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Sens des productions humaines matérielles et immatérielles

The meaning of immaterial and material human productions

Regards de l'archéologie et des sciences connexes (humaines et sociales, physiques, naturelles, etc.) sur le patrimoine culturel en Afrique

The perspective of archaeology and related sciences (the humanities and social sciences, physical and natural sciences, etc) on African cultural heritage

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Publié le vendredi 12 août 2016

Résumé

Les productions culturelles africaines se distinguent par leur diversité. De l’immatériel au matériel, les expressions sont foisonnantes et variées, du point de vue des supports, des formes, des styles, des techniques et des significations. La nature, les systèmes de représentations, de symboles, de valeurs et de normes, entre autres, ont, à coup sûr, servi de socle à la création des produits culturels devenus, pour leur valeur, et à juste titre,  objets d’observation de plusieurs disciplines scientifiques.

Annonce

Contexte et Justifications

Les productions culturelles africaines se distinguent par leur diversité. De l’immatériel au matériel, les expressions sont foisonnantes et variées, du point de vue des supports, des formes, des styles, des techniques et des significations. La nature, les systèmes de représentations, de symboles, de valeurs et de normes, entre autres, ont, à coup sûr, servi de socle à la création des produits culturels devenus, pour leur valeur, et à juste titre,  objets d’observation de plusieurs disciplines scientifiques.

Un répertoire situationnel de la vie de tout groupe social, montre que la culture, qu’elle soit matérielle ou immatérielle, nous accompagne de la naissance à la mort – au berceau, à l’école, au champ, dans la rue, pendant le sommeil, à la cuisine, pendant les repas, au marché, dans la maison, lors des mariages et des funérailles, dans les relations avec l‘altérité. La culture apparait alors comme un élément déterminant et d’une importance capitale dans la vie de toute société humaine, comme l’ont si bien démontré les tenants du culturalisme et du fonctionnalisme. Ce postulat ne manque pas de pertinence, au regard de la diversité des institutions nationales, sous régionales, internationales et des instruments juridiques - conventions, accords, lois, chartes, etc. -  qui encadrent les systèmes culturels. La décennie mondiale du développement culturel (1987-1997), lancée par l’UNESCO illustre, non seulement la valeur de la culture, main aussi l’intérêt que les sociétés humaines accordent au patrimoine culturel matériel et immatériel, moyen incontournable d’adaptation à leur milieu.

On comprend bien le déploiement des scientifiques de divers champs sur le phénomène. Les sciences sociales, les sciences de la nature, les sciences physiques (Physique et chimie des matériaux), collaborent de plus en plus, pour assurer l’intelligibilité des institutions, des systèmes techniques et des objets qui participent, depuis des millénaires, au fonctionnement optimal des sociétés humaines.  L’irruption de ces disciplines dans le champ de la culture se justifie bien, au regard de la complexité manifeste des éléments du patrimoine que l’on cherche à comprendre et à expliquer. Les objets africains sont abondamment étudiés depuis la rencontre du continent avec l’altérité. Les arabes, les phéniciens, les européens  (depuis l’antiquité gréco-romaine), les américains, les asiatiques, sont tous venus en Afrique, à des vagues échelonnées dans le temps, et se sont intéressés, suivant les contextes politiques, religieux et économiques, à divers espaces, au gré de leurs intérêts. Ces visiteurs sont, on le sait bien, les premiers à s’être intéressés à l’étude des objets africains, malgré le statut parfois péjoratif que certains leur ont flanqué. Ils ont donc été les premiers à poser les bases conceptuelles, théoriques et méthodologiques de l’étude des éléments du patrimoine en Afrique.

Sans nier l‘importance de ce travail pionier, d’une valeur épistémologique incontestable, il faut reconnaître que les paradigmes sur la base desquels les objets africains sont étudiés ne permettent pas, chaque fois, de rendre compte, avec pertinence, de leur sens ou signification. Nous avons donc l’illusion de connaître le patrimoine matériel et immatériel du continent, alors que bien des aspects de ce patrimoine nous échappe encore. D’où la nécessité de relancer, à travers les premières Journées d’Archéologie et du Patrimoine (JAP), le débat sur le sens ou la signification des objets africains. Les archéologues qui explorent les cultures des sociétés initiales, soient disant « préhistoriques », en collaboration avec d’autres scientifiques, tenteront d’apporter des réponses aux questions ainsi soulevées.

Objectifs

L’Objectif général des premières Journées d’Archéologie et du Patrimoine est de faire avancer les connaissances et enrichir le champ épitémologique des sciences du patrimoine, préalable à l’intelligence des objets ou éléments du patrimoine en Afrique.

De cet objectif général se déclinent les objectifs spécifiques suivants:

  • Consolidation de la collaboration entre les sciences sociales, les sciences physiques (physico-chimie et facteurs d’altération des matériaux), les sciences de la nature dans l’étude du patrimoine, sur la base de problémes et questions de recherche fédérateurs.
  • Opérer des ruptures avec des outils scientifiques et intellectuels canonisés, bien que visiblement inopérationnels dans l’étude des objets africains, mais constamment utilisés par des étudiants, voire des enseignants.
  • Proposer de  nouveaux paradigmes conceptuels, théoriques et méthodologiques dans l’étude du patrimoine.
  • Esquisser de nouvelles voies pour une archéologie pratiquée en Afrique,  et des sciences de l’art polarisées sur des objets africains.
  • Revisiter les systèmes (symboliques, représentations sociales, valeurs, normes, etc.) servant de socle à la production matérielle et immatérielle en Afrique.
  • Faire un état des productions matérielles et immatérielles africaines et procéder à une réflexion axiologique sur ces éléments du patrimoine.

Axes

  1. L’archéologie et les sciences de l’art en Afrique : perspectives épistémologiques nouvelles.
  2. Le patrimoine culturel en Afrique, champ de convergence de l’archéologie et des sciences connexes (Anthropologie, Histoire, Histoire de l’art, Sociologie, Physique et Chimie  des matériaux, Psychologie, Philosophie, etc. Permanences, ruptures et nouveaux paradigmes conceptuelles, théoriques et méthodologiques dans l’étude des productions matérielles et immatérielles.
  3. De l’intangible (représentations sociales, symboles, mythes, légendes, contes, chants, valeurs, normes, idéologies, cosmologies, cosmogonies, croyances, etc.) au tangible (objets dans leur diversité) : systèmes techniques et gestion d’une dualité complémentaire dans la production des objets (objets usuels, armes et objets de valeur esthétique) en Afrique.
  4. Ancienneté et diversité des productions culturelles. Phénoménologie du patrimoine archéologique, historique, artistique et ethnographique en Afrique.
  5. Axiologie des productions tangibles et intangibles anciennes, subactuelles et actuelles en Afrique.

Propositions de communication

Les propositions de communication sont faites dès la première annonce du colloque. Les contributions porteront sur les sous thèmes du colloque présentés ci –dessus.

Les communications seront des présentations orales ou des posters.

Modalités sur les résumés:

  • Le résumé comprend le titre, les auteurs, filiations, l'adresse de l'auteur correspondant, le contenu du résumé et les mots clés (4 à 5 maximum).
  • La longueur du résumé est de 200 mots y compris les mots clés.
  • Les langues de travail: Français et Anglais
  • La police: Times New roman
  • Corps du texte : 12

Les adresses pour la soumission: martelo12@yahoo.fr,  zoilaepossi@yahoo.fr,

Date limite de soumission des résumés : 30 juillet 2016 

Notification de l‘ acceptation du résumé : 2 semaines après réception.

Frais d’inscription ou de participation : 10.000 Frcs CFA.

Dates et lieu

Du 15 au 17 décembre 2016

Yaoundé

Comité scientifique

  • Président : Pr Louis Martin ONGUENE ESSONO -  University of Yaoundé I

Membres :

  • Pr Martin ELOUGA - University of Yaoundé I
  • Pr MBONJI EDJENGUELE - University of Yaoundé I
  • Pr Daniel ABWA - University of Yaoundé I
  • Pr Philippe Blaise ESSOMBA - University of Yaoundé I
  • Pr Jacques Philippe TSALA TSALA - University of Yaoundé I
  • Pr Augustin HOLL- University of Paris West Nanterre
  • Pr Peter SCHMIDT – University of Florida
  • Pr HISHAM MORTADA – King Abdullaziz University
  • Pr Aloys NKONGMENECK - University of Yaoundé I
  • Pr MOTAZE AKAM – University of N‘gaoundéré
  • Pr MEBENGA Lucas - University of Yaoundé I
  • Pr MATATEYOU - University of Yaoundé I
  • Pr Charles BINAM BIKOI – Executive Secretary CERDOTOLA
  • Pr BITCHA KODI - University of Yaoundé I
  • Pr Jean Paul OSSAH MVONDO - University of Yaoundé I
  • Pr Lucien AYISSI - University of Yaoundé I
  • Pr Bruno Marc MAYI - University of Yaoundé I
  • Pr NJOUPOUO - University of Yaoundé I
  • Pr AWONO ONANA - University of Yaoundé I / National Higher School Polytechnic
  • Pr BILOA- University of Yaoundé I
  • Pr Valentin NGAH NDONGO - University of Yaoundé I
  • Pr Godfroy NGUIMA MAHOUNG - University of Yaoundé I
  • Pr Verkiika FANSO - University of Yaoundé I
  • Pr Paul NKUI - University of Yaoundé I
  • Pr Philippe NGOS - University of Yaoundé I
  • Pr ADANDE – National University of Benin Calavy
  • Pr Nic DAVID – University of Calgary
  • Pr Raymond ASOMBANG - University of Yaoundé I
  • Pr Charles SOH TATCHA - University of Yaoundé I
  • Pr Eugène ELOUNDOU- University of Yaoundé I
  • Pr Salvador EYEZOO - University of Yaoundé I
  • Pr Annette ANGOUAH - University of Douala

Le comité scientifique ainsi constitué, (et qui sera enrichi par les collègues des départements de physiques des matériaux et chimie inorganique), a pour mission d’évaluer les résumés soumis, et d’expertiser les communications retenues, dans la perspective de la publication des actes du colloque. Les propositions de communication dont les résumés n’auront pas été retenus ne seront pas présentés au colloque. Seuls seront publiés dans les actes, les textes validés par les membres du comité scientifique après expertise. 

Lieux

  • Université de Yaoundé I. Campus de Ngoa et Kélé
    Yaoundé, Cameroun

Dates

  • samedi 30 juillet 2016

Fichiers attachés

Mots-clés

  • patrimoine, sens, immatériel, intangible, production culturelle

Contacts

  • Martin Elouga
    courriel : Martelo12 [at] yahoo [dot] fr
  • Zoila Epossi
    courriel : zoilaepossi [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Jean Robert Manden
    courriel : mandengbobby [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Sens des productions humaines matérielles et immatérielles », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 12 août 2016, https://doi.org/10.58079/vl7

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