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Éducation à la mobilité

Education and mobility

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Publié le lundi 26 juin 2017

Résumé

Le colloque « Éducation à la mobilité » se propose d’explorer les enjeux et moyens d’une éducation à la mobilité à toutes les échelles du système éducatif – de l’école primaire à l’université –, et en direction de tous ses acteurs, aussi bien dans le cadre de l’éducation formelle que non formelle et informelle : interroger les fondements mêmes du concept de mobilité et leur articulation à une mise en œuvre didactique ; analyser des outils et expérimentations et leur efficience dans tous les champs et contextes éducatifs ; interroger les effets et enjeux de l’éducation à la mobilité sur les identités professionnelles et les professionnalités en contextes éducatifs ; articuler didactique de la mobilité et didactique de l’altérité ; envisager l’éducation à la mobilité en contexte pluri et multiculturels.

Annonce

23-24 novembre 2017, ESPE de Caen, Université de Caen Normandie

Argumentaire

Dans le contexte actuel marqué par l’intensification des échanges et des mouvements migratoires comme par « l’incertitude croissante et la fluidité des identités contemporaines » (Gohard-Radenkovic, Murphy-Lejeune, 2008, 127), le concept de mobilité est fréquemment convoqué comme l’un des paradigmes de notre « hypermodernité » (Aubert, 2004), et s’inscrit dans des problématiques complexes et parfois contradictoires, lui conférant une dimension polymorphe et polytopique (Stock, 2006). Ainsi à la mobilité physique et géographique vient se superposer une mobilité envisagée en termes de métaphores et de processus (Urry, 2005), qui se manifestent notamment par un brouillage des distinctions entre intérieur (village, classe, région) et extérieur (étranger, barbare), proche et lointain (Viard, 2006). La mobilité est par conséquent un concept fréquemment convoqué pour penser l’inclusion/exclusion dans ce qu’on pourrait nommer l’ « espace culturel », et ce à différentes échelles. Par ailleurs le non-accès à la mobilité, ou sa restriction, constitue un marqueur d’inégalité sociale (Marzloff, 2005). Le lien entre mobilité sociale, exprimant le changement, et spatiale, exprimant le déplacement (Gallez, Kaufmann, 2009), laisse apparaître une forme de hiérarchie des mobilités : la non reconnaissance des apprentissages par la mobilité de certaines populations se voit opposer la valorisation des apprentissages à la mobilité (Brougère et Fabbiano, 2014).

En contexte éducatif, « éducation, formation et production se confondent : à la fonction de socialisation par le biais de l’institution scolaire et universitaire s’ajoute celle de l’acquisition de savoirs transversaux (mobilité, flexibilité, adaptabilité) et de compétences devenues indispensables sur le marché du travail »  (Erlich, 2012 : 56). Parallèlement on observe une diversification des mobilités (p.e  mobilité circulaire type Erasmus vs mobilité linéaire), qui se déclinent même en « hypermobilités » lorsqu’elles revêtent une dimension multimodale, notamment numérique, avec la démocratisation de l’accès à la fois physique et virtuel à l’ailleurs.  La circulation permanente et l’instantanéité de l’information et de toutes formes de savoirs inaugurent alors la multiplication des possibles en termes d’échange, de partage, dans un contexte d’appropriation démocratique favorisé par les outils numériques, inscrivant l’individu dans une dynamique d’interactions en constante évolution processuelle (Vitali-Rosati, 2016). La mobilité apparaît ainsi comme un paradigme ouvrant à de nouvelles formes de liberté et de redéploiement de l’individu (cf l’ « éloge de la mobilité » selon Jean Viard).

Néanmoins il convient de rappeler sa  configuration problématique  (Ortar et Lejoux, 2017). Ainsi Zygmunt Bauman (2006) définit  la mobilité comme concept phare de la « vie moderne liquide », caractérisée par une injonction accrue au déplacement, à la vitesse, dans un contexte d’obsolescence quasi immédiate des objets et des expériences. Dans ce contexte, l’individu « hypermoderne » (Aubert, 2004) est engagé dans une course à la performance dans la mobilité, qui structure son identité, elle-même devenue « liquide », mouvante, en constante recomposition. Par ailleurs l’accroissement des mouvements de population (immigration économique, réfugiés…) et l’externalisation des conflits conduisent au développement d’attitudes de repli : les sujets hypermodernes sont autant d’individus assiégés dans une société elle-même assiégée (Bauman, 2002) : société de la frontière dans un monde plein où « nous sommes tous des gens de l’intérieur, des résidents permanents qui n’ont nulle part ailleurs où aller » (24). Ainsi en contexte professionnel, le partage –réel et symbolique– des espaces, des temporalités, des modes et des champs d’action est souvent vécu comme une intrusion voire une effraction. Dans cette perspective, nombre d’analyses des contextes d’hypermobilité ouvrent sur des constats d’hypomobilité (Dervin, 2008, Anquetil, 2006, Abdallah-Pretceille, 2008, Erlich, 2012)  voire des revendications de droit à l’immobilité (Hardouin et Moro, 2014 : 77) qui ne sont donc qu’apparemment paradoxaux.

Néanmoins ces écueils de la mobilité –hypermobilité, accès non démocratique, repli, hypomobilité– sont-ils directement imputables à notre contexte contemporain ? Ne ressortissent-ils pas d’une problématique transhistorique ? Rappelons ainsi ces lignes de Sénèque dans la fameuse lettre XXVIII à Lucilius : Hoc tibi soli putas accidisse et admiraris quasi rem novam, quod peregrinatione tam longa et tot locorum varietatibus non discussisti tristitia gravitatemque mentis ? Animum debes mutare, non caelum. […] Quid terrarum iuvare novitas potest ? Quid cognitio urbium aut locorum ? Quaris quare te fuga ista non adiuvet ? Tecum fugis. Onus animi deponendum est : non ante tibi ullus placebit locus.   Si voyager n’est pas forcément guérir son âme, c’est notamment parce que le sujet ne s’est pas questionné sur son implication intrinsèque dans le processus de mobilité, qui implique la mise à distance d’avec soi-même : expérience fondamentale de décentration qui permet de se découvrir « soi-même comme un autre » (Ricoeur, 1990), et renvoie ainsi l’expérience de mobilité dans le champ de l’altérité. Ainsi le concept de mobilité doit également être saisi dans toute sa dimension fondamentalement anthropologique. François Laplantine (1999 : 81) rappelle ainsi la mobilité ontologique de l’identité et du sujet, et défend « la pluralité de soi. […] “Si je peux comprendre les autres c’est parce que je suis autre que moi ” . […] Si l’homme est sans cesse différent de lui-même et non point adéquation et fermeture, c’est parce que tout dans le monde est mouvement, changement, instabilité, variation et multiplication ». Les êtres et les choses apparaissent ainsi ontologiquement mouvants et processuels.

Alors qu’aujourd’hui s’exacerbent les tensions et assignations identitaires, le défi actuel lancé aux acteurs éducatifs consiste  à investir le concept de mobilité dans toute sa complexité –conjointement paradigme contemporain d’une société dite hypermoderne et invariant anthropologique– pour en faire le support du développement d’une citoyenneté active, inclure et travailler les principes civiques d’égalité, de liberté et de solidarité, afin d’équilibrer un paradigme de la mobilité qui reflète en partie une approche individualiste.

Quelles sont les perspectives et les démarches d’éducation à la mobilité pour tou.te.s  (Ballatore, 2010) ? Dans quelle mesure la question du droit à la mobilité est-elle travaillée ?

Quels dispositifs permettent de décloisonner les cadres de l’éducation formelle, non-formelle et informelle pour concevoir une éducation à la mobilité globale, intégrant les pratiques de mobilité dans les différents temps de la vie, notamment le temps de l’école ou celui des études et le temps des loisirs ? Au-delà des temps de l’enfance et de la jeunesse, quelle éducation à la mobilité existe tout au long de la vie ?

Si les prescriptions institutionnelles tant nationales qu’internationales  posent la nécessité de la mise en œuvre d’une didactique de l’altérité, il semble essentiel d’envisager les enjeux et moyens d’une approche englobante et volontariste : une Education à la mobilité de tous les acteurs éducatifs, aussi bien les « éduqué.e.s » que les « éducateurs/éducatrices », eux-mêmes co-acteurs et co-actrices de la mobilité (Gohard-Radenkovic, 2009). C’est aujourd’hui un champ qui reste à construire, nécessitant « de nouvelles intersections, pluridisciplinaires » (Gohard-Radenkovic, Murphy-Lejeune, 2008, 134), et des outils spécifiques permettant de s’approprier les enjeux tant philosophiques que socio-anthropologiques et sociétaux de la mobilité. En effet, les enjeux d’une Education à la mobilité sont étroitement articulés au développement de compétences socioculturelles et à l’indispensable prise en charge de la complexité de l’expérience de l’altérité, à toutes les échelles éducatives, spatiales et multimodales. Dans ce contexte, l’Education à la mobilité s’envisage donc comme une approche interdisciplinaire, à la croisée des champs d’autres « Educations à », et notamment –mais non exclusivement– l’Education aux médias. Ce colloque « Education à la mobilité » se propose donc d’explorer les enjeux et moyens d’une éducation à la mobilité à toutes les échelles du système éducatif –de l’école primaire à l’université–, et en direction de tous ses acteurs, aussi bien dans le cadre de l’éducation formelle que non formelle et informelle  : interroger les fondements mêmes du concept de mobilité et leur articulation à une mise en œuvre didactique ; analyser des outils et expérimentations et leur efficience dans tous les champs et contextes éducatifs ; interroger les effets et enjeux de l’Education à la mobilité sur les identités professionnelles et les professionnalités en contextes éducatifs ; articuler didactique de la mobilité et didactique de l’altérité ; envisager l’Education à la mobilité en contexte pluri et multiculturels.

Les langues du colloque sont le français et l’anglais. Les propositions devront s’inscrire dans un des 4 axes ci-dessous :

  1. Pour une épistémologie de la mobilité en contextes d’éducation formelle, informelle et non formelle : polytopie de la mobilité, mobilité sociale -mobilité spatiale-mobilité virtuelle, mobilité - motilité, mobilité culturelle - mobilité physique, liberté et mobilité
  2. Expériences et défis des mobilités professionnelles, scolaires et universitaires : cadrages institutionnels, accompagnement/encadrement des mobilités, outils et ressources (incluant le numérique), méthodologies d’investigation et d'outillage de la mobilité (carnets de voyage, blogs, photographies...) ;
  3. Mobilités et identités polymorphes des acteurs de la mobilité (éducateurs et éduqués) :
  4. Situations de passage entre différents espaces, articulation des différents temps de la vie,  construction de parcours de mobilité de chacun.e,  articulation(s) aux didactiques disciplinaires,  investigation de la réflexivité des acteurs dans les divers contextes d’éducation formelle, informelle, non formelle ;
  5. Mobilité et contextes pluri et multiculturels : didactique des langues et des cultures, compétences interculturelles, interculturalité du quotidien, identité et altérité linguistiques et culturelles.

Modalités de soumission

Les propositions de communication, en français ou en anglais –environ 500 mots– accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique sont à renvoyer

pour le 10 septembre 2017

aux adresses suivantes :

Pour les propositions en français :

  • magali.jeannin@unicaen.fr
  • anne-laure.leguern@unicaen.fr
  • elisabeth.schneider@unicaen.fr

Pour les propositions en anglais :

  • N.Edmond@brighton.ac.uk
  • magali.jeannin@unicaen.fr
  • elise.ouvrard@unicaen.fr

Retours des propositions : 15 octobre 2017

Frais d’inscription

50 euros

Une publication des actes du colloque est prévue, selon des modalités encore à préciser.

Organisation

  • Magali Jeannin,
  • Anne-Laure Le Guern,
  • Elisabeth Schneider

Comité scientifique

  • Pablo Buznic-Bourgeacq, Université de Caen Normandie, ESPE
  • Cathy Cohen, Université de Lyon 1
  • Sandrine Depeau, CNRS, ESO
  • Nadia Edmond, Université de Brighton
  • Jean-François Grassin, Université de Lyon 1
  • Nicolas Guichon, Université de Lyon 1
  • Magali Jeannin,  Université de Caen Normandie,
  • Magali Hardouin, Université de Rennes 2, ESPE
  • Isabelle Harlé, Université de Caen Normandie, ESPE
  • Stéphanie Gasse, Université de Rouen
  • Anne-Laure Le Guern, Université de Caen Normandie, ESPE
  • Xavier Michel, Université de Caen Normandie, ESPE
  • Florian Ouitre, Université de Caen Normandie, ESPE, 
  • Elise Ouvrard, Université de Caen Normandie, ESPE
  • Ana Pinho, Universidade de Lisboa
  • Silvia Melo-Pfeifer, Université de Hambourg
  • Cédric Sarré, Université de Paris Sorbonne, ESPE de Paris,
  • Élisabeth Schneider, Université de Caen Normandie, ESPE
  • Jean-François Thémines, Université de Caen-Normandie, ESPE
  • Shona Whyte, Université de Nice Sophia Antipolis

Comité d’organisation

  • Sonia Clouet, Université de Caen, ESPE
  • Cécile Dufy, Université de Caen, ESPE
  • Magali Jeannin, Université de Caen, ESPE
  • Anne-Laure Le Guern, Université de Caen, ESPE
  • Julia Midelet, Université de Caen, ESPE
  • Florian Ouitre, Université de Caen, ESPE
  • Elise Ouvrard, Université de Caen, ESPE
  • Christophe Pavie, Université de Caen, ESPE
  • Elisabeth Schneider, Université de Caen, ESPE
  • Olivier Sérazin, Université de Caen, ESPE

Bibliographie

Abdallah-Pretceille,  M.  (2008). « Mobilité sans conscience !... ». In Fred Dervin & Michael Byram, (dir.), Échanges et mobilités académiques. Quel bilan ? Paris : L’Harmattan, p. 215-231.

Anquetil, M. (2006). Mobilité Erasmus et communication interculturelle : une recherche-action pour un parcours de formation. Berne : Peter Lang.

Aubert, N. (dir.) (2004). L’individu hypermoderne. Ramonville Saint-Agne : Érès.

Ballatore, M. (2010). Erasmus et la mobilité des jeunes européens. Paris : PUF.

Bauman, Z. (2002). La société assiégée. Traduit de l’anglais par Christophe Rosson. Rodez : Le Rouergue / Chambon.

Bauman, Z. (2006). La vie liquide. Traduit de l’anglais par Christophe Rosson. Rodez : Le Rouergue / Chambon.

Brougère, G. & Fabbiano, G. (dir.) (2014). Apprentissages en situations touristiques. Villeneuve d’Asq : Presses Universitaires du Septentrion.

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Dervin, F. (2008). « Erasmus : 20 ans d’hypermobilité/hypomobilité existentielle ? », in F. Dervin & A. Ljalikova (dir.) Regards sur les mondes hypermobiles. Mythes et réalités. Paris : L’Harmattan, p. 225-247.

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Edensor, T. (2000). Tourists at the Taj Performance and Meaning at a Symbolic Site. Londres : Routledge.

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Schneider, E. (à paraître). La mobilité adolescente : approche géographique du mythe de l'effacement des distances. Sherbrooke : Nouveaux Cahiers de la Recherche en Éducation.

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Urbain, J.-D. (1991). L’idiot du voyage. Histoires de touristes. Paris : Payot.

Urry, J. (2005). Sociologie des mobilités. Une nouvelle frontière pour la sociologie ? Paris : Armand Colin.

Viard, J. (2006). Eloge de la mobilité. Essai sur le capital temps libre et la valeur travail. La Tour d’Aigues : Editions de l’Aube.

Vitali-Rosati, M. (2016), « Qu’est-ce que l’éditorialisation ? », in http://www.sens-public.org/article1184.html.

Lieux

  • ESPE, Université de Caen - 186 rue de la Délivrande
    Caen, France (14)

Dates

  • dimanche 10 septembre 2017

Mots-clés

  • éducation, mobilité, professionnalité, identité, altérité

Contacts

  • Magali Jeannin
    courriel : magali [dot] jeannin [at] unicaen [dot] fr

Source de l'information

  • Magali Jeannin
    courriel : magali [dot] jeannin [at] unicaen [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Éducation à la mobilité », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 26 juin 2017, https://doi.org/10.58079/xzw

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