages, qu’ils soient ou non recensés, ne seront pas retournés à leurs auteurs ou éditeurs.

Publication du numéro : juin 2016.

Coordinateurs

  • Emilie Saunier
  • Florent Schepens

Comité de lecture

Anthropologie-Ethnologie

  • Marianne MESNIL, professeur honoraire d’anthropologie, Université Libre de Bruxelles, (anthropologie balkanique).
  • Philippe LIOTARD, maître de conférences à l’Université de Lyon 1, (anthropologie du sport et de la performance, usages sociaux du corps, homosexualité, sexualité et body art).

 Droit

  • Yann-Arzel DURELLE-MARC, maître de conférence en histoire du droit, Université de Franche-Comté, (histoire du droit en général, histoire culturelle et des mentalités).
  • Christopher POLLMANN, professeur agrégé de droit public, Université Paul Verlaine - Metz, (droit et société ; théorie, philosophie et sociologie ’pratiques’ du droit ; méthodologie juridique).

Economie – Gestion

  • François CHESNAIS, professeur émérite d’économie, Université de Paris-Nord (Villetaneuse), (économie politique de la mondialisation du capital).
  • Pierre CONCIALDI, économiste, chercheur à l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales), (économie de la pauvreté, de la protection sociale et des inégalités).
  • Jean-Jacques GIRARDOT, maître de conférences en économie, Université de Franche-Comté, (intelligence territoriale, développement territorial, surtout les aspects sociaux et culturels, évaluation des politiques sociales, analyse des données, statistiques qualitatives et quantitatives).
  • Isaac JOHSUA, maître de conférences honoraire en économie, Université de Paris XI, (crise de 1929, crise économique contemporaine).
  • Antoine MATH, économiste, chercheur à l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales), (économie de la politique familiale, des systèmes de retraites et des inégalités).
  • Jean-Paul VILLETTE, maître de conférences en gestion, Université de Strasbourg, BETA-UMR 7522 du CNRS (statistique exploratoire).

Histoire

  • Jean BATOU, professeur d’histoire contemporaine, Université de Lausanne, Institution d’histoire économique et sociale, (histoire économique et sociale internationale (développement, mondialisation, mouvements sociaux).
  • Georges BISCHOFF, professeur d’histoire médiévale, Université de Strasbourg, (histoire médiévale).
  • Sandra BOEHRINGER, maîtresse de conférences en histoire grecque, Université de Strasbourg (Institut d’histoire grecque), (littératures et civilisations grecque et romaine, genre et sexualité à l’époque contemporaine).
  • Anne CAROL, professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille, UMR 7303 Telemme (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme), membre de l’Institut Universitaire de France, (histoire sociale et culturelle de la médecine et des médecins XVIIIe-XXesiècle, histoire du corps vivant et mort).
  • Paul DIETSCHY, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Franche-Comté, (histoire du sport, histoire de l’Italie contemporaine).
  • Frank MULLER, professeur émérite d’histoire moderne, Université de Strasbourg, (histoire politique et culturelle et histoire de l’art des 15e, 16e et 17e siècles, plus particulièrement Europe centrale et Europe du Nord ; histoire de la Réforme, particulièrement des dissidents ; histoire de l’anarchisme).
  • Françoise OLIVIER-UTARD, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Strasbourg, BETA (UMR 7522), (histoire du mouvement ouvrier, histoire du syndicalisme, histoire des institutions scientifiques).
  • Yannis THANASSEKOS, collaborateur scientifique à l’Université de Bruxelles et de Liège, ancien directeur de la Fondation Auschwitz (Bruxelles), membre du Conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (Paris), (histoire des crimes et génocides nazis, histoire et sociologie des régimes totalitaires).

Langue, langage et littérature

  • Eleni MITROPOULOU, maître de conférences habilité en sciences du langage et en sciences de l’information et de la communication, Université de Franche-Comté et Université de Bourgogne, (stratégies des industries numériques, sémiotique de la communication, supports, discours et pratiques des médias)
  • Jean-Marie VIPREY, professeur de langue et littératures françaises, Université de Franche-Comté, (sciences du texte, analyse du discours, établissement philologique de corpus en sciences humaines).

Philosophie

  • Claire CRIGNON DE OLIVEIRA, maître de conférences en philosophie - Université de Bourgogne, . (histoire de la philosophie et de la médecine anglaises, philosophie et anthropologie de la médecine).
  • Stéphane HABER, professeur de philosophie à l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense (philosophie sociale et politique)

Psychologie

  • Jean-Yves FEBEREY, médecin psychiatre, praticien hospitalier au Centre Hospitalier de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes), psychiatre psychothérapeute au centre de santé de la MGEN de Nice (psychanalyse, École psychanalytique de Budapest, politiques publiques de santé mentale en Europe, en particulier « santé mentale dans la communauté »).
  • Jean-Pierre MINARY, professeur de psychologie, Université de Franche-Comté, (psychologie et psychosociologie du travail et de l’institution).
  • Patrick SCHMOLL, docteur en psychologie, ingénieur de recherches CNRS et rédacteur en chef de la Revue des sciences sociales UMR 7246, Université de Strasbourg, (anthropologie des nouvelles technologies).

Sciences de l’éducation

  • Isabelle QUEVAL, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, Université de Paris Descartes, Centre de Recherche Sens Éthique Société (CERSES UMR 8137), (philosophie de la performance et du dépassement de soi, corps, sport, santé, éducation physique, dopage).

Sciences de l’information et de la communication

  • Sylvie THIEBLEMONT-DOLLET, prodesseure en sciences de l’information et de la communication, Université de Lorraine, (communication interculturelle, problèmes publics, processus communicationnels, dispositifs mémoriels, immigration et communication, postures du chercheur).
  • Jean-Michel UTARD, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, Université de Strasbourg, (médias, médias en Europe, journalisme, publicité, communication des organisations, analyse de discours, sémiologie).
  • Geneviève VAN CAUWENBERGE, chargé de cours en arts et sciences de la communication, Université de Liège, (cinéma, en particulier cinéma documentaire ; didactique des médias ; études de genre)

 Sciences politiques

  • Pierre COURS-SALIES, professeur de sciences politiques, Université Paris X, (sociologie politique).
  • Oscar MAZZOLENI, maître d’enseignement et de recherche en science politique, Université de Lausanne, (comportement politique, partis et élites politiques).
  • Sophie PAPAEFTHYMIOU, Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, (philosophie du droit et théorie politique et sociale)
  • Sylvie TISSOT, professeure de sciences politiques, Université Paris 8, sociologie urbaine, sociologie des classes supérieures.

Sciences et techniques des activités physiques et sportives

  • Eric MONNIN, maître de conférences en STAPS, UPFR Sports/Université de Franche-Comté, Laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S, EA 4660), (histoire et sociologie des pratiques sportives).
  • Christian VIVIER, professeur de STAPS, UPFR Sports/Université de Franche-Comté, Laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S, EA 4660) (histoire du sport, sémio-histoire du sport, histoire culturelle).

Sociologie

  • Michèle BAUMANN, professeure de sociologie, Université du Luxembourg – unité de recherche INSIDE (Intergrative research unit and individual development), (sociologie médicale, inégalités sociales de santé, qualité de vie, santé mentale, satisfaction à l’égard de la vie et des services des aidants familiaux et des victimes atteints d’un accident vasculaire cérébral ).
  • Maurice BLANC, professeur émérite de sociologie, Université de Strasbourg, (transformations des villes, pouvoir et gouvernance urbaine, démocratie et citoyenneté, relations interethniques dans la ville, développement urbain durable, coopération transfrontalière, métiers de la ville et de l’aménagement).
  • Paul BOUFFARTIGUE, directeur de recherches, Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail. UMR 6123, Université de Provence, Université de la Méditerranée, (économie et sociologie du travail).
  • Philippe BRETON, professeur des universités, Centre universitaire d’enseignement du journalisme, Université de Strasbourg, , (anthropologie et sociologie de la communication).
  • Laurence CHARTON, professeure de sociologie, Institut National de la Recherche Scientifique - Centre Urbanisation, Culture et Société, Montréal, (sociologie des rapports familiaux, des comportements de fécondité, de la sexualité, des trajectoires existentiels).
  • Geneviève CRESSON, professeure de sociologie, Université de Lille 1, (sociologie de la santé, de la famille, du genre et de la petite enfance)
  • Sandrine DAUPHIN, docteure en sciences politiques, CNAF &Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA)- GTM (genre/rapports sociaux de sexe ; politiques familiales ; inégalités sociales ; conciliation vie professionnelle-vie familiale)
  • Florence DOUGUET, maître de conférences en sociologie, Université de Bretagne Sud, (sociologie de la santé, travail et santé).
  • Francis FARRUGIA, professeur de sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la connaissance, épistémologie des sciences humaines et sociales).
  • Gilles FERREOL, professeur de sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de l’intégration et de l’exclusion ; méthodologie des sciences sociales ; politiques publiques (évaluation des -) ; altérité et relations interculturelles).
  • Bernard FRIOT, professeur émérite de sociologie, Université Paris Ouest, (sociologie de la protection sociale et du salariat).
  • Pascal FUGIER, université Lille 3/université Paris Diderot, (approche clinique en sciences sociales, sociologie du travail, sociologie de l’éducation, épistémologie des SHS, travail social).
  • Matthieu GATEAU, maître de conférences en sociologie à l’Université de Bourgogne, membre du Centre Georges Chevrier de l’Université de Bourgogne et du Laboration de sociologie et d’anthropologie de l’Université de Franche Comté, (engagement, bénévolat, militantisme, commerce équitable, économie sociale et solidaire, sociologie des espaces périurbain)
  • Florent GAUDEZ, Professeur de Sociologie, Université Grenoble II, (sociologie de l’art, de la culture et de la connaissance, sociologie de l’art et de la culture).
  • Frédérique GIRAUD, ancienne élève de l’ENS de Lyon, professeur agrégé de sciences économiques et sociales, doctorante en sociologie à l’ENS de Lyon, membre du Centre Max Weber (UMR-5283), (sociologie de l’alimentation, sociologie de la consommation, sociologie de la littérature, sociologie des professions et des carrières artistiques).
  • Christian GUINCHARD, maître de conférences en sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la précarité, de la culture, de l’urbanité).
  • Sylvie GUIGON, maître de conférences en sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la transmission).
  • Philippe HAMMAN, professeur de sociologie, Université de Strasbourg / laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (SAGE, UMR 7363 CNRS-UdS), (sociologie de la ville, des territoires et de l’environnement ; sociologie du travail, des associations ; européanisation de l’action publique)
  • Dominique JACQUES-JOUVENOT, professeur de sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie des professions, sociologie de la transmission).
  • Danièle KERGOAT, directrice de recherches émérite en sociologie - CNRS Paris, (sociologie du travail, de la division sexuelle du travail et de rapports sociaux de sexe).
  • Françoise LE BORGNE-UGUEN, maître de conférences en sociologie, Université de Brest, (santé : parcours de vie et parcours de santé, soutiens des proches et organisation professionnelle de la santé ; famille : genre, génération, grand-parenté ; vieillissement : participation sociale et citoyenne, pouvoir sur soi et besoin des services d’autrui ; solidarités collectives et protections sociales : protections/vulnérabilités, recours au droit civil, au droit de la santé, au droit des usagers).
  • Juan MATAS, maître de conférences en sociologie, Université de Strasbourg, (sociologie de l’exclusion et de l’immigration, sociologie politique de l’Amérique latine).
  • Bruno MILLY, professeur en sociologie, Université Lyon II, Centre Max Weber, (Sociologie du travail, sociologie des organisations, sociologie des professions, sociologie des institutions, sociologie de l’action publique).
  • Simone PENNEC, maître de conférences en sociologie, Université de Bretagne occidentale, (famille, liens de filiation et rapports de genre ; production de santé et politiques socio-sanitaires en matière de vieillissement ; dynamiques des sociabilités et des solidarités à la vieillesse).
  • Bruno PEQUIGNOT, professeur de sociologie, Université Paris III, Université Sorbonne Nouvelle, (sociologie de l’art et de la culture, histoire des sciences sociales).
  • Roland PFEFFERKORN, professeur de sociologie, Université de Strasbourg, UMR 7246, (sociologie des inégalités ; sociologie des rapports sociaux de sexe).
  • Louis PINTO, directeur de recherches CNRS, Centre de sociologie européenne, (la sociologie de la presse, des intellectuels et de la catégorie de consommateur).
  • Justine PRIBETICH, docteure en sociologie, maître de Conférences à AgroSup/INRA Dijon, membre du Laboratoire de recherche sur les innovations socio-techniques et organisationnelles en agriculture de Dijon (INRA-LISTO), chercheur associé au Groupe d’étude pour l’Europe de la culture et de la solidarité (GEPECS) de l’Université Paris Descartes.
  • Robin RECOURS, maître de conférences en STAPS, Université Montpellier 1, (adolescence et cultures populaires : sport, musique, jeux vidéo).
  • Patrick TENOUDJI, maître de conférence en sociologie, Université de Strasbourg, (la famille, la parenté, le politique, la musique, la différence de sexe, les réseaux de santé, le système de l’action sociale dans les banlieues).
  • Georges UBBIALI, maître de conférences en sociologie, Université de Bourgogne, (sociologie des mouvements sociaux contemporains, sociologie du mouvement ouvrier).
  • Daniel WELZER-LANG, professeur de sociologie, Université de Toulouse-2, (sexualités, genre, masculin, travail et commerce du sexe, homophobie, violences domestiques, sida, utopies, couple).
  • Emmanuelle ZOLESIO, sociologue, maître de conférences en sciences de l’éducation (sociologie de la santé, sociologie du genre, éducation à la santé, méthodologie qualitative), Université de Clermont-Ferrand.

Dates

  • mardi 01 décembre 2015

Mots-clés

  • pluridisciplinarité, enquête, enquêteur, secret, pratique sociale, déontologie

Contacts

  • Emilie Saunier
    courriel : Emilie [dot] saunier-pilarski [at] univ-fcomte [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Emilie Saunier
    courriel : Emilie [dot] saunier-pilarski [at] univ-fcomte [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’enquêteur face au secret », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 17 juillet 2015, https://doi.org/10.58079/t1s

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