InicioQu’induisent les pensées et pratiques contemporaines du « care » pour l’architecture ?
Qu’induisent les pensées et pratiques contemporaines du « care » pour l’architecture ?
How do contemporary thinking and practices in care affect architecture?
Thèse CIFRE en architecture (CNAM et entreprise SCAU)
CIFRE architecture thesis
Publicado el viernes 10 de mayo de 2019
Resumen
Qu’induisent sur l’architecture les pensées et pratiques contemporaines de la santé sous l’angle du care ? D’une part du point de vue des espaces explicitement pensés et conçus pour des usages sanitaires, médicaux, soignants (des « institutions » soignantes) ? D’autre part, quelles réflexions, et quelles mises en pratique, peuvent-elles apporter plus largement sur l’architecture en général, l’espace, et même l’« habiter » ?
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Nom de l’entreprise
SCAU - Société de Conception d’Architecture et d’Urbanisme (www.scau.com)
75005 Paris
Nom du laboratoire académique partenaire
Ecole Doctorale Abbé-Grégoire du CNAM – sous la direction de Cynthia Fleury
Numéro de reconnaissance du laboratoire : ED546
Descriptif de la thématique de recherche
Qu’induisent sur l’architecture les pensées et pratiques contemporaines de la santé sous l’angle du care ? D’une part du point de vue des espaces explicitement pensés et conçus pour des usages sanitaires, médicaux, soignants (des « institutions » soignantes) ? D’autre part, quelles réflexions, et quelles mises en pratique, peuvent-elles apporter plus largement sur l’architecture en général, l’espace, et même l’« habiter » ? Le travail pourra prendre notamment appui sur les éléments de contexte suivants : - d’un côté, en prenant comme point de départ l’hypothèse d’une vulnérabilité initiale de l’humain, on peut reformuler une certaine pensée classique de l’architecture comme cherchant à ne pas reconnaître cette vulnérabilité, ou alors à la compenser, en proposant une invulnérabilité de la production architecturale comme tentative (fictive ?) d’achèvement ; - d’un autre côté, il est utile de saisir le mouvement historique de « médicalisation » de la société, et le rôle de l’architecture dans ce mouvement : les travaux de Foucault (notamment ses textes sur l’architecture et sa proposition de la « liberté comme pratique », qui constitue selon lui la différence essentielle entre le médecin et l’architecte), ainsi que les écrits d’Ivan Illich pourront être convoqués. Le travail de thèse consistera à examiner d’autres modèles de pensée pour critiquer ce(s) schéma(s) classique(s), en s’appuyant sur le care / le soin, et en particulier sur l’hypothèse selon laquelle il y aurait à nouveau à reconnaître et valoriser la vulnérabilité (de l’individu) et donc le soin (comme paradigme relationnel).
Il pourra alors s’agir d’explorer en particulier les pistes suivantes :
- le déplacement vers l’architecture de certaines grilles de lecture proposées par les pensées du care (celle de Canguilhem notamment) ?
- le déplacement vers l’architecture de la notion de « réparation » (Tronto) : peut-il s’agir d’une nouvelle manière d’aborder l’acte de bâtir ?
- la relation entre les pensées et pratiques du care et les modèles « orientaux » de la relation de l’humain à l’espace, et de la relation de l’humain à sa prodution ?
- ou faut-il aller chercher d’autres formes de réparation, comme dans le film-essai de Kader Attia Réfléchir la mémoire (2016) qui met en relation réparation des objets et de l’humain ?
- le déplacement du concept de « vulnérabilité » vers l’architecture, ce qui peut ouvrir à d’autres formes de temporalité et de pérennité des choses construites ?
Par ailleurs, on pourra chercher à déterminer si le care porte la possibilité d’une autre relation de l’architecture à l’artifice et à la « nature », au-delà des différentes visions de la nature comme, historiquement, « ennemi de l’homme » (Le Corbusier), ou comme, aujourd’hui, « modèle » (comme en témoignent les différentes formes de biomimétisme revendiquées par les architectes). Ces diverses pistes dirigent les réflexions, inévitablement, vers la mise à jour de nouveaux régimes temporels, voire paraissent mettre en crise frontalement la notion d’« éternité » historiquement liée à l’architecture. Néanmoins, il ne devra pas s’agir ici de chercher à abolir la fonction stabilisatrice et la qualité culturelle de l’architecture ; plutôt, les pensées du soin peuvent-elles contenir pour l’architecture d’autres formes de « pérennité », de récits ? Peuvent-elles être un support pour parler à nouveau d’espace public, d’espace commun, voire de « sacré » et d’espace « sacré » ?
Descriptif du poste
Chercheur – thèse au sein de l’entreprise SCAU
Profil recherché
Un profil d’étudiant(e) / diplômé(e) en architecture sera privilégié mais nous restons ouverts à tout profil ayant une culture architecturale importante.
Modalités de candidature
Date de recrutement : 01 octobre 2019
Date limite de réception des candidatures : 31 mai 2019
Adresse e-mail à laquelle le candidat doit envoyer sa candidature* : flora.regibier@chaire-philo.fr
Categorías
- Pensamiento (Categoría principal)
Lugares
- París, Francia (75005)
Fecha(s)
- viernes 31 de mayo de 2019
Archivos adjuntos
Palabras claves
- care, architecture, santé, hôpital, vulnérabilité, soin
Contactos
- Flora Régibier
courriel : flora [dot] regibier [at] chaire-philo [dot] fr
URLs de referencia
Fuente de la información
- Flora Régibier
courriel : flora [dot] regibier [at] chaire-philo [dot] fr
Licencia
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Para citar este anuncio
« Qu’induisent les pensées et pratiques contemporaines du « care » pour l’architecture ? », Beca, premio y empleo , Calenda, Publicado el viernes 10 de mayo de 2019, https://doi.org/10.58079/12r8