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Laïcité(s) au XXIe siècle

Political secularism in the 21st century

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Publié le vendredi 02 février 2018

Résumé

Que devient la laïcité au cours de ce God’scentury ? Cet atelier de travail est une opportunité d’engager une réflexion sur les particularismes, les ambiguïtés, les paradoxes dans la conceptualisation et les pratiques de la laïcité en Afrique en général et au Cameroun en particulier.

Annonce

Argumentaire

Que devient la laïcité au cours de ce God’scentury ?[1]La théorisation de la laïcité en Afrique francophone reste fortement inspirée de la lettre et de l’esprit de la loi française de 1905. Ce mimétisme donne ainsi lieu, généralement, à la perception erronée d’unecoloration uniforme ou d’une application universelle de la laïcité en République. L’idée de séparation administrative et politique des Eglises et de l’Etat suscite donc par conséquent des incompréhensions ou des contrariétés tributaires de la version de laïcité privilégiée.

“Which kind of public religion, in which particular context, for which purpose?” Cette interrogation cardinale de José Casanova[2] invite à éviter « le piège de la surinterprétation »[3] de la notion de la laïcité. A l’aune de la compétition entre les acteurs politiques séculiers ou politiciens laïques (politicalsecularists)[4]et les acteurs religieux, les relations de plus en plus « complexes » et « compliquées » entre politique et religion appellent comme l’écrit Frédéric Dieu à délimiter « la nouvelle frontière de la laïcité »[5]. En effet, tandis que les premiers recherchent une restriction maximaliste de l’expression/ l’influence religieuse dans l’espace public ; dans le même temps, les acteurs religieux s’évertuent à accroitre l’influence politique/publique de la religion.

Cet atelier de travail est une opportunité d’engager une réflexion sur les particularismes, les ambiguïtés, les paradoxes dans la conceptualisation et les pratiques de la laïcité en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Destinésà questionner l’universalisme du concept de laïcité à partir des particularismes de son application, les panels de cette journée d’étude mettront en exergue les recherches s’inscrivant dans les axes thématiques suivants :

  • Laïcité comme valeur universelle en République ? -- Laïcité comme politique publique--Laïcité et résurgence de la religion-- Laïcité et (dé)/(post)sécularisation
  • Laïcité dans l’institution scolaire-- Financement public des cultes
  • Laïcité à l’épreuve des nouveaux mouvements religieux-- Histoire de la laïcité au Cameroun
  • Les signes religieux dans l’espace public-- Financement public des cultes
  • Régulation, support et discrimination des religions et cultes minoritaires
  • Codes vestimentaires et dissimulation du visage dans l’espace public
  • Médiatisation de la religion (télévangélisme, religiononline) et laïcité

Modalités de soumission 

Tout en précisant votre affiliation institutionnelle, les résumés des propositions de communication (au maximum 1500 caractères, espaces compris) sont à envoyer (format Word) par courriel

au plus tard le 16 février 2018

à l’adresse suivante : laicite2018@gmail.com

Aucune discipline de sciences sociales n’est proscrite.  Les communications sont attendues en Français et en Anglais. Pour tout besoin d’information complémentaire sur ce projet, bien vouloir vous adresser également à  laicite2018@gmail.com

Comité scientifique

  • Sariette Batibonak, Professeur, Anthropologie, UIDI.
  • Alawadi Zelao, Maître de conférences, Sociologie, Université de Dschang
  • Carole V. Nouazi, Chargé de recherche, Droit public, Centre National d’Éducation (CNE)/Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation (MINRESI), Université de Yaoundé II.
  • Erick Sourna Loumtouang, Chargé de recherche, Histoire, CNE/MINRESI, Université de Ngaoundéré
  • Abdou Njikam Njifotie, Chargé de recherche, Droit Public, CNE/MINRESI, Université Yaoundé II.
  • A. H. Obame, Chargé de recherche, Droit Public & Science politique, CNE/MINRESI, Université de Dschang

[1]Monica Duffy Toft, Daniel Philpott, & Timothy Shah, God’s century: Resurgent religion and global politics, W.W. Norton & Co., 2011.

[2]José Casanova, « Public religions revisited », keynote speech for International conference on the theme “Religion revisited – Women’s rights and the political instrumentalisation of religion”, Heinrich-Böll-Foundation & United Nations Research Institute for Social Development (UNRISD), 5-6 June 2009, Berlin. 

[3]Jean-François Bayart, « Religion et politique en Afrique : le paradigme de la cité cultuelle », Etudes africainescomparées, 1, avril 2015, url :http://www.egerabat.com/chaire-afrique/wpcontent/uploads/2015/03/Etudesafricainescomparées-1-7avril-Revu-SDER4.pdf

[4]Jonathan Fox, “The secular-religious competition perspective”, in Luke M. Herrington, Alasdair McKay & Jeffrey Haynes (eds.), Nations under God The Geopolitics of Faith in the Twenty-First Century, E-IR publishing, Bristol, 2015, pp. 80-87.

[5]Laïcité : la nouvelle frontière, Revue du droit des religions, n° 4/2017, numéro coordonné par Frédéric Dieu.

Lieux

  • Yaoundé, Cameroun

Dates

  • vendredi 16 février 2018

Source de l'information

  • Alain Hugues Obame
    courriel : obame2011 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Laïcité(s) au XXIe siècle », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 02 février 2018, https://doi.org/10.58079/zfi

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