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L’origine sociale des dispositions professionnelles

The social origin of professional positionning - Emulations journal

Revue « Émulations »

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Publié le mardi 30 mai 2017

Résumé

Ce numéro souhaite se saisir d’un phénomène sous-estimé par les études de sociologie des professions, du travail et de la socialisation professionnelle : la manière dont des dispositions acquises en dehors de la sphère du travail contribuent à façonner les carrières, les visions du métier et les pratiques professionnelles (Avril et al., 2010). Ce « hors-travail » comprend tant la trajectoire antérieure à l’entrée dans le métier que les expériences vécues et les parcours suivis en parallèle de celui-ci. Il s’agit en somme d’appréhender la socialisation professionnelle, ses « sources, la manière dont elles agissent et les effets de ces actions sur l’individu » (Darmon, 2016 : 99), en tenant compte d’autres instances de socialisation, comme le milieu d’origine, le genre, l’ethnicité ou la socialisation politique.

Annonce

Présentation

Un numéro de la revue Émulations. Revue des jeunes chercheuses et chercheurs en sciences sociales, qui paraîtra fin 2018 aux Presses universitaires de Louvain, sera consacré au thème « L’origine sociale des dispositions professionnelles », sous la direction de David Pichonnaz (Haute École de santé Vaud) et Kevin Toffel (Haute École de santé Vaud).

Argumentaire

Ce numéro souhaite se saisir d’un phénomène sous-estimé par les études de sociologie des professions, du travail et de la socialisation professionnelle : la manière dont des dispositions acquises en dehors de la sphère du travail contribuent à façonner les carrières, les visions du métier et les pratiques professionnelles (Avril et al., 2010). Ce « hors-travail » comprend tant la trajectoire antérieure à l’entrée dans le métier que les expériences vécues et les parcours suivis en parallèle de celui-ci. Il s’agit en somme d’appréhender la socialisation professionnelle, ses « sources, la manière dont elles agissent et les effets de ces actions sur l’individu » (Darmon, 2016 : 99), en tenant compte d’autres instances de socialisation, comme le milieu d’origine, le genre, l’ethnicité ou la socialisation politique.

Les études consacrées à la socialisation professionnelle se concentrent la plupart du temps sur la formation et les premières années de pratique du métier en tant que moments d’acquisition des cultures professionnelles (Becker et al., 1976 ; Becker-Lenz & Müller, 2009 ; D’Cruz et al., 2002 ; Toit, 1995 ; Dubar, 2000 ; Van Maanen, 1972). La spécificité de l’approche proposée ici consiste à se saisir des instances de socialisation extérieures au monde du travail ayant un impact sur la façon dont les individus se conforment – ou, au contraire, résistent – à la culture (ou doxa) professionnelle, ou aux sous-cultures constitutives des différents segments de leur profession. Cette perspective invite ainsi à s’interroger sur la mobilisation, dans le travail, de savoirs et, plus généralement, de dispositions – ie. de propensions socialement acquises à agir, sentir et penser – intériorisées avant ou en dehors de l’activité professionnelle. Autrement dit, si cette approche ne met pas de côté la socialisation par les pairs et par le travail, elle part du principe que celle-ci façonne des individus dont l’habitus s’est largement constitué avant l’entrée dans le métier. Il s’agit donc de considérer comment la socialisation professionnelle se combine avec des instances de socialisations et des expériences qui peuvent jouer un rôle crucial dans l’acquisition des dispositions professionnelles.

Les articles attendus s’intéresseront à la manière dont les carrières professionnelles, les visions du métier et les pratiques des travailleurs et des travailleuses sont façonnées par des dispositions acquises ou constituées en particulier : (1) par leurs socialisations familiales, leurs trajectoires scolaires et de mobilité sociale ; (2) leur socialisation de genre ; (3) leurs origines ethno-nationales et leurs éventuels parcours migratoires ; (4) leurs rapports au politique – lui-même dépendant d’autres instances de socialisation tels que les engagements associatifs, militants, associatifs, sportifs, militaires, religieux, etc. Cette démarche vise, par conséquent, à ne pas isoler les espaces professionnels des rapports sociaux plus larges qui sont constitutifs du monde social. Les contributions s’intéressant de façon croisée à plusieurs des axes de recherche mentionnés ci-avant seront donc particulièrement bienvenues, tout comme celles analysant les effets de ces éléments structuraux sur les rapports entre les professionnel-le-s et les destinataires de leur travail (leurs « client-e-s »). Si les articles peuvent traiter d’un groupe ou d’une activité en particulier, les perspectives comparatives entre professions sont encouragées. Enfin, les propositions devront tout particulièrement veiller à dépasser une vision par trop situationniste des pratiques professionnelles pour réinscrire les professions et les trajectoires individuelles dans l’espace social global (rapports sociaux, stratification sociale, etc.).

Cet appel est ouvert à l’analyse de tous types d’activités professionnelles, mais la question du rôle de la trajectoire hors-travail sur les visions du métier et des pratiques professionnelles semble se poser avec une acuité particulière pour les « métiers relationnels » (Demailly, 2008) ainsi que pour les « professions à pratique prudentielle » (Champy, 2009a, 2011). Deux caractéristiques de ces groupes fondent en particulier cette hypothèse : premièrement, leur activité est propice à la politisation (Champy, 2009b, 2012 ; Montlibert, 1980) ; deuxièmement, l’incertitude qui les caractérise implique un certain degré d’autonomie (Avril, 2012 ; Fassin et al., 2013 ; Serre, 2009 ; Tummers & Bekkers, 2014).

Mobilité sociale et trajectoires scolaires

L’origine sociale, la socialisation familiale et la trajectoire qui lui fait suite (effets de reproduction, de déclassement ou d’ascension), ainsi que le parcours scolaire, la mise en couple et la parentalité, le parcours de formation ou les expériences professionnelles antérieures, façonnent les dispositions que mobilisent les acteurs dans leur métier et se répercutent ainsi tant sur les carrières professionnelles que sur les prises de position au travail (Toffel & Longchamp, 2017).  On sait également que l’origine sociale des acteurs exerçant une profession peut contribuer à la faire évoluer lorsque de nouveaux acteurs entrent en jeu (Bajard, 2015). On a pu par exemple décrire l’enracinement social des stratégies réformatrices de certain-e-s professionnel-le-s, dépendantes de l’accumulation de capital culturel (Pichonnaz, 2017a). Ainsi, au travers de cet axe de recherche, nous invitons les auteur-e-s à porter attention à la pente des trajectoires sociales antérieures à l’entrée dans le métier, et à la façon dont cette entrée représente un gain ou une perte de statut pour les individus, tant objectivement que subjectivement (Avril, 2012 ; Pichonnaz, 2017b). En lien avec l’axe 4, la constitution du rapport au politique des individus doit également largement à leurs origines sociales et à la pente de leurs trajectoires (Atkinson, 2013 ; Baudelot & Gollac, 2002 ; Bourdieu, 1979 ; Braconnier & Dormagen, 2007 ; Gaxie, 2002 ; Gottraux & Péchu, 2011; Peugny, 2006).

Impact de la socialisation de genre

Les rapports de sexes et l’identité genrée des individus est une autre propriété dont on sait qu’elle façonne largement les carrières (Battagliola, 1984 ; Lapeyre & Le Feuvre, 2005), mais également les visions du métier et les pratiques professionnelles (Bertaux-Wiame, 2012). Si certains travaux avancent que les appartenances professionnelles peuvent gommer les différences de sexes (Bessière & Mille, 2013 ; Pruvost, 2007), d’autres ont montré, au contraire, l’impact de la socialisation de genre sur les pratiques professionnelles (Paillet & Serre, 2014 ; Pichonnaz, 2017b). Les contributions attendues pourront s’inscrire dans ce débat et interroger le rôle des identités, socialisations et rapports de genre dans la conduite des carrières et activités professionnelles. Sont encouragés les articles tenant compte non seulement des effets ou clivages résultant des appartenances et rapports de sexes (hommes et femmes), mais également des variations de genre (constructions et rapports à la masculinité, et à la féminité).

Impact de l’ethnicité et des parcours migratoires

L’impact des origines ethnoculturelles et des parcours migratoires sur les positions et prises de positions professionnelles a été peu étudié. Cet axe vise à prendre au sérieux cette question, que ce soit dans des professions peu métissées comme la police ou, au contraire, largement tributaires des flux migratoires, comme c’est par exemple le cas dans le domaine de la construction (Jounin, 2008). La culture et les pratiques professionnelles de la police, par exemple, se caractérisent par des traits racialisant.  On sait que les rares recrues issues des minorités ethniques en subissent les effets, ainsi qu’une importante pression au conformisme de groupe (Gauthier, 2012 ; Holdaway, 1997). Les contributions attendues pourront s’intéresser aux différents effets des origines ethnoculturelles et/ou nationales des professionnel-le-s sur leurs visions et pratiques du métier, par exemple sur les rapports qu’ils et elles entretiennent avec leurs « client-e-s » issu-e-s des minorités dites « visibles ».

Rapport au politique et autres instances de socialisation

L’impact du travail sur le rapport au politique a été amplement étudié (Boughaba, 2016 ; Plomb & Poglia Mileti, 2007, 2015 ; Pudal, 2016 ; Sainsaulieu & Surdez, 2012 ; Surdez et al., 2016). Cet axe de recherche entend également penser les relations d’influences entre « visions du monde » et « visions du métier », mais pour montrer que les choix effectués par les professionnel-le-s dans leur travail peuvent dépendre de leur rapport au politique (au sens le plus large). Nombreuses sont en effet les activités professionnelles possédant un caractère politique, et qui sont donc particulièrement sujettes à politisation. Il peut se manifester notamment par des débats intraprofessionnels quant aux finalités associées au travail ou à propos des moyens à privilégier pour les atteindre, engageant ainsi des valeurs politiques.  On peut penser notamment aux débats sur la participation croissante des patient-e-s à leur prise en charge dans le monde des soins, aux oppositions entre une police de proximité ou une police orientée vers la détection des infractions, aux tensions inhérentes au métier d’enseignant-e entre les finalités « former » et « éduquer », ou encore à la place de la contrainte dans le travail social. Cet axe interroge l’origine et l’acquisition de critères de classement politiques et leur impact sur les positions prises par les professionnel-le-s dans leur travail. Ils contribuent notamment à façonner la manière dont les travailleurs et les travailleuses catégorisent et traitent leurs « client-e-s » (Arborio, 2002 ; Becker, 1952 ; Boussard et al., 2006 ; Cartier, 2003 ; Dubois, 2015 ; Hughes, 1976 ; Peneff, 1992). Il s’agit dès lors d’étudier l’impact, sur le travail et les carrières professionnelles, d’instances de socialisation diverses, telles que : les groupes associatifs, militants, sportifs ou religieux, les expériences militaires, les trajectoires de mobilité géographique, les médias et autres produits culturels, l’expérience d’événements politiques ou encore de crises majeures.

Calendrier

  • 15 juin 2017 : date limite pour l’envoi des propositions d’articles
  • 1er juillet 2017 : communication des décisions aux auteur-e-s
  • 1er octobre 2017 : envoi des manuscrits V1 (25.000 – 30.000 signes)
  • 1er décembre 2017 : retour des évaluations aux auteur-e-s
  • 1er février 2018 : envoi des manuscrits V2
  • 1er mars 2018  : retour des évaluations aux auteur-e-s
  • 1er mai 2018 : envoi de la dernière version des manuscrits à la revue
  • Juillet 2018 : publication du numéro papier et mise en ligne

Modalités de soumission

Les proposions de contribution d’environ 1 000 mots, ainsi qu’une notice biographique comprenant la discipline et le statut professionnel de chaque (co-)auteur-e de l’article sont à envoyer aux trois adresses suivantes : david.pichonnaz@hesav.ch, kevin.toffel@hesav.ch et redac@revue-emulations.net

 pour le 15 juin 2017 au plus tard.

Les propositions feront l’objet d’une évaluation anonyme. Les contributions définitives (de 25 000 à 30 000 caractères, espaces compris) devront être déposées, au plus tard, le 1er octobre 2017 pour une publication en 2018. Pour les consignes aux auteurs, consultez le document téléchargeable au bas de la page suivante : http://www.revue-emulations.net/appel/devenez-auteur.

Bibliographie

  • Arborio, A.-M. (2002), Un personnel invisible. Les aides-soignantes à l’hôpital, Paris, Economica.
  • Atkinson, W. (2013), « Class habitus and perception of the future: recession, employment insecurity and temporality », British Journal of Sociology, vol. 64, n° 4, p. 643‑661.
  • Avril, C. (2012), « Ressources et lignes de clivage parmi les aides à domicile », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 191‑192, p. 86‑105.
  • Avril, C., Cartier, M., & Serre, D. (2010), Enquêter sur le travail. Concepts, méthodes, récits, Paris, La Découverte.
  • Bajard, F. (2015), « L’invention de la céramique d’art. Contribution à la sociologie de la construction des groupes professionnels », Sociologie du Travail, vol. 57, n° 3, p. 299‑321.
  • Battagliola, F. (1984), Employés et employées. Trajectoires professionnelles et familiales, in M.-A. Barrère-Maurisson, Le sexe du travail. Structures familiales et système productif, Saint-Martin-d’Hères, Presses universitaires de Grenoble.
  • Baudelot, C., Gollac, M. (2002), Travailler pour être heureux? Le bonheur et le travail en France, Paris, Fayard.
  • Becker, H. S. (1952), « Social-class variations in the teacher-pupil relationship », The Journal of Educational Sociology, n° 25, p. 451‑465.
  • Becker, H. S., Geer, B., Hughes, E. C., Strauss, A. L. (1976), Boys in white. Student culture in medical school, New Brunswick, Transaction Books.
  • Becker-Lenz, R., Müller, S. (2009), Der professionelle Habitus in der sozialen Arbeit. Grundlagen eines Professionsideals, Bern/New York, Peter Lang.
  • Bertaux-Wiame, I. (2012), « Devenir indépendant, une affaire de couple », Cahiers du Genre, n° 37, p. 13‑40.
  • Bessière, C., Mille, M. (2013), « Le juge est (souvent) une femme. Conceptions du métier et pratiques des magistrates et magistrats aux Affaires familiales », Sociologie du Travail, vol. 55, n° 3, p. 341‑368.
  • Boughaba, Y. (2016), Citoyennetés populaires en Suisse. Sociabilités et politique à Renens (1945-2013), Thèse de doctorat en science politique, Université de Lausanne.
  • Bourdieu, P. (1979), La Distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Minuit.
  • Boussard, V., Loriol, M., Caroly, S. (2006), « Catégorisation des usagers et rhétorique professionnelle: Le cas des policiers sur la voie publique », Sociologie du Travail, vol. 48, n°2, p. 209‑225.
  • Braconnier, C., Dormagen, J.-Y. (2007), La démocratie de l’abstention. Aux origines de la démobilisation électorale en milieu populaire, Paris, Gallimard.
  • Cartier, M. (2003), Les facteurs et leurs tournées. Un service public au quotidien, Paris, La Découverte.
  • Champy, F. (2009a), La sociologie des professions, Paris, Presses Universitaires de France.
  • Champy, F. (2009b), « L’engagement des professionnels comme conséquence de tensions consubstantielles à leur pratique : l’architecture moderne entre les deux guerres », Sociétés contemporaines, n° 73, p. 97‑119.
  • Champy, F. (2011), Nouvelle théorie sociologique des professions, Paris, Presses Universitaires de France.
  • Champy, F. (2012), « Activités professionnelles prudentielles et production de la société », in I. Sainsaulieu, M. Surdez, Sens politiques du travail, Paris, Armand Colin.
  • Darmon, M. (2016), La socialisation, Paris, Armand Colin.
  • D’Cruz, H., Soothill, K., Francis, B., Christie, A. (2002), « Gender, ethics and social work. An international study of students’ perceptions at entry into social work education », International Social Work, vol. 45, n° 2, p. 149‑166.
  • Montlibert, C. de (1980), « L’éducation morale des familles. L’extension du métier de puéricultrice ». Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 32, n°1, 65‑76.
  • Demailly, L. (2008), Politiques de la relation. Approche sociologique des métiers et activités professionnelles relationnelles, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion.
  • Dubar, C. (2000), La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles, Paris, Armand Colin.
  • Dubois, V. (2015), La vie au guichet. Administrer la misère, Paris, Points.
  • Fassin, D., Bouagga, Y., Coutant, I., Eideliman, J.-S., Fernandez, F., Fischer, N., Kobelinsky, C., Makaremi, C., Mazouz, S., Roux, S. (2013), Juger, réprimer, accompagner. Essai sur la morale de l’État, Paris, Seuil.
  • Gauthier, J. (2012), Origines contrôlées. La police à l’épreuve de la question minoritaire à Paris et à Berlin, Thèse de doctorat en sociologie, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Albert-Ludwigs-Universität Freiburg.
  • Gaxie, D. (2002), « Appréhensions du politique et mobilisations des expériences sociales », Revue française de science politique, vol. 52, n° 2, p. 145‑178.
  • Gottraux, P., Péchu, C. (2011), Militants de l’UDC. La diversité sociale et politique des engagés, Lausanne, Antipodes.
  • Holdaway, S. (1997), « Constructing and Sustaining 'Race' within the Police Workforce », British Journal of Sociology, vol. 48, n° 1, p. 19-34.
  • Hughes, E. C. (1976), « The social drama of work », Mid-American Review of Sociology, vol. 1, n° 1, p. 1‑7.
  • Lapeyre, N., Le Feuvre, N. (2005), « Féminisation du corps médical et dynamiques professionnelles dans le champ de la santé », Revue française des affaires sociales, n° 1, p. 59‑81.
  • Paillet, A., Serre, D. (2014), « Les rouages du genre. La différenciation des pratiques de travail chez les juges des enfants », Sociologie du Travail, vol. 56, n° 3, p. 342‑364.
  • Peneff, J. (1992), L’hôpital en urgence. Étude par observation participante, Paris, Métailié.
  • Peugny, C. (2006), « La mobilité sociale descendante et ses conséquences politiques: recomposition de l’univers des valeurs et préférence partisane », Revue française de sociologie, n° 47, p. 443‑478.
  • Pichonnaz, D. (2017a – à paraître), « Contester l’ordre professionnel. Les raisons de l’engagement réformateur policier », in F. Bajard, B. Crunel, C. Frau, F. Nicolas, F. Parent, Professionnalisation(s) et État. Une sociologie politique des professions.
  • Pichonnaz, D. (2017b), Devenirs policiers. Une socialisation professionnelle en contrastes, Lausanne, Antipodes.
  • Plomb, F., Poglia Mileti, F. (2007), « Individual expressions of right-wing extremism. Understanding the affinity to radical populism in observing the changes in the work field », in J. Flecker, Changing working life and the appeal of the extreme right, Ashgate, Routeledge.
  • Plomb, F., Poglia Mileti, F. (2015), Les salariés dans la tourmente. Restructurations et montée du populisme de droite, Paris, L’Harmattan.
  • Pruvost, G. (2007), Profession: policier, Sexe: féminin, Paris, Maison des sciences de l’homme.
  • Pudal, R. (2016), Retour de flammes. Les pompiers, des héros fatigués , Paris, La Découverte.
  • Sainsaulieu, I., Surdez, M. (2012), Sens politiques du travail, Paris, Armand Colin.
  • Serre, D. (2009), Les coulisses de l’État social. Enquête sur les signalements d’enfant en danger, Paris, Raisons d’agir.
  • Surdez, M., Zufferey, E., Sainsaulieu, I., Poglia Mileti, F., Plomb, F. (2016), L’enracinement professionnel des opinions politiques. Enquête auprès d’agriculteurs, d’ingénieurs et de directeurs de ressources humaines exerçant en Suisse, Zurich/Genève, Seismo.
  • Toit, D. du (1995), « A sociological analysis of the extent and influence of professional socialization on the development of a nursing identity among nursing students at two universities in Brisbane, Australia », Journal of Advanced Nursing, vol. 21, n° 1, p. 164‑171.
  • Toffel, K., Longchamp, P. (2017) « Importer, transformer, diffuser les savoirs infirmiers. Trois figures de la lutte pour l’autonomisation d’une profession », Anthropologie & Santé [En ligne]. URL : http://anthropologiesante.revues.org/2536
  • Tummers, L., Bekkers, V. (2014), « Policy Implementation, Street-level Bureaucracy, and the Importance of Discretion », Public Management Review, vol. 16, n° 4, p. 527‑547.
  • Van Maanen, J. (1972), Observations on the Making of Policemen, Cambridge, Massachusetts Institute of Technology.

Dates

  • jeudi 15 juin 2017

Mots-clés

  • disposition professionnelle, emploi, travail, trajectoire, socialisation

Contacts

  • David Pichonnaz
    courriel : david [dot] pichonnaz [at] hesav [dot] ch
  • Rédaction d'Emulations
    courriel : redac [at] revue-emulations [dot] net
  • Kevin Toffel
    courriel : kevin [dot] toffel [at] revue-emulations [dot] net

URLS de référence

Source de l'information

  • Quentin Verreycken
    courriel : quentin [dot] verreycken [at] revue-emulations [dot] net

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’origine sociale des dispositions professionnelles », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 30 mai 2017, https://doi.org/10.58079/xpu

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