AccueilSoigner au pluriel : vers un accompagnement interdisciplinaire des personnes souffrant de troubles mentaux

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Soigner au pluriel : vers un accompagnement interdisciplinaire des personnes souffrant de troubles mentaux

Care in the plural: towards the interdisciplinary accompaniment of people suffering from mental issues

Ve Spring Institute International

5th Spring Institute International

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Publié le vendredi 16 février 2018

Résumé

Nous enquêtons sur la composante multidisciplinaire dans l’approche thérapeutique des affections somatiques. La prise en charge des troubles mentaux nécessite l’intervention de plus d’une discipline. En plus du recours à la psychiatrie et de la psychologie, la prise en compte des paramètres sociaux (familiaux, professionnels et autres) semblent, également, être d’une importante capitale. Cela suppose une coordination et une coopération entre les chercheurs dans différentes disciplines intéressées par la thématique de prise en charge des maladies mentales.

Annonce

Le Cinquième Spring Institute International « Soigner au pluriel : vers un Accompagnement interdisciplinaire des personnes souffrant de troubles mentaux » est organisée paL’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Fès Via La Filière d’assistance sociale de la Faculté des lettres et des Sciences Humaines Sais-Fès Et Le Laboratoire Des Neurosciences Cliniques De la Faculté de la Médecine en collaboration avec l'Université du Québec à Montréal, Faculté des sciences Humaines et Faculté de communication et L’Association Travail Social et Développement Humain avec l’appui de l’association régionale des psychiatres, et l’association marocaine des psychologues. Il aura lieu du 7 au 9 mai 2018.

Argumentaire

Personne ne peut nier la composante multidisciplinaire dans l’approche thérapeutique de plusieurs affections somatiques. De même, la prise en charge des troubles mentaux nécessite l’intervention de plus d’une discipline. En plus du recours à la psychiatrie et de la psychologie, la prise en compte des paramètres sociaux (familiaux, professionnels et autres) semblent, également, être d’une importante capitale.

Cela suppose une coordination et une coopération entre les chercheurs dans différentes disciplines intéressées par la thématique de prise en charge des maladies mentales. Pour une bonne compréhension du phénomène, ces disciplines doivent fédérer leurs efforts pour bénéficier des synergies possibles. Les chercheurs intéressés par la thématique doivent capitaliser sur les travaux antérieurs dans d’autres disciplines. Cependant, et face à la concurrence qui peut surgir entre ces différentes disciplines, comment peut-on fédérer les efforts pour une meilleure compréhension du phénomène et une production scientifique ? Ces divisions disciplinaires permettent-elles d’aider le patient du point de vue thérapeutique ?

La logique des reconnaissances disciplinaires semble à plusieurs égards dépendre des considérations politiques et d’équilibre des forces des Ordres professionnels et n’a, très souvent, rien à voir avec les connaissances produites. Il peut par exemple être plus aisé de privilégier les aspects médicaux des troubles psychiques que leurs aspects sociaux ou psychologiques. En effet, pour certaines approches pharmacologiques, la médication semble la solution unique. Certaines orientations psychologiques ne misent que sur la responsabilité du patient face à sa souffrance, en oubliant les dimensions sociales qui peuvent être des éléments déclencheurs des problèmes mentaux.

Ces concurrences disciplinaires soulèvent des considérations éthiques puisqu’elles peuvent entraver le diagnostic du problème et le processus de recherche de solutions. Souvent, cela entraine des attitudes et des démarches allant à l’encontre des consensus internationaux concernant la nécessité d’une prise en compte globale des déterminants de la santé mentale.

C’est pourquoi, il semble important d'établir un contrat commun relatif au travail collaboratif pour le bénéfice du patient. L’objectif serait de fédérer les efforts pour rechercher les complémentarités possibles entre le psychiatrique, le psychologique et/ou le social. Mais qu’est-ce qu’on veut dire par collaboratif ? Quels sont les enjeux du travail collaboratif entre professionnels et disciplines universitaires et comment permettre la mise en place des dispositifs concrets d’aide à autrui ?

Ainsi, le symposium espère mobiliser les connaissances et favoriser les échanges interdisciplinaires entre chercheurs (nationaux et internationaux) et praticiens de la santé mentale.

Ce symposium se veut intégratif de tous les aspects de la maladie mentale. Il permettra la rencontre des différents intervenants : psychologues, psychiatres, neurologues, sociologues, travailleurs sociaux et médecins généralistes. Ce dialogue se fera en séances plénières et au niveau des sessions thématiques, avec l’ambition de trouver une plateforme commune et efficace pour la prise en charge et la réadaptation des malades mentaux.

Par ailleurs, ne doit-on pas chercher une autre définition de la cure psychique qui inclut le patient lui-même ?  Ce dernier vit sa maladie et possède souvent une expérience qui peut être utile pour le diagnostic et le traitement de la maladie ou du trouble mental(e) ? Ainsi, le travail collaboratif invite le patient à réfléchir sur ses états mentaux et affectifs et à mettre en question ses illusions et ses hallucinations. Ainsi, afin de permettre un meilleur rétablissement, le patient ne doit-il pas bénéficier d’une autonomie durant son parcours de cure ?

Axes du Spring Institute :

1- Limites des approches unitaires en psychothérapie par rapport aux approches dites plurielles.

2- Le travail sur soi est-il réalisable pour ce type de  patient ? Dans quelles conditions et par quelle thérapie ?

3- L’accompagnement online et la nouvelle technologie comme support psychothérapeutique (e.g : thérapie par réalité virtuelle) : aperçu et évaluation.

4- Enfant : approches psychopédagogiques plurielles et question du projet individuel pour les enfants souffrant des troubles d’apprentissage.

Type de communication agrée par le spring institute

 Les types de communication qui peuvent être présentés au comité scientifique :

  • Communication orale

Une présentation d’une durée de 20 minutes, d'un format standard d'article, polices Times New Roman, Taille 12, Style éditorial APA (American Psychological Association : www.apastyle.org, un document illustratif en français est à disposition des intéressés). Un résumé en anglais et un résumé en français devront comporter entre 150 et 200 mots chacun ainsi qu’une courte présentation de l’auteur. Le nombre maximum de caractères pour l’ensemble du texte de conférence ne doit pas dépasser 35000 signes caractères (références, bibliographie et notes de bas de pages comprises).

  • Poster/Affiche

Les affiches sont d'un format plus court et plus ouverts à des contributions scientifiques en développement (problématique de recherche, résultats provisoires, démarrage de thèse, etc.), à des études de cas, des présentations d'expériences, des positions ou des réflexions personnelles et à des présentations institutionnelles. Les affiches sont donc ouvertes à un public plus large : doctorants, étudiants en Licence ou Master, praticiens, militants, etc. et doivent être présentées dans un format n’excédant pas 100 cm par 200 cm avec une majorité d’illustrations pour aération/lisibilité du propos (schéma, photo…).

N.B. Veuillez prendre en considération que le principe d'accroche pour affiches et posters est le suivant : venir avec l’affiche qualité impression professionnelle au SUMMER INSTITUTE INTERNATIONAL, glisser les deux extrémités de l'affiche dans la baguette en plastique. Sur la baguette supérieure, il faut accrocher une ficelle afin de suspendre l'ensemble. (Ficelle non fournie)

Conditions de soumission et d'évaluation

Les participants souhaitant présenter une conférence (communication scientifique) devront d’abord fournir un résumé de leur présentation dans les limites permises.

Les participants souhaitant présenter une affiche (problématique de recherche, résultats provisoires, démarrage de thèse, études de cas, présentations d'expériences, réflexions personnelles, présentations institutionnelles) devront envoyer une version préliminaire numérique de leur affiche.

Les résumés et les affiches préliminaires seront évalués par les membres du comité scientifique (évaluation par les pairs) et devront être envoyés aux adresses suivantes : 

  • Pr. Khabbache Hicham, hichamcogn@gmail.com
  • Pr. Zaydi Khadija, khadijazaidipsy@gmail.com
  • Pr. Marie-Chantal Doucet, doucet.marie-chantal@uqam.ca

Les auteurs désirant faire acte de candidature sont priés d’envoyer leurs résumés

avant le 18 mars 2018.

Leurs propositions de communication comprenant :

  • Titre
  • Auteur (s)
  • Coordonnées de l’auteur

(adresse, numéros de téléphone, fax, email)

Le résumé sera présenté en Français et en anglais sous un format standard d'article, polices Times New Roman, Taille 12. Il comportera au maximum 200 mots.

Critères d'évaluation pour la communication orale

  • Pertinence (lien avec la thématique du colloque)
  • Cadre conceptuel et problématisation (cadre théorique, questions, objectifs, références-clés) 
  • Démarches (recueil, corpus, instruments, analyses) 
  • Apports (résultats, constats, perspectives)

La proposition contribue à élargir les connaissances sur l’un des axes du  Spring Institute International en s’articulant sur l’un des notions suivantes : le travail collaboratif, autonomie du patient, nouvelles approches en psychothérapie, l’utilité d’une approche intégrative en psychothérapie. La psychothérapie et la nouvelle technologie ….

La question de recherche ou la problématique même en étude de cas (case study) doit être clairement identifiée et soutenue par une mise à jour des connaissances dans le domaine.

La méthode est rigoureuse et adaptée au type de recherche. Les divers éléments qui la composent (échantillon, instruments de collecte de données, analyse, etc.) sont décrits.

La discussion est suffisamment poussée, s’inscrit dans la logique de la problématique et repose sur une argumentation solide.

La proposition présente des retombées clairement identifiées pour l’un ou plusieurs des domaines traités par la thématique du spring Institute.

Notification d'acceptatation ou de refus 

A la suite de l’évaluation scientifique : une semaine après la date limite (précisée ci-dessus) des propositions de communications.

Publication

Les communications retenues seront publiées dans des actes sous forme numérique et sous forme d’un ouvrage collectif.

Autres formes de communication

Pour lier encore la pratique à la théorie dans un sens dynamique et interactif, d’autres formes de communication sont possibles :

  • Session conceptualisation : Où l’intervenant est invité à expliquer des concepts qu’il a développé lui-même durant sa pratique ou durant sa pratique clinique.
  • Session présentation d’un livre : Où l’auteur peut présenter son livre dont sa thématique s’inscrit dans le projet du spring institut. 
  • Atelier pratique (workshop): Où l’auteur peut présenter des techniques et des astuces qui servent à animer un groupe, éponger des conflits, gérer des relations. De même, des programmes informatiques qui peuvent être utiles en intervention psychoclinque (e.g : maindfulness, sophrologie, rêve éveiller dirigé ou incarnée, musico thérapie)
  • Session Vidéo : où le réalisateur peut présenter un DVD de 15 minutes qui illustre une certaine expérience vécu par des acteurs, liée à la thématique du Spring Institute International.
  • Session Brainstorming : où chaque individu est initié par le brainstorming à parler de son expérience psycho clinique.
  • Session exposition artistique où les centres de santé mentale et associations sont invités à présenter les produits faits par les populations vulnérables qui les ont assistés.

Les auteurs qui veulent contribuer dans ces modalités de communication doivent envoyer des photos de leurs matériels, plus un descriptif précis du projet aux adresses emails susmentionnées.  

Présidence du Spring institute

  • Omar SOBHI, Président de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc.
  • Mohamed BOUKABOOT, Doyen de la faculté des lettres, des sciences Humaines Sais Fès, Maroc.

Directeur du Spring institute

  • Hicham KHABBACHE, Coordinateur de la filière d’assistance sociale et consultation clinique. Faculté des lettres des sciences humaines Sais Fès, Maroc.

Comité de pilotage et d’organisation

  • Joël CANDAU, Université Côte d’Azur, Nice, France.
  • Hicham KHABBACHE, Coordinateur de la filière d’assistance sociale et consultation clinique. Faculté des lettres des sciences humaines sais Fès, Maroc.
  • Khadija ZAYDI, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc.
  • Marie-Chantal DOUCET, Université du Québec à Montréal. Faculté des sciences humaines et Faculté de communication, Canada.
  • Ismail RAMMOZE, Professeur d’enseignement supérieur et chef de service de psychiatrie. Centre hospitalier universitaire, Fes, Maroc.
  • Rachid ALOUANE, Professeur agrégé en psychiatrie. Centre hospitalier universitaire, Fes, Maroc.
  • Nicola BRAGAZZI, Université de Gêne, Italie.
  • Julien TARDIF, sociologue, France.
  • Mohamed CHARKAOUI, filière de sociologie. Faculté des lettres des sciences humaines Sais Fès, Maroc.
  • Belmafdel ZOUHIR ALALOUI, filière de sociologie. Faculté des lettres des sciences humaines Sais Fès, Maroc.
  • Abdelahamid BERADI, filière d’assistance sociale. Faculté des lettres des sciences humaines Sais Fès, Maroc.

Comité scientifique

Axe  psychologie :

  • Hicham KHABBACHE, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc.
  • Ghali AHRACHOU, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc.
  • Hamed ZAHER, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc. 
  • Moustafa HIDIA, Université Mohamed 5 Rabat Agdal, Maroc.
  • Talib KHAFAJI, KFMC, Riyad, Arabie Saoudite.

Axe sociologie :

  • Marie-Chantal DOUCET, Université du Québec à Montréal. Faculté des sciences humaines et Faculté de communication, Canada.
  • Henri DORVIL, Université du Québec à Montréal. Faculté des sciences humaines et Faculté de communication, Canada.
  • Mohamed FAOUBAR, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah , Fès, Maroc.

Axe de psychiatrie et de neurologie :

  • Nicolas BRAGAZI, Professeur de santé publique. Département des sciences médicales (DISSAL), Université de Gêne, Italie.
  • Rachid ALOUANE, Professeur agrégé en psychiatrie. Centre hospitalier universitaire, Fes, Maroc.
  • Ismail RAMMOZE, Professeur d’enseignement supérieur et chef de service de psychiatrie. Centre hospitalier universitaire, Fes, Maroc.
  • Fawzi BELAHSEN, Professeur d’enseignement supérieur. Chef de service de Neurologie. Centre Hospitalier universitaire de Fès, Maroc.
  • Said BOUJRAF, chef du laboratoire des neuro-sciences. Faculté de Médecine et de Pharmacie. Fès, Maroc
  • Zouhir SWIRTI, professeur en neurologie. Centre Hospitalier universitaire de Fès, Maroc.

Lieux

  • Fès, Maroc

Dates

  • dimanche 18 mars 2018

Fichiers attachés

Mots-clés

  • santé mentale, médecine, approche pluridisciplinaire, coopération

Contacts

  • Julien TARDIF
    courriel : julientardifsociologue [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Julien TARDIF
    courriel : julientardifsociologue [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Soigner au pluriel : vers un accompagnement interdisciplinaire des personnes souffrant de troubles mentaux », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 16 février 2018, https://doi.org/10.58079/zhs

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