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Publicado el viernes 23 de marzo de 2018

Resumen

Ce colloque, organisé par le laboratoire « de l'architecture à l'urbanisme. Technique, espace et société » (AUTES), nourri du croisement de regards et de disciplines, se veut une confrontation coopérative pour construire une vision collective inédite et multi-acteurs (entre opérateurs, urbanistes, architectes, aménageurs, chefs d’entreprises, usagers…) entre les praticiens de l’urbain.

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Argumentaire

Deux thèmes dépendant directement des mutations des villes vont structurer la réflexion sur le futur de celles-ci, et qui va évoluer vers l’affirmation d’une nouvelle tendance des villes.

D’une part, « l’explosion urbaine », cette locution pour désigner la très forte accélération de l’urbanisation dans le monde se manifeste par un accroissement de la population urbaine, une augmentation des tailles des villes et une mutation des activités de celles-ci. D’autre part « la nouvelle révolution des NTlCs » qui constitue un enjeu important pour l’avenir des villes et mettant  en avant la smart city, qui se manifeste par la ville techno-centrée ou celle qui s’appuie sur les NTICs pour atteindre une plus grande efficacité de gestion.

Ces deux phénomènes sont, depuis quelques années, à l’origine de la réflexion sur la création des villes intelligentes. Tout en alimentant les discours politiques et scientifiques, ces smart-cities sont devenues le centre d’intérêt de bien des chercheurs scientifiques, faiseurs de la ville. 

Lorsque les NTICs sont apparues il y a près de vingt-cinq ans, ils signifiaient des outils pour les télécommunications, l’informatique, l’audiovisuel, l’Internet, le multimédia … rien ne présageait qu’elles seraient à l’origine d’une transformation de la ville et particulièrement de la naissance de la ville numérique. L’ONU avance un chiffre lourd de 66% de la population mondiale qui devrait vivre en milieu urbain en 2050. Ce rythme d’urbanisation mondial devrait être un moteur de développement économique mais les problèmes drainés par les besoins de logement, de transport et d’emploi semblent plutôt ralentir ce développement. L’ampleur des défis liés au phénomène urbain s’accentue, autant sur le plan socio-économique que sur les plans politique et environnemental.

L’essor des NTICs avéré, et leur démocratisation se présentent  comme une solution : Les NTICs en toile de fond impactent notre présent et notre futur en engendrant de nouveaux usages et un nouvel usager, elles constituent un pôle d’ancrage fécond en matière de réflexion sur la ville du futur. Il y a une dématérialisation instaurée par l’Internet qui rapproche les habitants de leur ville, politiquement et administrativement dans le local et qui ordonne de réfléchir sur cet aspect de la ville comme levier de développement.

Sans jouer aux cornucopiens (utopistes qui estiment que le salut de l’humanité réside en la technologie) qui n’abandonnent pas l’idée que le progrès est toujours solution à tous les soucis de l’humanité, il est légitime de croire que les avancées dans les domaines scientifiques et technologiques aideront à lutter contre les différents déséquilibres et dysfonctionnements des villes.

Si le terme de « ville intelligente » associe à une data un support physique, il reste cette locution révolutionnaire et même enthousiaste, présentée comme re-faisabilité des environnements économique, institutionnel, politique et social dans la ville.

La ville numérique émergente dans le monde est une ville qui manifeste la présence de la société de l’information, du savoir et de l’intelligence. Partout où l’usage des NTIC est présent, nous pouvons surveiller l’émergence de cette catégorie de villes.

En effet, nous ne pouvons plus nous permettre de rechercher les villes d’aujourd’hui selon ces canevas traditionnels d’analyse. Il est impératif de réajuster (actualiser) les modes d’analyse, les conceptualisations et les démarches pour cerner les nouvelles configurations de cette ville à l’urbanisme augmenté. Dans un article de Julien Paris qui court une définition de la métropole numérique, ce dernier soulève un « qui est au service de qui ? » dans cette association (Informatique-Technologies/ Urbanisme-ville numérique).

« L’informatique et les nouvelles technologies, pour l’urbaniste, sont donc comme des outils d’aide à la décision, des moyens de mettre en relation le politique avec l’urbain et de trouver des représentations techniques et scientifiques intégrant cette dimension d’indétermination.

Si l’informatique vient au secours des urbanistes c’est également parce qu’elle est une donnée diffuse dans le quotidien. On pourrait même inverser l’ordre du discours et dire que la révolution informatique est elle-même secrétée par cette expansion urbaine toujours plus en demande d’indétermination, d’évolution rapide. C’est pour cette raison qu’on dira ici que le numérique « s’infuse » dans et grâce à un milieu urbain toujours plus liquide, mouvant, sans bords ».

La ville intelligente est d’une visée sociale qui repose à la fois sur la durabilité, l’implication de tous les individus sans discrimination et la richesse du partage. Tout en minimisant les impacts environnementaux et énergétiques, elle est ajustée sur l’humain et englobe de multiples dimensions de prospective, de gestion, de croissance, d’inclusion sociale, de résilience urbaine ainsi que du maintien de la stabilité du système urbain.

Les acteurs de la smart city ont différents profils,  en faisant interagir aussi bien des personnalités issues de la recherche scientifique, des milieux économiques, de simples habitants citoyens, des collectivités locales, des chefs d’entreprises…ou des organismes universellement connus, en faisant croiser leurs points de vue, pour pouvoir inciter et stimuler la société en général à présenter ses tendances,  à réagir et à  agir durablement. 

Les TIC font partie,  de plus en plus,  des facteurs de développement reconnus à l’échelle mondiale et incontournables et leurs impacts sont quasiment devenus  axiomatiques  sur le développement, la gouvernance et l’optimisation fonctionnelle de la ville par la data…

En Afrique et particulièrement en Algérie et malgré les contextes contraignants, socio-économico-politiques, les citoyens s’agrippent au numérique pour penser une ville future et aspirer à la durabilité, la résilience et la sécurité d’une ville servicielle et cohérente.

Ils tentent de faire intervenir le numérique dans des secteurs divers comme l’éducation, le loisir, l’énergie, le transport, la santé, l’économie…d’interagir par la mise en commun des moyens et des idées des porteurs de projets et de ceux des acteurs de la ville (Start-ups, PME, toute forme d’innovation…)

Ainsi, il convient de réinterroger en profondeur les concepts et les pratiques de cette ville :

  • Que signifie l’intelligence d’une ville, dans une perpétuelle inflation lexicale?
  • Quels nouveaux défis génère la ville intelligente ?
  • Comment s’opère l’acceptabilité par la société de la ville intelligente ?
  • Comment présentifier cette ville qui supprime les obstacles du temps et de la distance ?
  • De quelles façons prévoir sur les nouveaux modes de transition numérique, écologique et énergétique ?
  • Comment se présente  l’élargissement de l’offre de services ?
  • Que seront les nouveaux usages urbains du numérique ? De quelles façons bouleversent-ils les modes de vies?
  • Comment l’habitant/citoyen renforcera-t-il sa participation à la vie publique ?

Ce colloque, organisé par le Laboratoire « De l'architecture à l'urbanisme. Technique, Espace et Société » (Autes), nourri du croisement de regards et de disciplines, se veut une confrontation coopérative pour construire une vision collective inédite et multi-acteurs(entre opérateurs, urbanistes, architectes, aménageurs, chefs d’entreprises, usagers…) soient les praticiens de l’urbain.

Potentiellement, le projet de ville intelligente est d’autant plus authentique qu’il est cohérent sur son territoire et qu’il réponde à des besoins particuliers. La ville intelligente est différente  pour chaque société en rapport avec ses dysfonctionnements initiaux et ses enjeux locaux (développement durable, croissance économique, éducation, culture, solidarité, mobilité…).

Cependant, peut-on s’engager à dire que les avancées technologiques propulsent l’humanité dans des performances et des dimensions sans restriction ? Pour répondre à cela, il est nécessaire de s’investir dans la recherche scientifique susceptible de conduire à des productions techniques viables et appropriables dans un contexte social qui devient de plus en plus regardant sur les « dépenses » et sur les impacts de ces NTICs sur l’environnement.

AXE 1 : Présentification de la ville intelligente

Il s’agit d’aborder l’idée de ville intelligente sous toutes ses déclinaisons (Villes Intelligente, villes numérique, smart city, ville servicielle,  métapolis, ville ubiquitaire, ville clustérisée, ville générique, digital city, ville numérisée). Il est important de dresser l’état de la question en terme de « modèle » ou de paradigme de ville intelligente, d’élargir les champs épistémologiques dans le domaine et de caractériser ces constructions dans leurs rapports aux champs socio-économiques,  culturels et environnementaux.  Sont attendues dans cet axe les interventions qui priorisent les inclinations à la présentification de cette ville intelligente en tant que sujet/objet de recherche mettant en exergue les mesures paradigmatiques et épistémologiques pour aboutir à un langage commun.  

AXE 2 : Contextualisation de la ville intelligente

L’inscription de la ville intelligente dans un contexte réel s’entend comme  une opération d’insertion d’un objet dans un cadre géographique, social, économique et « écologique ». Ce dernier doit sa dynamique  à un potentiel inséré dans une grille préexistante ou dans un réseau aménagé en vue d’une optimisation des ressources.  Les propositions dans cet axe sont invitées à aborder les rapports  de la ville intelligente au « milieu ».

Dans ce sens, l’ «intelligence », comme ressource est interrogée dans ses corrélations aux cadres géographiques (territoriaux), humains (socio-économiques) et  écologiques (environnementaux).

AXE 3 : Impatcs de l'« intelligence » sur la gouvernance et la gestion des villes

En tant que ressource de bonification urbaine essentielle, l’ « intelligence »   est attendue dans les communications comme « agir performatif ».  La gouvernance et  les modes de gestions,  interrogés dans l’optique des apports  de cette ressource  définissent une approche plus précise sur les qualités urbaines. Accessibilité, mobilité, éthique, partage sont aujourd’hui les critères d’évaluation et de classement de la qualité de vie. Il est donc recommandé d’aborder des cas concrets et des exemples mettant en exergue l’apport des NTICs dans cette performance.

AXE 4 : La ville intelligente et sa réception 

Faut-il courir aveuglément derrière la smart-city ? Les interventions «regroupées » dans ce registre sont celles qui mettent en relief, les risques, les fractures numériques et autres appréhensions. En effet, comme toutes les nouveautés,  l’accès aux NTICs et la  réception de la ville intelligente soulèvent  quelques critiques et des « réserves » particulièrement sur les questions du pouvoir, des relations humaines interculturelles.  Il s’agit donc de justifier soit les appréhensions soit les prudences à observer dans l’approche des villes intelligentes. Réflexion critique : désordre de l'environnement urbain. Fractures numériques et place de l’humain.

Dates importantes

  • Date limite de soumission des résumés : 10 Avril 2018.

  • Date limite de notification d’acceptation des résumés: 10 Mai 2018.
  • Date limite de soumission des textes et posters : 10 Aout 2018.
  • Date limite de décisions finales et notification aux auteurs : 31 août 2017.
  • Date du colloque : le 6/7/8 Novembre 2018.

Modalités de soumission des propositions

Sous forme de communication ou  de poster, les propositions doivent être rédigées en français (langue officielle du colloque), en anglais ou en arabe.

Chaque proposition de communication devra comporter :

  • Le titre de la communication.
  • Un résumé de 3000 caractères (espaces compris) rédigé en Times New Roman, 12 pts, interligne simple.
  • L’inscription dans l’un des 4 axes thématiques proposés.
  • Cinq (05) mots clefs.

Les coordonnées personnelles de l’auteur ou des auteurs (Nom, prénom, courriel, tel…) et l’affiliation institutionnelle de l’auteur (ou des auteurs).

Les propositions de communications et Posters (résumés) devront nous parvenir au plus tard le 10 Avril 2018 à minuit (GMT),

aux adresses suivantes :
  • labo.autes@gmail.com
  • colloque.smartcity@gmail.com

Les propositions de communication et Posters (résumés)  seront évaluées, en double aveugle, par les membres du comité scientifique.

Après l’acceptation du résumé de proposition. Il faudra envoyer l’article au complet (un maximum de 10 pages) en format Word, texte, illustrations et bibliographie compris.

La date limite de soumission des textes et posters est le 10 Aout 2018.

Évaluations

Les propositions reçues feront l’objet d’une évaluation en double aveugle, ainsi que les textes des articles complets. Il sera pris en compte :

  • Le rapport du thème approché dans l’article ou le poster avec les axes thématiques du colloque.
  • La pertinence de l’article ou du poster pour la communauté du colloque.
  • La valeur scientifique et/ou professionnelle de la contribution.
  • La qualité de la rédaction et du niveau de l’expression écrite ainsi que la structure de la communication.
  • Les résultats des évaluations seront communiqués aux auteurs par mail.

Frais de participation

  • Doctorants algériens : 5000 DA.
  • Doctorants étrangers : 50 Euros.
  • Enseignants algériens : 10 000 DA.
  • Enseignants étrangers : 100 Euros.

Comité scientifique 

  • Pr Belabed Badia (Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Benrachi Bouba. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Bouchareb Abdelouahab (Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Benabbas Samia ((Université Mentouri Constantine 1.).
  • Pr Bourbia Fatiha(Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Labi Belkacem (Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Sahnoune Tayeb (Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Sassi Souad. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3).
  • Pr Aiche Messaoud. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3). 
  • Pr Antoine Picon (Université Harvard.Graduate School of Design).
  • Pr Rabee M. Reffat (Université d’Assiout).
  • Pr Ramzi Hassan (Laboratoire de réalité virtuelle (VR-Lab).Université norvégienne des sciences de la vie (NMBU).
  • Pr Haumont Bernard. (Laboratoire LAVUE. Université de Val De Seine. Paris).
  • Pr Bonnin Philippe.(Laboratoire AUS. Université Paris 8).
  • Pr Abdelghani Tayyibi (Ecole Nationale d'Architecture de Marrakech).
  • Pr Cristina Caramelo Gomes (Université Lusiada de Lisboa).
  • Pr Bennadji Amar (Université Robert Gordon. Royaume-Uni).
  • Pr Zemmouri Noureddine. (Université Mohamed Khider Biskra).
  • Pr Bouchair Ammar (Université Mohamed Seddik Ben Yahia Jijel).
  • Pr Mazouz Said. (Université d’Oum El Bouaghi).
  • Pr Djemili Abderezak. (Université Ferhat Abbas. Sétif).
  • Pr. Ewa Berezowska. (Ecole d’architecture et d’urbanisme. Alger) .
  • Pr Mohammed Seddiki (Université Robert Gordon. Royaume-Uni).
  • Pr Mike Jenks (Université Brookes d'Oxford).
  • Pr Lionel Pringet (Institut de géoarchitecture- Brest, France/APERAU).
  • Pr. Gerhard Schmitt (Swiss Federal Institute of Technology Zurich (ETH Zurich)).
  • Pr Djerbi Ali.( ENAU. Tunisie).  
  • Dr Zehioua Bernia. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3.)
  • Dr Ariane Houria (Univ. S.Boubnider. Constantine 3.).
  • Dr Benidir Fatiha. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3.).
  • Pr Hervé Rivano (Professeur des Universités INSA Lyon).
  • Dr Tamine Rachid. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3.). 
  • Dr Benmerzoug Kamel. Université . A.Mehri. Constantine 2).
  • Dr Mahimoud Aissa. (Univ. S.Boubnider. Constantine 3.). 
  • Pr Bendahan Mohamed. (Université Mohammed V-Rabat Maroc.).
  • Dr Hafiane Abderrahim.

Comité d’organisation

  • Allioua Meriem.
  • Amirèche Fatima.
  • Azizi Athmene. 
  • Belkharchouche Asma.
  • Benkechkache Imane.
  • Boussouf Mouatez Billah.
  • Cherrad Mounir.
  • Fergani Radja.
  • Kaghouche Mehdi.
  • Lakehal Ghania.
  • Maghnous Zahia.
  • Mazri Mouna.
  • Maiche Brahim.
  • Moussa Smain.
  • Seghiri Allaoua.
  • Zebiri Hassiba.
  • Zertal Samira.
  • Boudrouma Mohamed.
  • Adjeroud Haythem.

Lugares

  • Université Constantine 3 - Ville Nouvelle Ali Mendjeli. Ain El Bey
    Constantine, Argelia (25000)

Fecha(s)

  • viernes 10 de agosto de 2018

Archivos adjuntos

Palabras claves

  • ville, smart city, numérique, data, immatérialité

Contactos

  • Laboratoire AUTES
    courriel : labo [dot] autes [at] gmail [dot] com

Fuente de la información

  • Abdel Bouchareb
    courriel : abdelouahab [dot] bouchareb [at] univ-constantine3 [dot] dz

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Smart cities », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el viernes 23 de marzo de 2018, https://doi.org/10.58079/zuv

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