AccueilInterdisciplinarité et relations entre sciences, environnement et savoirs

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Interdisciplinarité et relations entre sciences, environnement et savoirs

Interdisciplinarity and the relations between the sciences, environment and knowledge

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Publié le jeudi 11 janvier 2018

Résumé

Les problèmes environnementaux contemporains étant liés aux activités humaines, on ne les réglera pas, pas plus qu’on ne les pensera correctement, depuis le seul point de vue des sciences de la nature. Symétriquement, les lettres et sciences humaines et sociales seront impuissantes à penser et à analyser l’environnement de manière à contribuer à rendre le monde plus habitable tant qu’elles seront mobilisées par des objectifs internes à leur dynamique disciplinaire. Si l’enjeu est de construire les conditions d’une interdisciplinarité entre les lettres, sciences humaines et sciences sociales d’un côté, et des sciences de la nature de l’autre, peut-on avancer sans une remise en cause radicale et collective de nos épistémologies, mais aussi de nos pratiques, de nos cadres politiques et de nos institutions ?

Annonce

Argumentaire

Quelles sont les conditions épistémologiques, pratiques et institutionnelles de l’interdisciplinarité autour des problèmes socio-environnementaux ? Les problèmes environnementaux contemporains étant liés aux activités humaines, on ne les réglera pas, pas plus qu’on ne les pensera correctement, depuis le seul point de vue des sciences de la nature. Symétriquement, les lettres et sciences humaines et sociales seront impuissantes à penser et à analyser l’environnement de manière à contribuer à rendre le monde plus habitable tant qu’elles seront mobilisées par des objectifs internes à leur dynamique disciplinaire. On partira du principe selon lequel l’enjeu n’est pas seulement de produire des connaissances « pures », ni de se positionner dans une perspective constructiviste (selon laquelle les problèmes environnementaux ne relèveraient que de constructions sociales ou discursives) mais également de prendre au sérieux les questions environnementales comme autant de véritables problèmes exigeant de chercher des solutions pragmatiques. Dans ce contexte, l’interdisciplinarité ne relèverait alors pas seulement de constructions théoriques déconnectées de toute visée pratique.

Si l’enjeu est de construire les conditions d’une interdisciplinarité entre les lettres, sciences humaines et sciences sociales d’un côté, et des sciences de la nature de l’autre, peut-on avancer sans une remise en cause radicale et collective de nos épistémologies, mais aussi de nos pratiques, de nos cadres politiques et de nos institutions ?

Programme

  • 9h00-9h30 : Accueil café/thé/croissants
  • 9h30-10h00 : Igor Babou (Université Paris Diderot, Centre de recherche interdisciplinaire lettres, arts, cinéma) : Introduction
  • 10h00-10h40 : Suzanne de Cheveigné (CNRS, Centre Norbert Elias) : « L’interdisciplinarité sur le terrain »
  • 10h40-11h20 : Joëlle Le Marec (Université Paris 4, Groupe de recherche interdisciplinaire sur les processus d’information et de communication) : « Essais d’interdisciplinarité :  s’entendre sur des unités de savoirs. Retour sur une proposition théorique (les composites) et sur des implications empiriques (vulnérabilité des sols en Afrique) »

11h20-11h30 : pause

  • 11h30-12h10 : Marc Neyrat (IRD) : « Quelle interdisciplinarité pour accompagner le débat citoyen ? »
  • 12h10-12h50 : Arnaud Passalacqua (Université Paris Diderot, laboratoire Identités, Cultures, Territoires, chercheur associé au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain) et Souhil Harchaoui (ancien étudiant du master E2S en thèse à Paris Diderot, LIED) : « Le master Énergie, écologie, société : l’interdisciplinarité comme réponse aux enjeux du domaine de l’énergie ? »

12h50-14h00 : repas

  • 14h00-14h40 : Pierre Clément (Université Lyon 1, Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique et en Histoire des Sciences et Techniques) : « Quand des biologistes s’ouvrent aux Sciences Humaines et Sociales »
  • 14h40-15h20 : Mélodie Faury (Université de Strasbourg, Maison pour la science d’Alsace) : « L’inter comme l’occasion de penser ses pratiques et l’occasion d’une réflexivité par l’autre. Les effets (relationnels, institutionnels, méthodologiques, politiques, épistémologiques…) de l’interdisciplinarité »
  • 15h20-16h00 : Marie Roué (CNRS-MNHN, Laboratoire d’éco-anthropologie et ethnobiologie) : « Entre savoirs locaux et sciences, la coproduction des savoirs »
  • 16h00-16h40 : Baudouin Jurdant (Université Paris Diderot, Centre de recherche interdisciplinaire lettres, arts, cinéma) : « Interdisciplinarité, éclectisme et bricolage »

16h40-16h50 : pause

  • 17h50-17h30 : discussion générale

Lieux

  • Salle 475 F (Halle aux farines) - 10 rue Françoise Dolto
    Paris, France (75013)

Dates

  • lundi 22 janvier 2018

Fichiers attachés

Mots-clés

  • nature, savoir, environnement, interdisciplinarité, réflexivité

Contacts

  • Igor Babou
    courriel : igor [dot] babou [at] orange [dot] fr

Source de l'information

  • Igor Babou
    courriel : igor [dot] babou [at] orange [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Interdisciplinarité et relations entre sciences, environnement et savoirs », Journée d'étude, Calenda, Publié le jeudi 11 janvier 2018, https://doi.org/10.58079/z9p

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