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Vivant en ville, nouvelles émergences

Living in a city, new emergences

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Veröffentlicht am Mittwoch, 05. August 2015

Zusammenfassung

Une question centrale se pose, qu’est-ce que le vivant en ville ? A quoi cela fait-il référence ? Il ressort de la thèse de Laurène Wiezstort sur la représentation de la nature, que « ce terme est plutôt une représentation du besoin de nature, plus ou moins ressenti par les acteurs et les citadins (…) ». Ainsi, les acceptions plurielles de ce terme sont le reflet de la diversité du milieu urbain. L’enjeu est donc de déterminer les clefs, les modes d’accompagnement qui permettront aux différentes parties prenantes de poursuivre vers une évolution pérenne du vivant en ville, dans une démarche partenariale.

Inserat

Argumentaire

Cette publication sur le thème du « vivant en ville » s’inscrit dans la continuité des symposiums de 2007, 2009, et 2011 et aura trait à l’évolution d’une pratique ré-émergente faisant l’objet d’un intérêt citoyen et scientifique certain.            

Une question centrale se pose, qu’est-ce que le vivant en ville ? A quoi cela fait-il référence ? Il ressort de la thèse de Laurène Wiezstort sur la représentation de la nature, que « ce terme est plutôt une représentation du besoin de nature, plus ou moins ressenti par les acteurs et les citadins (…) »[1]. Ainsi, les acceptions plurielles de ce terme sont le reflet de la diversité du milieu urbain.

La nature en ville s’illustre par la pluralité des formes qu’elle revêt[2], tant au niveau végétal qu’animal, et résulte en partie de l’initiative citoyenne. Selon Lise Bourdeau-Lepage, ce retour de la nature en ville s’explique par un contexte où l’homme « dépasse la stricte satisfaction de son bien-être matériel en intégrant son désir de nature et de préservation environnementale comme une composante de ce bien-être »[3]. La communauté scientifique s’intéresse à la question de la nature en ville via des recherches portant entre autres, sur la qualité des sols[4], le retour de l’agriculture en ville[5], des nouvelles formes[6] qu’elle prend, de son intégration dans un système alimentaire local[7], mais aussi des possibilités d’aménager la ville différemment grâce aux friches et délaissés urbains[8].

Face à cela, quelle est la position des collectivités territoriales ?

La Métropole de Lyon souhaite soutenir et accompagner l’initiative citoyenne, tout en suivant ces pratiques, en raison des compétences qui sont les siennes.

Elle s’appuie pour ce faire sur les compétences scientifiques de l’équipe ACSPAVE de l’Ecole Nationale des Services Vétérinaires[9].

Dans ce cadre, l’enjeu est donc de déterminer les clefs, les modes d’accompagnement qui permettront aux différentes parties prenantes de poursuivre vers une évolution pérenne du vivant en ville, dans une démarche partenariale.

Les aspects sanitaires et règlementaires étant peu connus de l’usager, le vivant en ville nécessite un encadrement qui mérite d’être précisé. 

La thématique du vivant en ville est par essence pluridisciplinaire. De ce fait, les contributeurs qui souhaiteraient s’associer peuvent cosigner leur article. 

Pour toutes les contributions, une approche transversale est souhaitée. 

Axes thématiques

Nous proposons d’éclairer les débats selon 10 axes de questionnements/réflexions. 

  1. Approche interdisciplinaire du vivant en ville
  2. Nature en ville et formes urbaines
  3. Animal et bien être en ville
  4. Une réponse aux enjeux de l’intensité urbaine, via la végétalisation (Bien être, îlots de chaleur, dépollution des sols, traitement des délaissés urbains...)
  5. Ville et agricultures, quid des nouvelles interactions sur les plans institutionnel et territorial ? (Dont les systèmes alimentaires intramuros)
  6. Le vivant en ville et sa gouvernance (État, collectivités territoriales, Länder en Allemagne, Cantons en Suisse, dans les pays voisins…)
  7. Le vivant en ville et la société civile : initiative individuelle et mobilisation associative
  8. Vivant en ville et problématiques de santé
  9. Dimensions économiques du vivant en ville
  10. Cultures et nature en ville (Diversité des cultures régionales en France, et expériences étrangères…) 

Les thématiques proposées constituent un cadre délimitant les attentes, cependant toute autre proposition thématique peut être formulée et sera appréciée au regard de ses apports et de sa pertinence. 

Informations pratiques 

- Pas de texte nu : croquis, plans, photos et cartes sont souhaités pour illustrer les travaux, si possible de façon répartie

- 20 à 35 000 signes sont attendus par contribution, hors bibliographie 

Les résumés des contributions (2000 signes) sont attendus pour le

1er octobre 2015

Les articles accompagnés d’une brève présentation de l’auteur (institution de rattachement, statut, et éventuellement des publications récentes) doivent être envoyés avant le 1er novembre 2015, à l’adresse du coordinateur  acspave@ensv.vetagro-sup.fr

Suite à la réception des contributions, une réponse vous sera communiquée dans les meilleurs délais.

Conseil scientifique 

Le conseil scientifique qui sélectionnera les contributions sera composé des membres suivants :

  • François Darribehaude, Docteur HDR en droit public, directeur adjoint de l’ENSV, Equipe ACSPAVE
  • Bernard Lensel, Docteur en géographie, urbaniste territorial à la Métropole de Lyon
  • Sébastien Gardon, docteur en science politique, Chargé de mission à l’ENSV, Equipe ACSPAVE

[1] Laurène Wiezstort, « La réinsertion de la nature en ville et le développement durable : étude de cas dans l’ancien bassin Houiller, cité par Jean-Pierre Renard dans « La Nature ? Un concept complexe pour le géographe ! », Territoire en mouvement, revue de géographie et d’aménagement 13|12

[2] Bernard Barraque et Leila Kebir, « Agriculture et ville », n°158, Revue espaces et sociétés,  mars 2014

[3] Lise Bourdeau-Lepage, « Nature(s) en ville », Métropolitiques, 21 février 2013, cité par Lise Bourdeau-Lepage et Roland Vidal dans « Nature en ville : attentes citadines et actions publiques », Editopics, 2014

[4] Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS), programme GESSOL, CEREMA

[5] Patrick Mundler, Jean-Noël Consales, Gil Melin, Cyril Pouvesle, Perrine Vandenbrouck, « Tous agriculteurs ? L’agriculture urbaine et ses frontières », Géocarrefour, 89/1-2-3|2014

[6] Sandrine Baudry, Julie Scapino, Christine Aubry, Elisabeth Remy, « L’espace public, à l’épreuve des jardins collectifs à New-York et Paris, Géocarrefour, 89/1-2-3|2014

[7] Coline Perin et Christophe - Toussaint Soulard, « Vers une gouvernance alimentaire locale reliant ville et agriculture : le cas de Perpignan », Géocarrefour, 89/1-2-3|2014

[8] Marion Ernwein et Joëlle Salomon-Cavin, « Au-delà de l’agrarisation de la ville : l’agriculture peut-elle être un outil d’aménagement urbain ? Discussion à partir de l’exemple genevois », Géocarrefour, 89/1-2-3|2014 ;

Christophe Bayle, « Les lisières, territoires d’innovation pour le Grand Paris », Métropolitiques, 20 avril 2011

[9] www.acspave.ensv.fr

Orte

  • Lyon, Frankreich (69)

Daten

  • Donnerstag, 01. Oktober 2015

Schlüsselwörter

  • vivant, ville, nature, animal, santé

Kontakt

  • Sébastien Gardon
    courriel : sebastiengardon11 [at] gmail [dot] com

Informationsquelle

  • Sébastien Gardon
    courriel : sebastiengardon11 [at] gmail [dot] com

Lizenz

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Zitierhinweise

« Vivant en ville, nouvelles émergences », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am Mittwoch, 05. August 2015, https://doi.org/10.58079/t4i

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