AccueilTransferts des migrants « en migration » et citoyenneté plurielle

AccueilTransferts des migrants « en migration » et citoyenneté plurielle

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Publié le vendredi 03 novembre 2017

Résumé

L’objectif de ce panel est de permettre des échanges transdisciplinaires sur la base d’observations empiriquement prouvées (économie, science politique, sociologie, anthropologie et droit) autour d’un enjeu principal : penser la citoyenneté des individus « en migration » ou en situation de double présence.

Annonce

Conférence APAD 2018, « Migrations, développement et citoyennetés »

Présentation

Dans le cadre de la Conférence internationale de l'Association pour l'Anthropologie du Changement Social et du Développement (APAD) qui se tiendra à l'Université de Roskilde au Danmark du 23 au 25 mai 2018, sous le thème : Migration, Développement et Citoyenneté, le panel : Transferts des migrants "en migration" et citoyenneté plurielle, du Groupe Interdisciplinaire de Recherche en Science Politique (GIRSP) est retenu.

Coordination scientifique

  • Moïse Tchingankong Yanou, yanoumoise@yahoo.fr, Enseignant-Chercheur ; Secrétaire Permanent du Centre d’Etudes et de Recherche en Dynamiques Administratives et Politiques (CERDAP), Université Yaoundé II-Cameroun
  • Yves Patrick Mbangue Nkomba, mbanguos@gmail.com, Enseignant-Chercheur ; Promoteur du Groupe interdisciplinaire de Recherche en Science politique (GIRSP), Université Yaoundé II-Cameroun

Argumentaire

Les chercheurs engagés à étudier les relations entre migrations et développement ont contribué à polariser la connaissance sur ce terrain. Les premières analyses ont porté sur la dimension économique des migrations en mettant au centre des réflexions les effets des transferts d’argent des migrants sur le tissu économique et social de leurs pays d’origine (Bocquier et Diarra, 1999). Les indicateurs factuels de ces analyses s’observent de manière transversale dans les pays en développement qui connaissent pour la plupart une mobilité accrue de leurs populations vers les pays développés (Papail et Arroyo Alejandre, 2005). Cette orientation économique des travaux sur le terrain des migrations semble déclassée aujourd’hui au profit d’une dimension politique qui privilégie la participation des migrants aux changements politiques de leur pays d’origine (Dedieuet al., 2013). Les dynamiques retenues portent sur la mobilisation politique des migrants et les transferts de valeurs qu’ils occasionnent vers leurs compatriotes résidants sur le territoire d’origine. Cet activisme politique transnational est rendu possible par l’environnement démocratique stable qu’offrent les différents pays de résidence de ces migrants (Jaulin et Smith, 2015).

Il semble ainsi se dégager deux processus distincts (l’un politique et l’autre économique) partant d’un même terrain d’étude. Ce qui n’est pas surprenant puisque les entrées théoriques et méthodologiques sont bien distinguées. Cependant, le « nexus migrations, développement et citoyennetés » suggère, à notre sens, de voir comment ces deux dimensions participent d’une même réalité, notamment la capacité d’influence du système politique. Si cela est le cas, l’activisme financier des migrants ainsi que leur activisme politique dévoilent alors des formes de citoyenneté qui ne sauraient être envisagées séparément. Ils tirent profit, tant idéologiquement qu’économiquement, de leur présence dans leurs sociétés d’accueil pour déterminer le cours de leurs sociétés d’origine. Cette relation pourrait être aussi observée sur le terrain migratoire marqué par la culture (musique, sport), la santé, l’éducation, l’innovation technologique (compétences et savoirs), etc.

L’objectif de ce panel est de permettre des échanges transdisciplinaires sur la base d’observations empiriquement prouvées (économie, science politique, sociologie, anthropologie et droit) autour d’un enjeu principal : penser la citoyenneté des individus « en migration » ou en situation de double présence.

Modalités pratiques d'envoi des propositions

La soumission des résumés individuels (propositions de communication) à ce panel ne devront pas aller au-delà de 300 mots.

La date limite pour l’envoi et la réception des résumés individuels (propositions de communication) est le 14 novembre 2017.

Bibliographie indicative

  • Bocquier P. Diarra T., (dir.), 1999, Population et société du Mali, Paris, L’Harmattan.
  • Constant F., 1998, La citoyenneté, Paris, Montchrestien.
  • DedieuJ.P. ChauvetL.GubertF. Mesple-SompsS. et SmithE., 2013, « Les « batailles » de Paris et de New York. Une analyse du comportement électoral transnational des migrants sénégalais en France et aux États-Unis », Revue française de science politique, vol. 63/5, pp. 865 - 892.
  • Jaulin T. SmithE., 2015, « Généralisation et pratiques du vote à distance. Introduction thématique », Afrique contemporaine, 5, n° 256, pp. 11-34.
  • Papail J. Arroyo Alejandre J., 2005, Les dollars de la migration mexicaine : Réinsertion et investissements des migrants internationaux, Paris, L’Harmattan.
  • Sayad A., 1999, La double absence, des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Paris, Seuil

Lieux

  • Roskilde, Danemark

Dates

  • mardi 14 novembre 2017

Mots-clés

  • migrant, migration, citoyenneté plurielle

Contacts

  • Moïse Tchingankong Yanou
    courriel : yanoumoise [at] yahoo [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Moïse Tchingankong Yanou
    courriel : yanoumoise [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Transferts des migrants « en migration » et citoyenneté plurielle », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 03 novembre 2017, https://doi.org/10.58079/ytl

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