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Migrations et territoires celtiques : mouvement spatial et mutations culturelles
Celtic migrations and territories: tradition, religion and beliefs
Publié le lundi 02 mai 2016
Résumé
Ce colloque trilingue (français, anglais, breton) souhaite aborder les migrations des populations celtiques en s’interrogeant sur la manière dont l’identité, étudiée ici sous l’angle de la religion, des croyances, des langues, des coutumes, des pratiques artistiques, des modes de vie, a pu évoluer au contact d’un nouveau contexte géographique, social et climatique. Comment ces changements de territoire ont-ils affecté cette facette de l’identité et fait évoluer l’identité religieuse de ces groupes ? Entre conservation, modification, échange, abandon ou perte, comment les populations celtiques ont-elles géré leur(s) langue(s), leur mode de vie, leurs traditions sur un territoire étranger ?
Annonce
Argumentaire
En 278 avant J.-C., des groupes celtiques originaires d’Europe centrale passent en Asie Mineure pour s’installer quelques temps plus tard en Anatolie. Cette population, connue sous le nom de Galates, constitue certainement le premier grand mouvement migratoire documenté de l’histoire des peuples celtiques.
Au gré des siècles, de la romanisation, de la pression des peuples germaniques, les populations celtiques voient leur territoire se réduire considérablement. Au IIIe siècle avant J.-C. – période considérée comme l’apogée de la civilisation celtique – elles sont installées sur une étendue géographique allant des Balkans à l'Atlantique et de la péninsule ibérique à l'Écosse. À la sortie de l’Antiquité, les populations celtiques encore existantes sont confinées sur les rives occidentales de l'Océan et sur les Îles Britanniques. Le dernier mouvement migratoire majeur de cette période a été l’œuvre des bretons insulaires qui se sont installés en Armorique, devenue alors la Bretagne actuelle.
Durant plusieurs siècles, Irlandais, Gallois, Écossais, Cornouaillais ou Bretons connaissent une relative stabilité géographique. A partir du XVIIIe siècle, et surtout du XIXe siècle, un grand nombre d’entre eux décident, pour des raisons sociales, religieuses ou économiques, de quitter l’Europe et de partir pour l’Amérique du Nord et du Sud, ou encore l’Australie.
Les différentes périodes de l’Histoire ont ainsi vu des populations celtiques partir de leur territoire d’origine pour s’établir dans des contrées lointaines. Chaque mouvement migratoire est régulièrement accompagné d’un questionnement sur l’identité d’origine, confrontée à celle du pays hôte.
Ce colloque souhaite précisément aborder les migrations des populations celtiques en s’interrogeant sur la manière dont l’identité, étudiée ici sous l’angle de la religion, des croyances, des langues, des coutumes, des pratiques artistiques, des modes de vie, a pu évoluer au contact d’un nouveau contexte géographique, social et climatique. Comment ces changements de territoire ont-ils affecté cette facette de l’identité et fait évoluer l’identité religieuse de ces groupes ? Entre conservation, modification, échange, abandon ou perte, comment les populations celtiques ont-elles géré leur(s) langue(s), leur mode de vie, leurs traditions sur un territoire étranger ?
Si le dialogue entre l’Europe et l’Amérique sera favorisé lors de ce colloque, les migrations de populations celtiques touchant d’autres zones géographiques seront également étudiées. Une approche plurielle sera proposée pour apporter des éléments de réflexion sur ces problématiques de dynamiques identitaires, tant au niveau des disciplines sollicitées (histoire, littérature, sociologie, linguistique, musicologie, religion…), des périodes (principalement époques moderne et contemporaine, mais aussi antique et médiévale) que des zones géographiques (pays celtiques, Amérique, Australie).
Modalités de soumission
Les propositions de communications (20 minutes) sont attendues avant le 31 mai 2016
via le site web du colloque : http://mitecelt.sciencesconf.org/?lang=fr
Ce colloque est bien sûr ouvert à tous mais nous encourageons vivement les doctorants et les jeunes chercheurs à soumettre une proposition de communication.
Personne contact : Geneviève Pigeon
Comité d'organisation et d'évaluation des propositions
- Gaël Hily (CRBC Rennes 2), Docteur en littératures celtiques médiévales et histoire des religions - EPHE, Paris., Chercheur associé au CRBC Rennes 2.
- Erwan Hupel (CRBC Rennes 2), Docteur en celtique, Maître de conférences en langue et littérature bretonnes, membre du CRBC Rennes 2.
- Geneviève Pigeon (CRBC Rennes 2/Brest -UQÀM), Ph.D. Sciences des religions. Chargée de cours à l'Université du Québec à Montréal, chercheur associé au CRBC Rennes 2.
Comité scientifique
- Gwendal Denis (Université Rennes 2 - CRBC R2)
- Gaël Hily (CRBC R2)
- Erwan Hupel (Université Rennes 2 - CRBC R2)
- Philippe Jarnoux (Université de Bretagne Occidentale - CRBC Brest)
- Michael Linkletter (Saint Francis Xavier University, Nova Scotia, Canada)
- Herve Le Bihan (Université Rennes 2 - AOROC)
- Geneviève Pigeon (Université du Québec à Montréal, Québec, Canada)
- Claude Sterckx (Université Libre de Bruxelles, Belgique)
Catégories
- Religions (Catégorie principale)
- Sociétés > Géographie > Migrations, immigrations, minorités
- Esprit et Langage > Religions > Histoire des religions
- Sociétés > Ethnologie, anthropologie
- Esprit et Langage > Langage > Littératures
- Sociétés > Histoire
- Esprit et Langage > Représentations
- Sociétés > Géographie > Géographie : politique, culture et représentation
Lieux
- Rennes, France (35)
Dates
- mardi 31 mai 2016
Fichiers attachés
Mots-clés
- celte, migration, tradition, croyance, langue
Contacts
- Geneviève Pigeon
courriel : pigeon [dot] genevieve [at] uqam [dot] ca
URLS de référence
Source de l'information
- Geneviève Pigeon
courriel : pigeon [dot] genevieve [at] uqam [dot] ca
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« Migrations et territoires celtiques : mouvement spatial et mutations culturelles », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 02 mai 2016, https://doi.org/10.58079/uzk