Página inicialFrontières numériques — Perceptions

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Frontières numériques — Perceptions

Digital Frontiers — Perceptions

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Publicado quinta, 07 de abril de 2016

Resumo

Depuis 2011, dans la continuité d’initiatives de recherche sur le thème des frontières tenues au sein de laboratoires en sciences humaines et sociales et technologies numériques, cet événement veut permettre la rencontre de chercheurs d’horizons disciplinaires différents avec l’objectif de produire un corpus de connaissances et d’analyses de pratiques sur l’interaction entre sociétés et technologies numériques. 

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Institutions organisatrices

  • le Laboratoire Paragraphe EA 349 (Université Paris 8 et Université de Cergy-Pontoise)
  • le Laboratoire I3M, Information Milieux Médias Médiations (Université de Toulon)
  • l’Institut de Recherche en Sciences de l'Information et de Communication (Université Aix Marseille)
  • le Laboratoire Arts des Images & Art Contemporain EA 4010 (Université Paris 8)
  • l’Ecole Supérieure d’Ingénierie en Sciences Appliquée (Fès, Maroc)
  • Avec le soutien de l’Initiative d’Excellence en Formations Innovantes IDEFI CréaTIC et du Laboratoire d’excellence Arts-H2H

Introduction

Depuis 2011, dans la continuité d’initiatives de recherche sur le thème des Frontièrestenues au sein de laboratoires en sciences humaines et socialeset technologies numériques, cet événement veut permettrela rencontre de chercheurs d’horizons disciplinaires différents avec l’objectif de produire un corpus de connaissances et d’analyses de pratiques sur l’interaction entre sociétés et technologies numériques. Initialement le fruit de la collaboration entre le laboratoire Paragraphe et l’équipe Art des Images et Art Contemporain (AIAC) de l’Université Paris 8, conjoignant l’Ecole d’ingénieurs ESISA (Fès, Maroc), ces réflexions rejoignent de nombreux axes de développement des recherches en sciences de l’information et de la communication telles que le démontrent les colloques de la SFSIC de ces dernières années. Pour cette raison, d’autres équipes de recherches en Sciences de l’information et de la communication travaillant sur le thème ont rejoint le programme.

Les thèmes fondamentaux abordés dans la conférence, et désormais constitutifsdu programme de recherche,sont :

  • le cyberespace et la virtualisation des échanges et des objets, qu’ils soient politiques commerciaux, culturels, éphémères ou non,
  • les nouvelles possibilités de reconfiguration sociale et identitaire,
  • la décentralisation et la distribution des informations, des pratiques et des ressources numérisées/numériques,
  • l’impact du numérique sur les modes de représentation de soi, des autres et du monde, ainsi que leurs hybridations,
    • l’épistémologie des humanités numériques,
    • les frontières invisibles d’internet et le web profond (deep web),
    • réalité et virtualité des frontières,
    • les identités numériques,
    • traces et traçabilité numériques,
    • arts et frontières numériques,
    • expérience utilisateur et design UX.

Ces thèmes peuvent être abordés selon trois approches scientifiques:

  • Par les usages et médiations numériques qui transforment ou supportent les frontières classiques de la communication, entre individus, entre les individus et leurs environnement, entre les organisations (réseaux, groupes, institutions, Etats, …), public et privé, récréatives et professionnelles, …
  • Par les effets du numérique sur les représentations qui mènent à repenser ou transformer les concepts, les définitions et les catégories de frontières conventionnelles des espaces, de l’art, de l’identité, de la connaissance, du droit, de la sécurité, des organisations…
  • Par la conception des technologies numériques qui transforment les frontières habituelles, particulièrement celles qui innovent dans la collecte, l’exploitation, et le traitement des données produites et dispersées sur le web (ex., gestion des données dans  « les nuages », l’internet des objets, la biotechnologie, …).  

Argumentaire

Les théories de la perception s’appuient sur des axiomes variés. En qualité de chercheurs en SIC mais sans privilégier l’approche, nous retenons en premier lieu lessocio-sémiotiques qui veulent expliquer le processus de réception d’un signal et de production/identification de signes qui, contextualisés, (veulent produire) produisent un sens pourl’action opérationnelle ou de pensée.Quel que soit le degré de clarté de ce processus interprétatif, qu’il soit voulu ou automatique comme le dirait Bergson, n’exempte pas le chercheur d’appréhender la complexité irréductible de la perception située ou témoignée des phénomènes perceptibles.Ainsi, nous nous intéresserons à trois formes de perceptions en relations aux technologies numériques :

  • La perception individuelle ou comment le numérique permet de personnaliser, d’étendre, de restreindre, de préciser, de discriminer, d’ouvrir, de combiner, d’arranger, d’évaluer, de juger,..., les percepts sensoriels communs.
  • La perception collective ou comment le numérique influence l’interprétation commune et partagée d’un objet, d’un phénomène ou d’un événement de par les filtres qu’il produit sur la représentation collective, particulièrement au niveau de ses modalités communicationnelles (média, multimédia, hypermédia).
  • La perception spatiotemporelle ou comment le numérique impacte aussi bien la perception individuelle que collective en transformant les linéarités intrinsèques des phénomènes, en les combinant, les agençant, les déconstruisant, les synthétisant, les refondant, ...

Ces formes de perceptions correspondraient alors à trois domaines d’applications :

  • Technologies numériques et nouveaux « regards » : Transformations de l’interprétation, de la compréhension, de la conceptualisation, des méthodes d’identification et de reconnaissance (techniques, sociales ou culturelles), visualisation de données, système d’aide à la décision et à l’interprétation, modélisation numérique (2D/3D/xD), objets tangibles, applications ludo-éducatives, etc.
  • Technologies numériques et nouvelles sensations : Transformations des capacités sensitives des humains et de machines via le numérique, appauvrissement/amélioration des sens, prothèses numériques, objets connectés et communicants, handicap et technologies numériques,communication virtuelle, etc.
  • Les projections numériques des humains et des organisations : Nouvelles médiation numériques,traces et traçabilité numériques, stratégie numérique des organisations, médias sociaux, données massives (Big Data), données ouvertes (Open Data), prospective technologique, déploiement de technologies,  etc.

Dates importantes

  • 30 juillet 2016 : Réception des articles complets

  • 30 août 2016 : Réponses aux auteurs et recommandations
  • 24 août 2016 : Ouverture des inscriptions
  • 15 octobre 2016 : Soumission des articles corrigés
  • 15 octobre 2016 : Date limite d’inscription
  • 1 et 2 Décembre 2016 : Colloque à Toulon

Soumission et publication

Le comité scientifique sélectionnera un nombre limité de propositions pour satisfaire un événement collaboratif et participatif sans session parallèle et qui se tiendra sur 2 jours.

Deux types d’articles scientifiques ou techniques peuvent être soumis à l’adresse frontieresnumeriques@paragraphe.info ou via le formulaire disponible sur le site web du colloque:

  • Article approfondi : 30 000 signes espaces compris maximum
  • Article de recherche en cours : 10 000 signes espaces compris maximum

Format de fichier accepté : doc, docx, rtf, odt.

Les propositions devront être entièrement anonymes, sans référence aux auteurs dans le texte, dans la bibliographie, dans les remerciements ou projets cités, dans les propriétés du document.

Les propositions seront évaluées en double aveugle par deux membres du comité scientifique. Les résultats de l’évaluation seront adressés aux Auteurs avec des recommandations.  

Les articles retenus et présentés au colloque feront l’objet d’une seconde évaluation afin d’étendre chaque article en un chapitre d’ouvrage qui sera publié chez un éditeur scientifique.

Co-présidents du colloque

  • Hakim HACHOUR, Université Paris 8
  • Nasreddine BOUHAÏ, Université Paris 8
  • Olivier NANNIPIERI, Université de Toulon

Co-présidents du comité scientifique

  • Françoise BERNARD, Université Aix Marseille, France
  • Michel DURAMPART, Université de Toulon, France
  • Khaled MEKOUAR, ESISA Fès, Maroc
  • François SOULAGES, Université Paris 8, France
  • Imad SALEH, Université Paris 8, France

Comité scientifique

  • Françoise ALBERTINI Université de Corse (France)
  • Ghislaine AZEMARD Université Paris 8 (France)
  • Mokhta BEN HENDA Université Bordeaux 3 (France)
  • Françoise BERNARD Université Aix Marseille (France)
  • Philippe BONFILS Université de Toulon (France)
  • Eric BONNET Université Paris 8 (France)
  • Denis BRIAND Université Rennes 2 (France)
  • Alain CAPO CHICHI Université Abomey Calavi/Institut Cerco (Bénin)
  • Miquel Àngel COMAS Universitat Internacional de Catalunya (Espagne)
  • Stéphane CHAUDIRON Université de Lilles 3 (France)
  • Abderrezak DOURARI Université Alger 2 (Algérie)
  • Michel DURAMPART Université de Toulon (France)
  • Laurence FAVIER Université de Lille 3 (France)
  • Gabriel GALLEZOT Université Nice Sophia Antipolis (France)
  • Samuel GANTIER Université Valenciennes (France)
  • Pierre GEDEON Notre Dame University (Liban)
  • Fanny GEORGES Université Paris 3 (France)
  • Mohamed HASSOUN ENSSIB (France)
  • Fidelia IBEKWE- SANJUAN Université Aix Marseille (France)
  • Madjid IHADJADENE Université Paris 8 (France)
  • Brigitte JUANALS Université Aix Marseille (France)
  • Claudia KOZAK Université de Buenos Aires/CONICET (Argentine)
  • Patricia LAUDATI Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis (France)
  • Mariannig LE BÉCHEC Université de Poitiers (France)
  • Sylvie LELEU MERVIEL Université de Valenciennes (France)
  • Claude LISHOU Université Cheik Anta Diop, Dakar (Sénégal)
  • Pascal MARTIN Ecole nationale supérieure Louis-Lumière (France)
  • Khaled MEKOUAR ESISA, Fès (Maroc)
  • Vincent MEYER Université Nice Sophia Antipolis – Université de Toulon (France)
  • Abderrazek MKADMI Université de Manouba (Tunisie)
  • Joseph MOUARZEL Université Antonine, Beyrouth (Liban)
  • Claire NOY Université Paul Valéry, Montpellier 3 (France)
  • Jean-Max NOYER Université de Toulon (France)
  • Marcel O'GORMAN University of Waterloo (Canada)
  • Pierre QUETTIER Université Paris 8 (France)
  • Gilles ROUET Institut Français (Bulgarie)
  • Franck RENUCCI Université de Toulon (France)
  • Imad SALEH Université Paris 8, France
  • Valérie SCHAFER Institut des sciences de la communication du CNRS (France)
  • Sahbi SIDHOM Université de Lorraine (France)
  • Mohammed SIDIR Université d'Amiens (France)
  • Brigitte SIMONNOT Université de Lorraine (France)
  • Ion SMEUREANU The Bucharest University of Economic Studies (Romania)
  • François SOULAGES Université Paris 8, France
  • Richard SPITERI Département de français, Université de Malte (Malte)
  • Samuel SZONIECKY Université Paris 8 (France)
  • Antonio Carlos XAVIER Universidade Federal de Pernambuco (Brésil)
  • Med Mohsen ZERAI Université de Sfax (Tunisie)
  • Khaldoun ZREIK Université Paris 8 (France)

Categorias

Locais

  • Université de Toulon
    Toulon, França (83)

Datas

  • sábado, 30 de julho de 2016

Palavras-chave

  • numérique, digital, frontière, mutation, perception, information, communication

Contactos

  • Comité d'organisation du colloque « Frontières numériques »
    courriel : frontieresnumeriques [at] paragraphe [dot] info

Fonte da informação

  • Hakim Hachour
    courriel : sabouad [at] gmail [dot] com

Licença

CC0-1.0 Este anúncio é licenciado sob os termos Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anúncio

« Frontières numériques — Perceptions », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado quinta, 07 de abril de 2016, https://doi.org/10.58079/uu2

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