AccueilIdentifier les anatomies fossiles qui définissent le genre Homo, puis la sous espèce sapiens, les écosystèmes interactifs, les modes et tempos des mécanismes évolutifs et adaptatifs qui ont prévalu à leur émergence et radiation

AccueilIdentifier les anatomies fossiles qui définissent le genre Homo, puis la sous espèce sapiens, les écosystèmes interactifs, les modes et tempos des mécanismes évolutifs et adaptatifs qui ont prévalu à leur émergence et radiation

Identifier les anatomies fossiles qui définissent le genre Homo, puis la sous espèce sapiens, les écosystèmes interactifs, les modes et tempos des mécanismes évolutifs et adaptatifs qui ont prévalu à leur émergence et radiation

Identifying fossilised anatomies defining the Homo genus, and the sapiens sub-species, interactive ecosystems, the modes and tempos of adaptive and evolutionary mechanisms which helped their emergence and spread

Biologie, comportements

Biology and behaviour

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Publié le jeudi 20 avril 2017

Résumé

Depuis Linné (1758), l'anatomie humaine actuelle définit le genre Homo et l'espèce sapiens. La verticalité du système nerveux, la capacité crânienne, les membres antérieurs devenus supérieurs, la bipédie exclusive, sont alors les critères de la classification. Ils ont précédé le transformisme de Lamarck que celui-ci appliqua aux origines d'Homo sapiens dès 1802 sur la base des collections du Muséum. La paléontologie humaine s'y est développée grâce au Néandertalien de La Chapelle-aux-Saints étudié par Marcellin Boule (1911) : comment définir le genre Homo si l'espèce sapiens n’est plus seule à en poser les critères ? Quels furent les modes et tempos du redressement neural, ceux de l’encéphalisation, les corollaires anatomo-squelettiques, les conséquences psychomotrices et cognitives, dans quelles mesures l'environnement végétal fut-il aussi interactif que l’environnement animal ?

Annonce

Objectifs

Depuis Linné (1758), l'anatomie humaine actuelle définit le genre Homo et l'espèce sapiens. La verticalité du système nerveux, la capacité crânienne, les membres antérieurs devenus supérieurs, la bipédie exclusive, sont alors les critères de la classification. Ils ont précédé le transformisme de Lamarck que celui-ci appliqua aux origines d'Homo sapiens dès 1802 sur la base des collections du Muséum. La paléontologie humaine s'y est développée grâce au Néandertalien de La Chapelle-aux-Saints étudié par Marcellin Boule (1911) : comment définir le genre Homo si l'espèce sapiens n’est plus seule à en poser les critères ? Quels furent les modes et tempos du redressement neural, ceux de l’encéphalisation, les corollaires anatomo-squelettiques, les conséquences psychomotrices et cognitives, dans quelles mesures l'environnement végétal fut-il aussi interactif que l’environnement animal ?

Programme

Mardi 16 mai 2017

Des Fondamentaux

  • 9h00-10h30 Yves COPPENS (Professeur honoraire au Collège de France et au MNHN)
    L’histoire de l’encéphale des Pré-humains et des Humains depuis 10 millions d’années.
  • 10h30-11h30 Michel BREUIL (Dr en Génétique, ancien Attaché au Laboratoire Reptiles et Amphibiens du MNHN, Professeur agrégé de chaire Supérieure à l'Ecole Nationale de Chimie, Physique, Biologie)
    La difficulté de hiérarchiser un taxon (genre, espèce, sous-espèce) et les conséquences du choix sur la compréhension des relations entre espèces : une approche zoologique à partir des Reptiles des Petites Antilles.
  • 13h30-14h30 Marc-Williams DEBONO (Neurobiologiste, membre de la Société des Neurosciences).
    Plasticité évolutive et écosystèmes interactifs : stratégies de communication végétale.
  • 14h30-15h30 Emmanuelle POUYDEBAT (UMR 7179 CNRS/MNHN)
    Préhension et utilisation d'outils chez les primates.
  • 15h30-16h30 Sandrine PRAT (UMR 7194 CNRS/MNHN)
    Comment distinguer le genre Homo dans la famille des Hominidés.

Mercredi 17 mai

Eurasie

  • 9h00-10h00 Dominique CAUCHE (Institut de Paléontologie Humaine), Cécile CHAPON-SAO, Salah ABDESSADOK et Anne-Marie MOIGNE (UMR 7194 CNRS/MNHN), Alina TUDRYN et Julien GARGANI (UMR 8148 CNRS/Université Paris Sud), Mukesh SINGH (Society for Archaeological and Anthropological Research, Inde), Anne DAMBRICOURT MALASSÉ
    Le site Pliocène de Masol en Inde sous-himalayenne (2,6 Ma), nouvelles données.
  • 10h00-11h00 Dominique CAUCHE (Institut de Paléontologie Humaine)
    Que nous apprennent les vestiges lithiques du Pléistocène inférieur dans la région du Caucase sur les premiers peuplements eurasiens ?
  • 11h00-12h00 Amélie VIALET (UMR 7194 CNRS/MNHN) 
    Au coeur de l'Ancien Monde : quelles affinités taxinomiques pour le fossile de Kocabas en Turquie (1,2 Ma) ?
  • 14h00-15h00 Anne DAMBRICOURT MALASSÉ (UMR 7194 CNRS/MNHN)
    Le frontal et les empreintes cérébrales de Skhodnia, Pléistocène supérieur de Russie, ni néandertalien, ni sapiens.
  • 15h00-16h00 Marylène PATOU-MATHIS, Marie-Anne JULIEN et Laurent CREPIN (UMR 7194 CNRS/MNHN)
    Le site d'Obi-Rakhmat, des Néandertaliens en Ouzbékistan ?
  • 16h00-17h00 Mahkameh ABOLFATHI (doctorante MNHN, UMR 7194), Asghar ASGARI KHANEGHAH (PR, Université de Téhéran, Iran), Henry BAILLS (UMR 7194 CNRS/MNHN), Gilles BERILLON (UMR 7194 CNRS /MNHN), Hubert FORESTIER (UMR 7194 CNRS/MNHN), Hamed VAHDATINASAB (PA, Université Tarbiat Modares, Iran)
    Les peuplements du Paléolithique supérieur entre Zagros et Alborz. Bilan des recherches et focus sur l'Alborz Central (Iran).

Jeudi 18 mai

Homo sapiens

  • 9h00-10h00 Djillali HADJOUIS (Anthropologue, archéologue départemental du Val de Marne et UMR 5288 CNRS/Université Paul Sabatier)
  • L’architecture cranio-faciale de l’Homme anatomiquement moderne atteste d'une nouvelle dynamique posturale dans la phylogenèse humaine.
  • 10h00-11h00 Sandra JOFFROY (Spécialiste de la biologie du développement, Université Paul Sabatier) et Anne DAMBRICOURT MALASSÉ
  • Le développement du système nerveux des Néandertaliens comparé à l'Homme Anatomiquement Moderne (Homo sapiens Linnaeus, 1758).
  • 11h00-12h00 Olivier GILLES (Orthophoniste, membre de l'Association pour la recherche sur l'atrophie multi-systématisée). .
  • Le rôle du cervelet dans les apprentissages langagiers et non verbaux.
  • 14h00-15h00 Christine VERNA (UMR 7194 CNRS/MNHN)
  • Diversités des populations humaines africaines au cours du Middle Stone Age (Pléistocène supérieur)
  • 15h00-16h00 Fabrice DEMETER (UMR 7206 CNRS/MNHN)
  • Etat actuel des connaissances sur les origines, la radiation et les migrations d'Homo sapiens (Homme Anatomiquement Moderne) de l'Asie du Sud-Est à la Mongolie.
  • 16h00-17h00 François GENDRON (UMR 7194 CNRS/MNHN)
  • Premiers peuplements en Amérique du Nord et en Méso-Amérique : approches linguistiques et culturelles.

17h00-17h30 Bilan des trois journées 

Responsable 

Anne DAMBRICOURT MALASSÉ
UMR 7194 CNRS Histoire naturelle de l’Homme préhistorique
1 rue René Panhard, 75013 Paris
 Adresse : Département de Préhistoire, Institut de Paléontologie Humaine
Tél : 01 43 31 62 91
Inscriptions : iphadm@mnhn.fr

Lieux

  • Institut de Paléontologie Humaine, Amphithéâtre, rez-de-chaussée - 1 rue René Panhard
    Paris, France (75013)

Dates

  • mardi 16 mai 2017
  • mercredi 17 mai 2017
  • jeudi 18 mai 2017

Mots-clés

  • paléontologie humaine, genre Homo, encéphalisation, évolution et adaptation

Contacts

  • Anne Dambricourt-Malassé
    courriel : anne [dot] malasse [at] mnhn [dot] fr

Source de l'information

  • Anne-Lise Millan-Brun
    courriel : biph [at] mnhn [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Identifier les anatomies fossiles qui définissent le genre Homo, puis la sous espèce sapiens, les écosystèmes interactifs, les modes et tempos des mécanismes évolutifs et adaptatifs qui ont prévalu à leur émergence et radiation », Colloque, Calenda, Publié le jeudi 20 avril 2017, https://doi.org/10.58079/xgc

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