AccueilFrance-Brésil en miroir : Reflets et réflexions d’une anthropologie contemporaine

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France-Brésil en miroir : Reflets et réflexions d’une anthropologie contemporaine

France-Brazil through the mirror - reflections on contemporary anthropology

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Publié le lundi 19 juin 2017

Résumé

L’objectif de ce colloque est de mettre en lumière le dialogue entre les académies anthropologiques brésilienne et française, dans une approche à la fois rétrospective et contemporaine, afin de questionner le futur des sciences sociales d’un point de vue épistémologique, méthodologique et politique.

Annonce

Colloque International en commémoration du 70e anniversaire de la VIsection de l’EPHE

Argumentaire

Dans la volonté de créer une section qui regroupe la recherche interdisciplinaire en sciences sociales, l’École Pratique des Hautes Etudes fonde, en 1947, la VIe section sous le nom de “Sciences économiques et sociales”. Celle-ci,  dirigée initialement par les historiens Lucien Febvre puis Fernand Braudel, donnera lieu en 1975 à l’EHESS (Revel, Wachtel, 1996). L’automne 2017 sera l’occasion de commémorer les 70 ans de la VIe section de l’EPHE, à la suite de l’anniversaire des 40 ans de l’EHESS, célébré en 2015.

Depuis leur création, l’ambition de la VIe section et de l’EHESS est d’établir un dialogue entre les différentes disciplines qui ont pour objet d’étude l’homme en société, et une collaboration avec les établissements de recherche français et étrangers : “La diversité des traditions de pensée s’y ajoute ainsi à celle des disciplines, des générations et des sensibilités théoriques” (Augé, 1996 : 9).    

C’est dans la continuité de ces problématiques que nous proposons d’interroger les perspectives actuelles de la recherche en sciences sociales, et en particulier de l’anthropologie contemporaine. Notre réflexion prendra appui sur la contribution notable du dialogue académique franco-brésilien, intensifié depuis le début du XXe siècle, lors des prémices d’une Science de l’Homme.  

Ce lien intellectuel atteint en effet son paroxysme lors de la constitution de missions universitaires de professeurs français dans le cadre de la création de l’Université de São Paulo (USP) à partir de 1934, université responsable de la formation d’une partie des futurs grands intellectuels brésiliens du XXe siècle. La Mission Française a sûrement été la plus importante et, parmi ses membres, certains sont internationalement connus, tels que le géographe Pierre Monbeig, le philosophe Jean Maugüé, les sociologues Paul Arbousse-Bastide et Roger Bastide, Fernand Braudel et, bien sûr, l’anthropologue Claude Lévi-Strauss.  

Considérer cette scène universitaire pauliste durant sa création offre des pistes intéressantes pour penser les contours assumés par les sciences sociales en général et l’anthropologie en particulier jusqu’à aujourd’hui, car ces échanges ont influencé les travaux de chacun des chercheurs impliqués, tant empiriquement qu’épistémologiquement. À titre d’exemples, Fernand Braudel reconnaît avoir changé sa vision du monde grâce à son expérience brésilienne qui donna une nouvelle envergure à sa recherche. De même, la période brésilienne de Lévi-Strauss a été fondamentale, puisque grâce à cette expérience en tant que professeur et chercheur à l’USP, il a formulé certaines  observations et théories  pour lesquelles il est aujourd’hui connu. Après la guerre, de retour en France, Claude Lévi-Strauss occupe le poste de vice-directeur du Musée de l’Homme, puis est nommé à la Ve section des Sciences religieuses de l’EPHE, avant d’être élu au Collège de France à la Chaire d’Anthropologie Sociale (1959) et de créer le Laboratoire d'Anthropologie Sociale au Collège de France (1960) ainsi que la revue L'Homme (1961) ; autant de références majeures aujourd’hui pour les ethnologues et anthropologues.  

Darcy Ribeiro, ethnologue qui a contribué à la mise en place du Service de Protection des Indiens (qui précède l’actuelle Fondation Nationale de l’Indien, FUNAI), projette de « constituer un

Trésor de l’art cadiuéu qui serait une publication capitale pour l’ethnologie américaine » avec LéviStrauss. De son côté, Roger Bastide, connu pour ses travaux sur la culture afro-brésilienne, a également travaillé avec l’un des plus grands sociologues brésiliens, Florestan Fernandes. Contacté en 1950 par

Alfred Métraux, Bastide collabore dans le projet de recherche sur les relations raciales sous l’égide de l’Unesco. Métraux, quant à lui, apparaît comme le modèle de l'ethnologue contemporain, à la fois membre du département des Sciences Sociales de l’UNESCO, puis directeur d’études à la VIe section de l’EPHE, engagé dans la cause anti-raciste et en faveur des peuples autochtones.  

Sous l’influence de Lévi-Strauss et de Métraux, Pierre Clastres enseigne également à l’Université de São Paulo en 1967 puis à la Ve section de l’EPHE. Les travaux menés par Pierre et Hélène Clastres parmi les indiens Guayaqui du Paraguay et chez les Guarani et les Yanomami du Brésil apportent alors de nouvelles perspectives aux études politiques et religieuses des sociétés indigènes d’Amérique latine.

Cette brève rétrospective permet de voir combien les échanges réciproques entre le Brésil et la France – et entre l’Amérique latine et l’Europe de manière plus générale – ont été fructueux pour les chercheurs en sciences sociales, tant du point de vue empirique, que pour la constitution d’objets et de méthodes fondamentaux pour le projet anthropologique.

L’ancienne distinction Brésil/objet d’étude, France/théorie ne prévaut plus aujourd’hui et ce pour deux raisons : d’une part, l’essor de l’anthropologie brésilienne s’est forgée certaines caractéristiques au-delà de son influence française et anglo-saxonne ; d’autre part, s’est produite une diversification des terrains et des théories des deux côtés de l’Atlantique. Il s’agira donc d’articuler deux traditions anthropologiques différenciées épistémologiquement, l’une construite sur l’importance de l’altérité dans l’ethnographie – où les terrains exotiques ont longtemps été privilégiés –, l’autre érigée par une démarche réflexive sur sa propre société – terrains quasi-exclusivement nationaux.  

Bien sûr, cette opposition n’est plus toujours à l’œuvre, ou du moins plus de façon aussi nette. La France a vu naître, par exemple, des ethnographies urbaines du « proche », dans les années 1980, à l’initiative de Jacques Gutwirth et Colette Pétonnet, fondateurs du Laboratoire d’Anthropologie Urbaine. L’anthropologie urbaine avait commencé une décennie plus tôt au Brésil, lorsque le besoin s’était fait sentir d’analyser l’espace en rapport avec la sociabilité urbaine. Les questions universelles de parenté, genre et sexualité sont également aujourd’hui motif à débat transatlantique et international.

Plusieurs problématiques nous apparaissent comme primordiales pour questionner l’anthropologie contemporaine au prisme des différences et similitudes des productions françaises et brésiliennes : Que disent les orientations épistémologiques, suivies en France et au Brésil, de nos sociétés actuelles et de l’anthropologie contemporaine ? Quelles convergences/divergences observe-t-on dans la pratique anthropologique entre ces deux pays ? Est-il suffisant pour cela d’expliciter le rapport de proximité existant entre le chercheur et son terrain ? L’altérité est-elle un outil indispensable à la compréhension du lointain comme du proche ?

Comment étudier les sociétés et cultures contemporaines insérées dans des dynamiques globalisantes  – capitalistes  – et avec quels outils de l’anthropologie ? Comment faire une Science des Sociétés et des Hommes qui se transforme avec les sociétés et les hommes au gré des conjonctures sociales, économiques et politiques ?

Le discours anthropologique est-il orienté d’après le contexte sociopolitique dans lequel il est écrit (ou selon la source de financements des chercheurs) ? Quel rôle l’anthropologue doit-il/peut-il jouer ? Qu’est-il fait du discours anthropologique produit ? À quelles fins est-il utilisé, et par les chercheurs, et par les pouvoirs politiques nationaux ou supranationaux ? Comment entendre l’anthropologie appliquée, critique ou impliquée ?

Objectifs

Le colloque entend présenter les travaux de chercheurs et étudiants inspirés par le dialogue francobrésilien, dans leur pratique de l’ethnographie et de l’analyse ethnologique, indépendamment de leur aire culturelle.  Il s’agira de montrer quels sont les défis contemporains de l'anthropologie en France et au Brésil et les enjeux épistémologiques, méthodologiques et politiques soulevés à nouveaux frais, autant de questions qui s’articuleront autour de chacun des quatre axes thématiques suivants, délibérément présentés ici de façon très large :

Axe 1 - Anthropologie des populations et des espaces urbains 

Cet axe reprend les problématiques déjà anciennes des anthropologues brésiliens et celles plus récentes des chercheurs français. Comment appréhender les nouvelles sociabilités dans une conjoncture globale de grandes mobilités qui amènent à la fois des flux de migrations internes et externes ? La question des inégalités sociales observables dans l’espace urbain, permettra d’envisager également les rapports de pouvoir et de violence, les politiques publiques de gestion de l’espace urbaine (par exemple les quartiers d’usagers de drogue, la main mise des milices urbaines etc.).

Axe 2 - Anthropologie des artefacts et des rituels

Il s’agit d’un thème qui occupe une place importante tant en France qu’au Brésil et dont l’intérêt est partagé également par de nombreux anthropologues travaillant sur d’autres aires culturelles. Une attention particulière sera donnée à l’épistémologie des savoirs traditionnels et aux conditions institutionnelles de la transmission des savoirs. Cet axe se penchera donc sur des travaux d’analyse des énoncés rituels et quotidiens qui traduisent une manière d’être-au-monde. Quelle part les artefacts prennent dans l’existence des sociétés humaines, qu’ils soient des objets représentationnels ou des objets techniques ? Nous nous intéresserons également au rôle de médiateur qu’ils jouent dans l’interaction sociale et à la dimension politique dans le passage d’objet agentif dans la société d’où il provient à celui d’objet contemplatif dans un musée.  

Axe 3 - Anthropologie du corps et parenté

Parce que les représentations du corps dépendent étroitement du rapport avec le milieu social et écologique, les transformations technoscientifiques, politiques,  et économiques auxquelles l’humanité doit faire face entraînent incontestablement une transformation des pratiques et des savoirs qui nécessite de faire apparaître cette thématique, ancienne en anthropologie, sous un jour nouveau. Ce troisième axe discutera donc des nouvelles représentations du corps et des pratiques liées à la construction sociale de la notion de personne, de la sexualité à la procréation. Ces questions peuvent être pensées à la lumière des discussions de la parenté, en passant par l’alimentation et la santé – autant d’actualités brûlantes aussi bien en France qu’au Brésil.  

Axe 4 - Anthropologie politique et territorialité 

Dans le contexte actuel de développement économique des pays d’Amérique Latine, les populations indigènes et traditionnelles emploient de nouvelles stratégies identitaires et de défense face à ces nouvelles conditions qu’ils doivent dépasser. Parmi ces stratégies on peut mentionner l’objectivation et l’énonciation de leur culture, l’appropriation du droit national et international des populations dites traditionnelles, en particulier le droit intellectuel, l’associativisme, etc.

Nous invitons les doctorants et jeunes docteurs, à proposer une communication pour l’un des axes présentés ci-dessus. Les candidats ont la possibilité d’inscrire deux axes thématiques de préférence, à condition que la proposition de communication soit pertinente avec les deux thèmes - le cas échéant, le comité d’organisation sélectionnera l’axe dans lequel s’inscrira la communication. Les communications seront en français et chaque participant aura 20 minutes de présentation.   

Durant le colloque, sera également organisée une exposition de photographies de terrain illustrant les thèmes discutés pendant l’événement. Elle est ouverte à tou(te)s les étudiant(e)s en anthropologie. Les candidat(e)s qui soumettent une proposition de communication peuvent également proposer des photographies pour l’exposition. Les photographies choisies par le comité seront exposées dans la salle de conférence où auront lieu les discussions durant toute la durée du colloque.

Conférenciers invités

Les chercheur(e)s invité(e)s à débattre les communications sont : Marion Aubrée (EHESS/Césor/CRBC) et Claudia Fonseca (UFRGS) pour l’axe 1 ; Cédric Yvinec (CNRS/CRBC) et Oscar Calavia Saez (UFSC) pour l’axe 2 ; Emmanuel De Vienne (Université Paris Ouest/LESC) et Miriam Hartung (UFSC) pour l’axe 3 ; Barbara Glowczewski (CNRS/LAS) et Beatriz Perrone-Moisés (USP) pour l’axe 4.  

L'allocution d’ouverture sera réalisée par le professeur Philippe Descola (EHESS/LAS/Collège de France) et la conférence de clôture par la professeure Carmen Rial (UFSC).

Modalités de soumission

Pour soumettre sa candidature, envoyer les éléments suivants à l’adresse ehess2017.francebresil@gmail.com

avant le 15 juillet 2017.

  • Nom, prénom et courriel du ou des co-auteurs. 
  • Institution/organisation de rattachement.
  • Titre de la communication
  • 3 à 5 mots-clés
  • Nom du ou des axe(s) thématique(s) choisi(s)
  • Résumé de la communication (3000  à 4000 signes, espaces compris) présentant les fondements et les intentions de la communication. Le résumé sera problématisé et veillera à faire apparaître l’intérêt au regard de la thématique du colloque. Les résumés peuvent être adressés en français, en portugais ou en espagnol.

Dans l’objet du mail, merci d’indiquer « proposition Axe x » ou « proposition Axe x_y » si deux axes.

Pour l’exposition photographique : 

  • entre 1 et 3 clichés, dont vous êtes l’auteur, en haute définition (résolution 300 dpi min, ou 2266 x 1686 pixels pour un tirage exposé de 50 cm x 67 cm) au format numériques.jpg ;  chaque photo doit présenter un titre, le lieu et la date de prise.  un petit texte de 150 mots situant le contexte des photos.

Les clichés retenus par le jury seront exposés dans la salle de conférence du Centre Culturel du Crous pendant toute la durée du colloque.

Les résultats seront donnés le 20 juillet 2017.

En cas de besoin, le comité organisera un système d’« hébergement solidaire » pour les participant(e)s venant de l’extérieur avec le soutien d’étudiants volontaires qui résident à Paris.

Comité scientifique

  • Juliana Caruso (Ecole Pratique des Hautes Etudes/Laboratoire d'Anthropologie Sociale, França), 
  • Milena Estorniolo (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales/Laboratoire d'Anthropologie Sociale, França),
  • Helena Prado (Université Paris Descartes/Centre Population et Développement, França),
  • Stéphanie Tselouiko (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales/Laboratoire d'Anthropologie Sociale, França - Universidade Federal de São Carlos, Brasil).

Comité d’organisation

  • Helena Prado (docteure EHESS-LAS, post-doctorante Université Paris-Descartes-CEPED),
  • Stéphanie Tselouiko (doctorante EHESS-LAS/UFSCar),
  • Juliana Caruso (doctorante EPHE-LAS),
  • Milena Estorniolo (doctorante EHESS-LAS).  

Bibliographie indicative

  • Agier Michel, Frugoli  Heitor Jr., 2016, « La contribution brésilienne à la connaissance anthropologique : quelques facettes d’un débat », Brésil(s), 9, 2016.
  • Augé Marc, 1996, “L'École une et plurielle”, in Revel, Jacques, Augé, Marc (av.-pr; Wachtel, Nathan), Une école pour les sciences sociales : de la VIe Section à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Cerf, Éditions de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, pp.7-9.
  • Bastide Roger, Leiris Michel, Rivière Georges-Henri, Tardits Claude, Lévi-Strauss Claude, 1964,
  • “Hommage à Alfred Métraux, L'Homme, vol.4 , n.2, pp. 5-19 Bertholet, Denis, 2003, Claude Lévi-Strauss, Ed. Plon.  
  • Bing Fernande, Alfred Métraux, 1964, Entretiens avec Alfred Métraux, L'Homme, vol.4, n.2, pp. 20-32
  • Cardoso Fernando Henrique, 1974 (1962), Capitalismo e escravidão no Brasil meridional, São Paulo, Paz e Terra,
  • Carneiro da Cunha Manuela, 2008, Lévi-Strauss aujourd’hui, Hommage à Claude Lévi-Strauss,  Journal de la société des américanistes, 94-2, pp.39-44.
  • Carneiro da Cunha Manuela, 1986, Antropologia do Brasil : mito, historia, etnicidade, São Paulo : Editora Brasiliense.
  • Cavignac Julie, 2012, L'Américanisme français au début du XXème siècle : projets politiques, muséologie et terrains brésiliens, Vibrant, vol.9 , n°1, Brasília   
  • Corrêa Lima Luís, s.d., O Brasil transformou Braudel, UnB
  • Corrêa, Mariza, 1991, An Interview with Roberto Cardoso de Oliveira, Current Anthropology, Volume 32, Nº 3, p.p. 335-343.
  • Corrêa Mariza. 1995, A Antropologia no Brasil (1960-1980). In S. Miceli (org.), História das Ciências Sociais no Brasil, vol. 2, São Paulo: Editora Sumaré. pp. 25-106.  
  • Cunin Elisabeth, 2013, L’anthropologie française au miroir de l’américanisme : politiques, savoirs et altérités, Caravelle, numéro spécial cinquantenaire, N. 100, pp. 17-38
  • De l'Estoile Benoît, « L'anthropologie après les musées ? », Ethnologie française 4/ 2008 (Vol. 38), p. 665670
  • De Souza Martins José, 1995, O professor Florestan Fernandes e nós, Tempo Social; Rev. Sociol. USP, S. Paulo, 7 (1-2): 179-186
  • Ferreira Gonçalves Alice, Carvalho Rodrigues Lea, 2007, Ethnographie, anthropologie et contemporanéité. Quelques questions sur le cas brésilien, Le Journal des Anthropologues, 110-111, pp.99-130
  • Fry Peter, Boyer Véronique (coord.), 2013, Dilemmes anthropologiques, Brésil(s), 4,  
  • Garcia Jr. Afrânio, 2009, Les disciples de la « mission française » et la réception de l’anthropologie structurale au Brésil: Retour sur un mythe d’origine, Mobilité universitaire et circulation internationale des idées, Hors-série n° 2   
  • Grossi Miriam, Rial Carmen, 2013, Souvenirs brésiliens sur Jacques Gutwirth. Colloque « Croiser Anthropologie Urbaine et Religieuse – Hommage à Jacques Gutwirth », Nanterre
  • Hammouche Abdelhafid (coord.) « France-Brésil sous l'angle des migrations et de l'altérité », Hommes et Migrations, n°1281, septembre-octobre 2009
  • Izard Michel (sous la dir. de), 2004, Lévi-Strauss, Paris, Editions de L’Herne
  • Lévi-Strauss, Claude, 1935, Em Prol de um Instituto de Antropologia Física e Cultural, Revista do Arquivo Municipal , 2(18) : 247-263
  • Lévi-Strauss, Claude,1996, Saudades de São Paulo, Companhia das letras.
  • Lévi-Strauss, Claude, 1994, Saudades do Brasil, Plon.
  • Lühning Angela, 2012, Verger, Bastide e Métraux: três Trajetórias entrelaçadas, Revista USP, n. 95, pp. 128-141  
  • Peixoto, Fernanda, 1998, Lévi-Strauss no Brasil: a formação do etnólogo, Mana, vol.4, n.1, pp. 79-10.  
  • Revel, Jacques, Augé, Marc (av.-pr; Wachtel, Nathan), 1996, Une école pour les sciences sociales : de la VIe Section à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Cerf, Éditions de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.
  • Revue Esprit, 2011, Claude Lévi-Strauss, classique et contemporain, Août-Septembre 2011, n°377
  • Ribeiro Coelho, Haydée, 2009, Darcy Ribeiro e outros atores: interseções no diálogo França-Brasil, O Eixo e a Roda: Revista de Literatura Brasileira, v. 18, n. 1, pp.87-107
  • Roque de Barros Laraia, 2006, Claude Lévi-Strauss, quatro décadas depois: as mitológicas, Rev. bras. Ci. Soc. vol.21 n.60 São Paulo  
  • Roque de Barros Laraia, 2008, Trajetórias convergentes: Cardoso de Oliveira e Maybury-Lewis, Mana, vol.14 no.2 Rio de Janeiro  
  • Zonabend, Françoise (dir.), 2010, Le Laboratoire d'anthropologie sociale. 50 ans d'histoire (19602010), Paris : CNRS/EHESS/Collège de France, 50 p.

Lieux

  • Centre Culturel du CROUS - 12 rue de l’Abbaye
    Paris, France (75006)

Dates

  • mercredi 05 juillet 2017

Mots-clés

  • anthropologie contemporaine, France, Brésil, anthropologie urbaine, corps, parenté, rituel, artefact, politique, territorialité

Source de l'information

  • Helena Prado
    courriel : helenamprado [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« France-Brésil en miroir : Reflets et réflexions d’une anthropologie contemporaine », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 19 juin 2017, https://doi.org/10.58079/xwq

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