AccueilSéminaire doctoral du laboratoire de recherche de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille – LACTH (2018-2019)

AccueilSéminaire doctoral du laboratoire de recherche de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille – LACTH (2018-2019)

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Publié le mardi 20 novembre 2018

Résumé

Le séminaire doctoral du LACTH (laboratoire de recherche de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille) prend appui sur les différents domaines du laboratoire (conception, territoire, histoire et matérialité), il offre une plateforme d'échanges et de confrontations des travaux de recherche passés et en cours. Obligatoire pour les doctorants du LACTH (20h/an), le séminaire doctoral est ouvert aux étudiant·e·s de master de l'ENSAPL et à tous les partenaires scientifiques du LACTH (enseignant·e·s-chercheur·e·s, doctorant·e·s).

Annonce

Programme

Toutes les séances ont lieu de 14h30 à 17h30

21 novembre 2018 «L’expérimentation des Trente Glorieuses : une histoire contemporaine »

Domaine Histoire, séance organisée par Catherine Blain (architecte, ingénieure de recherche au LACTH, chercheure au LACTH)

  • Chercheur invité : Guy Lambert (histoire, docteur en Histoire socio-culturelle, mc HCA Ensa Paris-Belleville, chercheur IPRAUS/UMR Ausser).
  • Intervenants Lacth : Eric Monin (architecte, docteur en Sciences, pr HDR Ensapl) et Pierre Lebrun (architecte et historien)
  • Doctorante : Juliette Pernin (EdSHS/Université de Lille)
  • Discutante Lacth : Antonella Mastrorilli (architecte, docteur en Histoire des Sciences et Techniques, pr HDR Ensapl)

Présentation : En dehors de la France où elle démarre à la Révolution (1789), la période généralement couverte par l’histoire dite contemporaine va de 1945 à nos jours. La spécificité de cette histoire (que l’on appellera histoire du temps présent en France) est de s’intéresser à des objets ou événement du passé récent qui demandent à être interrogés en convoquant une diversité de sources, de traces et de témoignages. Elle permet aussi, bien souvent, de révéler la concordance des thèmes ou sujets de préoccupation entre hier et maintenant.

En croisant différents registres de réflexion, la séance éclairera certaines questions récurrentes que soulève cette période récente, comme celle de l’innovation, et nourrira sa compréhension globale par l’analyse de veines d’expérimentations spécifiques et de postures théoriques ayant dialogué durant les années 1960-1970.

Mots-clés : histoire contemporaine, architecture, théorie, construction, innovation.

20 ou 27 février 2019« Recherche en architecture et en paysage » (date à préciser en cours)

Atelier des doctorant.e.s

La séance propose à tous les doctorants du LACTH de traiter de la représentation, non dans la pratique de l'architecte et du paysagiste, mais dans la recherche en architecture et en paysage et d’aborder d’autres questions de méthode.

Mots clés : représentation, architecture, paysage, recherche.

Mercredi 6 mars 2019 « Conception, patrimoine et territoire. Le cas du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ».

 14h30-17h30, salle Jean Challet (1er étage)

  • Conception et organisation : Frank Vermandel, architecte HDR, Responsable du domaine conception du LACTH
  • Chercheur invité : Philippe Prost, architecte, professeur à l’ENSA Paris Belleville, laboratoire IPRAUS
  • Chercheure associée au LACTH : Béatrice Mariolle, architecte, docteure en architecture, professeure à l’ENSAP Lille
  • Discutante : Céline Barrère, sociologue et ethnologue, maître de conférence à l’ENSAPL, chercheuse LACTH, domaine Territoire
  • Doctorante LACTH :   Noémie Devaux, architecte

Thématique

L’inscription du Bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 2012 apporte un nouvel éclairage sur un territoire en déclin depuis la fermeture des sites d’exploitation miniers. Cette reconnaissance patrimoniale met en relief la notion de « paysage culturel évolutif vivant » ; elle s’inscrit dans la lignée d’une série d’actions menées par l’Etat et les collectivités territoriales pour redynamiser une région en crise. Cependant, cette nouvelle visibilité, qui s’appuie essentiellement sur le patrimoine et le renouveau culturel, n’est pas sans poser question à un moment où les indicateurs sociaux et économiques restent préoccupants.

Cette séance visera à interroger les effets et les paradoxes qu’engendre la reconnaissance patrimoniale d’un territoire en déprise et à questionner le rôle de l’architecture et l’action de l’architecte dans un tel contexte.

Résumés et présentation des intervenant·es

  • De la pratique à la recherche, de l’architecture au territoire, Philippe Prost, architecte, professeur à l’ENSA Paris-Belleville, laboratoire IPRAUS.

Travailler à la réhabilitation d’une cité minière, à la fois protégée au titre des Monuments Historiques et inscrite au titre du Bien Unesco en tant que "paysage culturel évolutif et vivant »  amène à questionner différemment l’intervention de l’architecte sur le patrimoine, et surtout à placer  le bâti patrimonial au centre d’une approche dynamique au travers notamment des problématiques de la transition énergétique.

Dans le cadre du Concours Architecture Bas carbone, le projet d’abord, le chantier ensuite sont devenus des temps forts de réflexion pour finalement déboucher sur le développement d’un projet de recherche spécifique : avec l’architecture comme outil, comme point de départ d’une approche qui pour faire sens doit être développée à l’échelle des territoires.

Philippe Prost est architecte et urbaniste, diplômé de l’école de Chaillot, professeur à l’ENSA Paris-Belleville et chercheur au sein du laboratoire IPRAUS.

Il mène actuellement le chantier de la réhabilitation de la cité des électriciens à Bruay-la-Buissière pour le compte de la Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay Artois Lys Romane ainsi que l’étude pour l’identification des pressions urbaines et la protection de la valeur universelle du Bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, pour le compte de la Mission Bassin Minier et réalise enfin un travail de recherche intitulé « Le Bassin Minier, territoire à projets ; la question architecturale et sociale face aux enjeux énergétiques et patrimoniaux de la transition territoriale à l’œuvre », pour la Caisse des dépôts.

Il est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages dont notamment Vauban, le style de l’intelligence, Une oeuvre source pour l’architecture contemporaine (Archibooks, Paris, 2007), Pas de création sans mémoire – Leçon inaugurale de l’école de Chaillot (Editions Cité de l’architecture & du patrimoine, Paris, 2016), « Les nouveaux territoires : la Cité des Électriciens, un projet pilote pour des enjeux régionaux » dans Le patrimoine industriel au XXIè siècle, nouveaux défis (Actes du congrès TICCIH Lille-Région 2015, 2018).

  • Chaire partenariale Bassin minier, Béatrice Mariolle, architecte, docteure en architecture, professeure à l’ENSAP Lille, LACTH

Promues par le Ministère de la Culture, les chaires partenariales entendent fédérer les acteurs de l’enseignement, de la recherche, du monde professionnel et de l’entreprise autour de thématiques portées par la Stratégie Nationale pour l’Architecture (SNA) qui fait de la recherche un levier prioritaire pour donner une impulsion nouvelle à l’architecture. Site fragilisé, remarquable par son patrimoine (Patrimoine Mondial de l’Unesco en 2012 au titre des paysages culturels évolutifs vivants), en situation de grande précarité énergétique, sociale et économique, le Bassin Minier Nord-Pas-de-Calais offre de multiples situations où l’expérimentation des transitions vers une société post-carbone trouve particulièrement sa pertinence.

Béatrice Mariolle est architecte, docteure en architecture, professeure TCAU  à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille, chercheure à l’UMR AUSser et chercheure associée au LACTH. Ses recherches portent sur les transformations architecturales et environnementales des territoires en crise, particulièrement dans les quartiers populaires (les quartiers Label XX° siècle, le Grand Paris des quartiers populaires, Le Bassin Minier Nord-Pas-de-Calais).

Elle est co-auteure de plusieurs ouvrages: Densifier-dédensifier, penser les campagnes urbaines, (avec Jean-Michel Leger, ed. Parenthèses, 2018), Territoire Frugal La France des campagnes à l'heure des métropoles (avec Francis Beaucire et Antoine Brès, Métis Presses 2017), Subagglo en représentations (2011) Subagglo 2030 (2012) et Subagglo 2030 et Tourisme. Grand Paris hors les murs (2016) (avec Philippe Villien).

  • Architecture, valorisation patrimoniale et développement territorial dans le Bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais, Noémie Devaux, architecte, doctorante au LACTH

Le paysage du Bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais a été modelé par des siècles d'exploitation houillère. Ce territoire a été un véritable laboratoire architectural et social dont l'héritage est toujours présent, plusieurs décennies après la disparition de l'industrie minière. L'importance et la richesse de ce passé sont aujourd'hui reconnues, notamment grâce à l'Inscription au Patrimoine Mondial de l'Unesco, qui met en avant la Valeur Universelle Exceptionnelle du Bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais comme Paysage culturel évolutif vivant. Ce territoire en déprise est aujourd’hui en recherche de nouvelles dynamiques, en besoin d'adaptations aux exigences actuelles qui se doivent également de respecter sa valeur patrimoniale.

Mais on peut remarquer que malgré ces enjeux de renouvellement, de précarité énergétique et sociale, malgré l'ampleur de la dimension patrimoniale et architecturale, le rôle de l'architecte s'estompe sur un territoire en profond besoin de renouveau, dans lequel il a longtemps tenu une place prépondérante.

Il demeure que l'architecte maîtrise les outils et la conception du projet qui peuvent être bénéfiques au processus d'évolution du Bassin Minier. Ce travail se propose donc de replacer la dimension architecturale au cœur des problématiques patrimoniales et sociales du Bassin Minier par une réflexion sur le rôle de l'architecte et du projet dans le développement du territoire.

Noémie Devaux est architecte, doctorante en 1ère année au laboratoire LACTH à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille (ED SHS Lille 3), sous la co-direction de Franck Vermandel et Béatrice Mariolle. Sa recherche, intitulée « Architecture, valorisation patrimoniale et développement territorial dans le Bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais », porte sur la dimension architecturale dans les problématiques sociales, patrimoniales et territoriales du Bassin Minier, et ce par une réflexion sur le rôle de l’architecte et du projet d’architecture dans le développement de ce territoire.

Mots clés

Conception, architecture, patrimoine, Unesco, territoire

27 mars 2019 « Spatialité, autour de Alois Riegl, Heinrich Wölfflin et Wilhelm Worringer, et Erwin Straus »

15h-18h exceptionnellement, Salle Jean Challet (1er étage)

  • Conception et organisation : Anne Boissière, (philosophe, CEAC, Lille) et Catherine Grout (LACTH, domaine conception)
  • Discutante :  Clotilde Fromentin-Félix (LACTH, domaine matérialité)
  • Doctorante LACTH : Ekaterina Shamova (LACTH-EDSHS Lille3)

Présentation

Lors de cette 10ème séance commune au LACTH et au CEAC (Centre d’étude des Arts Contemporains de Lille) portant sur la notion de spatialité dans le champ de l’esthétique, de l’architecture et du paysage, nous continuons d’explorer la pensée d’Erwin Straus (1891-1975) en lien avec ses divers prolongements dans les champs de la pensée du mouvement, de l’espace, de l’architecture et du paysage. Cette séance s’organisera autour de la parution de deux ouvrages récents: celui d’Anne Boissière Le mouvement à l'œuvre, Entre jeu et art, (Mimésis, 2018) et de Catherine Grout Le Sentiment du monde. Expérience et projet de paysage, (la Lettre Volée, 2017) que Clotilde Félix-Fromentin présentera avant de soulever quelques questions en vue d’une discussion collective.

Ekaterina Shamova présentera un aspect de sa méthode d’analyse de la spatialité à partir de la mémoire.

  • Questionner à nouveau sa méthode, réinterroger l’expérience: approche par la mémoire Ekaterina Shamova

Lors du séminaire, un aspect du travail en cours sera présenté : celui de la réflexion autour de la question de la mémoire comme un des outils de méthode de recherche. Sur le plan méthodologique, l’introduction de cette notion permettrait de questionner à nouveau et d’ajuster des outils de recueil des éléments du corpus (récit de l’expérience et entretiens) ainsi que leur analyse. Sur le plan de l’expérience même qui sous-tend des projets étudiés, la mémoire sera aussi à interroger comme matière. Un questionnement sur les types et les qualités de la mémoire convoquée se rapportera à la considération de l’expérience en tant que sentir, et donc aux manières d’en rendre compte (qui diffèrent de la description). Dans le croisement de ces interrogations, une place importante sera attribuée au passage de l’expérience vécue à sa mise en récit, et à la différenciation entre ces modalités.

  • Spatialité et mouvement à partir de Erwin Straus, Clotilde Félix-Fromentin, Anne Boissière et Catherine Grout

En un premier temps, Clotilde Félix-Fromentin apportera sa lecture des deux ouvrages récemment parus à partir de morceaux choisis et de quelques notions clé qui permettent de les mettre en dialogue. Ensuite, plutôt que de présenter chacune notre travail, nous proposerons une lecture croisée et réciproque de nos ouvrages ou d’une partie de ceux-ci portant sur les travaux de Straus afin d’ouvrir le débat et de montrer la richesse de la pensée de ce dernier ainsi que ses échos en divers domaines (art, architecture, danse). Nous proposons ainsi ici un échange à trois voix à partir d’Erwin Straus et de nos interprétations, apports et modes d’interrogation.

Plusieurs textes de Straus seront évoqués, en particulier celui intitulé Les formes du spatial écrit en 1930 et son livre de référence Du Sens des sens (Contribution à l'étude des fondements de la psychologie), dont la première version fut publiée en allemand en 1935, et dont nous avons en France une traduction réalisée par Georges Thines et Jean-Pierre Legrand, parue aux édition Jérôme Millon de Grenoble en 1989.

Bio-bibliographies

Anne Boissière est Professeure à l’université de Lille 3 où elle enseigne l’esthétique et la philosophie de l’art ; elle est membre du Centre d’Etude des Arts Contemporains qu’elle a dirigé de 2008 à 2012. Elle est l’auteure de l’ouvrage récemment paru Le mouvement à l'œuvre, Entre jeu et art, (Mimésis, 2018). Elle a publié Chanter Narrer Danser, contribution à une philosophie du sentir, Delatour France, 2016.Musique Mouvement, Paris, Manucius, 2014 ; La pensée musicale de Theodor W. Adorno, l’épique et le temps, Paris, Beauchesne, 2011 ; co-dirigé avec Catherine Kintzler Approche philosophique du geste dansé, de l’improvisation à la performance, Presses Universitaires du Septentrion, 2006 ; avec Véronique Fabbri, Anne Volvey, Activité artistique et spatialité, Paris, L’Harmattan, 2010 et avec Mathieu Duplay, Vie, Symbole, Mouvement ; Susanne Langer et la danse, éditions De l’Incidence, 2012.

Clotilde Felix-Fromentin est chercheure au LACTH de l'ENSAPL. Ingénieure en chimie du vivant (ENSCM) et architecte d'intérieur-designer (Camondo-Les arts décoratifs), elle a travaillé une dizaine d’années dans la scénographie d’exposition et dans l’habitation avant de préparer un doctorat interrogeant l’influence de la matière à l’œuvre dans la poïesis de l’architecture (co-direction ENSAPL-Lille 3), et consécutivement ré-orienter l’activité de son atelier dans la recherche théorique par la pratique. On peut lire par exemple  « Des matérialités vives : un écho poétique des enveloppes vivantes portées par la Terre », article paru dans la revue Philotope N°12 Mat(i)erres. Davantage sur clotildefelixfromentin.fr.

Catherine Grout est professeure HDR en esthétique à l’ens{ap}Lille et chercheuse au LACTH. Ancienne lauréate de la villa Kujoyama (1994-95, Kyôto), elle est co-responsable scientifique du réseau scientifique Japarchi. Ses recherches portent sur le paysage, l’espace public, l’apparaître (entre autres, d'œuvres d'art) et l’expérience située, et ce, à partir du sentir et de la spatialité (Erwin Straus). Elle est l’auteure de Écouter le paysage, (Strasbourg, École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, coll. Confer, 1999), Pour une réalité publique de l'art, (Paris, L'Harmattan 2000), L’Émotion du paysage, ouverture et dévastation (Bruxelles, La Lettre Volée, 2004), L’horizon du sujet. De l’expérience au partage de l’espace (Bruxelles, La Lettre Volée, 2012). Le Sentiment du monde. Expérience et projet de paysage (Bruxelles, La Lettre Volée, 2017,).

Ekaterina Shamova est doctorante en 3e année au laboratoire LACTH à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ED SHS Lille3), sous la direction de Catherine Grout. Elle écrit sa thèse sur les projets artistiques de marche collective, en s’intéressant au lien entre un vécu personnel et collectif et le rôle de la marche dans cette présence au monde collective. Publications relevant de quelques axes de la recherche en cours : article « Marcher ensemble : expérience dans le paysage, de la spatialité à l'expérience commune », dans Projets de paysage №19, section : Journées doctorales en paysage. Ekaterina Shamova enseigne le cours de rapport de fin de cycle en Licence 3 Architecture à L’ENSAP de Lille.

Mots clés

spatialité, espace du paysage, sentir, mouvement, mémoire.

3 avril 2019 « Territoire, participation et questions de recherche »

14h30-17h30, salle Jean Challet (1er étage)

  • Organisation, conception : Catherine Clarisse, architecte enseignante ENSAPM, chercheuse LACTH
  • Chercheuse invité : Edith Hallauer, docteure en urbanisme, enseignante ENSCI
  • Discutante : Séverine Bridoux-Michel, architecte enseignante ENSAPL, docteure en architecture, esthétique et sciences des arts, chercheuse au LACTH
  • Doctorante LACTH : Elisa Baldin, architecte doctorante lab VTP  et LACTH, Faculté d'architecture Université de Liège

Cette séance interrogera une « pratique de recherche », celle d’un laboratoire expérimental autour de la « programmation habitée » (permanence architecturale et chantiers ouverts), composé d’architectes, d’une designer, d’une graphiste et d’une chercheuse. Faisant suite à une thèse sur la « déprise d’œuvre », ces travaux donnent lieu à des formes de recherches collectives et plurielles (éditions, textes, workshop, documents poétiques), articulées à une pratique architecturale et urbanistique singulière. Comment recherche et pratique se nourrissent-elles au travers de l’objet édité ?

  • Chercher – faire – éditer : Barbara, laboratoire de programmation habitée, Édith Hallauer, docteure en urbanisme, enseignante à l’ENSCI-Les Ateliers, fondatrice des Éditions Hyperville et du laboratoire de programmation habitée Barbara.

Après une thèse en urbanisme portant sur les « revendications vernaculaires », la « permanence architecturale » et la « programmation habitée », j'ai contribué à la formation d’un groupe de recherche-action mixte autour d’une pratique expérimentale : « Barbara – laboratoire de programmation habitée ». Chaque thématique de recherche a donné lieu à des résidences réflexives, produisant elles-mêmes des micro éditions. Nous présenterons cette démarche et les objets qu’elle a contribué à créer, pour discuter de statuts, de méthodes et d’objets de recherche permettant d’entremêler les pratiques et les disciplines.

  • Renverser: De la technique comme outil d'exploitation à la technique comme moyen de régénération environnementale: l'approche paysagère comme préalable à la réhabilitation des sites industriels désaffectés, Elisa Baldin, doctorante 2ème année, sous la codirection de Rita Occhiuto et Denis Delbaere, cotutelle ULiège, lab VTP et LACTH /ENSAPL. Thèse en Aménagement et Urbanisme, EDSESAM

La cessation des activités industrielles comporte l’émergence de friches où le temps d’abandon laisse espace à d’autres transformations et pratiques de réappropriation qui réinvestissent les sites de nouvelles significations. En effet la condition d’abandon rend ces contextes fertiles aux possibilités de réinvention. Le Haut Fourneau B d’Ougrée, est un ancien site de sidérurgie au sud de la ville de Liège, à l’arrêt depuis 2011. Le choix de ce site comme étude de cas qui n’est pas objet de projet, vise à détecter des indices, des conditions qui ouvriraient à une possible régénération du site par des nouvelles pratiques.

Qui sont ces nouveaux acteurs de la transformation? Quelles sont leurs perceptions du site? Quelles nouvelles valeurs acquière le site par leurs usages ? Dans quelle temporalité s’inscrivent leurs pratiques ?

Cette communication porte sur un retour d’expérience concernant des observations sur terrain, des rencontres et des interactions avec des acteurs de ce lieu et à faire émerger contraintes et questions de recherche concernant la nature, les objectifs, évolutions possibles d’une démarche participative.

Bio-bibliographie

  • Elisa Baldin est diplômée en Architecture à Venise (IUAV) en 2008, avec un projet de fin d’études concernant la requalification du site HF6 de Seraing (BE).  Depuis l'année 2016/2017, elle est inscrite à la Faculté d'Architecture de Université de Liège pour développer une thèse sur la réhabilitation des sites industriels dans le cadre du doctorat. La thématique rentre dans les recherches développées au sein du lab VTP (Ville Territoire Paysage). Sa thèse porte sur la réhabilitation des sites industriels par l'approche paysagère. Elle y développe un questionnement sur la reconversion, dont celle du patrimoine industriel, de la dépollution des sites et du projet de l'espace, se développe à travers les études de cas. Des sites français et des sites belges sont choisis en tant que sites appartenant à des contextes territoriaux similaires mais ayant des expressions de mutation différentes. Publications : https://orbi.uliege.be/browse?type=authorulg&value=Baldin%2C+Elisa+p197073
  • Séverine Bridoux-Michel est architecte, docteur en esthétique et sciences de l'art, chercheur au LACTH/Ecole nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, chercheur associée au CEAC/Université de Lille, enseignante à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, et musicienne. Elle a reçu le Prix de la Recherche et de la Thèse de Doctorat en Architecture en 2007 (Académie d'Architecture, Paris). Ses travaux et publications concernent notamment l'étude des processus de conception, les pratiques collaboratives dans l'histoire de l'architecture des XXème et XXIème siècles, ainsi que l'étude des relations interdisciplinaires architecture/musique.Dernier ouvrage de Séverine Bridoux-Michel : Le Corbusier & Iannis Xenakis un dialogue architecture-musique, éditions Imbernon 2018. Essai sur le rôle de la musique dans le travail de Le Corbusier et sur les travaux architecturaux de I. Xenakis. L'auteure revient notamment sur l'élaboration du pavillon Philips de l'Exposition universelle de 1958 par le musicien alors qu'il travaillait chez Le Corbusier. Textes en lien avec le thème du séminaire : « De l’idée de “forme ouverte” (Oskar Hansen) aux “Permanences architecturales” et “Universités foraines” (Patrick Bouchain) : une filiation de pratiques architecturales collectives », revue déméter [En ligne], Thématiques, Articles, Textes, Œuvrer à plusieurs : enjeux d'aujourd'hui, mis à jour le : 05/12/2018, URL : http://demeter.revue.univ-lille3.fr/lodel9/index.php?id=1540
  • Catherine Clarisse est architecte DPLG et diplômée ENSAD, DEA inter-écoles ENSA Paris-Belleville, chercheuse au LACTH, ENSAP Lille, les recherches qu'elle mène s'articulent autour des thèmes : corps et espace, écologie, santé ; architecture participative, éducation populaire; densité mixité et temporalité des espaces bâtis ; œuvre de Charlotte Perriand ; parité dans les espaces publics et domestiques. Responsable au sein du LACTH des recherches pluridisciplinaires OSCAH (programme chercheurs-citoyens Région Nord-Pas de Calais, 2012-2015) et SHAMA (programme Sciences Po DIME SHS, depuis 2015) menées conjointement avec l'équipe du Professeur Pattou au CHRU de Lille et le CNAO. Ces recherches explorent les liens entre obésité sévère et organisation de l'habitation. Présidente de NAC, <Notre Atelier Commun>, atelier d'architecture participative fondé par Patrick Bouchain. Cet atelier accompagne <la preuve par 7>, démarche expérimentale d'urbanisme et d'architecture inaugurée en octobre 2018 et soutenue pour 3 ans par les ministères de la cohésion et des territoires et de la culture. www.lapreuvepar7.fr. Ouvrages personnels: Cuisine, recettes d'architecture, 2004 Paris, Les Éditions de l'Imprimeur, collection Tranches de ville, préface de Michel Bras cuisinier (ouvrage nominé au Prix du Livre d’Architecture 2005); “Ma quête d'architecture, maquettes d'architecture», 1997, Paris, Éd du Pavillon de l'Arsenal. En lien avec le thème, articles récents: Maquettes de travail participatif de l'atelier “Construire”, in La maquette, un outil au service du projet architectural. Editions des Cendres / Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2015, p.137-147; Des lieux sains pour un corps sain, revue Archiscopie n°14, dossier Santé et architecture, mai 2018, p.28-33; Plaisirs de la table … et des chaises, Revue 303, Hors série Arts culinaires. Patrimoines gourmands, N°151, avril 2018, p.184-19. Publication en cours: actes du Colloque Des lieux pour l'éducation populaire, Presses Universitaires François Rabelais, colloque organisé avec Laurent Besse, historien (Université de Tours), les 3,3 et 5 décembre à l'ENSAPM et aux archives nationales (site de Pierrefite) : https://www.cinearchives.org/files/413/28_programme_ARCHI_ET_EDUCATION_DEF_2_10_2014.pdf.
  • Édith Hallauer est docteure en urbanisme (Lab’Urba, EDVTT, Université Paris-Est), enseignante à l’ENSCI-Les Ateliers, cofondatrice de la revue Strabic.fr, des Éditions Hyperville et du laboratoire de programmation habitée Barbara. Du vernaculaire à la déprise d’œuvre, thèse de doctorat sous la direction de Thierry Paquot, 2017

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01757036/document Barbara, laboratoire de programmation habitée, http://laboratoirebarbara.fr/; Strabic.fr, revue oblique sur le design

https://strabic.fr/Edith-Hallauer

Direction et coordination éditoriale : L’Atlas du Oui, Laboratoire Barbara, éditions Hyperville, 2018 ; La permanence architecturales, actes des rencontres au Point Haut, éditions Hyperville, 2016 ; Le détour de France », une école buissonnière, collectif Etc, éditions Hyperville, 2015 ; Simone & Lucien Kroll, une architecture habitée, éditions Actes Sud, 2013 ; Histoire de Construire, Patrick Bouchain, éditions Actes Sud, 2012.

15  mai 2019 – Stéréotomies numériques entre tradition et innovation

14h30-17h30

salle Jean Challet (1er étage)

  • Organisation, conception : Antonella Mastrorilli, Professeure Sciences et Techniques pour l’Architecture – HDR- Responsable du domaine Matérialité - LACTH 
  • Chercheur invité : Maurizio Brocato, Professeur Sciences et Techniques pour l’Architecture – HDR - Directeur du Laboratoire Géométrie, Structure, Architecture (GSA) – ENSA Paris Malaquais 
  • Autre chercheur : Mohammad Mansouri Architecte, Maître de conférence associé ENSAP Lille, chercheur au GSA
  • Doctorant LACTH : Emmanuel Breton (LACTH-EDSHS Lille3) Architecte,  Maître de conférence associé à l’ENSA de Marseille
  • Discutant : Gilles Maury,  Maître de conférence ENSAP Lille, chercheur au LACTH, domaine Histoire 

Apparemment désuète, oubliée, la stéréotomie, n’est plus enseignée dans les écoles d’architecture ni d’ingénieurs, pourtant elle offre des outils et des méthodes intéressants pour la recherche autour de l’architecture contemporaine. Aujourd’hui, des nouvelles déclinaisons morphologiques, rendues possibles par le tournant numérique permettent de revoir le registre d’écriture des matériaux employés. Les interventions proposées dans cette séance visent surtout à développer certains aspects de ces questions en interrogeant l’expérimentation constructive et le prototypage numérique.

  • Stéreoplexie; Maurizio Brocato Professeur Sciences et Techniques pour l’Architecture – HDR - Directeur du Laboratoire Géométrie, Structure, Architecture (GSA) – ENSA Paris Malaquais

Grâce au support financier de Campus France et avec la collaboration de AAU Anastas de Bethlehem, le laboratoire GSA a contribué à la réalisation de Stone Matters à Jericho (Palestine). Stone Matters est une voûte en pierre de taille basée sur un principe constructif innovant, qui permet la matérialisation d’une forme jamais vue pour de telles structures. Dans le cadre de ce séminaire doctoral, d’autres structures réalisées en pierre de taille seront présentées. Ces constructions sont caractérisées par un usage non traditionnel du matériau, obtenu grâce à des jeux particuliers des formes, et, dans certains cas, par une nouvelle manière de concevoir l'armature métallique. Innovation architecturale et redécouverte des traditions locales sont les mots-clés de ces opérations, nées des recherches sur la morphologie structurale et la stéréotomie conduites au laboratoire GSA depuis sa fondation, suivant le chemin tracé par Joël Sakarovitch et Jean-Marie Delarue. Ces exemples démontrent qu'il est possible de se servir de la pierre comme de tout autre matériau de construction et ouvrent vers une réécriture structurale de ce matériau qui dépasse le schéma du funiculaire inversé.

  • Réinterprétation des Muqarnas : Développement historique, Modélisation paramétrique, Fabrication, Mohammad Mansouri, Architecte, enseignant à l’ENSAP de Lille, doctorant au GSA.

Le Muqarnas, élément architectural à caractère géométrique de l’architecture traditionnelle iranienne a été un objet d’étude qui a permis, dans le cadre de cette recherche, d’aborder et d’approfondir deux axes thématiques : d’un côté l’histoire de l’architecture (Iranienne) et de l’autre côté le champ de la conception numérique pour l’architecture paramétrique. Dans cette intervention nous présenterons une méthodologie qui vise à réinterpréter un élément de l’architecture traditionnelle (le Muqarnas) à travers une démarche numérique et des outils de conception paramétrique et algorithmique. Ce choix de sujet de recherche s’inscrit au sein d’une problématique plus large qu’est l’identité de l’architecture iranienne d’aujourd’hui. En effet, dans le contexte iranien, le dual tradition-modernité fait toujours débat et toutes les disciplines sont plus ou moins concernées par ce dialogue. Ainsi, j’ai voulu, à l’occasion de cette recherche, approfondir cette question de la réinterprétation de l’architecture traditionnelle en proposant une méthode de recherche accompagnée de résultats concrets (prototypes).

  • L’importance du vernaculaire dans l’architecture savante contemporaine, Emmanuel Breton, Architecte, maître de conférence associé à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille-Luminy.

Structure et revêtement. A travers ce couple de concepts Giovanni Fanelli et Roberto Gargiani ont pu retracer l’histoire de l’architecture moderne. Aujourd’hui, la situation de l’architecture contemporaine nous semble se confronter à deux facteurs de natures différentes, modifiant les conditions d’exercice des architectes contemporains. D’une part leur maîtrise de la dimension technique de leurs projets, qui va se complexifiant, paraît leur échapper proportionnellement, de l’autre, celle-ci se fait omniprésente pour répondre aux enjeux d’un développement nécessairement durable.

Qu’en est-il réellement ? Nous tenterons de définir le rôle du détail dans la conception architecturale contemporaine du projet comme lieu de sa maîtrise technique. Se concentrant sur la conception des parois des bâtiments, nous voulons déterminer comment les architectes en se mettant de nouveau en capacité de maîtriser techniquement leur conception peuvent amener un dialogue renouvelé entre architecture vernaculaire, réinterprétations contemporaines et innovation - redéfinissant ce qu’est l’innovation, sinon l’originalité, la technique face à la technologie, l’importance du vernaculaire dans l’architecture savante contemporaine.

Bio-bibliographies

Emmanuel Breton Avant de devenir architecte, Emmanuel Breton a d’abord étudié la philosophie à l’Université Blaise-Pascal, soutenant en 2003 une maîtrise sur l’œuvre de Walter Benjamin. Il est diplômé d’État mention recherche à Lille en 2012 pour un travail portant sur la matérialité de l’architecture et sa perception. Habilité à la maîtrise d’œuvre à Clermont-Ferrand en 2016, il a travaillé comme chef de projet dans une agence spécialisée dans le conception de bâtiments passifs à Bruxelles, A2M, à Clermont-Ferrand chez Boris Boucher, avec lequel il a commencé à enseigner autour des questions liées à la matérialité de l’architecture, puis à Paris chez KOZ, spécialisée dans la construction bois. Il réalise aujourd’hui, sous la direction d’Antonella Mastrorilli, une thèse sur la dimension technique de l’architecture contemporaine (LACTH (ED SHS Lille3), en parallèle à son activité d’enseignant de projet et de théorie en licence et master, d'abord à Lille, puis comme associé à Marseille.

Maurizio Brocato est Professeur STA à l’Ensa Paris Malaquais (Département, Digital Knowledge - DK). Docteur de l'École nationale des ponts et chaussées, titulaire d'une HDR il est Directeur du laboratoire Géométrie Structure et Architecture de l'Université Paris Est, ENSA Paris-Malaquais. Il est consultant pour la recherche et l'innovation industrielle et enseigne aussi à l'École des Ponts ParisTech dans la formation d'ingénieur au sein des Départements Génie Civil et Construction et Génie Mécanique et Construction. Ses thématiques de recherche portent sur la morphologie et conception des structures, les nouveaux matériaux, la stéréotomie.

Parmi ses publications ;

  1. B., L. Mondardini, Geometric methods and computational mechanics for the design of stone domes based on Abeille’s bond. Dans Advances in Architectural Geometry 2010. Vienna, 20-21/09/2010,

Springer, Vienna, pp. 149-162, 2010.

  1. Fallacara, L. Tamborero, M. B., E. E. Viollet-le-Duc et les ossatures constructives mixtes : spéculations morphologiques et constructives sur le thème de l’arc armé. Dans Matériaux et techniques de construction chez Viollet-le-Duc, A. Timbert (dir.), Éditions du Patrimoine. Centre des Monuments Nationaux, pp. 151-163, 2014.
  2. B., L. Mondardini, Un sistema voltato di nuova concezione basato sull’apparecchiatura della volta piana di Joseph Abeille. Dans C. D’Amato (éd.), Il progetto di architettura fra didattica e ricerca, Atti del primo congresso internazionale Rete Vitruvio, Bari 2-6 Maggio 2011, Polibapress, Bari, pp. 1941-1950, 2011.
  3. B., L. Mondardini, An Insight into Abeille’s Flat Vault through Numerical Analyses. Dans R. Carvais, V. Nègre, A. Guillerme, and J. Sakarovitch (éd.s), Nuts and Bolts of Construction History. Culture, Technology and Society, Picard, Paris, pp. 359–366, 2012.
  4. Omikrine-Metalssi, C. Douthe, M. Presepi, L. Mondardini, M. B., Mechanical behavior of reinforced stone beams in bending : experimental and numerical results. Dans J.G.M. Van Mier, G. Ruiz, C. Andrade, R.C. Yu and X.X. Zhang (Eds), VIII International Conference on Fracture Mechanics of Concrete and Concrete Structures. FraMCoS-8, Toledo, pp. 1-10, 2012.
  5. B., L. Mondardini, The proposal of an ancient technique for modern construction. A stone reciprocal structure. Dans Structures and Architecture. New concepts, applications and challenges, Paulo J . S . Cruz (Ed.), CRC Press, pp. 472–479, 2013.

Mohammad Mansouri, est architecte, enseignant à l’ENSAP de Lille. Il est actuellement doctorant au GSA. Il a collaboré au sein du LACTH au projet "MATRICE" (programme FEDER) sur la fabrication additive à grande échelle. Ses contributions ont porté sur l'identification des formes optimales compatibles avec l’impression robotique 3D.

Principales publications :

  • Mansouri, M. Réinterprétation des Muqarnas Persan : éléments de conceptions, génération et modélisation paramétrique In "SCAN'16 Toulouse. Séminaire de conception architecturale numérique". (Toulouse, 2016), J.P Goulette, B. Ferries, Eds., Presses universitaires de Nancy – Editions Universitaires de Lorraine, pp. 22–28.
  • Elshafei, A., Hussein, A., Mansouri, M., Vekinis, M., Zarcone, R., Brocato, M. Couverture d’une surface d’égale pente par un pavage de Penrose : conception numérique et fabrication. In "SCAN’16 Toulouse. Séminaire de conception architecturale numérique" (Toulouse, 2016), J.-P. Goulette, B.Ferries, Eds., Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine, pp. 59–70.

Antonella Mastrorilli est architecte, docteure en Histoire des Sciences et des Techniques de Construction, habilitée à diriger les recherches. Professeure à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille elle est responsable du domaine Matérialité au sein du LACTH qu’elle co-dirige depuis 2019. Depuis le doctorat, ses recherches ont porté sur l’histoire de la mécanique et l’histoire des techniques ainsi que sur la mise au point de systèmes de contrôle pour la conservation du patrimoine environnemental et culturel. Elle a longuement étudié les techniques de construction dans l’architecture française d’entre-deux guerres. Actuellement, elle développe des recherches sur les matérialités numériques et les nouvelles technologies d’impression additive à grande échelle.

Parmi ses publications :

Lucien Bechmann architetto. Tecnica, Modernità, Tradizione, Alinea, Firenze 2002.

En co-écriture

  1. Benvenuto et A. Mastrorilli, «Newton emmêlé dans les tourbillons par Johann Bernoulli », dans Réminiscence, 4, 2000, p. 121-155
  2. Pigafetta et A. Mastrorilli de Il declino della firmitas. Fortuna e contraddizioni di una categoria vitruviana ; Firenze, 2000 ;
  3. Pigafetta, A. Mastrorilli, « Science et mécanique dans l’œuvre de Guarino Guarini», dans Towards a History of Construction, Basel-Boston-Berlin, 2002, p. 393-416;
  4. Franceschelli, A. Mastrorilli, « Firmitas and the Status of the Laws of Statics and Mechanics”, in R. Carvais et alii (éds.), Nuts & Bolts of Construction History, Paris, 2012, vol. 1, 221-227.

En co-direction :

Baridon, F. Fleury, A. Mastrorilli, R. Mouterde et N. Reveyron, Les temps de la construction : processus, acteurs, matériaux, Paris, éditions Picard, 2016, 1312.

Gilles Maury, est architecte dplg, docteur en Architecture, chercheur au LACTH, Maître de conférence ENSAP Lille Histoire et Culture Architecturale (HCA). Il enseigne l’histoire au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille depuis 2004. Ses travaux portent essentiellement sur le XIXe siècle, autour de la diffusion internationale des savoirs, des relations entre architectes et les corps de métiers du bâtiment ; ou encore la question des représentations de l'architecture. Gilles Maury a par ailleurs été commissaire et/ou scénographe de plusieurs expositions.

Publications significatives :

  • «The true disciple: Jean-Baptiste Bethune and A. W. N. Pugin, a summary of a complex relationship», dans Gothic Revival Worldwide, Leuven University Press, 2016, p. 43-51.
  • «Eugène Viollet-le-Duc, Benjamin Bucknall et Woodchester mansion. Histoire d’une demeure, histoire d’une filiation», dans Viviane delpech (dir.), Viollet-le-Duc, villégiature et architecture domestique, (actes du colloque international), Presse universitaire du Septentrion, 2016, p. 169-181.
  • «Effet Phénix. Les architectes du nord de la France au XIXe siècle et l’incendie industriel, un enjeu professionnel ?» dans Risques industriels. Savoirs, régulations, politiques d’assistance fin XVIIe-début XXe siècle, (actes du colloque international Paris, 2013, EHESS/CNRS), Presse Universitaires de Rennes, p.45-65.

Lieux

  • salle Jean Challet 1er étage - 2 rue Verte
    Villeneuve-d'Ascq, France (59)

Dates

  • mercredi 21 novembre 2018
  • mercredi 06 mars 2019
  • mercredi 27 mars 2019
  • mercredi 03 avril 2019
  • mercredi 15 mai 2019

Mots-clés

  • spatialité, architecture, paysage, ville, territoire, histoire, patrimoine

Contacts

  • catherine Grout
    courriel : c-grout [at] lille [dot] archi [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • catherine Grout
    courriel : c-grout [at] lille [dot] archi [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Séminaire doctoral du laboratoire de recherche de l'école nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille – LACTH (2018-2019) », Séminaire, Calenda, Publié le mardi 20 novembre 2018, https://doi.org/10.58079/11i4

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