InicioL’entrepreneuriat en Afrique : entre (ré)émergence d’un discours et reconfigurations des pratiques

InicioL’entrepreneuriat en Afrique : entre (ré)émergence d’un discours et reconfigurations des pratiques

L’entrepreneuriat en Afrique : entre (ré)émergence d’un discours et reconfigurations des pratiques

Entrepreneurship in Africa: between re-emergence of a discourse and reconfigurations of practices

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Publicado el jueves 23 de enero de 2020

Resumen

Il s'agit, à travers ce numéro, de saisir les évolutions à l’œuvre dans le champ de l’entrepreneuriat en Afrique, à la fois sous l’angle de la diversité de ses formes contemporaines et sous celui du renouveau d’un discours impulsé en partie par « en haut », via les bailleurs internationaux, mais aussi réapproprié de manière endogène au gré des intérêts et enjeux locaux.

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Présentation

Appel à contribution pour un numéro spécial de la Revue Internationale de Etudes de Développement (RIED) coordonné par Jean-Philippe Berrou (LAM/Sciences Po Bordeaux), Q. Chapus (CNAM-CNRS) & Y. Onibon Doubogan (Université de Parakou-CAMES) sur le thème suivant : « L’entrepreneuriat en Afrique entre (ré)émergence d’un discours et reconfigurations des pratiques ».

Argumentaire

À la faveur des transformations socio-économiques que connaît le continent africain depuis le début du nouveau millénaire, les entrepreneurs et l’entrepreneuriat en général (re)font l’objet d’un engouement particulièrement marqué tant de la part des acteurs internationaux de la coopération et du développement (CNUCED, 2015 ; BAfD, OCDE & PNUD, 2017 ; AFD, 2018) que des milieux académiques (Fosu, 2015 ; Dana et al., 2018). Pour certains auteurs, ces (nouveaux) entrepreneurs ne sont rien de moins que ceux « qui fabriquent aujourd’hui l’histoire économique et sociale du continent » (Severino et Hajdenberg, 2016, p. 18-19).

Un tel engouement n’est pourtant pas nouveau. Si dans les années 1960-1970, la thèse de « l’entrepreneurial bottleneck » (Kilby, 1971) domine et justifie l’État entrepreneur, la vague néolibérale des programmes d’ajustement structurel (PAS) va, dans les années 1980 et jusqu’au début des années 1990, réhabiliter l’initiative privée. Au sein d’une stratégie visant à restaurer les marchés et symétriquement à réduire le rôle de l’État, la figure de l’entrepreneur est magnifiée, idéalisée, y compris dans ses formes les plus atypiques auparavant négligées tel que le petit entrepreneuriat informel (De Soto, 1986). Nouvelles figures d’un « ajustement à visage humain », un ensemble de dispositifs d’appuis aux microentreprises verront ainsi le jour à cette époque. Sur le plan académique, cette période va donner lieu aux premiers travaux d’envergure sur les « Entreprises et entrepreneurs africains » (voir les ouvrages collectifs de Ellis et Fauré, 1995 et Fauré et Labazée, 2000). À rebours des récits « héroïsés » fondés sur quelques success stories entrepreneuriales (Marsden, 1991 ou Cordonnier 1982 avec les « Nanas Benz »), ces travaux décrivaient très finement la pluralité du fait entrepreneurial sur le continent, en le resituant dans ses contextes nationaux ou régionaux d’apparition. La ré-émergence de ce discours « pro-entrepreneurial » presque vingt ans après interpelle donc nécessairement.

Il est vrai que le continent africain connaît en ce début de nouveau millénaire des transformations socio-économiques importantes : nouveau cycle de forte croissance économique, croissance démographique et urbanisation, sortie de pauvreté et émergence de catégories intermédiaires de revenus (d’aucuns diraient de « classes moyennes »), transformations numériques sans précédent (leapfrog technologique), rôle de la diaspora, etc. Mais il est aussi marqué par des permanences structurelles : des économies faiblement industrialisées et peu diversifiées, des marchés du travail largement dominés par l’informalité et le statut d’indépendant (De Vreyer et Roubaud, 2013). Alors, dans ce contexte, qu’en est-il du fait entrepreneurial ? Ces permanences structurelles masquent-elles une « révolution entrepreneuriale » en cours ? Qui sont les entrepreneurs et quelles activités développent-ils (elles) ?

Derrière la prédominance des activités informelles, des transformations sont potentiellement observables dans les pratiques des entrepreneurs informels. La révolution numérique a par exemple profondément modifié tant l’environnement des affaires que les pratiques des entrepreneurs dans ce secteur. Avec un téléphone mobile, il est possible d’animer un espace commercial sur Facebook, d’avoir des conversations avec des groupes de partenaires ou d’assurer le paiement par des services de mobile money. Le paysage des grandes entreprises et des grands entrepreneurs interroge aussi quant aux déterminants de leur réussite et de leur ascension. Entre les deux, que sont aujourd’hui les PME du continent ? Par-delà le fait entrepreneurial lui-même, c’est aussi ce renouveau du discours faisant la promotion de l’entrepreneuriat qui est à interroger et resituer dans ce nouveau paysage.

Du côté des acteurs internationaux du développement, les raisons d’un tel discours ne manquent pas : objectifs de diversification et de montée en gamme des économies jugées trop dépendantes des matières premières, d'insertion professionnelle des catégories discriminées sur le marché du travail, de soutien au développement des nouvelles technologies, d’attractivité des capitaux étrangers et d'insertion dans une économie mondialisée, etc. Mais ce discours s’inscrit aussi et peut-être surtout dans un paysage qui est celui d’une transformation des objectifs et des formes de l’aide au développement (émergence de nouveaux pays donateurs, poids de plus en plus important des financements privés, etc.). Les diverses promesses dont l’entrepreneuriat est porteur sont à replacer dans un contexte de forte progression de l’endettement public en Afrique et de rationalisation de l’APD, qui tend de plus en plus à privilégier la création directe de richesses autour du registre de l’efficacité.

Du côté des autorités nationales, ce discours est aussi à contextualiser au regard des intérêts économiques et politiques locaux. Au-delà des injonctions assez uniformes des bailleurs multilatéraux, une multiplicité de positionnements vis-à-vis de l’entrepreneuriat et de la manière de le promouvoir existent sur le continent. Plusieurs pays africains se sont récemment dotés d’une agence nationale de promotion de l’entrepreneuriat (parfois limitée à la PME), comme les pays du Maghreb, l’Éthiopie ou le Malawi. D’autres ont davantage (ou de manière complémentaire) axé leurs réformes sur l’évolution du cadre juridique et réglementaire comme le Maroc, le Kenya ou le Rwanda et font à ce titre figure de « bons élèves » dans les classements internationaux comme le Doing Business (BAD, OCDE & PNUD, 2017). Mais d’autres pays, notamment en Afrique centrale ou dans la corne de l’Afrique, restent encore relativement à l’écart de cet agenda. De même, sur le terrain, une multiplicité de dispositifs locaux d’appui à l’entrepreneuriat coexistent (via des formations, des financements ou encore différentes aides techniques). L’action des structures publiques est ici souvent complétée et prolongée par celles d’ONG et de fondations locales ainsi que par de nouveaux acteurs privés (fonds de capital-investissement par exemple).

Nous proposons, à travers ce numéro, de saisir les évolutions à l’œuvre dans le champ de l’entrepreneuriat en Afrique, à la fois sous l’angle de la diversité de ses formes contemporaines et sous celui du renouveau d’un discours impulsé en partie par « en haut », via les bailleurs internationaux, mais aussi réapproprié de manière endogène au gré des intérêts et enjeux locaux. Trois axes principaux de réflexion sont retenus pour ce numéro :

1- Le fait entrepreneurial dans la pluralité de ses configurations en Afrique aujourd’hui

Indéniablement, le fait entrepreneurial en Afrique est aujourd’hui présenté ou médiatisé sous des traits nouveaux, mais qu’en est-il vraiment ? Dans cet axe, il s’agit d’aborder le fait entrepreneurial dans la pluralité de ses configurations et de mettre en lumière les formes spécifiques qui émergent et ont émergé sur le terrain durant les dernières années. Bien que parfois en décalage avec une certaine réalité (Ellis et Fauré, 1995), l’image d’un entrepreneuriat dit « de nécessité » ou « de subsistance » a longtemps été associée aux pays africains. Cette image est aujourd’hui grandement remise en question par l’apparition d’entreprises originellement peu structurées mais qui proposent un bien ou un service innovant ou en mesure de répondre à des problématiques mondiales (accès à l’eau, à l’énergie, etc.). La requalification de l’entrepreneuriat de « nécessité », au sein duquel les bailleurs cherchent désormais des « gazelles » ou des « entrepreneurs à fort potentiel », amène à interroger la pertinence de l’opposition classique entre nécessité et opportunité. Comment les chercheurs de différentes disciplines se saisissent-ils des formes émergentes d’entrepreneuriat en Afrique ? Une réflexion par typologie et une analyse des trajectoires individuelles pourraient être particulièrement pertinentes pour comprendre les reconfigurations dans les champs nationaux/régionaux de l’entrepreneuriat. On pourra également interroger la manière dont se construisent les pratiques entrepreneuriales et le sens que les entrepreneurs donnent à leur acte de création. L’entrepreneuriat apparaît-il comme un parcours désiré et désirable, tant pour les jeunes que pour les femmes par exemple ? Quelles représentations sont associées à l'entrepreneuriat et à quel univers de référence se raccrochent-elles ?

Par ailleurs, l’entrepreneuriat, dans l’approche libérale, apparaît comme un moyen d’émancipation des femmes, qui passe d’abord par l’économique et l’accès à une position sur le marché du travail (Charlier et al., 2018). Un état des lieux s’impose : selon quelles conditions les femmes africaines entreprennent-elles aujourd’hui ? Quelles spécificités revêt l’entrepreneuriat féminin, à la fois dans le parcours et les caractéristiques des créatrices d’entreprises ? Quelles limites et contraintes expérimentent-elles dans un univers qui demeure, dans la majorité des pays, essentiellement masculin ? Une réflexion pourra être entreprise sur l’autonomisation financière qu’est censée permettre la création d’entreprise : l’entrepreneuriat est-il désormais un « choix » pour les femmes ou constitue-t-il une forme renouvelée de domination et de perduration des inégalités de genre ?

Les comparaisons entre différents contextes africains mais également dans une perspective internationale (hors Afrique) permettront de révéler la diversité des formes que prend l’acte entrepreneurial et le rapport différencié qu’entretiennent avec lui les entrepreneurs étudiés.

2- L’économie politique du discours de valorisation/promotion de l’entrepreneuriat : entre injonctions internationales, réappropriations et résistances locales

Ce deuxième axe pourra s’intéresser à l’économie politique de ce discours de promotion et de valorisation de l’entrepreneuriat très largement porté par les acteurs internationaux du développement (bailleurs publics comme opérateurs privés) mais aussi réapproprié/contesté par les autorités et acteurs locaux sous des formes diverses.

Plus précisément, on pourra souligner les processus par lesquels l’entrepreneuriat, promu notamment par les acteurs (et quels acteurs) du Nord, est devenu (ou non) un enjeu politique en Afrique. Cela amène entre autres à questionner les hybridations ou tensions (public/privé, local/global, endogène/exogène, etc.) à l’œuvre dans la manière dont l’entrepreneuriat est promu et ce que nous dit la diffusion d’une rhétorique entrepreneuriale libérale – qui tend à individualiser et responsabiliser – sur la place et le rôle de l’État dans les différents contextes africains. Une comparaison avec les années des PAS serait ici heuristique pour comprendre comment se réinvente cette rhétorique.

Face à ce que certains acteurs nomment l’ « africapitalisme », il s’agit, en outre, comme nous y invite J. Copans (1991, p. 35), de dépasser l’hypothèse d’un simple « effet mimétique de l’Occident » ou à l’inverse d’une « forme culturaliste particulière », en interrogeant la circulation des pratiques et des représentations à l’échelle du continent. Quels « entrepreneuriats » sont aujourd’hui valorisés et promus en Afrique, par qui et dans quel(s) but(s) ?

Le social business (ou entrepreneuriat social) et l’entrepreneuriat « innovant » reçoivent de nombreuses attentions, souvent au détriment des formes alternatives qui relèvent par exemple de l’économie sociale et solidaire (ESS). Globalement, qui sont les porteurs de la pénétration des registres discursifs occidentaux (« start-up », social business, etc.) dans les différents contextes nationaux ? Dans la mesure où les migrations de retour s’intensifient, comment ces rhétoriques circulent-elles et quels canaux utilisent-elles ? Sur ce point, la question des relais en interne et des rapports de force au sein des champs de l’entrepreneuriat apparaît centrale (dualisme entre le petit entrepreneuriat d’un côté et les grands groupes industriels de l’autre). À l’instar d’Akinkugbe et Wohlmuth (2016), on pourra par exemple s’interroger sur le rôle des « classes moyennes » africaines dans l’adoption des rhétoriques « pro-business » et leur vocation (ou non) à combler ce « missing middle » (absence de structures productives de taille moyenne) dans le champ de l’entrepreneuriat. À l’inverse, on pourra réfléchir à comment, face à la pénétration d’instruments qui visent à « étendre et approfondir les formes du marché et à imposer aux activités économiques le modèle idéalisé de l’organisation entrepreneuriale » (Labazée, 2002, p. 377), les différents acteurs économiques s’adaptent et/ou résistent et à comment cela se retranscrit dans les pratiques économiques.

On pourra enfin engager une réflexion plus globale sur ce que nous dit cette rhétorique entrepreneuriale sur la manière de faire et de promouvoir le développement en Afrique et plus globalement dans d’autres zones géographiques. On peut à ce titre regarder comment elle pénètre des champs qui en étaient alors relativement à l’écart, et aux problèmes qui se posent alors, comme dans le monde associatif ou le secteur agricole (Haubert, 1999).

3- Les dispositifs d’incitation et d’appui à l’entrepreneuriat : état des lieux et effets

Dans un contexte où les dispositifs visant à la création d’entreprises se multiplient, il apparaît en effet nécessaire de confronter les intentions à l’épreuve des faits. Plusieurs travaux concluent à l’inefficacité économique, partielle ou totale, des dispositifs venant du Nord, souvent inadaptés aux spécificités locales, pour susciter des vocations ex nihilo (Boussetta et al., 2013 au Maroc, Fanny-Tognisso et Roux, 2017 en Côte d’Ivoire, Brière et al., 2017 en Afrique-du-Sud et au Rwanda, etc.). Plus largement, quelle est la viabilité à long terme des structures créées dans le cadre de dispositifs qui bien souvent sont formatés pour fonctionner à court terme ? Quels effets les dispositifs génèrent-ils sur le niveau de vie des entrepreneurs et leur positionnement social ? Au niveau plus macro, cela soulève aussi la question des effets d’entraînement et des retombées sur les autres secteurs, donc à interroger l’entrepreneuriat à l’aune de ses promesses.

Se pose, de manière complémentaire, la question de la transférabilité de dispositifs d’entrepreneuriat au regard de leur tendance homogénéisante (Labazée, 2002) et la cohérence des échelles auxquelles ils sont pensés : comment les dispositifs intègrent-ils les caractéristiques et enjeux locaux ? Quelles distorsions introduisent-ils alors dans la manière d’entreprendre et de gérer les entreprises ? En quoi divergent-ils, dans leur configuration ou leurs résultats, des actions et dispositifs pensés localement ?

Globalement l’injonction à la responsabilisation et la prise en charge de soi par soi renforce, voire crée différentes inégalités : quid des jeunes les plus éloignés de l’emploi, qui ne disposent pas ou peu de capitaux scolaire ou économique ? Quelles barrières se dressent face à eux dans l’accès à l’entrepreneuriat, quelles que soient ses formes ? Quels effets de sélection la profusion de ces dispositifs crée-t-elle dans l’accès à l’entrepreneuriat ?

Enfin, pour de nombreuses populations, la nécessité d’entreprendre demeure présente, en dehors des dispositifs : quelles évolutions constate-t-on ces dernières années dans le petit entrepreneuriat informel ? Certaines réformes, comme la création du statut de l’autoentrepreneur (au Maroc par exemple), visent avant tout à la formalisation d’activités exercées alors dans l’ombre des autorités publiques : observe-t-on un processus massif de formalisation dans les pays africains qui mènent ce type de politiques ? Ces formalisations marquent-elles des trajectoires vers la création de structures plus pérennes et rémunératrices pour les entrepreneurs concernés ?

Dans la mesure où certaines des dynamiques décrites dans cet appel peuvent s’appliquer en dehors du continent africain, les propositions portant sur d’autres contextes en développement seront également étudiées, en particulier si elles ouvrent sur une perspective comparative.

Cadrage / Participation au dossier du n°245 (2021-1)

Ce dossier souhaite privilégier une approche interdisciplinaire. Les auteur·e·s de toutes les sciences sociales et humaines sont appelé·e·s à participer, y compris et sans pour autant s’y limiter : la sociologie, la science politique, l’économie, l’histoire, l’anthropologie, la psychologie, la philosophie.

Les auteur·e·s sont invité·e·s à explorer le thème du dossier à partir d’analyses locales, nationales, inter- et transnationales. La mise en contexte d’études empiriques, de corpus originaux, la rencontre entre une approche théorique solide et un terrain, sont attendues.

Le processus de sélection se déroule comme suit selon les dates indiquées dans le calendrier de production ci-dessous :

1- Envoi de la proposition d’article

Les propositions d’articles, en français, anglais, ou espagnol, présentent le projet d’article en environ 4 000 signes, espaces comprises, soit environ 500 mots ou une page. La proposition, dont le fichier est intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Proposition-245 », comprend :

• Le titre : de 70 signes maximum (avec possibilité d’ajouter un sous-titre)

• Un résumé de l’article détaillant la question de recherche, le cadre théorique, le terrain étudié, les principaux résultats

• Des jalons bibliographiques (hors du décompte des signes)

• Un fichier joint intitulé « NOM DE L’AUTEUR-245-Infos » indiquant de manière exhaustive les noms et prénoms des auteurs, leur statut et leur rattachement institutionnel, leurs adresses courriel.

Ces éléments sont indispensables à l’examen de la proposition d’article. L’adéquation de la proposition à l’appel à contributions est vérifiée par les coordinateurs·trices et la rédaction de la revue.

2- Envoi de l’article

Les auteur·e·s dont les propositions d’article ont été sélectionné·e·s sont invité·e·s à envoyer une première version de leur article qui doit impérativement correspondre aux normes indiquées ci-dessous. Les articles sont alors soumis à une lecture en double-aveugle auprès de deux évaluateurs spécialistes et extérieurs à la revue.

Les articles (de 40 000 signes, espaces comprises, hors résumé et bibliographie), pourront être rédigés en français, anglais ou espagnol. Ils doivent être originaux. Ils pourront toutefois avoir fait l’objet de communications à un colloque (avec actes), à condition d’être réadaptés au format exigé par la Revue internationale des études du développement (voir les consignes aux auteurs sur le carnet de recherches des publications de l’IEDES), mais l’auteur.e s’engage à ce que l’article ne fasse pas l’objet d’une soumission parallèle dans une autre revue.

Calendrier de production

Les propositions dʼarticles sont à soumettre avant le 14 février 2020 à la rédaction : revdev@univ-paris1.fr

Co-responsables de ce numéro spécial

  • Jean-Philippe Berrou (j.p.berrou@sciencespobordeaux.fr), économiste, MCF à Science Po Bordeaux/LAM
  • Quentin Chapus (quentin.chapus@univ-paris1.fr), socio-économiste, doctorant au LISE (CNAM-CNRS)
  • Yvette Onibon Doubogan (yvette.onibon@gmail.com), sociologue, MCF à l’université de Parakou/CAMES

Modalités

Les auteur·e·s présélectionné·e·s par les coordinatrices et le comité de rédaction seront prévenu·e·s par l’équipe de la revue la semaine du 24/02/2020.

Les premières versions des articles (V1), conformes aux consignes aux auteur·e·s de la revue, seront envoyées par les auteur·e·s aux quatre courriels précités avant le 27/04/2020.

Le processus d’évaluation durera quelques mois, chaque article - anonyme - sera soumis à une double lecture aveugle par des relecteurs extérieurs à la revue, experts sur le sujet traité. La demande de rédaction d’une première version de l’article ne constitue pas un engagement de la revue pour une publication, l’article devant être validé, suite aux différentes étapes du processus d’évaluation, par le comité éditorial.

La sortie en librairie de ce n°245 2021-1 est prévue pour le premier trimestre 2021

Categorías


Fecha(s)

  • viernes 14 de febrero de 2020

Palabras claves

  • entrepreneuriat

Fuente de la información

  • Emilie Ronflard
    courriel : e [dot] ronflard [at] sciencespobordeaux [dot] fr

Licencia

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Para citar este anuncio

« L’entrepreneuriat en Afrique : entre (ré)émergence d’un discours et reconfigurations des pratiques », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el jueves 23 de enero de 2020, https://doi.org/10.58079/147t

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