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Revue interdisciplinaire « Sociétés plurielles » n°4

Interdisciplinary Journal « Sociétés plurielles » Issue 4

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Veröffentlicht am Freitag, 15. November 2019

Zusammenfassung

Pour son numéro 4, à paraître au deuxième semestre 2020, la revue interdisciplinaire à comité de lecture Sociétés plurielles lance un appel à contributions thématique : « S’expatrier ». Il s’agit d’un thème aussi bien historique qu’actuel, lié à celui des mobilités et des migrations, mais qui s’en distingue par une spécificité liée à la notion de « patrie » et au caractère d’acte volontaire impliqué par le verbe à l’infinitif. Une réflexion sur les termes s’impose : le fait de s’expatrier produit-il ce qu’on appelle aujourd’hui de façon banale des « expatrié(e)s », ou plutôt des exilés, des réfugiés, des transfuges ? Il y a dans le fait de s’expatrier une notion d’arrachement, ainsi que des notions d’identité, d’appartenance, choisie ou contrainte. On peut aussi réfléchir sur la question des apatrides, ou sur celle des rapatriés (ex. « Pieds noirs » revenus d’Algérie en France). S’expatrier pour des raisons fiscales est-il une forme de trahison vis-à-vis de la patrie ? L’individu qui s’expatrie sera étudié de préférence en relation aux collectivités (sociétés, entreprises, etc.).

Inserat

Argumentaire

Pour son numéro 4, à paraître au deuxième semestre 2020, la revue interdisciplinaire à comité de lecture Sociétés plurielles lance un appel à contributions thématique : « S’expatrier ».

Il s’agit d’un thème aussi bien historique qu’actuel, lié à celui des mobilités et des migrations, mais qui s’en distingue par une spécificité liée à la notion de « patrie » et au caractère d’acte volontaire impliqué par le verbe à l’infinitif.

Ce thème peut concerner de très nombreuses disciplines : Histoire, Géographie, Sociologie, Psychologie, Droit, Science Politique, Science Economique, et également Littérature et Arts. Les documents iconographiques ou relevant de l’audio-visuel seront les bienvenus.

Une réflexion sur les termes s’impose : le fait de s’expatrier produit-il ce qu’on appelle aujourd’hui de façon banale des « expatrié(e)s », ou plutôt des exilés, des réfugiés, des transfuges ? Il y a dans le fait de s’expatrier une notion d’arrachement, ainsi que des notions d’identité, d’appartenance, choisie ou contrainte. On peut aussi réfléchir sur la question des apatrides, ou sur celle des rapatriés (ex. « Pieds noirs » revenus d’Algérie en France). S’expatrier pour des raisons fiscales est-il une forme de trahison vis-à-vis de la patrie ? L’individu qui s’expatrie sera étudié de préférence en relation aux collectivités (sociétés, entreprises, etc.)

L’idée de patrie est au cœur de la question. Change-t-on de patrie en s’expatriant ? Peut-on avoir deux patries, ou plusieurs ? Existe-t-il des formes de patrie/de patriotisme internationales ?

Les causes et motifs des expatriations, qu’elles soient contraintes ou choisies librement, sont à analyser, avec l’apport des historiens de l’économie et des sociétés, avec celui de l’histoire du climat, de l’histoire des idées et des cultures (xénophobie, persécutions religieuses…).

Autres aspects à examiner :

  • La sociologie des expatriés. L’expatriation concerne-t-elle l’histoire du genre ?
  • Les pratiques des expatriés dans le/les pays d’accueil (les diasporas et leur fonctionnement), la construction de nouvelles identités, les pratiques mémorielles, les traumatismes vécus, exprimés ou non.
  • L’accueil des expatriés dans un pays : droit d’asile, autres facilités (ou au contraire restrictions) accordées aux arrivants, défis posés aux pays d’accueil en termes politiques, économiques, culturels ? Problèmes liés à l’intégration des arrivants.
  • Expatriation, droit et idéologie : couleur politique des expatriés, revendications, justifications idéologiques, apport du droit international, des institutions internationales, à l’appui des mouvements d’expatriation, ou contre eux.

Conditions de soumission

Les propositions sont à adresser à la revue Sociétés Plurielles, sous forme de projets d’articles d’une page, avec quelques indications bibliographiques.

Elles peuvent être envoyés à l’adresse de la rédaction : programmesp@gmail.com. La Revue examinera les propositions qui correspondent à sa ligne éditoriale (https://societesplurielles.fr/fr/publications/revue-societes-plurielles/).

Les consignes aux auteurs figurent dans la pièce jointe.

Date limite d’envoi : 1 décembre 2019

Présentation de la revue

La revue Sociétés plurielles est née du programme interdisciplinaire du même nom (2014-2018) qui réunissait des enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales de près de vingt laboratoires de la COMUE Sorbonne-Paris-Cité.

La revue Sociétés plurielles couvre tous les champs d’études concernés par le pluriel dans la société et appuie fortement les approches interdisciplinaires. La revue a pour objectif de promouvoir des travaux consacrés aux défis de la diversité, aux politiques du pluralisme et à la gestion des crises. Les travaux portant sur la dimension historique des sociétés plurielles sont fortement encouragés.

De même, la revue encourage la publication des résultats de la recherche sous d’autres formes que le texte : images, productions vidéo, etc.

Elle publie des articles inédits, en français, anglais, espagnol, allemand ou italien, non proposés simultanément à d’autres revues, après sélection par les membres de son comité scientifique international (peer review, avec évaluation en double aveugle).

Équipe éditoriale

  • Direction de la revue : Madalina Vârtejanu-Joubert (INALCO)
  • Secrétariat: Damiano De Facci programmesp@gmail.com

Comité de rédaction

  • Delphine Allès (INALCO),
  • Liliane Crips (Université Paris Diderot),
  • Christophe Darmangeat (Université Paris Diderot),
  • Éric Magnin (Université Paris Diderot),
  • Delphine Pagès-El Karoui (INALCO),
  • Marie-Louise Pelus-Kaplan (Université Paris Diderot),
  • Patrick Renaud (Université Sorbonne Nouvelle).

Partenaire éditorial

Presses de l’INALCO, 2 rue de Lille 75007 Paris

Comité scientifique

  • Myriam Ababsa (IFPO/Amman),
  • Russell Belk (Université de Toronto),
  • Peter Blumenthal (Université de Köln),
  • Hassen Boubakri (Université de Sousse),
  • Bernard Chavance (Université Paris Diderot),
  • Élisabeth Cunin (IRD),
  • Han Entzinger (Université de Rotterdam),
  • Florence Gauthier (Université Paris Diderot),
  • Jean-Jacques Glassner (HAROC/CNRS),
  • David Inglis (University of Exeter),
  • Tally Katz-Gerro (Université de Haifa),
  • Justin Kissangoula (Université Paris Descartes),
  • Yves-Édouard Le Bos (Université Sorbonne Nouvelle),
  • Liliane Louvel (Université de Poitiers),
  • Maren Möhring (Université de Leipzig),
  • Lorenza Mondada (Université de Bâle),
  • Nikolay Nenovsky (Université Picardie Jules Verne),
  • Massimo Pendenza (Université de Salerne),
  • Victor Piché (Université de Mc Gill),
  • Iwona Piechnik (Université de Cracovie),
  • Viviane Riegel (ESPM de Sao Paulo),
  • David Rosenberg (Université de Pittsburgh),
  • Maciej Serwanski (Université de Poznan),
  • Emmanuel Vernadakis (Université d’Angers).

Daten

  • Sonntag, 01. Dezember 2019

Schlüsselwörter

  • mondialisation, migration, cosmopolitisme, diversité, pluralité, interdisciplinarité

Informationsquelle

  • Damiano De Facci
    courriel : programmesp [at] gmail [dot] com

Lizenz

CC0-1.0 Diese Anzeige wird unter den Bedingungen der Creative Commons CC0 1.0 Universell .

Zitierhinweise

« S’expatrier », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am Freitag, 15. November 2019, https://doi.org/10.58079/13ua

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