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Penser les liens sociaux en Amérique ibérique

Pensar los vínculos sociales en Iberoamérica

Thinking social ties in Iberian America

Langages, expériences et temporalités (XVI-XXIe siècle)

Lenguajes, experiencias y temporalidades (siglos XVI-XXI)

Languages, experiences and temporalities (16th-21st centuries)

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Publié le jeudi 16 mai 2019

Résumé

De l’époque de la Conquête et de la colonisation jusqu’à nos jours, les liens sociaux ont été extraordinairement intenses, complexes et conflictuels en Amérique ibérique. Il est possible d’explorer le langage social de la solidarité et de la désunion, et de se demander comment, depuis la fin du XIXe siècle, les sciences sociales et la psychologie sociale ont oscillé entre discours, enquêtes et conceptualisations selon une tentative toujours renouvelée de rendre compte des spécificités, des pathologies et des adaptations de sociétés de plus en plus diversifiées. En tant qu’élément substantiel du lien social, la mémoire collective peut être abordée selon une perspective historiographique qui explore la diversité de ses motifs et de ses manifestations tout au long des cinq derniers siècles.

Annonce

Du 1er au 4 septembre 2020 se tiendra à Paris le XIXe Congrès de l’association des Latinoaméricanistes européens AHILA. L’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Campus Condorcet à Aubervilliers accueilleront les symposiums et les conférences, ainsi que les diverses activités culturelles qui auront lieu dans le cadre du Congrès.

Organisé par le CRALMI–Université Paris 1 Panthéon Sorbonne–UMR 8168 Mondes Américains (EHESS- CNRS)

Argumentaire

De l’époque de la Conquête et de la colonisation jusqu’à nos jours, les liens sociaux ont été extraordinairement intenses, complexes et conflictuels en Amérique ibérique. Il est possible d’explorer le langage social de la solidarité et de la désunion, et de se demander comment, depuis la fin du XIXe siècle, les sciences sociales et la psychologie sociale ont oscillé entre discours, enquêtes et conceptualisations selon une tentative toujours renouvelée de rendre compte des spécificités, des pathologies et des adaptations de sociétés de plus en plus diversifiées. En tant qu’élément substantiel du lien social, la mémoire collective peut être abordée selon une perspective historiographique qui explore la diversité de ses motifs et de ses manifestations tout au long des cinq derniers siècles.

Durant toute l’époque coloniale et au-delà, la religion catholique, avec ses moines et ses prêtres, ses croyances, symboles et rites collectifs, ses confréries et ses hôpitaux, a généré des pratiques de vivre-ensemble et des expressions de syncrétisme, elle a également formulé des discours normatifs et elle a fait de la famille sacralisée le fondement de l’ordre social et politique. Parallèlement, des acteurs d’origine sociale et ethnique très diverse se sont approprié le droit et la justice pour affronter la multitude de frictions, disputes et conflits de la vie quotidienne. Nombreuses ont été les révoltes surgissant d’identités et de revendications collectives contre d’autres groupes tout aussi solidaires, tandis que des esclaves fugitifs construisaient des communautés dont la marginalité ne les empêcha pas de produire des formes spécifiques de lien social.

Depuis le XIXe siècle, l’irruption de la modernité politique et l’avènement de l’individu, la diversification des économies, l’immigration européenne et asiatique, l’urbanisation et les processus de sécularisation ont profondément transformé autant le langage que les expériences du social. L’univers des relations de proximité s’est dissocié des échanges économiques. Le travail salarié et l’usine, les associations mutualistes et les syndicats ont surgi comme lieux d’interdépendance sociale. La « question sociale » s’est posée comme menace contre l’ordre social tandis que la radio, le cinéma, les sports créaient des images et des espaces inédits de solidarité et d’échange socio-culturel. Enfin, il convient de s’interroger sur le rôle joué par les moyens de communication les plus divers – et jusqu’aux plus actuels – dans la construction, le renouvellement et la préservation des liens sociaux.

Nous vous informons que le Comité Scientifique a sélectionné les 63 symposiums qui seront organisés dans le cadre du XIXème Congrès AHILA qui se tiendra en 2020 à Paris. Vous trouverez dans la rubrique ici "titre des symposiums" la liste de ces symposiums et le lien vers les résumés.

Cette seconde circulaire s’adresse non seulement aux collègues qui souhaitent participer aux activités scientifiques du Congrès AHILA, mais aussi aux coordinateurs de symposiums.

Modalités de soumission

A partir de maintenant et jusqu’au 3 de septembre 2019,

nous vous invitons à envoyer vos propositions de communications à/aux symposiums qui vous intéressent.

Normes pour réaliser votre dépôt de proposition :

  • Ouvrir la page Web du Congrès : https://ahila2020.sciencesconf.org/
  • Aller sur la liste et sélectionner le/les symposiums.
  • Créer un compte pour effectuer votre dépôt.
  • Votre proposition de communication ne doit pas excéder 200 mots, et doit être accompagnée d’un mini-CV (1 page max.).

   Attention : si vous souhaitez participer à plusieurs symposiums, vous devez envoyer des propositions différentes pour chacun d’eux.

Les propositions pourront être envoyées jusqu’au 3 septembre 2019 (deadline 19h heure de Paris).

Après cette date, les coordinateurs de symposiums procèderont à l’évaluation des propositions reçues. La liste des communications sélectionnées sera affichée sur la page Web du Congrès le 15 novembre 2019.

Calendrier pour les coordinateurs de symposiums

Entre le 15 avril et le 3 septembre 2019, vous serez informés par mail de chaque proposition de communication déposée sur le site Web du Congrès, en relation avec votre symposium.

Entre le 3 septembre et le 15 novembre 2019, vous établirez la liste définitive des communications présentées dans le cadre de votre symposium. Vous veillerez, durant le processus de sélection, à ce qu’une diversité d’études de cas soit assurée.

Au plus tard le 15 novembre 2019, vous devrez effectuer sur le site Web du Congrès le dépôt de la version définitive de votre proposition de symposium. 

Cette version définitive du symposium devra respecter les critères suivants :

  • Titre et résumé du symposium en espagnol ou portugais.
  • Nom et affiliation académique des coordinateurs-trices.
  •  Auteurs, affiliation, titres et résumés des communications, en espagnol et/ou portugais.

Nous vous proposons deux formats de symposiums : de une, ou deux sessions maximum. Chaque session sera de 3 heures et demie, dans le cadre des horaires suivants : matinée 9h30-13h ; après-midi 14h30-18h. Pour chaque symposium, il ne pourra y avoir moins de 5 communications, ni plus de 12.

Attention: nous vous rappelons que pour pouvoir participer au Congrès, vous devrez vous inscrire, à partir du 1er juillet 2019 (toutes les informations et les tarifs figurent sur la première circulaire qui se trouve sur la page Web du Congrès : https://ahila2020.sciencesconf.org/resource/page/id/6

De plus, les coordinateurs de symposium qui ne l’ont pas encore fait, doivent adhérer à l’AHILA.

Nous vous remercions par avance pour l’intérêt que vous portez à cet événement et vous attentons à Paris en septembre 2020.https://ahila2020.sciencesconf.org/resource/page/id/89

Comité scientifique

  • Jesús Bustamante (Consejo Superior de Investigaciones Científicas-CSIC, Madrid)
  • Charlotte de Castelnau-L’Estoile (Université Paris Diderot)
  • Claudia Damasceno (EHESS, Paris)
  • Paulo Drinot (University College, London)
  • Pilar González Bernaldo (Université Paris Diderot)
  • Véronique Hébrard  (Université de Lille)
  • María Alejandra Irigoin (London School of Economics and Political Science, London)
  • Annick Lempérière (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
  • Aliocha Maldavsky  (Université Paris Nanterre)
  • José María Portillo (Universidad del País Vasco)
  • Stefan Rinke (Freie Universität Berlin)
  • Maria Rosaria Stabili (Università degli Studi Roma Tre)
  • Geneviève Verdo (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
  • Marianne Wiesebron (Leiden University)

Comité d'organisation

  • Annick Lempérière (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
  • Véronique Hébrard  (Université de Lille)
  • Geneviève Verdo (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
  • Diana Ospina (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Lieux

  • 17 rue de la Sorbonne
    Paris, France (75005)

Dates

  • mardi 03 septembre 2019

Mots-clés

  • Histoire, Liens sociaux, Temps

Contacts

  • Diana OSPINA
    courriel : ahila2020 [at] univ-paris1 [dot] fr

Source de l'information

  • Diana OSPINA
    courriel : ahila2020 [at] univ-paris1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Penser les liens sociaux en Amérique ibérique », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 16 mai 2019, https://doi.org/10.58079/12os

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