Página inicialLes langues dans la famille : attitudes, usages, politiques, histoires

Página inicialLes langues dans la famille : attitudes, usages, politiques, histoires

Les langues dans la famille : attitudes, usages, politiques, histoires

Languages within the family - attitudes, uses, politics and histories

*  *  *

Publicado quarta, 27 de fevereiro de 2019

Resumo

La famille, telle qu’elle peut être différemment définie selon les sociétés, les époques ou les situations, est l’institution au sein de laquelle sont développés les premiers apprentissages de la socialisation et du langage, en articulation et en interaction avec d'autres formes d’organisation sociétale, notamment en ce qui concerne l’usage des langues. École, commune, Etat sont des structures plus larges que la famille, avec lesquelles celle-ci entre en résonance, et parfois en dissonance, les apprentissages pouvant se poursuivre de manière informelle. Ce colloque a pour but de réunir des équipes de recherche intéressées par les problématiques autour des liens entre la famille, les langues et d'autres institutions socialement plus complexes.

 

Anúncio

Présentation

Université Sorbonne Nouvelle, Université Paris Descartes et Inalco, du 26 au 28 mars 2020

Colloque International organisé par l’EA 2288 Diltec, Didactique des Langues des Textes et des Cultures, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, avec la collaboration de EDA, Université Paris Descartes, l’INALCO, de PRAXILING, Université Paul Valéry Montpellier 3 et de Langscape.

https://languesfamille.sciencesconf.org

Argumentaire

La famille, telle qu’elle peut être différemment définie selon les sociétés, les époques ou les situations, est l’institution au sein de laquelle sont développés les premiers apprentissages de la socialisation et du langage, en articulation et en interaction avec d'autres formes d’organisation sociétale, notamment en ce qui concerne l’usage des langues. École, commune, Etat sont des structures plus larges que la famille, avec lesquelles celle-ci entre en résonance, et parfois en dissonance, les apprentissages pouvant se poursuivre de manière informelle (voir le numéro 2014-2 de la revue Éducation Permanente, intitulé “Education non formelle et apprentissages tout au long de la vie”).

Si la famille apparaît comme lieu premier et essentiel de transmission des langues, il importe cependant de faire apparaître les variations entre les formes transmises de la norme familiale et les formes scolarisées, y compris quand il s'agit “de la même langue”.

Les variations langagières influent sur le social et l’inverse est aussi vrai, notamment lorsque la structure familiale connaît des transformations, telles que des divorces, des adoptions ou des recompositions, à la suite desquelles les répertoires langagiers peuvent aussi être  modifiés. Ainsi, ces répertoires peuvent être associés à des histoires de vie, éventuellement liées à la migration, émanant d’une forme d’héritage, voire d’un conflit de loyauté, cachant des secrets familiaux, incarnant des formes de tabou, d’auto-censure, d'inhibition, ou d'évitement de la langue d'origine dans la communication familiale. Toutes ces attitudes pouvant conduire vers du maintien, de l’assimilation, de la perte ou du dépassement, c’est-à-dire l’appropriation de langues qui ne font pas partie du répertoire initial et qui peuvent ne pas être désirées par la cellule familiale. On peut aussi, dans certains contextes familiaux, adopter un mode langagier monolingue pour ne pas exclure des échanges le parent ne maîtrisant qu’une langue.

Enfin des choix de vie liés à la logique du marché du travail globalisé se traduisent parfois par des expériences de migration, qui peuvent donner lieu à des situations de bi/plurilinguisme, au

cours desquelles des langues seconde, troisième, additionnelle peuvent être accueillies... Par ailleurs, des phénomènes de bilinguisme récessif, “soustractif” ou “passif” peuvent aussi émerger, qui résultent parfois de pressions institutionnelles et de politiques linguistiques sur les choix linguistiques familiaux – par exemple pour les langues régionales, ou de la migration. Le poids des représentations sociales, accordant des valeurs différentes aux langues selon le statut qui leur est accordé, peut conduire certains à considérer que tous les plurilinguismes n’ont pas la même “valeur” dans les sociétés d’accueil, tandis que d’autres ne considèrent pas que le bi/plurilinguisme présente un risque de handicap cognitif pouvant mener vers une forme de semilinguisme.

Ainsi, la notion-même de « transmission linguistique », au cœur de la thématique du colloque, mérite d’être analysée et questionnée, car si elle est souvent perçue de façon binaire et verticale (langue transmise – ou non – par les parents), des formes de passation plus horizontales et parfois autres que familiales (appropriation linguistique via les pairs, via des enseignements associatifs, ou encore par d’autres membres de la famille que les parents) existent, constituant ainsi des alternatives/contournements à la transmission au sens classique.

Seront les bienvenues, dans le cadre de ce colloque international, toutes les propositions qui cherchent à développer des problématiques autour des liens entre la famille, les langues et d’autres institutions socialement plus complexes. 5 axes sont proposés à titre indicatif, les thématiques et les approches gagneront à être croisées. On peut bien sûr s’inscrire dans plusieurs axes.

Axe 1 : Transmissions linguistiques et transmissions culturelles

Le développement du langage combine en même temps des aspects linguistiques et culturels, comme l’ont bien montré les travaux menés par les anthropologues sur la socialisation langagière à partir de contextes très divers (Ochs, Duranti and Schieffelin 2012). Si la socialisation est un processus dynamique qui ne cesse qu’avec la mort de l’individu, certains usages semblent construire des automatismes dont il n’est pas forcément aisé de se départir, tant ils ont été intégrés comme des évidences au moment des premiers apprentissages. C’est le cas de la politesse, dont les codes comme on le sait peuvent varier d’un groupe social à l’autre, même chez les locuteurs d’une même langue, mais aussi chez un même et seul locuteur, dont le répertoire linguistique réunirait plusieurs codes. Mais cela peut s’observer à d’autres niveaux qui mêlent de manière subtile et le plus souvent non consciente des compétences linguistiques et culturelles, comme les phénomènes relevant de la gestion de la communication, du positionnement (stance) ou de la négociation du sens. Le rôle de l’environnement familial qui est bien souvent celui de la première socialisation pourra être interrogé, notamment dans les situations de rupture comme cela peut être le cas pour les enfants des familles migrantes ou pour ceux pour lesquels la langue de scolarisation diffère de celle(s) parlée(s) en famille, comme on le voit dans de nombreux contextes à travers le monde. Il pourra être intéressant aussi d’étudier les stratégies d’évitement ou autres mises en œuvre pour résoudre certaines tensions entre pratiques intégrées en famille et usages sociaux imposés ou valorisés (par l’école, par les pairs, par les médias…).

Axe 2 : Acquisition et plurilinguisme

Le mode de communication familial adopté dans des contextes de contact de langues, qu’il soit mono-, bi- ou plurilingue, participe aussi bien à la facilitation qu’à l’entrave des  processus d'acquisition langagière. On pourra questionner les éventuelles pratiques plurilingues familiales contribuant au développement du bi/plurilinguisme de l’enfant et les stratégies/approches sur lesquelles elles reposent concernant la distribution des langues et/ou

leur ordre d’acquisition (“une langue d’abord puis l’autre”, Grosjean, 2015). On pourra également s’intéresser aux différentes formes de parler bilingue (alternances codiques, changements de code, emprunts; cf. Lüdi et Py, 2003), aux phénomènes de distribution linguistique (in)égale entre les fratries, les générations, aux phénomènes d'attrition des  langues dites d’héritage lorsqu’une autre langue – la langue dominante – est parlée à l’extérieur du foyer. Comment caractériser alors le processus par lequel ces langues d’héritage sont acquises ? Est-ce similaire à une L1, à une L2 ? De quelle façon une grammaire peut-elle être acquise avec un input minimal ? Des travaux de tradition formaliste (Benmamoun, Montrul & Polinsky, 2010) ont relevé différents facteurs façonnant les grammaires d’héritage, notamment celui du transfert de la langue dominante. Mais on ne peut négliger le rôle d’autres facteurs, tels que la fréquence d'exposition, la consistance de l'input, l’usage actif de la langue et la présence d'une instruction dans la langue (Montrul, 2016).

Axe 3 : Perspectives sociolinguistiques

A la croisée de l'historique et du philologique, la généalogie des expressions désignant le répertoire linguistique d'un individu peut faire l’objet d’attention car ces dernières sont souvent chargées de la symbolique familiale (langue “maternelle”, “paternelle”, “du foyer”, “d’origine”, “d’héritage”, etc.), ce qui amène certains auteurs à préférer une terminologie alternative (langue “de première socialisation”, “d’appartenance”, “de référence”, etc.).

Les questionnements autour des langues de la famille pourront être abordés d’un point de vue sociolinguistique, tant macro que micro, en contexte migratoire ou non. Que produit le contact de langues familiales à l’échelle du pays (approche quantitative) ? À l’échelle des familles (approche qualitative) ? Quelles sont les tendances pour quelles langues ? La langue étant souvent perçue comme une composante majeure de l’identité, l’étude des représentations - faisant parfois émerger des paradoxes de surface (« L’espagnol c'est ma langue mais c'est pas ce que je parle »”, (Billiez, 1985: 101)) - permet de mieux appréhender les processus de construction de sentiments d’appartenance ou d’allégeance à un patrimoine familial.

Quels sont les résultats de la recherche sur la gestion des langues au sein de couples multilingues dans le contexte de la migration et, en termes de «politiques linguistiques familiales» conscientes ou inconscientes (Symposium international, Angers, 27 mai 2016)? Blommaert (2019: 4) a mis l'accent sur la «raison de famille» afin de comprendre la dynamique de l'interaction linguistique et les idéologies qui sont cruciales, à l’instar de la

«raison d'état» où les idéologies des nations sont imposées par les autorités au niveau macro. Haque (2019: 226) a plaidé pour la reconnaissance de la « politique linguistique familiale » en tant que pratique de recherche, en particulier en France, pour « comprendre et explorer le vif du problème des pratiques et des idéologies langagières dans la famille ».

Le phénomène de conflit de loyauté pourra également être examiné, tout comme les cas d’insécurité linguistique et de mutisme sélectif d’enfants issus de familles migrantes. En ce sens, les apports de recherches en ethnopsychiatrie pourront être utiles. Enfin, des réflexions autour de phénomènes idéologiques, émanant de rapports de domination ou encore relevant de formes d’exclusion, trouveront leur place dans cet axe.

Axe 4 : Les langues de l’enfant : de la maison à l’école et de l’école à la maison

L’enfant évolue dans la sphère scolaire, située au cœur de son environnement social. A l’école, ses compétences langagières entrent en tension avec une langue normée, caractérisée par l’influence de la culture écrite prédominante et le formalisme académique, ce qui conduit à la confrontation entre ce que certains auteurs décrivent comme basilectes, mésolectes et

acrolectes, et que d’autres remettent en question (Drescher, 2014), notamment par rapport à des pratiques langagières observées dans des contextes en Afrique subsaharienne (Feussi, 2008). Les relations interpersonnelles renforcent ou non des affinités langagières et sociales, à travers des sociolectes partagés entre pairs ou avec les adultes. L’institution va créer une pression plus ou moins forte suivant l’adhésion et l’acculturation de l’enfant aux normes langagières valorisées par l’école.

Les choix éducatifs peuvent ménager une place variable au plurilinguisme, au gré des textes officiels qui ont proscrit les idiomes locaux puis ont organisé une continuité avec des langues dites “d’origine”, à la marge du temps scolaire (comme ce fut le cas pour les Enseignements des Langues et Cultures d’Origine), et qui aujourd’hui encouragent le développement d’un citoyen plurilingue en n’offrant toutefois qu’un panel restrictif de langues vivantes, majorées. Les élèves allophones arrivants créent un effet de loupe sur le plurilinguisme. Si des approches plurielles caractérisent des démarches pédagogiques, encore bien souvent les langues d’héritage ne s’inscrivent pas dans les critères de l’institution scolaire qui les dévalorise par des discours prescriptifs. En revanche, la langue scolaire devient langue de l’avenir, qui s’immisce dans la sphère familiale et s’y installe aux côtés ou en place des langues d’héritage.

Quels liens entre politiques éducatives, choix didactiques, démarches pédagogiques, et politiques familiales ? Quelles prises en compte des langues familiales par l’institution, en France ou ailleurs ?

Axe 5 : Approches transversales à partir de corpus littéraires et artistiques

Les écrivains sont des observateurs privilégiés des pratiques, des attitudes et des médiations qui mettent en jeu le rapport aux langues dans la construction identitaire, au sein de la famille et dans les contacts de celle-ci avec la société. Explorant conjointement les imaginaires familiaux et langagiers, certaines œuvres nous donnent accès à des dimensions subjectives, difficilement observables, du rapport à la langue maternelle (lien au maternage, aux fonctions nutritives, contenantes etc.) ou de l'adoption d'une langue seconde comme langue d'écriture (sentiments d'abandon, de perte vs de liberté, d'émancipation).

Dans le cas d’écrivains plurilingues, de nombreuses œuvres, à mi-chemin entre l’autobiographie et l’essai explorent les dimensions psychologiques du partage des langues (Esteban), de la non-transmission de sa langue par un des parents (Sebbar), ou encore des pratiques plurilingues en contexte diglossique (Chamoiseau) ou de migration (Huston) en rendant sensible le mélange, la contamination, le métissage caractéristique de l’interlangue familiale (Begag, Salvayre). Par rapport à ces différentes configurations, le travail même de création littéraire, et plus largement artistique, peut revendiquer une forme de défamiliarisation ou d’étrangéisation de la langue d’écriture par rapport à la langue standard, qui se trouve altérée par des langues d’héritage, qu’elles soient effectivement transmises ou l’objet de reconstitutions plus ou moins fantasmatiques. Contextualisations sociolinguistiques, approches biographiques ou analyses textuelles pourront s’inscrire dans cet axe des travaux de divers horizons ayant en commun de considérer les corpus littéraires et artistiques comme sources et comme objets d’étude permettant d’aborder, à partir de l’écriture, la question des langues dans la famille.

Soumettre une proposition

Seront bienvenues des contributions qui s’inscrivent dans le domaine de la didactique des langues et cultures, l’acquisition des langues, les politiques linguistiques, la sociolinguistique, l’anthropologie, les sciences de l’éducation, la sociologie de la famille, les études esthétiques et littéraires.

Elles s'inscriront dans un de ces 5 axes :

Axe 1 : Transmissions linguistiques et transmissions culturelles Axe 2 : Acquisition et plurilinguisme

Axe 3 : Perspectives sociolinguistiques

Axe 4 : Les langues de l’enfant : de la maison à l’école et de l’école à la maison Axe 5 : Approches transversales à partir de corpus littéraires et artistiques

Les communications auront une durée de 20 minutes et seront suivies de 10 minutes de discussion. Les propositions de communication, en français, en anglais ou en espagnol, compteront au maximum 400 mots, et indiqueront :

  • Un titre
  • Les nom et prénom de l’auteur / des auteurs / appartenance institutionnelle
  • 3 à 5 mots-clés et l’(les) axe(s) de réflexion retenu(s)
  • Références bibliographiques essentielles (5 maximum)

Au cours du colloque, deux créneaux d'une heure et demi seront consacrés à des symposia. Toute proposition de symposium devra réunir, au moins, deux équipes – des laboratoires ou des universités différents –, représentées par 5 personnes maximum. Il s'agira de présenter des résultats issus de projets de recherche (en cours ou finalisés). Il est attendu qu'il y ait une mise en valeur des analyses de données mais aussi des applications pour la didactique des langues et les disciplines voisines (intervention, praxis, conception de programmes, préconisations en matière de politiques linguistiques, ...). Il est recommandé qu'environ un tiers de la durée du symposium ait une nature pratique, voire d'échange avec le public.

Le formulaire de soumission se trouve dans la rubrique “Déposer” sur le site du colloque : https://languesfamille.sciencesconf.org/submission/submit

Dates importantes

  • Date limite de soumission des propositions : 15 mai 2019

  • Notification d’acceptation ou de refus : 1 juillet 2019
  • Inscription : 1 octobre - 15 novembre 2019
  • Dates du colloque : du 26 au 28 mars 2020
  • Contact : languesfamille@sciencesconf.org

Comité scientifique

  • José Aguilar (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Mehmet-Ali Akinci (Université de Rouen)
  • Nathalie Auger (Université Paul Valéry - Montpellier 3) Fabienne Baider (Université de Chypre)
  • Stephan Breidbach (Humboldt-Universität zu Berlin) Cristelle Cavalla (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Simon Coffey (King's College London)
  • Isabelle Cros (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Laurine Dalle (Université Paul Valéry - Montpellier 3) Jean-Marc Dewaele (Birkbeck College, Londres) Gilles Forlot (INALCO)
  • Paola Gamboa (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Anne Godard (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Shahzaman Haque (INALCO)
  • Fabienne Leconte (Université de Rouen)
  • Cécile Leguy (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Silvia Lucchini (Université Catholique de Louvain)
  • Catherine Mendonça Dias (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Muriel Molinié (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
  • Danièle Moore (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Simon Fraser University)
  • Marie-Rose Moro (Université Paris Descartes) Céline Peigne (INALCO)
  • Brigitte Rasoloniaina (INALCO)
  • Jérémi Sauvage (Université Paul Valéry - Montpellier 3) Sofia Stratilaki (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) Pascale Trévisiol (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)

Comité d’organisation

  • José Aguilar (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Nathalie Auger (Université Montpellier 3) ;
  • Nadia Bacor (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Margaret Bento (Université Paris Descartes) ;
  • Alice Burrows (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Cristelle Cavalla (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Isabelle Cros (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Gilles Forlot (INALCO) ;
  • Paola Gamboa (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Anne Godard (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Catherine Mendonça Dias (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Sofia Stratilaki (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
  • Pascale Trevisiol (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)

Dans le cadre de ce colloque, un événement de présentation du projet Erasmus+ Enrope (https://enrope.eu/) et un séminaire doctoral Langscape (https://blogs.hu-berlin.de/langscape/) auront lieu. Des listes d’inscription et des voies de communications spécifiques à ces deux événements seront ultérieurement diffusées.

Bibliographie indicative

Anokhina O., Rastier F. (2015). Écrire en langues. Ecriture et plurilinguisme. Paris : Editions des archives contemporaines.

Auger, N. (2011). Elèves nouvellement arrivés en France. Réalités et Perspectives pratiques en classe, Paris: Editions des archives contemporaines.

Ausoni, A. (2018). Mémoires d’outrelangue. L’écriture translingue de soi. Genève : Slatkine Erudition.

Beauchemin, C., Hamel, C., Simon, P. (dir.), (2016). Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France. Ined éditions.

Benmamoun, E, Montrul, S, & Polinsky, M., (2010). White Paper: Prolegomena to Heritage Linguistics. Harvard University.

Billiez, J., (1985). « La langue comme marqueur d’identité ». Revue européenne de migrations internationales, 1 (2), pp. 95-105.

Blommaert, J. (2019). « Foreword », in S. Haque (ed.), Politique linguistique familiale / Family language policy. Munich : Lincom, pp. 1-7.

Boutan, P. (1996). « La langue des Messieurs », Histoire de l’enseignement du français à l’école primaire, Paris: Armand Colin, Coll. Formation des enseignants.

Castellotti, V. (2010). « Attention, un plurilinguisme peut en cacher un autre. Enjeux théoriques et didactiques de la notion de pluralité ». Les Cahiers de l’Acedle, 7 (1) : Notions en questions en didactique des langues - Les plurilinguismes, 181-207. [En ligne] 7-1. DOI : 10.4000/rdlc.2056

Coyos, J.-B. (2009). « Écart entre connaissance et usage d’une langue minoritaire : essai de typologie des facteurs. Le cas de la langue basque ». dans P. Sauzet et al. (éd.), Politique linguistique et enseignement des « langues de France », Paris : L’Harmattan, pp. 103-120.

Cummins, J. (2005). « A Proposal for Action: Strategies for Recognizing Heritage Language Competence as a Learning Resource within the Mainstream Classroom », The Modern Language Journal, Vol. 89, No. 4, pp. 585-592.

Cuq, J-P. (1991). Le français langue seconde. Origines d’une notion et implications didactiques. Paris : Hachette.

Dagenais, D., & Moore, D., (2004), « Représentations ordinaires du plurilinguisme, transmission des langues et apprentissages chez des enfants, en France et au Canada ». Langages 154, pp. 34-46.

Danzak, R. L. (2011). « Defining identities through multiliteracies: el teens narrate their immigration experiences as graphic stories ». Journal of Adolescent & Adult Literacy no  55(3), pp. 187-196.

Delbart, A.-R. (2005). Les Exilés du langage. Un siècle d’écrivains français venus d’ailleurs (1919-2000). Limoges : PULIM.

Deprez, Ch. (1994), Les Enfants bilingues. Langues et familles, Paris : Didier.

Deprez, Ch., Varro G., Collet B. (dir.) (2014). Familles plurilingues dans le monde. Mixités conjugales et transmission des langues, Langage et société /1 (n° 147).

Drescher, M. (2014). « La dimension pragmatico-discursive du français en contact: l’exemple des consultations à la radio camerounaise ». Journal of Language Contact nº 7(1). pp. 62–92 Éducation Permanente, n°199. “Education non formelle et apprentissages tout au long de la vie”.

Feussi, V. (2008). Parles-tu français ? Ca dépend: penser, agir, construire son français en contexte plurilingue ; le cas de Douala au Cameroun Espaces discursifs. Paris : L’Harmattan.

Forlot, G. & Lucchini, S. (à paraître 2019). « Heritage & Family Languages in French-speaking Belgium : issues of legitimacy and integration ». Language Education & Multilingualism – The Langscape Journal.

Gauvin, L. (1997). L’Écrivain francophone à la croisée des langues. Paris : Karthala.

Goï, C. (2015). « Langues et rencontre interculturelle en éducation : loyautés, conflits, autorisations », in D.-L Simon & al., Accueillir l’enfant et ses langues : rencontres pluridisciplinaires sur le terrain de l’école. Paris : Riveneuve, pp. 95-118.

Grammont, M. (1902). « Observations sur le langage des enfants », Mélanges Linguistiques Meillet. Paris : Klincksieck, pp. 61-82

Grosjean, F. (2015). Parler plusieurs langues : le monde des bilingues. Paris : Albin Michel.

Haque, S. (2019). « Why family language policy is crucial ? Case of France with some new perspectives », in S. Haque (ed.) Politique linguistique familiale / Family language policy. Munich: Lincom, pp. 215-231.

Joshi, M. (2014). « Familles mixtes et usages des langues: une étude des politiques linguistiques familiales dans le contexte indien : familles plurilingues dans le monde, mixités conjugales et transmission des langues ». Langage et société (Maison des Sciences de l’Homme) no 147.

Jouanny, R. (2000). Singularités francophones. Ou choisir d’écrire en français. Paris : PUF.

Kellman, S.G. (2000). The Translingual imagination. Lincoln & London : University of Nebraska Press.

Kim, K. (2014). « L’effet conjugué du contexte national et du genre sur la (non) transmission des langues dans les familles mixtes en corée du sud : familles plurilingues dans le monde. mixités conjugales et transmission des langues ». Langage et société (Maison des Sciences de l’Homme) no 147.

Leconte, F. (1998). La famille et les langues. Une étude sociolinguistique de la deuxième génération de l'immigration africaine dans l'agglomération rouennaise. Paris : L’Harmattan.

Lüdi, G. et Py, B., (1986, 2003), Etre bilingue. Berne : Peter Lang.

Manuela, S. & Sibley, C. G. (2014). « Why do pacific people with multiple ethnic affiliations have poorer subjective wellbeing ? Negative ingroup affect mediates the identity tension effect ». Social Indicators Research no 115 (1), pp. 319–36.

Matthey, M. (2010). Transmission d’une langue minoritaire en situation de migration : aspects linguistiques et sociolinguistiques. Bulletin suisse de linguistique appliquée, numéro spécial 2010/1, pp. 237-252.

Montrul, S., (2016). The acquisition of heritage languages, Cambridge University Press.

Moore D. & Sabatier C. (2016). « Les approches plurielles et les livres plurilingues. de nouvelles ouvertures pour l’entrée dans l’écrit et pour favoriser le lien famille-école en milieu multilingue et multiculturel. ». Nouveaux Cahiers de La Recherche En Éducation (NCRÉ), Lire et Écrire : Les Liens École-Familles-Communautés En Contextes Pluriels no 17(2), pp. 32–65.

Moro M.-R., (1994). Parents en exil, Psychopathologie et migration. Paris : PUF.

Nouvellon M. & Jonchery A. (2014). « Musées et adolescents : l’impossible médiation ? Une enquête à l’intérieur et autour du Centre Pompidou ». Agora débats/jeunesses no 66(1), pp. 91–106.

Ochs E., Duranti A. & Schieffelin B. B. (2012). The Handbook of Language Socialization. Malden/Oxford : Wiley-Blackwell.

Riches, C. & Curdt-Christiansen, X. L. (2010). « A tale of two Montreal communities: parents’ perspectives on their children’s language and literacy development in a multilingual context ». Canadian Modern Language Review no 66(4), pp. 525–55.

Takeuchi, M. (2006). « The japanese language development of children through the One parent-One language approach in Melbourne », Journal of multilingual and multicultural development, 27, 4, pp. 319-331.


Datas

  • quarta, 15 de maio de 2019

Palavras-chave

  • aprendizaje, didáctica, familia, lenguaje, políticas lingüísticas

Contactos

  • Aguilar José Aguilar
    courriel : languesfamille [at] sciencesconf [dot] org

Fonte da informação

  • José Aguilar
    courriel : jose [dot] aguilar [at] sorbonne-nouvelle [dot] fr

Licença

CC0-1.0 Este anúncio é licenciado sob os termos Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anúncio

« Les langues dans la famille : attitudes, usages, politiques, histoires », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado quarta, 27 de fevereiro de 2019, https://doi.org/10.58079/1240

Arquivar este anúncio

  • Google Agenda
  • iCal
Pesquisar OpenEdition Search

Você sera redirecionado para OpenEdition Search