Accueil« Il n’est guère de matière si vaste que celle des monumens de l’Antiquité ». Étude et réception de l’Antiquité romaine au siècle des Lumières

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« Il n’est guère de matière si vaste que celle des monumens de l’Antiquité ». Étude et réception de l’Antiquité romaine au siècle des Lumières

There is no subject so vast as that of the monuments of Antiquity. The study and reception of Roman Antiquity in the Enlightenment - comparative perspectives

Perspectives croisées

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Publié le lundi 11 septembre 2017

Résumé

Au cours du siècle des Lumières, le continent européen est marqué, dans son ensemble, par un « universel retour à l’Antiquité » dans les domaines de l’art, de la culture ou encore de la recherche scientifique. L’objectif poursuivi lors de cette journée d’étude sera d’approfondir les questions de l’interprétation et de la réception de l’histoire romaine dans l’Europe du XVIIIe siècle : il s’agira donc d’étudier l’appropriation de l’Antiquité classique par les intellectuels des Lumières. La perspective envisagée est résolument internationale et interdisciplinaire puisqu’il s’agira de réunir des spécialistes issus de différentes disciplines afin de traiter de cette thématique par le biais de divers aspects d’ordre historique, culturel et archéologique.

Annonce

Argument

Au cours du siècle des Lumières, le continent européen est marqué, dans son ensemble, par un « universel retour à l’Antiquité » dans les domaines de l’art, de la culture ou encore de la recherche scientifique. L’histoire romaine figure parmi les sujets de prédilection des intellectuels du 18e siècle qui souhaitent aborder cette période dans une optique nouvelle : les travaux et les dissertations, souvent illustrés, se veulent en effet plus critiques et plus concis que les sommes volumineuses composées au cours des 16e et 17e siècles. À la même période, l’étude des vestiges antiques (monuments, inscriptions, monnaies, représentations iconographiques…) connaît une véritable révolution, notamment grâce aux campagnes de fouilles menées dans la péninsule italienne et au développement de nouvelles approches prônées par des autorités de renom telles que Bernard de Montfaucon ou le comte de Caylus.

L’objectif poursuivi lors de cette journée d’étude sera d’approfondir les questions de l’interprétation et de la réception de l’histoire romaine dans l’Europe du 18e siècle : il s’agira donc d’étudier l’appropriation de l’Antiquité classique par les intellectuels des Lumières mais aussi, plus généralement, leur rapport au passé. Cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre des recherches portant sur la réception de l’Antiquité qui tendent à se multiplier considérablement, comme en témoignent plusieurs initiatives scientifiques récentes. La perspective envisagée est résolument internationale et interdisciplinaire puisqu’il s’agira de réunir des spécialistes issus de différentes disciplines afin de traiter de cette thématique par le biais de divers aspects d’ordre historique, culturel et archéologique.

Programme détaillé

  • 10h-10h15 : introduction de la journée d’étude par Marco Cavalieri (UCL).

Session 1 : Histoire et littérature romaines au siècle des Lumières

(présidence : Aline Smeesters, UCL)

  • 10h15-10h45 : Ida Gilda Mastrorosa (Università degli studi, Firenze) : « Louis de Beaufort et la construction de la mémoire familiale dans la Rome antique ».
  • 10h45-11h15 : Étienne Famerie (ULg) : « La réception de l'Abrégé d'art militaire de Végèce en France au XVIIIe siècle ».
  • 11h15-11h30 : pause-café.

Session 2 : Antiquaires, numismates et archéologues I

(présidence : Annie Verbanck-Piérard, Musée Royal de Mariemont)

  • 11h30-12h00 : François de Callataÿ (ULB/KBR) : « Les collections de monnaies romaines à travers le XVIIIe siècle ou la déroute des antiquailles ».
  • 12h00-12h30 : Olivier Latteur (UNamur/UCL) : « La Dissertatio de antiquis romanorum monumentis de Pierre-Joseph Heylen, premier inventaire des vestiges romains situés dans l’espace belge (1783) ».

12h30-14h00 : pause de midi.

Session 3 : Antiquaires, numismates et archéologues II

(présidence : Athéna Tsingarida, ULB)

  • 14h00-14h30 : Véronique Krings (Université de Toulouse Jean-Jaurès) : « Relevés épigraphiques et dessins d'antiquités dans le Midi de la France : Jean-François Séguier, Léon Ménard et le marquis d'Orbessan autour des années 1750 ».
  • 14h30-15h00 : Marco Cavalieri (UCL) : « Entre esthétique et recherche. La documentation archéologique dans le duché de Parme et Plaisance à l’époque des Bourbons ».
  • 15h00-15h30 : Chantal Grell (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) : « Les réactions des amateurs et des antiquaires face à la découverte des cités vésuviennes ».

15h30-15h45 : pause-café.

15h45-16h45 : séance de présentation de posters 

(présidence : Françoise Van Haeperen, UCL)

  • Benoît Pilot (chercheur indépendant), « Jean-François Séguier et le marquis d'Orbéssan, une correspondance d' « antiquaires » dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ».
  • Anna Guédon (Université de Toulouse Jean-Jaurès), « La documentation isiaque de l’Empire romain dans le Recueil d’antiquités du comte de Caylus ».
  • Déborah Moine (UCL), « De fascination en fascination : la Mensa Isiaca chez Bernard de Montfaucon ».
  • Céline Trouchaud (Université de Toulouse Jean-Jaurès), « La « mèche d'Horus », une création du siècle des Lumières anglais ? »
  • Sarah Andrès (Université Paris-Sorbonne), « Imagines illustrium : les galeries de portraits antiques à l’époque moderne ».
  • Novella Lapini (Università degli studi, Firenze), « Tacite traduit en sculpture. Une lecture peu connue d'Annales III 1, 4 ».
  • Christophe Burgeon (UCL), « La récupération d’exempla moraux de la période romaine chez Philippeaux ».
  • Katia Michini (Università degli studi di Pavia), « Reminiscences of Classical Antiquity in the Garden of Torre de Picenardi ».

16h45-17h15 : discussion collective, conclusion du colloque et clôture des travaux

(sous la présidence d’Odile Parsis-Barubé, Université Lille 3).

Contact 

  • marco.cavalieri@uclouvain.be ; 
  • olivier.latteur@uclouvain.be

Informations et inscription

(inscription souhaitée) : https://uclouvain.be/fr/instituts-recherche/incal/cema/evenements/etude-et-reception-de-l-antiquite-romaine-au-siecle-des-lumieres.html

Lieux

  • Halles universitaires, salle du sénat académique - Place de l'Université, 1
    Louvain-la-Neuve, Belgique (1348)

Dates

  • vendredi 06 octobre 2017

Mots-clés

  • réception, érudition, Lumières, Caylus, Montfaucon

Contacts

  • Olivier Latteur
    courriel : olivier [dot] latteur [at] uclouvain [dot] be

Source de l'information

  • Olivier Latteir
    courriel : olivier [dot] latteur [at] uclouvain [dot] be

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« « Il n’est guère de matière si vaste que celle des monumens de l’Antiquité ». Étude et réception de l’Antiquité romaine au siècle des Lumières », Journée d'étude, Calenda, Publié le lundi 11 septembre 2017, https://doi.org/10.58079/ybd

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