AccueilPrendre la parole en 2018 dans les « Espaces réflexifs »

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Prendre la parole en 2018 dans les « Espaces réflexifs »

Taking the floor in "Reflexive Spaces", 2018

Écritures numériques dans un lieu partagé, la Villa réflexive

Digital writing in shared spaces - La Villa Réflexive

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Publié le mercredi 29 novembre 2017

Résumé

Nombreux, nombreuses sont ceux et celles qui fréquentent la Villa réflexive depuis sa création en 2012. On y est passe à l’occasion d’un sujet qui nous intéresse, on y pose nos valises un ou plusieurs mois, ou quelques jours, on y lit des gens qu’on découvre ou que l’on aime déjà lire, on y apprend sur nos pratiques de recherche et sur nous-mêmes. Après une période de calme, nous ouvrons à nouveau les volets, ré-installons la terrasse, époussetons les mugs, préparons un feu dans la cheminée, et vous invitons à venir profiter du jardin lorsque les rayons de soleil sortent. C’est un lieu tranquille, propice à la rêverie et à la réflexion, de celles qui sont difficiles dans les tourbillons de nos vies chronométrées.

 

Annonce

Argumentaire

Depuis sa création en 2012, nombreux, nombreuses sont ceux et celles qui fréquentent les Espaces réflexifs, carnet de recherche renommé par ses habitant.e.s : la Villa réflexive. On y est passe à l’occasion d’un sujet qui nous intéresse, on y pose nos valises un ou plusieurs mois, ou quelques jours, on y lit des gens qu’on découvre ou que l’on aime déjà lire, on y apprend sur nos pratiques de recherche et sur nous-mêmes. 

Après une période de calme, nous ouvrons à nouveau les volets, ré-installons la terrasse, époussetons les mugs, préparons un feu dans la cheminée, et vous invitons à venir profiter du jardin lorsque les rayons de soleil sortent. C’est un lieu tranquille, propice à la rêverie et à la réflexion, de celles qui sont difficiles dans les tourbillons de nos vies chronométrées. 

Il s’agirait pour 2018 de prendre la parole, cette parole qui nous échappe parfois ou si souvent, pour tant de raisons. On pourra y écrire, y lire, sur ce qui pousse à prendre la parole, à la rendre, ou encore sur ce qui interdit d’ouvrir la voix, ce qui réduit au silence.. On écoutera ce que chacun·e a à dire.

Et puis cela deviendra peut-être un ouvrage aux Editions Science bien commun, dans la nouvelle collection Réflexivités.

Prendre la parole n’est pas “communiquer”.

N’est pas non plus “soumettre une proposition”.

Ces manières de présenter l’écriture et la parole sont justement ce qui parfois les brident.

Alors nous vous proposons un non-appel à communication intitulé ‘’prendre la parole’’. 

Les textes auraient en commun de considérer la parole comme un enjeu à explorer, à mettre en perspective, en prenant comme laboratoires réflexifs l’expérience vécue et les témoignages que l’on livre ou reçoit.

Ce qui nous empêche prendre la parole

l’image de soi en chercheur·e, la légitimité, la peur de ne pas être à la hauteur,, l’autorité, la vie quotidienne trop lourde et la charge mentale, la violence, le harcèlement moral et sexuel, la silenciation, l’intériorisation des codes – sociaux, familiaux, scientifiques (positivisme), …

Braver le silence

Les non-dits, ceux et celles qu’on n’entend jamais, les paroles sans lieux des invisibles et anonymes, ce qu’on n’ose pas dire, ce qui n’est pas dicible dans nos contextes, les tabous, …

Les conditions de la prise de parole

La confiance, l’anonymat, les rencontres, la survie, l’élan, le déclic, les livres et textes qui libèrent, la thérapie, la prise de conscience…

Quand prendre la parole déplace ou met en mouvement

l’immense potentiel libérateur de la parole, la performativité, la parole publique, l’affirmation d’un nous collectif, les histoires personnelles et l’élan qu’elles nous donnent, parler parce qu’il le faut (sinon… ),  reprendre une parole qui a été retirée et être à nouveau un sujet…

Lutter pour obtenir le droit de parler

réflexions sur les façons de réduire les micro- et grandes – violences faites à la parole, sur les rapports de force ou de domination qui réduisent au silence, la négociation des normes, …

(…)

Modalités de participation

Si vous souhaitez habiter la Villa réflexive en 2018 et prendre collectivement la parole au sujet de la parole, vous pouvez nous contacter :

  • Caroline Muller, Université de Reims - caroline.muller@univ-reims.fr
  • Florence Piron, Université de Laval - Florence.Piron@com.ulaval.ca 
  • Mélodie Faury, Université de Strasbourg - faury@unistra.fr

avant le 30 septembre 2018.


Dates

  • dimanche 30 septembre 2018

Mots-clés

  • parole, réflexivité, numérique, carnet de recherche, livre numérique, intersubjectivité, non-appel

Contacts

  • Mélodie Faury
    courriel : faury [at] unistra [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Mélodie Faury
    courriel : faury [at] unistra [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Prendre la parole en 2018 dans les « Espaces réflexifs » », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 29 novembre 2017, https://doi.org/10.58079/yx6

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