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Forêt et paysage

Forest and landscape

Revue « Projets de paysage » n° 22

Projets de paysage journal no. 22

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Publicado quinta, 20 de junho de 2019

Resumo

La forêt, à travers les nombreux biens et services qu’elle génère, constitue une ressource renouvelable dotée d’atouts majeurs dans le contexte d’une transition écologique encourageant une « bioéconomie » en substitution de matériaux ou d’énergies utilisant le carbone fossile. Les changements climatiques, environnementaux, sociaux, exposent cette ressource à de nombreuses incertitudes ; la forêt se trouve confrontée à de nouvelles questions et défis à relever. Dans un contexte où les préoccupations sociales, politiques, économiques, environnementales concernant la forêt et la filière-bois sont fortes au niveau national, européen, international, les propositions de textes attendues pour ce numéro thématique sont largement ouvertes aux réflexions inter- et transdisciplinaires, pouvant articuler recherche et action, dès lors qu’elles cherchent à créer un espace de discussion et de rencontre entre des travaux, des angles d’attaque et des pratiques.

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Coordination : Sylvie Servain (École de la nature et du paysage - INSA Centre Val de Loire, UMR CITERES) et Yves-Petit-Berghem (École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage - Larep)

Rubrique « Dossier thématique »

La forêt, à travers les nombreux biens et services qu’elle génère, constitue une ressource renouvelable dotée d’atouts majeurs dans le contexte d’une transition écologique encourageant une « bioéconomie » en substitution de matériaux ou d’énergies utilisant le carbone fossile. Les changements climatiques, environnementaux, sociaux, exposent cette ressource à de nombreuses incertitudes ; la forêt se trouve confrontée à de nouvelles questions et défis à relever.Face à cette nécessité d’agir, la forêt, dans ses multiples formes (plantée, spontanée, issue de friches ou de délaissés) est en prise avec un territoire d’où émerge une demande sociétale. Cette demande reflète une diversité des valeurs liées aux paysages forestiers qui a été mise en évidence par des études sociologiques et comportementales mais également par des approches environnementales. La gestion de la forêt, ou plutôt des espaces forestiers dans leur diversité, doit répondre à des enjeux de biodiversité, de production et de demandes sociales. Ainsi, dans ce dernier cas, c’est à la fois une gestion « soignée » de la forêt qui est attendue, une protection des arbres remarquables, un cadrage et une sécurisation de la fréquentation. Parfois aménagées sur le modèle des parcs et des espaces verts urbains, les forêts perdent leur profondeur imaginaire et poétique en devenant des équipements sociaux.Or, la forêt est aussi un lieu propice à l’isolement, un refuge se prêtant à la création et aux expériences sensibles. La recherche de ce cadre a transformé certains espaces forestiers en espaces de nature artialisée, jardinée. Ainsi mise en spectacle, la forêt véhicule un ensemble de valeurs qui influencent alors en partie la gestion forestière.Afin de s’adapter à ces attentes complexes et nombreuses, la forêt se renouvelle dans le cadre de projets qui se déclinent à des échelles d’espace et de temps variables mobilisant une grande diversité d’acteurs. Ces projets peuvent être liés au développement de ressources (plantations forestières, agroécologie) ou naître lorsque le paysage devient un instrument de connaissance et d’appropriation renouvelée des territoires par des acteurs impliqués dans l’avenir des forêts. Dans ce cas, ces derniers expriment des revendications qui souvent oscillent entre deux pôles ambivalents, l’un « naturel » lié au besoin de se retrouver dans une nature apaisante et régénératrice, l’autre « culturel » lié au lieu symbolique, parfois au terrain de jeu, où la nature n’est plus recherchée en soi car elle n’est plus qu’un simple environnement.Le paysage peut-il être un levier pour penser autrement la sylve et favoriser son appropriation par les populations et les acteurs impliqués dans sa gestion ? Par la démarche de projet, peut-on encourager le dialogue citoyen et faire parler les acteurs du territoire en insufflant une réflexion commune sur le devenir des forêts ? À l’heure de l’Anthropocène où économie et écologie ont besoin de redéfinir leur objectif commun - celui de contribuer à la venue et à l’organisation d’un commun -, peut-on proposer des outils permettant de nourrir un espace de réflexion ? Par la conception de nouveaux modèles de forêt résiliente adaptés aux changements, quelles solutions innovantes sont offertes aux gestionnaires et aux aménageurs et dans quels cadres d’opérationnalisation (maîtrise d’ouvrage, réglementation, acteurs publics et privés) se placent-elles ?Tous ces sujets appellent des échanges entre nature et société et devront chercher, par le débat et l’action, à apporter des clés de lecture pour la compréhension de cette relation complexe entre le paysage et la forêt. Dans un contexte où les préoccupations sociales, politiques, économiques, environnementales concernant la forêt et la filière-bois sont fortes au niveau national, européen, international, les propositions de textes attendues pour ce numéro thématique sont largement ouvertes aux réflexions inter- et transdisciplinaires, pouvant articuler recherche et action, dès lors qu’elles cherchent à créer un espace de discussion et de rencontre entre des travaux, des angles d’attaque et des pratiques.

Les propositions pourront s’inscrire dans un ou plusieurs de ces trois axes de réflexion :

1. Forêt, paysage, références spatiales et temporelles

Ce premier axe s’intéresse aux dimensions spatiales et temporelles des paysages en forêt. L’espace convoque les expériences du visible et du sensible et confère à l’observateur une position centrale, chacun considérant le paysage comme il l’entend selon ses désirs et sa curiosité personnelle.

Mais la forêt vue du dedans que l’on analyse in situ n’a pas la même signification ni la même saveur que celle qui est perçue du dehors, à distance. Le premier niveau permet d’avoir une perception polysensorielle de la forêt et d’appréhender un paysage de l’intérieur. La structure spatiale de la forêt rend compte de la diversité des ambiances et des motifs paysagers. Cette échelle permet à un observateur de faire un état des lieux, par exemple un diagnostic écologique où les dynamiques comptent autant que l’état du paysage. Le second niveau ne permet pas la même analyse mais crée par un glissement d’échelle un nouveau paysage forestier, fabriqué à distance, moins intime, et dépendant de la technique.

Dans un contexte où l’on cherche à définir un paysage, à caractériser son étendue, sa structure et les éléments qui le composent, quels sont les nouveaux référentiels associés à la perception renouvelée des paysages forestiers ?

Ce paysage forestier est évolutif, il est aussi la marque d’une histoire, d’une longue traversée (système agro-sylvo-pastoral, activités proto-industrielles, etc.), d’événements brutaux (guerres, tempêtes, etc.), et d’une mémoire humaine renvoyant à des sentiments ou souvenirs construits au fil des balades ou des rencontres. Alors que les paysages forestiers se construisent dans la durée, comment peut-on faire dialoguer différentes temporalités, composer avec des rythmes souvent asynchrones, et surtout répondre à l’immédiateté de la gestion qui prend parfois la forme d’un jardinage de la nature ne tenant pas toujours compte de la question du potentiel évolutif des paysages forestiers ainsi générés ?

2. Forêt, territoire de l’action

Ce second axe questionne le sujet autour des savoirs, informations, interprétations et stratégies de gestion des paysages en forêt ainsi que les politiques publiques, les modes de gouvernance et les relations entre les acteurs.

Dans un contexte d’instrumentation de la nature puis de quantification des bénéfices qu’on en tire, la forêt est-elle pourvoyeuse de biens et de services à l’infini ? Peut-on encore raisonnablement aujourd’hui lui demander de produire, d’accueillir, de divertir tout en garantissant la diversité biologique et aussi la part de rêve et d’utopie qui est en chacun de nous ? Est-il possible de qualifier des besoins qui dépassent l’approche désormais traditionnelle de la gestion multifonctionnelle ? Peut-on construire de nouvelles forêts et paysages qui rassemblent ou alors se dirige-t-on vers une spécialisation des territoires forestiers ?

La démarche paysagère en forêt peut permettre de créer des liens entre le passé, le présent et l’avenir, et ainsi d’identifier les fils conducteurs qui ont présidé aux destinées du territoire. Au-delà de s’inventer une destinée commune, comment peut-on sortir des cadres classiques qui conduisent à bâtir des schémas d’aménagement souvent standardisés ? Comment articuler les différentes activités et les services rendus par la forêt dans un contexte de changements globaux mettant en exergue les enjeux liés à la préservation de la biodiversité ?

La forêt peut mettre en tension différents acteurs des territoires. Les conflits sont souvent liés à des choix d’aménagement et de gestion répondant à des demandes et à des enjeux entrant en contradiction, et peuvent être amplifiés quand le paysage forestier est malmené, à l’occasion de phénomènes exceptionnels (tempêtes, incendies…) ou d’interventions sylvicoles. Quand le projet devient politique, élus et maîtres d’ouvrage ont parfois des opposants dont il importe de décrypter les rôles et les fonctionnements. La question du paysage en forêt peut-elle être source d’incompréhensions, de ruptures dans le dialogue entre les acteurs impliqués ou au contraire permettre que se développe un espace de dialogue ?

3. Forêt et paysage en projet

Cet axe s’intéresse à la conception de projets, aux conditions de leur élaboration, et aux modalités pratiques de réalisation à une échelle de territoire restreinte (massif, parcelle).Dans le cadre de projets forestiers ou agroforestiers, il est intéressant de s’interroger sur la place du paysage et sur les liens avec les différentes fonctionnalités développées (fourniture de bois pour la construction ou l’énergie, production agricole, réserve de gibiers…). La dimension paysagère est-elle prise en compte ? Si oui, suivant quelles approches et modalités ? Comment sont appréhendés les impacts de ces projets et actions sur le paysage ?

La forêt peut être également pour le paysagiste un site-atelier où naissent des expérimentations, des projets et où se pose la question de l’intégration paysagère en amont des travaux, au moment de la conception de l’aménagement forestier. Les approches paysagères propres aux paysagistes professionnels trouvent un écho auprès des agents des services forestiers qui ont pour mission de prendre en compte les fonctions sociales et culturelles de la forêt, et donc la dimension sociale et subjective inhérente au paysage. Paysagistes et forestiers ont-ils des éléments de langage ou de « culture » communs leur permettant de dialoguer et d’élaborer des réponses aux questions relatives aux approches paysagères en forêt ? Quelles sont les conditions et les difficultés de cette mise en situation où se côtoient des professionnels n’ayant pas au départ les mêmes façons d’appréhender et d’apprécier un paysage en forêt ? Si des points de désaccord sont inévitables, quels sont les éléments qui rassemblent et permettent de répondre aux attentes d’un public sensible au maintien et à l’amélioration de son cadre de vie ?

Rubrique « Matières premières »

Ce numéro pourra dans sa rubrique « Matières premières » accueillir des textes non scientifiques positionnés dans un cadre épistémologique large et proposant des approches originales, traversières, montrant d’autres manières d’appréhender les paysages en/de la forêt. Les expériences de projets ainsi que les expérimentations s’inscrivant dans un processus de projet pourront donner lieu à des propositions hybrides entre sciences, arts et techniques, et associant les acteurs de l’aménagement (architectes, paysagistes, urbanistes…). Les réflexions menées dans le cadre d’ateliers, renouvelant les manières de penser et de construire des projets (forestiers ou agroforestiers), seront également les bienvenues.

Les auteurs veilleront à préciser clairement :

  • le (ou les) axe(s) de réflexion auquel(s) ils souhaitent contribuer ;
  • la rubrique dans laquelle ils souhaitent être publiés.

Modalités de soumission

  • Un résumé de 2 pages (soit environ 6 000 signes), comprenant une bibliographie indicative, 5 mots-clés et la mention du ou des champ(s) disciplinaire(s), devra être envoyé

le jeudi 5 septembre 2019 au plus tard

à Emmanuelle Passerieux-Gibert : projetsdepaysage@gmail.com ;

  • une sélection sera faite à partir de ces résumés et la commande des textes aux auteurs sera envoyée le jeudi 19 septembre 2019 ;
  • les textes devront impérativement être envoyés le lundi 13 janvier 2020 au plus tard à Emmanuelle Passerieux-Gibert : projetsdepaysage@gmail.com ;
  • calibrage impératif des textes pour le dossier thématique : entre 30 000 et 50 000 signes, espaces, notes et bibliographies comprises. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;
  • calibrage impératif des textes pour la rubrique « Matières premières » : entre 15 000 et 30 000 signes, espaces, notes et bibliographies comprises. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;
  • pour la présentation des textes et les consignes à suivre, veuillez impérativement consulter le site Internet de la revue à l’adresse suivante : http://www.projetsdepaysage.fr/fr/conseils_aux_auteurs

Directeur de publication 

  • Vincent Piveteau

Comité de rédaction

  • Sabine Bouché-Pillon, maître de conférences en écologie urbaine à l'École de la nature et du paysage de Blois, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS - université de Tours)
  • Nathalie Carcaud, professeure de géographie à Agrocampus Ouest, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
  • Bernard Davasse, géographe, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, Passages-UMR 5319 CNRS
  • Hervé Davodeau, géographe, enseignant-chercheur, maître de conférences, à Agrocampus Ouest centre d'Angers, UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
  • Catherine Grout, professeure en esthétique, HDR, École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, chercheuse au Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
  • Dominique Henry, paysagiste, docteur en géographie-aménagement, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, Passages-UMR 5319 CNRS
  • Cyrille Marlin, paysagiste et géographe, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, laboratoire PASSAGES-UMR 5319 CNRS
  • Yves Petit-Berghem, géographe, professeur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
  • Sylvie Servain, géographe, professeure des universités, département École de la nature et du paysage, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS-université de Tours)
  • Monique Toublanc, sociologue, ingénieur paysagiste, maître de conférences à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)

Comité scientifique

  • Sylvie Brosseau, architecte-chercheur, université Waseda à Tokyo
  • Serge Briffaud, historien, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, chercheur à Passages-UMR 5319 du CNRS
  • Béatrice Collignon, géographe, professeure à l'université de Bordeaux-Montaigne, directrice de l’UMR Passages 5319
  • Gérald Domon, géographe, école d'architecture de paysage, université de Montréal
  • Pierre Donadieu, professeur émérite en sciences du paysage à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille
  • Sabine Ehrmann, artiste, docteure en esthétique, enseignante à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ENSAPL), chercheuse du Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
  • Georges Farhat, architecte, historien des jardins et du paysage, Associate Professor, université de Toronto et membre fondateur du Laboratoire de l'école d'architecture de Versailles (Léav)
  • Viviana Ferrario, architecte, enseignante-chercheuse à l'université IUAV de Venise
  • Marina Frolova, géographe, professeure au département de géographie régionale et physique, faculté de philosophie et de lettres, université de Grenade
  • Josefina Gómez Mendoza, professeur émérite de géographie à l'université autonome de Madrid
  • André Guillerme, professeur d'histoire des techniques au Conservatoire national des arts et métiers à Paris
  • Fabienne Joliet, géographe, professeure à l'Institut national de l'horticulture et du paysage à Angers (Agrocampus-Ouest)
  • Laurent Matthey, géographe, professeur assistant, département de géographie et environnement de l'université de Genève
  • Francesca Mazzino, professeure en architecture du paysage, coordonnatrice du master interuniveristé « projet des espaces verts et du paysage », université de Gênes
  • Yves Michelin, géographe et agronome, professeur à VetAgroSup
  • Diego T. Moreno, professeur de géographie, coresponsable du Laboratoire d'archéologie et d'histoire environnementale (LASA), DAFIST-DISTAV, université de Gênes (Italie)
  • Philippe Poullaouec-Gonidec, architecte, paysagiste et plasticien, directeur de la chaire Unesco en paysage et environnement (Cupeum) et de la chaire paysage et environnement (Cpeum), professeur à l'École d'architecture de paysage de l'université de Montréal (Canada)
  • Sylvie Salles, architecte et urbaniste, Ensa Paris-Val de Seine
  • Anne Sgard, professeure de géographe, université de Genève
  • Nicole Valois, professeure à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal (Canada).

Bibliographie indicative

Boutefeu, B., La Forêt mise en scène, Attente des publics et scénarios de gestion de la forêt, Paris, L’Harmattan, coll. « Questions contemporaines », 2009, 290 p.

Corvol, A., Arnould, P., Hotyat, M. (dir.), La Forêt, perceptions et représentations, Paris, L’Harmattan, 1997, 247 p.

Decocq, G., Kalaora, B., Vlassopoulos, C., La Forêt salvatrice, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2016, 187 p.

Deuffic, P., « Les forestiers et la question du paysage. Des bois marmenteaux à la forêt “paysagée” », Revue forestière française, 2005, vol. 57, n° 3, p. 349-362.

Hotyat, M., Dereix, C., Gresser, P., Lormant, F. (dir.), Forêt refuge, Paris, L’Harmattan, 2018, 408 p.

Larrère, R., Nougarède, O., Des hommes et des forêts, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Traditions », 1993, 128 p.

Mottet, J. (dir.), La Forêt sonore. De l’esthétique à l’écologie, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017, 224 p.

Schmithusen, F., « Percevoir la forêt et la gestion forestière », Annales de géographie, n° 609-610, 1999, p. 479-508.


Datas

  • quinta, 05 de setembro de 2019

Palavras-chave

  • paysage, forêt, territoire, environnement, action, projet, gestion, usage

Contactos

  • Emmanuelle Passerieux-Gibert
    courriel : projetsdepaysage [at] gmail [dot] com

Urls de referência

Fonte da informação

  • Emmanuelle Passerieux-Gibert
    courriel : projetsdepaysage [at] gmail [dot] com

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Para citar este anúncio

« Forêt et paysage », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado quinta, 20 de junho de 2019, https://doi.org/10.58079/1339

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