AccueilQuelles références pour les didactiques de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté ?

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Quelles références pour les didactiques de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté ?

The teaching of history, geography and education in citizenship - what references?

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Publié le mardi 21 mars 2017

Résumé

La question des références dans les recherches relatives aux didactiques des disciplines des sciences sociales et humaines (histoire, géographie et éducation à la citoyenneté) se pose aussi bien dans le quotidien du chercheur qu’à l’échelle de choix fondamentaux orientant toute une recherche et intéresse aussi le formateur qui s’y appuie. Du fait des multiples références possibles (les disciplines homonymes et leur épistémologie, les recherches dans d’autres didactiques, les sciences de l’éducation et les autres sciences sociales, mais aussi les savoirs de la pratique…), cette question s’avère complexe. Paradoxalement elle est peu traitée de manière collective. C’est pourquoi le colloque se propose, dans la suite de travaux parfois anciens, de permettre aux chercheurs et aux formateurs de l’expliciter et de la discuter.

Annonce

Colloque international des didactiques de l’histoire, de la géographie et de l’éducation à la citoyenneté, Bordeaux, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine, 18 au 20 octobre 2017

Argumentaire

La question des références dans les recherches relatives aux didactiques des disciplines des sciences sociales et humaines (histoire, géographie et éducation à la citoyenneté) se pose aussi bien dans le quotidien du chercheur qu’à l’échelle de choix fondamentaux orientant toute une recherche et intéresse aussi le formateur qui s’y appuie. Du fait des multiples références possibles (les disciplines homonymes et leur épistémologie, les recherches dans d’autres didactiques, les sciences de l’éducation et les autres sciences sociales, mais aussi les savoirs de la pratique…), cette question s’avère complexe. Paradoxalement elle est peu traitée de manière collective. C’est pourquoi le colloque se propose, dans la suite de travaux parfois anciens[1], de permettre aux chercheurs et aux formateurs de l’expliciter et de la discuter. Une mise en perspective théorique semble de nature à étayer une réflexion prospective au moment où les disciplines sont confrontées à de nouvelles prescriptions (par exemple l’enseignement moral et civique en France), à de nouveaux cadres curriculaires (comme les compétences), à des enjeux renouvelés (la formation didactique des enseignants dans un métier élargi), et, où, partant, de nouvelles recherches s’imposent.

Trois axes ont été retenus. Pour chacun de ces axes, les propositions peuvent porter sur une des didactiques de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté, ou comporter une dimension directement comparative (entre pays, entre disciplines…). Elles se fonderont sur des recherches en cours ou sur une réflexion critique sur des recherches terminées ; la mise en relation des cadres théoriques interrogés et des données empiriques est souhaitable.

Axe 1 : Construction et reconstruction des cadres de références

L’histoire d’un champ de recherche est une composante fondamentale de son institutionnalisation et de son fonctionnement. Au sein de cette histoire, la construction et la reconstruction des cadres de référence sont essentielles, à la fois pour chaque recherche et pour la constitution du champ. Les recherches en didactiques de l’histoire, de la géographie et de l’éducation à la citoyenneté (à l’identification longtemps mal assurée et à la légitimité encore contestée) gagnent donc à procéder à un retour réflexif sur les évolutions qui ont eu lieu au cours des quelques décennies de leur histoire, et sur celles qui sont à l’œuvre aujourd’hui. Dans cette perspective, des travaux d’ordre historique et/ou épistémologique pourront mettre en avant les origines et les emprunts, les articulations et les oppositions, mais aussi les spécificités des références mises en jeux dans ces didactiques. Ces travaux pourront notamment s’appuyer sur des corpus constitués de textes de recherche (au sein de séries, de textes qui se répondent, de comparaisons entre traditions, etc.). Il s’agira d’interroger la pertinence actuelle des cadres théoriques construits depuis vingt ou trente ans. Sont-ils encore opératoires au regard de l’évolution de la société, de l’enseignement et des prescriptions officielles, parmi lesquelles l’inscription de nouveaux objets et de nouvelles éducations ? De nouvelles orientations apparaissent-elles dans nos didactiques et, le cas échéant, sur quelles références s’appuient-elles ? Si les recherches en didactiques de l’histoire ou de la géographie peuvent (quoique de manière inégale) s’ancrer dans leur discipline homonyme (dont les recherches tendent à mobiliser des cadres de références de plus en plus diversifiés), qu’en est-il pour la didactique de l’éducation à la citoyenneté pour laquelle il n’en existe pas et qui peut s’adosser à divers domaines universitaires comme à des pratiques sociales variées ?

La réflexion peut également se déployer en direction d’une description de recherches en train de se faire, qu’il s’agisse d’un travail individuel de type doctoral ou d’un travail collectif, afin d’explorer les productions effectives de cadres de référence au cours d’une recherche. Ce sont alors les questionnements et les avancées sur les cadres de référence propres à la recherche en question qui sont intéressants : comment articuler des références différentes, des références hétérogènes ? Comment la progression empirique de la recherche influence-t-elle les choix en ce qui concerne les références théoriques ?

Dans ces deux perspectives, il s’agit moins de proposer des témoignages que des analyses et des mises en perspective épistémologiques ou historiques, fondées sur des matériaux empiriques. Certaines des propositions pourraient, en privilégiant une approche comparatiste entre recherches, références, contextes, s’orienter vers une approche favorisant l’identification de concepts nomades entre des pays, entre nos didactiques et d’autres didactiques, entre des didactiques et d’autres sciences sociales… Sous cet angle, les concepts constituent une entrée dans l’analyse des cadres de référence dans lesquels ils prennent sens. La question des références pourrait également se focaliser sur le contexte dans lequel évolue(nt) le/les chercheur(s) ou le(s) doctorant(s), parfois isolé(s) au sein de laboratoires pluridisciplinaires ouverts sur les sciences de l’éducation, ou dans un laboratoire orienté vers une des disciplines de référence des contenus scolaires, parfois intégré(s) d’emblée dans une équipe et des séminaires dont la dynamique s’articule à un cadre de référence didactique explicite.

Axe 2 : Tension entre références : épistémologies, savoirs pratiques, disciplines contributives…

 Tout comme les nécessités de certaines problématiques de recherche, les discussions externes peuvent aboutir à des emprunts, souvent fréquents, aux sciences sociales et humaines comme la psychologie (par exemple, les représentations sociales), la sociologie (par exemple, la traduction entre des instances sociales), aux sciences de l’éducation (par exemple, le geste professionnel). Quelles tensions peuvent résulter de tels emprunts lorsqu’il s’agit de les faire coexister dans une recherche avec les références apparemment plus évidentes des didactiques de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté ?

L’évidence de certaines références académiques (par exemple les épistémologies de l’histoire et de la géographie, des théories ou des cadres théoriques didactiques…), pourrait aussi conduire à en rester à un dualisme réducteur entre savoirs théoriques et savoirs pratiques. Le dépassement de cet écueil peut reposer sur l’attention portée aux tensions entre références, au-delà de leur simple présentation. Ainsi, au cœur même des disciplines académiques de référence que sont l’histoire et la géographie émergent des discussions internes, sur la variété des « paradigmes » possibles, et des discussions externes qui croisent les différentes sciences sociales et humaines et mettent en lumière des questions épistémologiques fondamentales dont la pertinence pour les didactiques doit faire l’objet de réflexion. Pour l’éducation à la citoyenneté, la multiplicité des références académiques (droit, sciences politiques, philosophie, etc.) ne suffit pas à épuiser la question du fait de la présence croissante de références liées aux acteurs sociaux eux-mêmes. Toutefois il ne s’agit pas ici d’analyser les références des contenus scolaires mais bien les références mises en œuvre dans les recherches pour penser les enseignements et les apprentissages. Or les pratiques produisent aussi des références en acte pour prévoir, interpréter, construire et reconstruire enseignement et apprentissage. Comment les chercheurs les gèrent-ils ? Quelle place font-ils dans leurs cadres théoriques à ceux que mobilisent l’épistémologie pratique des enseignants ainsi que celle des élèves quand il s’agit de penser leur(s) histoire(s), leur(s) espace (s), leur(s) socialisation(s) ?

Enfin les possibilités de dépasser le dualisme théorie/pratique peuvent être explorées du côté des demandes sociales qui se multiplient, aussi bien dans et en dehors du monde scolaire, pour définir de nouveaux objets et de nouvelles questions politiques, sociales et environnementales qui s’imposent et réclament des références. Dans cette perspective, leur définition et leur mise en concurrence potentielle ou réelle constituent des enjeux importants pour les recherches en didactiques de l’histoire, de la géographie et de l’éducation à la citoyenneté, notamment au regard des forces sociales qui s’y intéressent et qui peuvent également proposer des savoirs directement produits par des pratiques non académiques. Autrement dit, quelle est la posture des chercheurs dès lors qu’une part au moins des références de leurs travaux est bien de nature sociopolitique et comment ces références jouent-elles dans les recherches ?

Les contributions, dans l’une ou l’autre des perspectives précédentes, pourront aussi questionner la légitimité et les processus de légitimation des recherches, en particulier selon les positions et les contextes institutionnels ou culturels dans lesquels elles se développent, et les tensions qui peuvent en résulter.

Axe 3 : Relations entre références et usages professionnels et institutionnels

 Cet axe doit permettre de travailler les relations entre les cadres de référence et leur « mise en œuvre » dans les curricula, dans les pratiques de formation et dans les pratiques enseignantes. Il accueillera notamment les contributions qui interrogent la manière dont les références (quelles qu’elles soient) mobilisées dans les recherches agissent ou n’agissent pas, induisent des innovations ou des résistances, plus largement sont recontextualisées en direction d’une pratique et de contenus d’enseignement partagés dans la profession, et/ou entrent dans la culture professionnelle. Nombre de chercheurs en didactique de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté sont aussi des formateurs d’enseignants : comment opèrent-ils ce transfert de références ? L’influence des chercheurs en didactiques est très variable selon les contextes : légitime ici, elle est tenue pour négligeable là ; convoqués ici pour produire des aides didactiques, ces chercheurs sont tenus en méfiance ailleurs. La comparaison entre premier et second degré, mais aussi entre différents contextes nationaux, peut être ici particulièrement enrichissante. La question des références liées aux effets de contextualisation pourra également être abordée sous l’angle des contextes d’enseignement ou de formation (par exemple le contexte scolaire multiculturel, le contexte instrumenté par les technologies numériques…).

Une approche spécifique peut concerner la façon dont les références en didactiques peuvent réellement trouver une place dans la formation au métier d’enseignant, alors même que la conception du métier et la définition des compétences professionnelles tendent de plus en plus à privilégier ce qui serait indépendant des disciplines enseignées. Ceci impose-t-il des recompositions nouvelles ?

Cet axe interroge aussi les identités des chercheurs et leurs subjectivités, voire le poids d’une démarche militante dans les choix « impliqués » opérés et le cadre scientifique retenu. Il pose la question des rapports entre la position (institutionnelle notamment), les dispositions (liées à l’expérience en particulier) et les prises de position du chercheur dans l’activité de recherche, lui qui est souvent simultanément enseignant et/ou formateur, et qui choisit des dispositifs de recherche plus ou moins collaboratifs avec les acteurs dont il vise à étudier les pratiques et les discours.

Modalités de communication et consignes

Le colloque se tiendra à l’ESPE d’Aquitaine/Université de Bordeaux, du 18 au 20 octobre 2017.

Chaque journée comprendra des communications (30 min, dont 10 min de discussion), des symposiums (2h00) et des tables-rondes (2h00).

  • Les communications individuelles devront s’inscrire dans l’un ou plusieurs des axes proposés. Elles seront regroupées en ateliers.
  •  Les symposiums devront également s’inscrire dans les axes du colloque ; ils  comporteront au moins quatre intervenants et un discutant et ils impliqueront au moins deux laboratoires.

Les propositions de communication devront parvenir exclusivement à

didactiques2017@espe-aquitaine.fr

au plus tard le 17 avril  2017

(un accusé de réception vous sera envoyé)

Les consignes suivantes devront être respectées en fonction du type de votre intervention.

Propositions de communication dans le cadre des ateliers

  •  Rédigées en Times New Roman, taille 11, interligne simple, sans styles ni modes de révision.
  •  Nom, prénom, fonction, laboratoire, adresses professionnelle et électronique de l’auteur (ou des auteurs).
  •  Titre concis et significatif.
  •  Axe choisi.
  •  5 mots clés.
  •  Le contenu de la proposition incluant une brève bibliographie (cinq références maximum) comprendra 5000 à 8000 signes (maximum) espaces compris.
  •  Format Word.
  •  Dans le cas où la communication est proposée par un non francophone, la proposition doit être en français, mais elle peut être accompagnée d’un texte dans la langue de l'auteur.

 Propositions de  symposium

Les propositions de symposium comprendront une présentation générale et un programme précisant l’ordre des présentations. Elles seront accompagnées des titres, résumés et bibliographies de chaque contribution et suivront les mêmes recommandations que les communications individuelles.

Les propositions seront examinées par au moins deux des membres du comité scientifique du colloque.

Les auteurs recevront l'avis de ce comité entre le 10 et le 15 juin 2017.

 Les auteurs retenus pour le colloque devront adresser le texte de leur communication (20.000/25.000 signes) au plus tard le 10 septembre 2017.

 En vue de la publication des Actes, les auteurs adresseront une version définitive de ce texte pour le 30 janvier 2018. La publication prendra deux formes distinctes après sélection effectuée par le comité scientifique : publication des textes en lignes et publication d’un ouvrage collectif soumis à expertises scientifiques.

Comité scientifique

  • Luigi Cajani. Professeur d’Histoire moderne et de Didactique de l’Histoire, Université La Sapienza de Rome, Italie.
  • Jean-François Cardin. Professeur titulaire en Didactique de l'Histoire et des Sciences Sociales, Faculté des Sciences de l'Éducation de l’Université Laval, Québec.
  • Didier Cariou. Maître de Conférences en Didactique de l’Histoire, Université de Bretagne occidentale (ESPE de Bretagne).
  • Sylvain Doussot. Maître de Conférences HDR en Didactique de l’Histoire, Université de Nantes (ESPE de Nantes).
  • Marc-André Ethier. Professeur en Didactique de l’Histoire, Université de Montréal, Québec.
  • Nadine Fink. Docteur en Sciences de l'éducation (Didactique de l'Histoire), chargée d'enseignement en Didactique de l'Histoire et Éducation à la citoyenneté à la HEP du canton de Vaud, Lausanne, Suisse.
  • Caroline Frezal-Leininger. Maître de Conférences en Géographie, Université Paris 7 Denis Diderot.
  • Philippe Haeberli. Docteur en Sciences de l’Éducation, collaborateur scientifique à l’Université de Genève, Suisse.
  • Charles Heimberg. Professeur de Didactique de l'Histoire à la Section des sciences de l'Éducation de l'Université de Genève, Suisse
  • Sylvain Genevois. Maître de Conférences en Didactique de la Géographie,  Université de La Réunion.
  • Philippe Hertig. Docteur en Géosciences, Professeur à la HEP du canton de Vaud, Lausanne, Suisse.
  • Sylvie Lalagüe-Dulac. Maître de Conférences en Didactique de l’Histoire, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine.
  • Françoise Lantheaume. Professeur des Universités en Sciences de l’éducation, Université de Lyon 2.
  • David Lefrançois. Professeur en fondements de l’éducation au Département des sciences de l’Éducation à l’Université du Québec en Outaouais, Québec.
  • Charles Mercier. Maître de Conférences en Histoire contemporaine, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine.
  • Joan Pagès Blanch. Professeur de Didactique d'Histoire et de Sciences Sociales à la Faculté de Sciences de l'Éducation de l'Université Autonome de Barcelone, Espagne.
  • Florence Richard-Schott. Maître de Conférences en Géographie, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine.
  • Jean-François Thémines. Professeur des Universités en Géographie, Université de Caen Basse-Normandie.
  • Nicole Tutiaux-Guillon. Professeure émérite des Universités en Sciences de l'Éducation, Didactique de l'Histoire-Géographie.
  • Christine Vergnolle-Mainar. Professeur des Universités en Géographie, Université de Toulouse-2 Jean Jaurès.

Comité d’organisation

  • Sylvie Lalagüe-Dulac. Maître de Conférences en Didactique de l’Histoire, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine.
  • Florence Richard-Schott. Maître de Conférences en Géographie, Université de Bordeaux/ESPE d’Aquitaine.
  • Sylvain Doussot.Maître de Conférences HDR en Didactique de l’Histoire, Université de Nantes (ESPE de Nantes).
  • Camille Horsey. Responsable du service des relations internationales et de la recherche, ESPE d’Aquitaine/Université de Bordeaux.
  • Claudia Boursier. Assistante Recherche, ESPE d’Aquitaine/Université de Bordeaux.

[1] Revue française de pédagogie, n°85, 1988 ; Revue française de pédagogie, n°106, 1994 ; Dossier « 15 ans de recherches en didactique de l’histoire-géographie », Perspectives documentaires en éducation, n°53, 2001 ; Historiens & Géographes, n°394 et 396, 2006 ; Lautier N. & Allieu-Mary N., La didactique de l’histoire, Revue française de pédagogie, n°162, 2008 ; Souplet C., « entretien avec C. Grataloup », Recherches en didactiques, n°21, 2016

Lieux

  • ESPE d'Aquitaine/Université de Bordeaux - 49, rue de l'école normale
    Bordeaux, France (33200)

Dates

  • lundi 17 avril 2017

Mots-clés

  • didactique, citoyenneté, référence

Contacts

  • Sylvie Lalagüe-Dulac
    courriel : sylvie [dot] lalague-dulac [at] u-bordeaux [dot] fr

Source de l'information

  • Sylvie Lalagüe-Dulac
    courriel : sylvie [dot] lalague-dulac [at] u-bordeaux [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Quelles références pour les didactiques de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 21 mars 2017, https://doi.org/10.58079/x9e

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